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Musée d'Orsay

musée de Paris, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le musée d'Orsay (officiellement « établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie – Valéry Giscard d'Estaing » depuis 2021) est un musée national français inauguré en 1986.

Faits en bref Nom local, Type ...
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Situé dans le 7e arrondissement de Paris le long de la rive gauche de la Seine, en surplomb de la promenade Édouard-Glissant, il est installé dans l'ancienne gare d'Orsay, construite par Victor Laloux de 1898 à 1900 et réaménagée en musée sur décision du président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Ses collections présentent l'art occidental de 1848 à 1914, dans toute sa diversité : peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture, etc. Il est l'un des plus grands musées d'Europe pour cette période.

Le musée possède la plus importante collection de peintures impressionnistes et postimpressionnistes au monde, avec près de 1 100 toiles[3] au total sur plus de 3 650 en sa possession. Le public peut y voir des chefs-d'œuvre de la peinture et de la sculpture comme Le Déjeuner sur l'herbe et l'Olympia d'Édouard Manet, une épreuve de La Petite Danseuse de quatorze ans de Degas, L'Origine du monde, Un enterrement à Ornans, L'Atelier du peintre de Courbet, Les Joueurs de cartes de Cézanne ou encore cinq tableaux de la série des « Cathédrales de Rouen » de Monet et Bal du moulin de la Galette de Renoir.

Des expositions temporaires monographiques ou thématiques concernant périodiquement l'œuvre d'un artiste, un courant ou une question d'histoire de l'art sont souvent mises en place. Un auditorium accueille des manifestations diversifiées, concerts, cinéma, théâtre d'ombres, conférences et colloques et des spectacles spécifiquement destinés à un jeune public.

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Origine du nom

Le musée, ainsi que tous les bâtiments qui le précèdent à cet emplacement, tient son nom du quai adjacent : le quai d'Orsay. Celui-ci est nommé en l'honneur de Charles Boucher d'Orsay, le prévôt des marchands qui le fait construire[4].

Sur le plan juridique, le musée de l'Orangerie, alors service à compétence nationale, est rattaché en 2010 à l'établissement public du musée d'Orsay, les deux entités formant dès lors l'« établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie »[5]. Le nom de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, à l’origine du lancement du musée d’Orsay, est accolé à cette dénomination en 2021[6].

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Historique

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Galerie du musée d'Orsay.

Le musée est situé à l'emplacement du palais d'Orsay, édifié à partir de 1810 et décoré de fresques de Théodore Chassériau[7], qui accueille en 1840 le Conseil d'État au rez-de-chaussée puis, deux ans plus tard la Cour des comptes au premier étage. Il est incendié en 1871 pendant la Commune de Paris et laissé à l'état de ruines jusqu'à la construction par Victor Laloux de la gare d'Orsay, ancien terminus de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, pour accueillir les visiteurs et les délégations étrangères de l'exposition universelle de 1900. Son parvis a été aménagé en 1985 et doté de plusieurs statues en fonte de fer autrefois dorées, dont le groupe dit Statues des six continents, initialement installé sur la terrasse du palais du Trocadéro, et 3 des 4 statues d'animaux qui étaient autour de la fontaine, à partir de l'exposition universelle de 1878[8].

Le musée d’Orsay a ouvert ses portes dans la gare reconvertie, le . Afin de permettre sa transformation en un musée des arts du XIXe siècle, selon la volonté du président de la République Valéry Giscard d'Estaing, confirmée par François Mitterrand, le bâtiment a été reconfiguré de 1983 à 1986 par les architectes Renaud Bardon, Pierre Colboc et Jean-Paul Philippon (agence ACT Architecture), lauréats d'un concours d’architecture organisé en 1979, rejoints ensuite par l’architecte d’intérieur italienne Gae Aulenti.

Dans la nuit du , lors de la Nuit Blanche, des individus s’introduisent dans le musée et endommagent gravement un tableau de Claude Monet, Le Pont d'Argenteuil, datant de 1874, qu'ils déchirent sur 10 cm[9]. Le tableau a depuis été restauré.

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Tokujin Yoshioka, Water Block (2002).

