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l’une des cinq académies regroupées au sein de l’Institut de France qui encourage et protège l’esprit de recherche, et contribue aux progrès des sciences et de leurs applications De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Académie des sciences, nommée l'Académie royale des sciences lors de sa création en 1666, est l'une des cinq académies regroupées au sein de l'Institut de France. Elle encourage et protège l'esprit de recherche, et contribue aux progrès des sciences et de leurs applications.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Personne morale de droit public à statut particulier |
Domaine d'activité | |
Siège |
Paris (75006) |
Pays | |
Coordonnées | |
Langue |
Membres | |
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Fondateur | |
Président |
Alain Fischer (depuis ) |
Secrétaire général | |
Affiliation | |
Site web |
SIREN | |
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OpenCorporates |
L'Académie des sciences était composée de 283 membres en novembre 2020[2].
L'Académie des sciences, racontant elle-même son histoire, écrit[3] :
« L'Académie des sciences doit son origine à la fois aux cercles de savants[a] qui dès le début du XVIIe siècle se réunissent autour d'un mécène ou d'une personnalité érudite, et aux sociétés scientifiques permanentes qui se constituent à la même époque, telles l'Accademia dei Lincei à Rome (1603), la Royal Society à Londres (1645)[b]…
En 1666, Colbert crée une Académie qui se consacre au développement des sciences et conseille les autorités politiques en ce domaine. Il choisit des savants, mathématiciens (astronomes, mathématiciens et physiciens) et des physiciens (anatomistes, botanistes, zoologistes et chimistes) qui tiennent leur première séance le 22 décembre 1666[c] dans la bibliothèque du Roi à Paris. Pendant ses trente premières années, l'Académie fonctionne sans statuts[d]. »
« Le 26 janvier 1699, Louis XIV donne à l'Académie son premier règlement et la place sous sa protection. L'Académie royale des sciences siège au Louvre. Ses membres sont nommés par le roi, après présentation par l'Académie. Ils sont au nombre de 70 auxquels s'ajoutent 85 correspondants. Au cours du XVIIIe siècle, l'organisation de l'Académie royale des sciences se modifie plusieurs fois[e]. En 1785, une classe de physique générale et une classe d'histoire naturelle et de minéralogie s'ajoutent aux 6 existantes (géométrie, astronomie, mécanique ; anatomie, chimie, botanique). Par ses travaux et ses publications, l'Académie contribue de façon essentielle à l'expansion de l'activité scientifique. »
La Description des arts et métiers, réalisée ou approuvée par l'Académie royale des sciences, est une collection d'ouvrages sur les métiers artisanaux, publiée à l'instigation de Colbert. Cette entreprise est mise en œuvre à la fin du XVIIe siècle sous la coordination de Gilles Filleau des Billettes, Sébastien Truchet, Jacques Jaugeon et l'abbé Jean-Paul Bignon.
En 1676, l'Académie publie un ouvrage fondateur pour la botanique en France, intitulé Mémoires pour servir à l'histoire des plantes. Denis Dodart, remarqué par Claude Perrault, supervise l'ensemble. Duclos, Pierre Borel, Perrault, Calois, Edme Mariotte, Claude Bourdelin et Nicolas Marchant y contribuent. Illustrées par Nicolas Robert, 39 plantes nouvelles sont décrites précisément[4]. Dans son Éloge de M. Dodart lu en 1707, Bernard Le Bouyer de Fontenelle dit de la préface de ces Mémoires : « On peut prendre la préface que nous venons de citer pour un modèle d'une théorie embrassée dans toute son étendue, suivie jusque dans ses moindres dépendances, très-finement discutée, et assaisonnée de la plus aimable modestie »[5].
