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scientifique, chevalier (1739-1824) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Louis Paul François de Noailles, né le à Paris, mort le à Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne), 2e duc d'Ayen, 5e duc de Noailles (1793), marquis de Maintenon, beau-père de Louis Marie Antoine de Noailles et de Gilbert du Motier de La Fayette, est un militaire et chimiste français.
Pair de France | |
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Président Académie des sciences | |
Président Académie des sciences | |
Président Académie des sciences | |
Duc |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Chimiste, homme politique, militaire |
Période d'activité |
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Famille | |
Père | |
Mère |
Catherine de Cossé-Brissac (en) |
Fratrie | |
Conjoints |
Louise d'Aguesseau Elisabeth Wilhelmine Justine von Mosheim (d) |
Enfants |
Anne Louise de Noailles (d) Adrienne de La Fayette Anne Paule Dominique de Noailles (d) |
Membre de | |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions |
Il est le fils du maréchal Louis de Noailles (1713-1793), 4e duc de Noailles, et de Catherine de Cossé-Brissac (1724-1794). Le 4 février 1755, à seize ans, il épouse Henriette-Anne-Louise d'Aguesseau[1]. À la même époque, il est colonel du régiment de dragons Noailles cavalerie.
Participant notamment aux quatre dernières campagnes de la guerre de Sept Ans (1756-1763), il gravit les échelons de la hiérarchie militaire : il est maréchal de camp en 1770, et atteint le grade de lieutenant général en 1784.
En 1781, il est nommé au Conseil supérieur de la guerre où il propose notamment des réformes visant à améliorer les conditions de vie des soldats. Il peut y exercer son tempérament appliqué, minutieux et travailleur et y appliquer ses idées philosophiques.
Dans l'esprit du temps, il fait profession d'irréligion et de scientisme, tenant l'homme pour une « moisissure » et proclamant que l'âme n'existe pas. Reçu à l'Académie royale des sciences en 1777, il y présente des mémoires de physique et de chimie.
Sous la Révolution française, il émigre, une première fois en 1791 puis, définitivement en 1792 après avoir défendu les Tuileries lors de la journée du 10 août 1792. Il laisse derrière lui sa femme, qui est guillotinée, ainsi que leur fille aînée (et sa mère, la vieille maréchale de Noailles) le 4 thermidor an II (), alors que lui se trouve à Rolle en Suisse ou souvent à Greng. C'est là qu'il rencontre sa seconde épouse, la comtesse Golowkine.
Il rentre en France sous la Restauration qui le fait entrer à la Chambre des pairs et le nomme à l'Institut de France.
Le , il épouse Henriette-Anne-Louise d'Aguesseau (1737-1794), petite-fille d'Henri-François d'Aguesseau et demi-sœur d'Henri-Cardin-Jean-Baptiste d'Aguesseau, une femme très pieuse avec laquelle il a très peu vécu, elle habitant à Paris, lui se trouvant soit à l'armée, soit à la Cour. Ils ont cependant eu dix enfants : huit filles, dont cinq ont atteint l'âge adulte, et deux garçons morts en bas âge :
Veuf en 1794, il se remarie en 1796 avec Elisabeth Wilhelmine Justine von Mosheim (†1824), comtesse Golowkine, rencontrée en Suisse, mais il n'a pas d'enfants de ce second mariage.
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