Un réaménagement partiel des espaces du musée décidé par son ancien directeur Guy Cogeval a été inauguré le à l'occasion des 25 ans du musée d'Orsay, après deux ans de travaux et un budget total de 20 millions d'euros. Il comprend la création du Pavillon Amont sur cinq niveaux supplémentaires de 2 000 m2 destinés aux arts décoratifs classés par affinité de pays, la rénovation de la galerie impressionniste dotée de bancs en verre massif du designer japonais Tokujin Yoshioka, celle du Café de l'horloge entièrement redésigné par les frères Campana et une nouvelle salle d’exposition temporaire[10].

L'importante collection de 293 œuvres (187 en et 106 en ), donnée sous réserve d'usufruit par les collectionneurs américains Spencer et Marlene Hays[11], ajoutée aux donations de Philippe Meyer et de Zeïneb et Jean-Pierre Marcie-Rivière a entraîné le lancement de nouveaux travaux. Le projet Orsay Grand Ouvert, qui prévoit de consacrer l'intégralité du musée aux collections et au public, bénéficie également d'une donation anonyme d'origine américaine de 20 millions d'euros pour créer en 2024 des ateliers pédagogiques de 650 m2 au 4e étage et en 2026 une nouvelle galerie de 1 200 m2 côté rue de Lille, qui permettra une présentation plus approfondie des chefs-d’œuvre impressionnistes et postimpressionnistes de Monet, Manet, Degas, Cézanne Van Gogh, Gauguin, Bonnard ou Vuillard, en occupant des bureaux et les locaux actuels de la bibliothèque et de la documentation du musée[12]. Au préalable, avec l'aide d'une donation de 5 millions d'euros de Daniel Marchesseau, fruit de la vente d'une collection de 18 sculptures de François-Xavier et Claude Lalanne[13], des travaux ont été engagés fin 2018 pour relocaliser en 2027 le Centre de ressources et de recherche Daniel Marchesseau du musée d'Orsay[14], avec le futur Centre d’études des Nabis et du Symbolisme[15], dans la partie ouest de l’hôtel de Mailly-Nesle située dans l'îlot voisin au 31 quai Voltaire, qui était occupée jusqu’alors par la Documentation française[16].

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Façade du musée d’Orsay
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Collections

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Centre de ressources et de recherche

Le Centre de ressources et de recherche Daniel Marchesseau réunira en 2027 les collections documentaires et patrimoniales du musée d’Orsay (50 000 livres, 600 titres de périodiques, 1 300 mètres linéaires de documentation générale, 300 mètres linéaires de dossiers d’œuvres, 250 mètres linéaires d’archives) et développera des programmes de recherche sur les arts du XIXe siècle et du début du XXe siècle[17].

Arts décoratifs

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Alexandre Charpentier, boiseries de la salle à manger d'Adrien Bénard, acajou, chêne, peuplier, bronze doré et grès émaillé (1900-1901).

Le musée des Arts décoratifs, inauguré au pavillon de Marsan du Louvre en 1905, avait initialement été envisagé en 1879 sur l’emplacement attribué à la gare d’Orsay en 1897, qui retrouvera finalement cette vocation de musée en 1986. La Porte de l'Enfer de Rodin, dont le plâtre est visible au niveau médian - terrasse Rodin, devait en constituer l'entrée monumentale.

Dès 1977, une collection d’objets d’arts décoratifs de la période 1848-1914 a été constituée pour le musée d’Orsay. Hormis la salle à manger Charpentier de 1900, reconstituée dans un espace propre (period room), les meubles et les objets sont montrés hors de leur contexte. Constituée d’œuvres représentatives de la production de céramique, de verrerie, de joaillerie et de mobilier, cette collection témoigne de la mutation de la production d’objets d’art liée à la révolution industrielle, celle des beaux-arts appliqués à l’industrie. Elle compte 23 260 dessins d'architecture et d'art décoratifs, des pièces écrites, papiers peints, maquettes, etc. et 3 486 objets d'art, dont quelques chefs-d’œuvre longtemps méconnus ou mal considérés et présente aussi des pièces attestant l’exceptionnelle qualité des industries de luxe de cette époque. Le découpage muséographique des collections d’objets d’art distingue par leur localisation ceux produits sous le Second Empire (1852-1870) et dans les deux premières décennies de la Troisième République (1870-1940) de ceux correspondant au style Art nouveau (à partir de 1890).