La Révolution mit à rude épreuve l'Académie des sciences. Malgré la tentative de rester à distance du débat politique, l'institution fut entraînée à communiquer fréquemment avec l'Assemblée nationale, puis avec la Convention nationale[6]. Lorsqu'elle fut chargée de préparer les éléments de la réforme générale des poids et mesures, elle nomma aussitôt cinq commissions pour la réaliser :
Sur beaucoup de questions secondaires, l'Académie chercha à éluder les embarras résultant pour elle des consultations qu'on lui demandait, émettant le désir de n'avoir plus à donner son avis sur les indemnités que les particuliers ou les villes réclament au gouvernement[6]. Consultée sur des données relatives à la question brûlante des subsistances[6] lors de la Révolution française, elle se retrancha derrière des résultats antérieurement acquis[6]. Consultée sur des engins de guerre, elle argua de sa mission de paix[6].
Durant cette période de prudence politique elle évitait de donner prise aux déclamations des clubs. Cependant, le , le lendemain de la prise des Tuileries, le chimiste Antoine-François Fourcroy demanda qu'on lise la liste des académiciens pour y effectuer des radiations[7]. La proposition fut repoussée ; mais, huit jours après, il la réitéra, faisant remarquer que la Société de médecine avait rayé plusieurs de ses membres émigrés ou notoirement convaincus d'incivisme et demandant le même traitement[7]. Il lui fut répondu que « l'Académie ne doit pas prendre connaissance des principes de ses membres ni de leurs opinions politiques, le progrès des sciences étant son unique occupation ». Fourcroy demanda alors la mise en application du règlement permettant d'exclure les membres absents plus de deux mois sans congé. La décision fut ajournée à huit jours après discussion. À la séance suivante, le géomètre Cousin fit remarquer que l'Académie avait pour tradition de s'en remettre au ministre de toutes les mesures qui ne concernent pas l'avancement des sciences pour « s'étonne[r] que dans un moment où le ministre de l'intérieur, appelé par le vœu de la nation (c'était Roland, revenu au ministère après l'insurrection du ), mérite plus que jamais la confiance de l'Académie, elle n'en use pas envers lui comme elle faisait autrefois envers ses prédécesseurs, et il propose de charger les officiers de l'Académie de conférer avec le ministre sur l'objet proposé, tandis qu'elle se livrera à des occupations plus intéressantes. » On s'empressa d'adopter cette solution comme un moyen de faire traîner l'affaire en longueur et de la faire avorter.
Le , Fourcroy interpella le secrétaire perpétuel pour savoir s'il avait reçu réponse du ministre au sujet de la radiation qui devait être faite des membres hostiles à la Révolution : « Le secrétaire ayant répondu qu'il n'avait reçu aucune lettre du ministre, l'Académie arrête que, le ministre n'ayant pas répondu, le secrétaire ne pourra délivrer aucune liste des membres, ni en faire imprimer aucune jusqu'à ce que cette réponse soit parvenue ». Le zèle opiniâtre de Fourcroy fut ainsi paralysé par l'énergique et unanime réprobation de ses collègues[8].
Cette position dilatoire de l'Académie était aussi celle des autres académies, l'Académie française, de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, des Académies de peinture et de musique, qui toutes étaient menacées. Un premier décret de la Convention suspendit la nomination aux places vacantes dans les Académies le . Lakanal, qui défendait dans le comité de l'instruction publique les intérêts de l'Académie, espéra qu'il pourrait en prévenir la ruine. Sur sa proposition[9], le , un nouveau décret permit de pourvoir provisoirement aux places d'académiciens vacantes ; mais bientôt la dissolution fut définitivement prononcée le .
Lakanal essaya d'atténuer les effets de cette mesure en faisant décider que ses membres auraient le droit de s'assembler sans titre officiel dans le lieu ordinaire de leurs séances pour traiter des différents objets qui leur seraient déférés par la Convention[10]. Les académiciens jugèrent néanmoins prudent de ne pas profiter de cette espèce de tolérance et se dispersèrent pour chercher, pour la plupart, à se faire oublier[10]. Tous n'y réussirent pas et plus d'un fut atteint dans sa retraite par les tribunaux révolutionnaires, mais quelques-uns, dont Berthollet, restèrent en relation avec le Comité de salut public, pour y maintenir les droits de la science.
