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médecin immunologiste et universitaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Fischer, né le à Paris, est un médecin, professeur d'immunologie pédiatrique et chercheur français en médecine et thérapie génique.
Président Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (d) | |
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depuis le | |
Professeur Collège de France | |
depuis le | |
Directeur Institut des maladies génétiques Imagine | |
- | |
Chercheur Institut national de la santé et de la recherche médicale | |
depuis | |
Professeur des universités-praticien hospitalier Faculté de médecine de l'université Paris-Cité Hôpital Necker-Enfants malades | |
depuis |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université Paris-Diderot (doctorat) (jusqu'en ) |
Activité |
A travaillé pour |
Collège de France ( - Sorbonne-Université Université Paris-Diderot Université Pierre-et-Marie-Curie Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (d) Institut national de la santé et de la recherche médicale |
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Domaine |
Direction et Conseils de la Fondation Edmond rothschild |
Membre de | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre national du Mérite () Ernst Jung Prize for Medicine (d) () Grand prix scientifique de la Fondation NRJ () Prix Louis-Jeantet de médecine () Prix Novartis en immunologie clinique (d) () Membre de l'EMBO () Grand prix de l'Inserm () Prix Avery-Landsteiner (d) () Prix Robert-Koch (en) () Docteur honoris causa de l'université d'Ulm () Prix japonais () Grand officier de la Légion d'honneur () |
Le , le Premier ministre Jean Castex le nomme pour coordonner la stratégie vaccinale de l’État contre la pandémie de Covid-19 en France.
Alain Fischer obtient son diplôme de médecine en 1979, et travaille avec Claude Griscelli à l'hôpital Necker-Enfants malades. Il devient professeur d'immunologie (PU-PH) à l'université Paris-Descartes et puis directeur de l'unité INSERM, « Développement normal et pathologique du système immunitaire », en 1991. Il est chef de l'unité « immunologie et hématologie pédiatriques » (UIH) de l'hôpital Necker de 1996 à 2012[1].
Il est élu en membre titulaire de l'Académie des sciences dont il devient Président le 19 décembre 2022, prenant ses fonctions le 1er janvier 2023. Il a été membre du Comité consultatif national d'éthique de 2005 à 2009. En 2007, il est un des membres fondateurs de l'institut des maladies génétiques Imagine[2]. En 2008, il reçoit le grand prix Inserm pour l'ensemble de ses travaux[3],[4]. Le , Alain Fischer a été élu membre titulaire de l'Académie nationale de médecine[1].
En , il intègre l'équipe de campagne de Martine Aubry pour l'élection présidentielle de 2012 chargé avec Jean Mallot et Brigitte Dormont de la thématique « santé et sécurité sociale[5] ».
Alain Fischer est titulaire de la chaire de médecine expérimentale au Collège de France depuis le , date de sa leçon inaugurale[6],[1]. Il est membre du conseil scientifique de l'Association de patients déficits immunitaires primitifs (IRIS)[7].
Les travaux d'Alain Fischer portent depuis des années sur les déficits immunitaires acquis dès la naissance (comme des bébés-bulle) et les approches curatives par thérapies géniques. Avec Marina Cavazzana-Calvo et Salima Hacein-Bey, il obtient en 1999, les premiers succès cliniques au monde de thérapies géniques pour une dizaine d'enfants-bulles[8], dont deux malheureusement développeront après quelques mois des leucémies, l'un étant mort. L'essai est arrêté en urgence en 2002[9] ; des recherches montreront que ces leucémies sont dues à l'insertion aléatoire dans un proto-oncogène du gène médicament[10],[4]. L'essai redémarré en 2004, selon un protocole modifié utilisant de meilleurs vecteurs rétroviraux, cesse début 2005 à la suite de nouvelles complications [11]. Cependant, sur les seize enfants traités à ce jour, quinze sont guéris de façon satisfaisante de leur déficit immunitaire aigu[réf. nécessaire].
En 2016, alors que Marisol Touraine est ministre de la Santé, il préside le « comité d'orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination » qui est chargé de faire des propositions pour répondre à la défiance d'une partie de la population à l'égard des vaccins[12] et qui doit « rendre un avis consultatif sur l’extension de l’obligation vaccinale chez les enfants ». Fischer défend publiquement cette mesure alors que les autres membres de la concertation se prononcent contre [13].
Ce travail se poursuit jusqu'en 2018, lorsque Agnès Buzyn décide de faire passer de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants de moins de deux ans[14].
Le , Alain Fischer est nommé à la présidence d'un « Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale » nouvellement créé et placé auprès du ministère des Solidarités et de la Santé[15].
Le , dans une vidéo publiée sur Twitter, il conteste fortement [16],[17] les propos d'un médecin généraliste, le docteur Julian Brice Szepetowski, généraliste à Saint-Paul-de-Vence dans les Alpes Maritimes, relayés par France Bleu Azur[18],[19]. Ce médecin avait fait le choix de ne pas proposer le vaccin AstraZeneca à ses patients, convaincu que le produit n'était « pas efficace sur les variants anglais et sud-africain ». Alain Fischer lui a donc suggéré de réfléchir à son attitude[20], bien que des travaux menés en 2020 avaient montré ces carences dans le cas du variant sud-africain[21]. Par la suite, l'Afrique du Sud annonce avoir commandé « 20 millions de vaccins Pfizer/BioNTech pour pallier l’inefficacité du sérum AstraZeneca sur la souche locale du Covid-19 »[22].
Dans une interview accordée le 29 juillet 2021 au journal Les Échos, Alain Fischer affirme : « Il y a vingt fois moins de risques d'être hospitalisé avec le Covid quand on est vacciné »[23]. Cette estimation de risques ne sera jamais reprise, ni a priori, ni a posteriori, par les manufacturiers des vaccins où les ministères et organismes chargés d'évaluer leur efficacité.
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