Peintures et dessins

Le musée d'Orsay expose et conserve la plus grande collection de peintures impressionnistes (plus de 480 toiles)[18] et post-impressionnistes (plus de 600 toiles[3] cloisonnistes, néo-impressionnistes, symbolistes, nabis…) au monde, ainsi que de remarquables ensembles de peintures de l'école de Barbizon, réalistes, naturalistes, orientalistes et académiques, y compris des écoles étrangères. Plus de 5 150 peintures composent la collection. Mais sur un total de 5 412 œuvres du musée déposées dans près de 450 lieux différents (hors Louvre)[2], près de 1 670 peintures, incluant une centaine non localisées, volées ou détruites, ont été déposées dans des musées de province, des édifices publics ou à l'étranger, telles que 26 des 72 peintures de Maurice Denis, 21 des 87 peintures de Bonnard, 19 des 93 peintures de Vuillard, 18 des 81 peintures de Renoir ou 15 des 87 peintures de Monet.

La collection comprend également 53 526 dessins d'artiste, 3 356 autographes, 253 estampes et 52 miniatures, conservés en majorité dans le « Fonds des dessins et miniatures, collection du musée d'Orsay » du département des arts graphiques du musée du Louvre[19], outre une petite partie au musée d'Orsay depuis 2010 avec les 571 pastels. Le musée conserve aussi 49 064 photographies.

Cette liste non exhaustive répertorie les principaux peintres représentés au musée d'Orsay avec le nombre de leurs peintures, hors celles déposées en province, le titre des principales d'entre elles, qu'elles soient ou non exposées compte tenu du renouvellement régulier des accrochages, ainsi que les pastels des artistes concernés.

Artistes

Sculpture

La collection compte 1 598 sculptures, outre 691 dépôts en France et à l'étranger, et 2 556 médailles.

Néoclassicisme

Romantisme

Éclectisme du Second Empire

  • Jean-Baptiste Carpeaux (Valenciennes, 1827-Courbevoie, 1875), 117 sculptures dont :
    • Ugolin et ses enfants, 1860, bronze
    • La princesse Mathilde, 1862, marbre
    • Le Prince impérial et son chien Néro, 1865, marbre
    • Les Quatre Parties du monde soutenant la sphère céleste, 1868-1872, plâtre gomme-laqué
    • La Danse, 1869, groupe en pierre de l'Échaillon déposé de l'Opéra Garnier
  • Albert-Ernest Carrier-Belleuse (Anisy-le-Château, 1824-Sèvres, 1887)
    • Buste de femme portant un diadème, 1860-1870, terre cuite
    • Hébé endormie, 1869, groupe en marbre
    • Torchère au tambourin et Torchère à la couronne, 1873, plâtre
  • Auguste Clésinger (Besançon, 1814-Paris, 1883)
  • Charles Cordier (Cambrai, 1827-Alger, 1905)
    • Nègre du Soudan, 1857, onyx, bronze et porphyre
    • Capresse des colonies, 1861, onyx, bronze et marbre rose
    • Chinois et Chinoise, 1853, bronze doré et émaux
  • Eugène Delaplanche (Belleville, 1839-Paris, 1891)
    • Ève avant le péché, 1869, marbre
    • L'Afrique de la série des six continents, 1878, fonte, parvis du musée
  • Gustave Doré (Strasbourg, 1832-Paris, 1883)
    • Joyeuseté, 1881, bronze
    • La Parque et l'Amour, 1877, plâtre patiné
  • Paul Dubois (Nogent-sur-Seine, 1829-Paris, 1905)
    • Chanteur florentin, 1865, bronze argenté
  • Alexandre Falguière (Toulouse, 1831-Paris, 1900)
    • Le Vainqueur au combat de coq, 1864, bronze
    • Tarcisius, 1868, marbre
  • Antonin Mercié (Toulouse, 1845-Paris, 1916)
    • David, 1871, bronze
  • Jean-Baptiste Baujault (La Crèche près de Breloux, 1828-1899)
    • Jeune Gaulois ou Au Gui l’an neuf, 1870-1875, marbre, gui et serpe en bronze disparus
  • Augustin-Jean Moreau-Vauthier (Paris, 1831-1893)
    • Bacchante couchée, 1892, marbre
  • Hippolyte Moulin (Paris, 1832-Charenton, 1884)
    • Une trouvaille à Pompéi, 1863, bronze
  • Jean-Joseph Perraud (Monay, 1819-Paris, 1876)
    • Le Désespoir, 1869, marbre
  • Alexandre Schoenewerk (Paris, 1820-1885)
    • La Jeune Tarentine, 1871, marbre
    • Europe de la série des six continents, 1878, fonte, parvis du musée