Deux ans plus tard, le , est mis en place un Institut national des sciences et des arts correspondant aux anciennes académies scientifiques, littéraires et artistiques. La première classe de l'Institut (Sciences physiques et mathématiques) était la plus nombreuse (66 membres sur 144). En 1805, l'Institut national des sciences et des arts déménage dans l'ancien collège des Quatre-Nations, maintenant connu sous le nom de Palais de l'Institut.
Par l'ordonnance royale du 21 mars 1816, l'Académie des sciences retrouve son autonomie au sein de l'Institut de France réformé ; le chef de l'État reste son protecteur. L'Académie des sciences est organisée en deux grandes divisions comportant chacune des sections :
S'y adjoignent deux secrétaires perpétuels, un pour chacune des divisions, qui ne sont rattachés à aucune section. Par ailleurs (tout comme au sein de l'Académie royale des Belles-Lettres), une classe dite d'« académiciens libres » est créée, celle-ci comporte dix membres qui tout en bénéficiant d'un droit de présence ne touchent pas d'indemnité ; ils sont élus comme les autres académiciens.
Une évolution importante intervient en 1835 : sous l'influence de François Arago, paraissent les premiers numéros des Comptes rendus de l'Académie des sciences qui deviennent un instrument de première importance pour diffuser les travaux des scientifiques français et étrangers.
Au début du XXe siècle, l'Académie connaît un relatif déclin d'activité et d'influence, déjà amorcé pour des raisons démographiques. Face au développement accéléré de la recherche scientifique en France, l'Académie, pour rester fidèle à sa vocation, a dû adapter ses structures et ses missions. Une profonde réforme de ses statuts a été engagée, concernant ses membres et ses missions. Le premier volet de cette réforme, approuvé par décret du [11], a permis l'élection de 26 nouveaux membres. Le deuxième volet de la réforme a été approuvé par le décret du [12].
La loi de programme pour la recherche no 2006-450 du fait de l'Académie des sciences une personne morale de droit public à statut particulier.
Relevant en que l'Académie ne parvient pas, en raison de désaccords internes, à élaborer un texte sur le réchauffement climatique à l'approche de la COP21, Stéphane Foucart indique que la France est « le seul pays au monde dont l'Académie des sciences débat encore de la responsabilité humaine » dans ce phénomène[13]. Selon le journaliste Daniel Garcia, l'Académie des sciences « est la seule de toutes les académies des sciences de la planète à abriter de virulents climatosceptiques et à ne pas reconnaître la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique »[14]. En janvier 2020, l’institution organise pour la première fois un colloque ouvert au grand public sur le changement climatique[15].
L'organisation des sections des deux divisions de sciences suit l'évolution scientifiques et n'est pas donc pas figée dans le temps. En 2021, les différentes sections des deux divisions scientifiques sont organisées autour des disciplines suivantes :
L'Académie des sciences, indépendante et pérenne, exerce par l'intermédiaire de ses instances statutaires, services, comités et fondations, les diverses missions qui lui ont été confiées :
L'Académie des sciences de l'Institut de France rassemble des savants français et s'associe des savants étrangers choisis les uns et les autres parmi les plus éminents.
L'Académie des sciences participe à la vie scientifique et lui apporte son soutien,
L'Académie des sciences concourt au développement des relations scientifiques internationales et à la représentation de la science française,
L'Académie des sciences entretient une réflexion et une vigilance constantes sur l'organisation de la recherche, de la formation à la recherche et de l'enseignement scientifique, sur les applications des sciences, sur les grandes orientations des programmes, et plus généralement sur toutes questions intéressant la vie scientifique,
Depuis 1835 et sous l'impulsion de l'astronome François Arago, l'Académie des sciences édite une revue scientifique longtemps rédigée exclusivement en langue française (les articles rédigés en anglais sont désormais acceptés), les Comptes rendus de l'Académie des sciences. La revue est depuis 2002 organisée en sept séries disciplinaires : Mathématique, Mécanique, Physique, Géoscience, Palévol, Chimie et Biologies. À l'origine vecteur de publication rapide de textes relativement courts visant à annoncer des découvertes, la revue publie aujourd'hui toute sorte d'articles évalués par les pairs, sans limite de longueur[17]. Ces articles peuvent être soumis de manière spontanée (série Mathématique), sur demande des rédacteurs en chef et rédacteurs invités (série Biologies), ou selon n'importe lequel de ces deux circuits (séries Mécanique, Physique, Géoscience, Palévol et Chimie).
