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zoologiste français (1800-1885) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Milne Edwards (parfois écrit Milne-Edwards[1]), né le à Bruges[2] et mort le à Paris 5e, est un zoologiste français. Il fut d'abord médecin.
Président Académie des sciences | |
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Académie des sciences de Turin () Académie américaine des sciences () Académie des sciences de Russie Académie royale néerlandaise des arts et des sciences Académie royale des sciences de Prusse Académie bavaroise des sciences Académie hongroise des sciences Académie des sciences Société philomathique de Paris Académie américaine des arts et des sciences Académie Léopoldine Académie royale des sciences de Suède Royal Society |
Maître | |
Distinctions | Liste détaillée Membre étranger de la Royal Society () Médaille Copley () Grand officier de la Légion d'honneur Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences |
Abréviation en zoologie |
H. Milne-Edwards |
Milne Edwards est le fils cadet de William Edwards, riche planteur de la Jamaïque, et de sa seconde femme, Élisabeth Vaux, Française. Il est notamment élevé par ses sœurs et ses frères. Son père, qui aide des Britanniques à revenir dans leur pays, est arrêté par les troupes de Napoléon. L'enfant est alors conduit à Paris par son frère aîné, William Frédéric Edwards[3],[4], qui le prend en charge. La chute de Napoléon permet la libération de leur père et la réunion de la famille à Paris.
Milne Edwards étudie la médecine[5]. Il obtient son doctorat en 1823 et se marie la même année avec Laura Trézel, avec qui il aura neuf enfants, dont Alphonse Milne-Edwards (1835–1900), futur zoologiste.
D'abord riche, il devient en 1825 obligé de subvenir aux besoins de sa famille[6]. Il se livre quelque temps à la pratique médicale et publie plusieurs ouvrages de vulgarisation. Il enseigne un temps les sciences naturelles au collège royal Henri-IV.
Il publie en 1828 ses Recherches sur les crustacés, qui sont récompensées par le prix Montyon de physiologie expérimentale de l'Académie des sciences.
Il suit les cours de Georges Cuvier et se lie d'amitié avec Jean Victor Audouin. C'est avec ce dernier qu'il réalise entre 1826 et 1828 une étude extrêmement détaillée de la faune marine côtière des environs de Granville en Normandie.
En 1832 il pose ses derniers gestes comme médecin, en se dévouant à Marseille lors de la deuxième pandémie de choléra[6].
En 1832, Henri Milne Edwards devient professeur d'hygiène et d'histoire naturelle à l’École centrale des arts et manufactures. Il obtient le doctorat ès sciences naturelles devant la faculté des sciences de Paris en 1837. À la mort d'Audouin en 1841, il est nommé à la chaire d'entomologie du Muséum national d'histoire naturelle[7]. Il visite en 1844 les rivages d'Italie et de Sicile avec deux futurs professeurs du muséum, Armand de Quatrefages et Émile Blanchard. Lorsque Jean-Baptiste Dumas devient ministre en 1849, il lui succède au décanat. En 1862, il abandonne la chaire d'entomologie pour succéder à Isidore Geoffroy Saint-Hilaire à la chaire de mammalogie et d'ornithologie du muséum. Il est aussi jusqu'à sa mort doyen de la faculté des sciences de Paris et professeur de zoologie, anatomie et physiologie.
La plupart de ses travaux sont publiés dans les Annales des sciences naturelles, publication dont il dirige la partie consacrée à la zoologie à partir de 1834. Parmi ses autres ouvrages, il faut mentionner son Histoire naturelle des crustacés (trois volumes, 1837–1841), longtemps demeurée un ouvrage de référence ; une Histoire naturelle des coralliaires (1858–1860) ; et surtout les importantes Leçons sur la physiologie et l'anatomie comparée de l'homme et des animaux (14 volumes, 1857–1881).
En 1848, il devient membre étranger de la Royal Society, qui lui décerne en 1856 la médaille Copley. Il était grand officier de la Légion d'honneur[8] et avait reçu la croix Pour le Mérite[9].
Les ouvrages de Milne Edwards ont paru en français, en anglais et en allemand.
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