Éclectisme de la IIIe République

  • Jean-Paul Aubé (Longwy, 1837-Cap Breton, 1916)
    • Dante Alighieri, 1879, bronze
  • Théophile Barrau (Carcassonne, 1848-Paris, 1913)
    • Suzanne, 1895, marbre
  • Louis-Ernest Barrias (Paris, 1841-1905)
    • Buste de Georges Clairin, peintre, 1875, terre cuite
    • Les Nubiens (Les chasseurs d'alligators), 1894, haut-relief en plâtre
    • La Nature se dévoilant à la Science, 1899, marbre, onyx, granit, malachite, lapis-lazuli
  • Frédéric Auguste Bartholdi (Colmar, 1834-Paris, 1904)
  • Jules Coutan (Paris, 1848-1939)
    • Les Chasseurs d’aigles, 1900, plâtre
  • Alexandre Falguière (Toulouse, 1831-Paris, 1900)
    • Asie de la série des six continents, 1878, fonte, parvis du musée
    • Danseuse, Cléo de Mérode, vers 1896, plâtre moulé sur nature
  • Emmanuel Frémiet (Paris, 1824-1910)
    • Jeune Éléphant pris au piège, 1878, fonte, parvis du musée
    • Saint Michel terrassant le dragon, 1897, agrandissement en cuivre martelé
  • Jean-Léon Gérôme (Vesoul, 1824-Paris, 1904)
    • Gérôme exécutant « Les Gladiateurs », 1878-1909, bronze
    • Tanagra, 1890, marbre polychrome
    • Buste de Sarah Bernhardt, vers 1895, marbre teinté
    • Corinthe, avant 1903, plâtre polychrome, cire, métal
  • Alfred Gilbert (Londres, 1854-Londres, 1934)
    • Saint Georges, 1901–1910, bronze et ivoire
  • Jean-Baptiste Hugues (Marseille, 1849-Paris, 1930)
    • Œdipe à Colone, 1885, marbre
    • La Muse de la source, 1900, fonte, marbre, bronze
    • Buste de Mlle Rateau, 1915-1930, plâtre patiné
    • La Vigne, sans date, terre-cuite
  • Denys Puech (Gavernac, 1854-Rodez, 1942)
    • Sirène, 1889, marbre
    • L’Aurore, 1900, marbres blanc et rose
  • René de Saint-Marceaux (Reims, 1845-Paris, 1915)
    • Génie gardant le secret de la tombe, 1879, marbre

Réalisme et vérisme

  • Honoré Daumier (Marseille, 1808-Valmondois, 1879)
    • Célébrités du Juste Milieu, vers 1832, 36 bustes caricatures en terre crue coloriée
    • Ratapoil, vers 1851, bronze
  • Jules Dalou (Paris, 1838-1902), 91 sculptures dont :
    • Le Forgeron, 1886, étude, plâtre patiné
    • La République, 1879, esquisse en terre cuite
    • Le Grand Paysan, 1904, bronze
  • Vincenzo Gemito (Naples, 1852-1929)
    • Meissonier, 1878-1879, buste en cire
    • Porteur d'eau, 1881, bronze
  • Giacomo Ginotti (Cravagliana, 1845–Turin, 1897)
    • La Pétroleuse vaincue, 1887, bronze
  • Ernest Meissonier (Lyon, 1815-Paris, 1891)
    • Le Voyageur, 1878-1890, cire, tissu, cuir et bois
    • Muse dansant, 1893, bronze
  • Constantin Meunier (Etterbeek, 1831-Ixelles, 1905)
    • L'Industrie, 1892-1896, relief en bronze
    • La Moisson, 1895, relief en bronze
  • Henri Bouchard (Dijon, 1875-Paris, 1960)
    • Le Débardeur, 1905, bronze
  • Bernhard Hoetger (Hörde, 1874-Beatenburg, 1949)
    • La Machine humaine, 1902, bronze
  • Herbert Ward (Londres, 1863-Neuilly-sur-Seine, 1919)