Contrairement à son homologue américaine, la National Academy of Sciences, qui publie une revue de très haut niveau international, Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les différentes séries des Comptes Rendus n'ont, au tournant des années 2020, qu'une assez faible reconnaissance et visibilité scientifique internationales[g].
Assurée jusque fin 2019 par les éditions Elsevier[18], la publication des Comptes rendus de l'Académie des sciences est prise en charge depuis début 2020 par le Muséum national d'histoire naturelle pour la série Palévol[19], et par le Centre Mersenne pour l'édition scientifique ouverte pour les six autres séries. Les articles publiés sont disponibles sous licence CC BY 4.0 selon le modèle éditorial du libre accès diamant, c'est-à-dire sans frais de soumission ou de publication pour les auteurs ou leurs institutions.
L'Académie des sciences a toujours eu le souci de préserver sa mémoire. Mais il a fallu attendre les années 1880 pour voir se constituer – et, pour les périodes les plus anciennes, se reconstituer – les collections dont elle peut s'enorgueillir. Des fonds datant, pour certains d'entre eux, de la création de l'Académie sont conservés au service des archives :
Les Archives de l'Académie conservent aussi des sources imprimées, comme les divers recueils de l'Académie royale des Sciences, la collection des Comptes rendus de l'Académie des sciences, créés en 1835, numérisés par la Bibliothèque nationale de France, ainsi qu'une importante collection de portraits, de bustes, de médailles et de médaillons, souvent signés de grands artistes.
Le Comité Lavoisier, créé en 1948 et réorganisé en 1980, est chargé de publier la correspondance de Lavoisier pour faire suite à l'édition des œuvres de Lavoisier réalisée de 1862 à 1896. Le volume VI (1789-1791) a été publié en 1997. Une base de données informatisée, Panopticon, présente le catalogue général des papiers de Lavoisier.
Les présidents successifs de l'Académie des sciences ont été[20] :
Passage au calendrier révolutionnaire
Les secrétaires et secrétaires perpétuels de 1666 à 1793 ont été[21] :
Les secrétaires pour les Sciences mathématiques puis mathématiques et physiques ont été[21] :
Les secrétaires pour les Sciences physiques puis chimiques et naturelles ont été[21] :
Tableau détaillé des membres de l'Académie des sciences
L'Académie des sciences se compose de « membres », « d'associés étrangers » et de « correspondants ». Les membres sont répartis en plusieurs sections. Ces sections appartiennent à l'une des deux divisions (Sciences mathématiques, physiques et leurs applications ; et Sciences chimiques, naturelles, biologiques et médicales et leurs applications), chacune d'elles ayant son propre secrétaire perpétuel. Il existe de plus une intersection des applications des sciences[24].
L'académie procède par cooptation pour choisir ses membres et les élections ont lieu tous les trois ans[25].
L'article 18 des statuts de l'Académie limite à 250 le nombre de membres âgés de moins de 75 ans (dit « effectif de référence »). Ceux qui ont plus de 5 ans d'ancienneté et qui passent l'âge des 75 ans restent membres, sans être comptés dans l'effectif de référence.
