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biologiste franco-américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Catherine Dulac, née le 11 février 1963 à Montpellier, est une biologiste franco-américaine, professeure de biologie moléculaire et cellulaire à l'université Harvard. Elle est également chercheuse au Howard Hughes Medical Institute. Elle est particulièrement connue pour ses recherches sur la biologie moléculaire de la signalisation olfactive chez les mammifères, en particulier les phéromones[1] et les circuits cérébraux en aval qui contrôlent les comportements spécifiques au genre[2]. Elle a développé une nouvelle stratégie de criblage basée sur le criblage de banques d'ADNc à partir de neurones uniques et une nouvelle méthode de clonage de gènes à partir de neurones simples.
Naissance | |
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Nationalités | |
Formation |
École normale supérieure de jeunes filles (à partir de ) Université Pierre-et-Marie-Curie (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
Neurobiologiste, professeur d’université, biologiste moléculaire |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Richard-Lounsbery () Perl-UNC Prize (en) () Prix de plasticité neuronale () Prix Pradel () Prix Karl-Spencer-Lashley () Prix Ralph W. Gerard en neuroscience () Mika Salpeter Lifetime Achievement Award () Breakthrough Prize in Life Sciences () Officier de la Légion d'honneur () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences |
Catherine Dulac grandit à Montpellier, en France, où elle fait ses études secondaires[3]. Elle est élève de l'École normale supérieure de jeunes filles (promotion 1982-S)[4], et obtient en 1991 un doctorat en sciences biologiques et fondamentales appliquées, spécialité biologie du développement, intitulée Étude de la différenciation des cellules gliales dans le système nerveux périphérique, sous la direction de Nicole Le Douarin à l'université Pierre-et-Marie-Curie[5]. Elle mène ensuite ses études postdoctorales auprès de Richard Axel à l'université Columbia où elle identifie les premiers gènes codant les récepteurs de phéromones de mammifères[6].
Catherine Dulac rejoint la faculté de biologie moléculaire et cellulaire de l'université Harvard en 1996[7], lassée alors par « une espèce de comportement paternaliste » qui la dit trop jeune pour avoir son propre laboratoire de recherches[8]. Elle est actuellement chercheuse au Howard Hughes Medical Institute, où elle a été directrice du département de biologie moléculaire et cellulaire de Harvard jusqu'en 2013. Elle enseigne trois cours de niveau supérieur, sur les bases moléculaires du comportement, la biologie moléculaire et cellulaire des sens et leurs troubles et la biologie et neurobiologie moléculaires du développement[7].
En 2020, elle reçoit le Breakthrough Prize (prix de la percée), doté de 3 millions de dollars, pour avoir identifié chez la souris les circuits neuronaux impliqués dans l’« instinct parental » et montré que chaque individu, mâle ou femelle, dispose à la fois des circuits impliqués dans les comportements masculins et féminins, lesquels sont activés notamment par l'action des hormones : « en chacun, le câblage masculin et féminin existe (du moins chez les souris !) »[8].
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