Impressionnisme et Auguste Rodin

  • Edgar Degas (Paris, 1834-1917), 76 sculptures dont :
    • La Petite Danseuse de quatorze ans, 1921-1931 d’après l’original de 1881, bronze, tulle, satin
    • Danseuse regardant la plante de son pied droit, 1921-1931, bronze
    • Danseuse, grande arabesque, troisième temps, 1921-1931, bronze
    • Femme assise dans un fauteuil s'essuyant l'aisselle gauche, 1921-1931, bronze
    • Jockey, 1921-1931, bronze
    • Cueillette des pommes, 1921-1931, bas-relief en bronze
    • Le Tub, 1921-1931, bronze
  • Auguste Renoir (Limoges, 1841-Cagnes-sur-Mer, 1919) et Richard Guino (Gérone, 1890-Antony, 1973), 8 sculptures et objet d'art dont :
    • Venus Vitrix, 1914-1916, plâtre patiné gomme-laqué
    • Jugement de Pâris, 1914, plâtre
    • Madame Renoir, 1916, mortier polychrome
    • Eau, 1916, bronze
    • Feu, après 1916, bronze
  • Auguste Rodin (Paris, 1840-Meudon, 1917), 26 sculptures dont :
    • L'Hiver, 1890, marbre
    • Buste de Madame Vicuna, 1917, bronze
    • Buste de Jules Dalou, 1917, bronze
    • L'Âge d'airain, 1877, bronze
    • Buste de Jean-Paul Laurens, 1917, bronze
    • La Pensée (portrait de Camille Claudel), 1886-1889, marbre
    • Fugit amor, circa 1881, petit groupe en bronze
    • Monument à Balzac, 1898, modèle en plâtre
    • Saint Jean-Baptiste, 1878, bronze
    • l'homme qui marche, 1905, bronze
    • La Porte de l'Enfer, 1880-1917, Haut-relief en plâtre
  • Camille Claudel (Fère-en-Tardenois, 1864-Avignon, 1943)
    • L'Âge mûr, vers 1902, bronze
    • Torse de Clotho, vers 1893, plâtre
    • Tête de vieille femme, étude pour L'Âge mûr, vers 1890, plâtre
    • Étude II pour Sakountala, vers 1886, terre cuite
  • Medardo Rosso (Turin 1858-Milan, 1928)
    • Aetas Aurea, 1886, bronze
    • Ecce puer, 1906, bronze
  • Anders Zorn (Mora, 1860-1920)
    • Figure pour une fontaine II, 1910, bronze

Primitivisme

  • Paul Gauguin (Paris, 1848-Atuana, îles Marquises, 1903), 31 sculptures et objets d'art dont :
    • Soyez mystérieuses, 1890, bois de tilleul polychrome
    • Masque de Tehura, 1891-1893, bois de pua polychrome
    • Idole à la coquille, 1892-1893, bois de fer, nacre et os
    • Idole à la perle, 1892-1893, bois peint et doré, perle et chaînette en or
    • Oviri (Sauvage), 1894, grès partiellement émaillé
    • Maison du jouir, 1901, 5 reliefs en bois peint de sequoia gigantéa.
  • Georges Lacombe (Versailles, 1868-Saint-Nicolas des Bois, 1916), 6 sculptures dont :
    • La Naissance, 1894-1896, bois de noyer
    • L'Existence, 1894-1896, bois de noyer
    • Isis, vers 1895, acajou polychrome