A : Serge Abiteboul ~ Ian Affleck ~ Yves Agid ~ Francis Albarède ~ Claude Allègre ~ Geneviève Almouzni ~ Christian Amatore ~ Sebastian Amigorena ~ Nalini Anantharaman ~ Roy M. Anderson ~ Jean-Claude André ~ Corinne Antignac ~ Alain Aspect ~ Didier Astruc ~ Pierre Auger ~ Nicholas Ayache
B : François Baccelli ~ Francis Bach ~ George Edward Backus (en) ~ Roger Balian ~ Sébastien Balibar ~ John M. Ball ~ Laure Bally-Cuif ~ David Baltimore ~ Beatriz Barbuy ~ Édouard Bard ~ Françoise Barré-Sinoussi ~ Agnès Barthélémy ~ Jean-Marie Basset ~ Étienne-Émile Baulieu ~ Jean-Paul Behr ~ Alim-Louis Benabid ~ Christophe Benoist (d) ~ Alain Benoît ~ Alain Bensoussan ~ Pierre Benveniste ~ André Berger ~ Claude Berrou ~ Gérard Berry ~ Alain Berthoz ~ Guy Bertrand ~ Mustapha Besbes (d) ~ Albert Bijaoui ~ Jean-Michel Bismut ~ René Blanchet ~ Sylvain Blanquet (d) ~ Jacqueline Bloch ~ Joël Bockaert ~ Enrico Bombieri ~ Jean-Louis Bonnemain ~ Jean-Michel Bony ~ Jean-Philippe Bouchaud ~ Hélène Bouchiat ~ Marie-Anne Bouchiat ~ Alain Boudet ~ Thomas Bourgeron ~ Mireille Bousquet-Mélou ~ Azzedine Bousseksou ~ John Michael Brady (en) ~ Pierre Braunstein ~ Yves Bréchet ~ Catherine Bréchignac ~ Édouard Brézin ~ Haïm Brezis ~ Gérard Bricogne (en) ~ Margaret Buckingham ~ Annalisa Buffa
C : Bernard Cabane ~ Jacques Caen (d) ~ Éric Calais ~ Curtis G. Callan ~ Michel Campillo ~ Sébastien Candel ~ Marie-Paule Cani ~ Nicole Capitaine ~ Lennart Carleson ~ Edgardo D. Carosella ~ Alain Carpentier ~ Bernard Castaing (d) ~ Giacomo Cavalli ~ Anny Cazenave ~ Catherine Cesarsky ~ Pierre Chambon ~ Jean-Pierre Changeux ~ Marie-Lise Chanin ~ Patrick Charnay ~ Emmanuelle Charpentier ~ Bruno Chaudret ~ Alain Chédotal ~ Zhu Chen ~ Daniel Choquet ~ Yvonne Choquet-Bruhat ~ Joanne Chory ~ Isabelle Chuine ~ Philippe Ciais ~ Philippe Ciarlet ~ Paul Clavin ~ Hans Clevers (en) ~ Claude Cohen-Tannoudji ~ Françoise Combes ~ Geneviève Comte-Bellot ~ Alain Connes ~ Max Cooper ~ Umberto Cordani ~ Avel·lí Corma Canós (en) ~ Jean-Michel Coron ~ Pierre Corvol ~ Suzanne Cory ~ Dominique Costagliola ~ Pascale Cossart~ Rosa Cossart ~ Janine Cossy ~ Vincent Courtillot ~ Patrick Couvreur ~ François Cuzin
D : Jean Dalibard ~ Thibault Damour ~ Antoine Danchin ~ Pierre Darriulat ~ Ingrid Daubechies ~ Robert Dautray ~ Guy David ~ Michel Davier ~ Claude Debru ~ Laurent Degos ~ Stanislas Dehaene ~ Véronique Dehant ~ Paul Deheuvels ~ Anne Dejean-Assémat ~ Pierre Deligne ~ Michel Delseny ~ Jean-Pierre Demailly ~ Jean Dénarié ~ Bernard Derrida ~ Peter Dervan (en) ~ Pierre Deslongchamps ~ Michel Devoret ~ Sandra Diaz ~ Simon Donaldson ~ Olivier Donard ~ David L. Donoho ~ Ann Patricia Dowling ~ Vladimir Drinfeld ~ Denis Duboule ~ Michel Duflo ~ Bernard Dujon ~ Catherine Dulac ~ Christian Dumas ~ Jean-Claude Duplessy ~ Georges Duvaut
E : Thomas Ebbesen ~ Stuart Edelstein ~ Jean-Marc Egly ~ Frank Eisenhauer (en) ~ Odile Eisenstein ~ Pierre Encrenaz ~ Anne Ephrussi ~ Daniel Esteve
F : Anne Fagot-Largeault ~ Michel Fardeau ~ Olivier Faugeras ~ Stéphan Fauve ~ Pierre Fayet ~ Albert Fert ~ Mathias Fink ~ Alain Fischer ~ Patrick Flandrin ~ Marc Fontecave ~ Samuel Forest ~ François Forget ~ Uriel Frisch
G : Antonio Garcia-Bellido ~ Sonia Garel ~ Olivier Gascuel ~ Susan Gasser ~ Reinhard Genzel ~ Antoine Georges ~ Étienne Ghys ~ Thierry Giamarchi ~ Fabiola Gianotti ~ Jean Girard ~ Jean-Yves Girard ~ Tatiana Giraud ~ Maurice Goldman ~ John Goodenough ~ Timothy Gowers ~ Denis Gratias ~ Mikhaïl Gromov ~ Jean-Pierre Grünfeld ~ Leonard Guarente (en) ~ Robert Guillaumont ~ Roger Guillemin ~ Alice Guionnet ~ John Gurdon
H : Edith Heard ~ Martin Hairer ~ Michel Haïssaguerre ~ Theodor Hänsch ~ Serge Haroche ~ Olivier Hermine ~ Heisuke Hironaka ~ Jules Hoffmann ~ Anne Houdusse-Juillé ~ Patrick Huerre ~ Gérard Huet ~ Jean-Paul Hurault (d)
I : Jean Iliopoulos ~ Michel Imbert ~ Gérard Iooss ~ Alain Israël
J : Hervé Jacquet ~ Philippe Janvier ~ Claude Jaupart ~ Yves Jeannin ~ Denis Jerome ~ Pierre Joliot ~ Jean Jouzel
K : Henri Kagan ~ Eric Kandel ~ Daniel Kaplan ~ Katalin Karikó ~ Richard Karp ~ Éric Karsenti ~ Masaki Kashiwara ~ Brigitte Kieffer ~ Mary-Claire King ~ Nicole King ~ Sergiu Klainerman ~ Daniel Kleppner ~ Bernard Kloareg (d) ~ Paul Knochel ~ Donald Knuth ~ Maxim Kontsevich ~ Alberto Kornblihtt (en) ~ Vladimir Kotliakov ~ Philippe Kourilsky
L : Antoine Labeyrie ~ Laurent Lafforgue ~ Vincent Lafforgue ~ Anne-Marie Lagrange ~ Jean-Yves Lallemand ~ Kurt Lambeck ~ Jacques Laskar ~ Gérard Laumon ~ Guy Laval ~ Patrick Lavelle (d) ~ Sandra Lavorel ~ Peter Lax ~ Michel Lazdunski ~ Gilles Lebeau ~ Denis Le Bihan ~ Jean-Baptiste Leblond ~ Jean-Dominique Lebreton ~ Thomas Lecuit ~ Yann Le Cun ~ Nicole Le Douarin ~ Gérard Le Fur ~ Jean-François Le Gall ~ Jean-Marie Lehn ~ Ludwik Leibler ~ Yvon Le Maho ~ Michel Le Moal ~ Jean-Louis Le Mouël (en) ~ Pierre Léna ~ Gilbert Lenoir (d) ~ Pierre Léopold ~ Jean-Bernard Le Pecq (d) ~ Jean-Antoine Lepesant ~ Xavier Le Pichon ~ Henri Leridon ~ Xavier Leroy ~ Hervé Le Treut ~ Claude Lévi ~ Anne L'Huillier ~ Ta-Tsien Li ~ Albert Libchaber ~ Amable Liñán ~ Pierre-Louis Lions ~ Jacques Livage ~ Rodolfo Llinas ~ Daniel Louvard ~ Jacques Lucas ~ Henry de Lumley-Woodyear