Symbolisme

  • Albert Bartholomé (Thiverval, 1848-Paris, 1928)
    • Fillette pleurant, 1894, bronze.
  • Marie Bashkirtseff (Gawronzi, 1860-Paris, 1884)
    • La Douleur de Nausicaa, 1884, bronze.
  • Boleslas Biegas (Koziczyn, 1877-Paris, 1954)
    • Le Sphinx, 1902, relief en plâtre.
  • Leonardo Bistolfi (Casale Monferrato, 1859-Turin, 1933)
    • Le Berceau, 1906, plâtre,
  • Arnold Böcklin (Bâle, 1827-San Domenico, 1901)
    • Bouclier avec le visage de Méduse, 1897, papier mâché peint.
  • Rupert Carabin (Saverne, 1862-Strasbourg, 1932)
    • La Légende savernoise, 1914, bois de poirier.
  • Jean Carriès (Lyon, 1855-Paris, 1894)
    • Évêque, 1883-1889, bronze.
    • Loyse Labé, vers 1990, grès.
    • Faune, 1893, bronze.
  • Alexandre Charpentier (Paris, 1856- Neuilly, 1909)
    • Louis Welden Hawkins, 1893, bronze.
  • Henry Cros (Narbonne, 1840-Sèvres, 1907)
    • L'Histoire de l'eau, 1894, bas-relief en pâte de verre.
  • Jean Dampt (Venarey, 1853-1946)
    • Vers l’idéal par la souffrance, 1900-1906, marbre rosé de Comblanchien.
  • Paul Dardé (Olmet, 1888-Lodève, 1963)
    • L’Éternelle Douleur, 1913, gypse.
  • Alfred Drury (Londres, 1859-Wimbledon, 1944)
    • L'Esprit de la nuit, 1898-1905, bronze.
  • Fernand Khnopff (Montigny-le-Bretonneux, 1858-Bruxelles, 1921)
    • Futur, 1898, marbre, laiton et cuivre.
  • Max Klinger (Leipzig, 1857-Grossjena, 1920)
    • Cassandre, 1886-1900, bronze.
  • Maurice Maignan (Beaumont-sur-Sarthe, 1845-Saint-Prix, 1908)
    • Un gueux, 1897, statuette assise, bronze.
  • Pierre-Félix Masseau, (Lyon, 1869-Paris, 1937)
    • Le Secret, 1894, acajou polychrome et ivoire.
  • Franz Metzner (Wscherau, 1870-Berlin, 1919)
    • Le Poids du chagrin, vers 1912, plâtre patiné noir
  • Carl Milles (Lagga, 1875-Lidingö, 1955)
    • Jeune Fille avec un chat, vers 1900, bronze.
    • Mendiante, vers 1900, bronze.
    • La Lutte pour la vie, avant 1929, bronze et marbre
  • George Minne (Gand, 1866-Laethem-Saint-Martin, 1941)
    • Le Maçon, 1897, marbre
    • Porteur d'outre, 1897, bronze
    • Agenouillé à la fontaine, vers 1898, bronze.
  • Pierre Roche (Paris, 1855-1922)
  • Augustus Saint-Gaudens (Dublin, 1848-Cornish, 1907)
    • Amor caritas, 1885-1898, bronze.
  • Franz von Stuck (Tettenweis, 1863-Munich, 1928)
    • Ludwig van Beethoven, 1900, plâtre polychrome
  • Ville Vallgren (Porvoo, 1855-Helsinki, 1940)
    • La Douleur, vers 1893, calcaire oolithique polychrome.
    • Mendiante et son Enfant ou Misère, 1892, bronze.
    • Christ, circa 1889, plâtre patiné.
  • Félix Vallotton (Lausanne, 1865-Neuilly-sur-Seine, 1925)
    • Femme retenant sa chemise, 1904, bronze
  • Adolfo Wildt (Milan, 1868-1931)
    • Vir temporis acti, 1921, bronze.

Sculpture animalière

  • Antoine-Louis Barye (Paris, 1795-1855), 34 sculptures dont :
    • Lion la patte levée sur un serpent, 1832, bronze
    • Deux Ours se battant, 1833, bronze
    • Guerrier tartare à cheval, 1845, bronze
    • Lion assis, 1847, plâtre gomme-laqué
    • L'Ordre, 1854-1855, plâtre, bois
    • La Guerre, 1855, plâtre, bois
  • Émile-Coriolan Guillemin (Paris, 1841-1907)
  • Henri-Alfred Jacquemart (Paris, 1824-1896)
    • Rhinocéros, 1878, fonte, parvis du musée
  • Rembrandt Bugatti, (Milan, 1884-Paris, 1916), 61 sculptures dont :
    • Panthère marchant, vers 1904, plâtre
    • Eléphant blanc, 1907, bronze
    • Girafes, 1907, plâtre
    • Lion de Nubie, vers 1911, plâtre
    • Deux Lamas, 1911, bronze
  • François Pompon, (Saulieu, 1855-Paris, 1933), 131 sculptures dont :
    • Ours blanc, 1925, pierre de Lens[23]
    • Ours blanc, 1920, ébauche en plâtre
    • Ours blanc, 1927, bronze
    • Hippopotame, 1918-1931, bronze
    • Grue cendrée, 1920, bronze
    • Chouette, 1923, bronze
    • Grand Cerf, 1929, plâtre
  • Pierre Louis Rouillard, (Paris, 1820-1881)
    • Cheval à la herse, 1878, fonte de fer, parvis du musée

Retour au style

  • Antoine Bourdelle (Montauban, 1861-Le Vésinet, 1929)
    • Apollon, 1909, bronze doré
    • Pénélope (1907-1926), bronze
    • La Force de la volonté (1914-1915), bronze, parvis du musée
    • La Victoire (1914-1915), bronze, parvis du musée
    • Héraklès archer, 1909, bronze et dorure, d'après la deuxième version de 1923, fondue par Eugène Rudier en 1924
    • Baigneuse sur un rocher, bronze
    • L’Offrande, bronze
  • Lucien Schnegg (Bordeaux, 1864-Paris, 1909)
    • Buste de Jane Poupelet, 1897-1903, marbre
    • Autoportrait, vers 1909, bronze
  • Albert Bartholomé (Thiverval, 1848-Paris, 1928)
    • Buste de Federico Zandomenighi, peintre, 1890, plâtre
  • Joseph Bernard (Vienne, 1866-Boulogne-Billancourt, 1931)
    • Porteuse d’eau, 1912, bronze
    • La Danse, 1911-1913, relief en marbre
  • Aristide Maillol (Banyuls-sur-Mer, 1861-1944)
    • Eve à la pomme, (1899), bronze
    • Baigneuse debout, (1900), bronze
    • Méditerranée ou la Pensée, 1905-1927, marbre
    • Île-de-France, 1925-1933, pierre
    • Baigneuse aux bras relevés, 1900, bronze
    • Le Désir, 1905-1907, relief en plomb
    • L'Ile-de-France, 1925, pierre

Photographie

La collection de photographie du musée d'Orsay, qui a été entièrement constituée ex nihilo à partir de la fin des années 1970, compte 45 003 œuvres fin 2020. Lorsque le projet de transformer l'ancienne gare d'Orsay en musée du XIXe siècle a été prise, aucun musée des beaux-arts en France ne possédait encore de section consacrée à la photographie.

Il est en effet apparu que cette invention majeure du XIXe siècle devait avoir sa place dans le futur musée[24].

Les œuvres de nombreux photographes sont ainsi conservées dans les collections du Musée d'Orsay, parmi lesquelles celles d'Hippolyte Bayard, Édouard Baldus, Christian Bérard, Louis-Jacques-Mandé Daguerre, Céline Laguarde, Félix Nadar, Nicéphore Niépce, Constant Alexandre Famin

Depuis , la photographie des œuvres exposées dans le musée est autorisée, mais la prise de photo avec un flash ou un trépied n'est en revanche pas permise[25],[26].

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Statut et direction

Résumé
Contexte

Le musée d'Orsay était un service à compétence nationale du ministère de la culture (Direction des Musées de France) jusqu'à sa transformation en établissement public administratif en 2004[27], au sein duquel est également regroupé le musée Hébert.