M : Odile Macchi ~ Bernard Mach (d) ~ Bernard Malgrange ~ Bernard Malissen ~ Stéphane Mallat ~ Jacques Mallet ~ Jean-Louis Mandel ~ Daniel Mansuy ~ Ilan Marek ~ Charles-Michel Marle ~ Andrée Marquet ~ Ghislain de Marsily ~ Claire Mathieu ~ Christophe Maurel (d) ~ Michel Mayor ~ Marcel Méchali ~ Patrick Mehlen ~ Matthew Meselson (en) ~ Bernard Meunier ~ Dominique Meyer ~ Yves Meyer ~ Elliot Meyerowitz (en) ~ Jan Michalski (d) ~ Jean-François Minster (d) ~ Nicolas Moës (d) ~ Keith Moffatt ~ Dino Moras ~ Philippe Morat ~ Alessandro Morbidelli ~ Éric Moulines ~ Arnold Munnich ~ James Murray
N : Báo Châu Ngô ~ Miguel Nicolelis (en) ~ María Ángela Nieto Toledano ~ Gustav Nossal (en) ~ Arlette Nougarède ~ Christiane Nüsslein-Volhard
O : Satoshi Ōmura ~ Luis Oro Giral (en)
P : Svante Pääbo ~ Nathalie Palanque-Delabrouille ~ Jacob Palis ~ Giorgio Parisi ~ Eva Pebay-Peyroula ~ Marc Pélegrin (d) ~ Georges Pelletier ~ Pierre Perrier ~ Guy Perrin (d) ~ Benoit Perthame ~ Christine Petit ~ Richard Peto ~ Bernard Picinbono ~ Charles Pilet ~ Olivier Pironneau ~ Gilles Pisier ~ Thierry Poinsot ~ Jean-Paul Poirier ~ Alexander Polyakov ~ Yves Pomeau ~ Michel Pouchard ~ Jacques Pouysségur ~ Alain Prochiantz ~ Jacques Prost ~ Jean-Loup Puget
Q : Yves Quéré ~ Lluis Quintana-Murci
R : Michael Rabin ~ Miroslav Radman ~ T. V. Ramakrishnan (en) ~ Jean-Pierre Ramis ~ Chintamani Rao ~ Bernard Raveau ~ Pierre-Arnaud Raviart (d) ~ Paul-Henri Rebut ~ Serge Renaudin ~ Félix Rey (d) ~ James Rice ~ Daniel Ricquier ~ Giacomo Rizzolatti ~ Henri Rochefort ~ Herbert W. Roesky (en) ~ Michel Rohmer ~ Barbara Romanowicz ~ Bernard Roques ~ Jean Rosa (d) ~ Jean Rossier ~ Daniel Rouan ~ François Rougeon (d) ~ Didier Roux ~ David Ruelle
S : David Sabatini (es) ~ José-Alain Sahel ~ Laure Saint-Raymond ~ Jean Salençon ~ Christophe Salomon ~ Bengt Samuelsson ~ Clément Sanchez (d) ~ Évariste Sanchez-Palencia ~ Philippe Sansonetti ~ Philippe Sautet ~ Jean-Pierre Sauvage ~ Jean-Charles Schwartz ~ Maxime Schwartz ~ Pascale Senellart ~ André Sentenac ~ Jean-Pierre Serre ~ Sason Shaik (d) ~ Adi Shamir ~ Joseph Sifakis ~ Arndt Simon (en) ~ Patrice Simon ~ Pierre Sinaÿ ~ Georges Slodzian (d) ~ Susan Solomon ~ Christophe Soulé ~ Nicola Spaldin ~ Erich Spitz ~ Mathias Springer (d) ~ Nils Christian Stenseth (en) ~ Eva Stukenbrock (d) ~ Pierre Suquet ~ Subra Suresh (en)
T : Michel Talagrand ~ Paul Tapponnier ~ Philippe Taquet ~ Jean-Marie Tarascon ~ Luc Tartar ~ Roger Temam ~ Hugues de Thé ~ Michel Thellier ~ Jean-Paul Thiery ~ Gerard 't Hooft ~ Pierre Tiollais ~ Antoine Triller ~ Jocelyne Troccaz
V : William Vainchenker ~ Alain-Jacques Valleron ~ Gabriele Veneziano ~ Michèle Vergne ~ Cédric Villani ~ Jean-Didier Vincent ~ Olivier Voinnet ~ Claire Voisin
W : Jean-Loup Waldspurger ~ Philippe Walter (d) ~ Zhen-Yi Wang ~ Michael Waterman ~ Jean-Claude Weill ~ Robert Weinberg ~ Jean Weissenbach ~ Wendelin Werner ~ Wolfgang Wernsdorfer ~ Éric Westhof ~ George Whitesides ~ Andrew Wiles ~ John Willis ~ Edward Witten ~ Francis-André Wollman ~ Kurt Wüthrich
Y : Magdi Yacoub ~ Shinya Yamanaka ~ Moshé Yaniv
Z : André Zaoui ~ Anton Zeilinger ~ Jean Zinn-Justin
A : Duilio Arigoni † ~ Philippe Ascher † ~ Jean Aubouin †
B : Jean-François Bach † ~ Paul Berg † ~ Jacques Blamont † ~ Christian Bordé † ~ Claude Bouchiat †
C : Michel Caboche † ~ Roger Cayrel † ~ Claude Combes † ~ Yves Coppens †
D : Henri Décamps † ~ Derek Denton (en) † ~ Freeman Dyson †
E : Manfred Eigen †
F :
G : Jacques Glowinski † ~ Roland Glowinski † ~ André Goffeau † ~ François Gros †
H : Vincent Hayward †
I : Masao Itō †
J : Georges Jobert (d) †
K : Axel Kahn † ~ Henri Korn †
L : Jean-Paul Laumond † ~ Jean Lavorel (d) † ~ Marcel Lesieur † ~ Claude Lorius † ~ William Lucas †
M : Yuri Manin † ~ André Martin † ~ Philippe Meyer † ~ Luc Montagnier † ~ René Moreau † ~ William Morgan †
N : Louis Nirenberg † ~ Philippe Nozières †
O : Gérard Orth † ~ Ernst-Wilhelm Otten (d) †
P : Frank Press †
Q :
R : Rex Richards †
S : Jean-Michel Savéant † ~ Michael Sela (en) † ~ Pierre Sigwalt (d) † ~ Marcel-Paul Schützenberger † ~ Piotr Slonimski †
T : Bernard Tissot † ~ Jacques Tits † ~ Gérard Toulouse † ~ Roland Tricot (d) †
V : Jacques Villain †
W :
Y :
Z :
La première correspondante de l'Académie des sciences fut Marguerite Perey en 1962 ; la première femme élue fut Yvonne Choquet-Bruhat en 1979. L'Académie ne choisit pas en particulier Marie Curie[27] (malgré son prix Nobel de physique en 1903).
En 2016, l'Académie n'accueille que 28 femmes sur 263 membres[28],[29]
Deux secrétaires perpétuelles sont :
L'Académie des sciences établit au début de chaque année académique la liste des prix et médailles qui sont délivrés[31]. Environ 80 prix sont attribués chaque année[32],[33]. Les « grands prix » sont d'un montant de 15 000 € ou plus[34].
Les prix thématiques sont organisés par discipline :
De plus, l'Académie décerne des médailles, une par thème principal. Pour l'année 2023, les lauréats sont[38] :
L’Académie des sciences invite de jeunes chercheurs/premiers auteurs, ayant contribué aux grandes avancées scientifiques en biologie, à présenter leurs résultats à l’Académie des sciences lors d’une séance publique. Les lauréats seront récompensés chacun par un prix de 2 500 €. En 2023, les lauréats sont :
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