Jusque-là également service à compétence nationale, le musée de l'Orangerie est rattaché en à l'établissement public du musée d'Orsay : le nouveau nom est « établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie »[5],[28]. En 2021, le gouvernement ajoute à ce nom celui de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, mort l’année précédente[29], sans que cette décision ne modifie la dénomination des musées eux-mêmes[6].

La direction est assumée par le président du conseil d'administration, ce dernier étant chargé de voter le budget et de déterminer la politique de gestion (tarifs, emplois). Le conseil scientifique et la commission des acquisitions valident quant à eux la politique culturelle du musée[30].

Directeurs / présidents

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Expositions temporaires et accrochages

Résumé
Contexte

Expositions temporaires

2025

2024

  • Gustave Caillebotte : peindre les hommes, 8 octobre 2024 - 19 janvier 2025[52]
  • Céline Laguarde (1873-1961), photographe, 24 septembre 2024 - 12 janvier 2025[53]
  • Harriet Backer (1845-1932). La musique des couleurs, 24 septembre 2024 - 12 janvier 2025[54]
  • Expérience immersive : Un soir avec les impressionnistes : Paris 1874, 26 mars 2024 - 11 août 2024[55]
  • 1874. Inventer l'impressionnisme, 26 mars 2024 - 14 juillet 2024[56]

2023

2022

2021

  • Signac collectionneur, - [78],[79],[80]
  • Enfin le cinéma ! Arts, images et spectacles en France (1833-1907), - [81],[82],[83]
  • Les origines du mondes. L'invention de la nature au XIXe siècle, - [84],[85]
  • Girault de Prangey photographe (1804-1892), - [86],[87]
  • Modernités suisses (1890-1914), - [88],[89]

2020

Accrochages

2025

  • Construire et orner l'Opéra, 14 octobre 2025 - 18 janvier 2026[242]
  • Lucie Dreyfus au cinéma. La « compagne dévouée et héroïque du capitaine »
  • Les créateurs et l'affaire Dreyfus, 25 mars 2025 - 29 juin 2025
  • Le chantier du Canal de Suez. Photographies de Louis Cuvier, 18 mars 2025 - 14 septembre 2025[243]
  • L’apéritif et le spectacle. Le portrait au pastel des soirées de la Belle Époque, 18 mars 2025 - 2 juillet 2025[244]

2024

  • Charles Cordier (1827-1905), Chinois et Chinoise, 1853. Deux œuvres exceptionnelles rejoignent les collections du musée d'Orsay, 19 novembre 2024 - 2 mars 2025[245]
  • Notre-Dame de Paris, un laboratoire pour la restauration des cathédrales, 6 novembre 2024 - 30 mars 2025[246]
  • Dessiner la cathédrale au XIXe siècle, 5 novembre 2024 - 2 mars 2025[247]
  • Henri Rivière. L'homme à la caméra, 20 octobre 2024 - 9 mars 2025[248]
  • Le legs Caillebotte, 9 octobre 2024 - 19 janvier 2025[249]
  • Des œuvres qui ont du chien. Histoires sur les compagnons de l’art, 23 juillet 2024 - 27 octobre 2024[250]
  • Architecture des salles de spectacle, 20 juillet 2024 - 27 octobre 2024[251]
  • Autour des Jeux Olympiques de 1900 : sport et idéal, 13 juillet 2024 - 22 septembre 2024[252]
  • 1874 Dessin ! Que dessinait-on en 1874 ?, 19 mars 2024 - 14 juillet 2024[253]
  • Hector Guimard et la génèse du Métropolitain, 10 février 2023 - 12 mai 2024[254]

2023

  • Gustave Eiffel, bâtisseur de ponts, 31 octobre 2023 - 4 février 2024[255]
  • Un modèle et ses images. Les albums de Lili Grenier, 3 octobre 2023 - 5 mai 2024[256]
  • Blanche Derousse, 19 septembre 2023 - 14 janvier 2024[257]
  • Soyer, une lignée d’émailleurs parisiens, vers 1867-1914, 14 juillet 2023 - 22 octobre 2023[258]
  • Accro-chat-ge, 20 mai 2023 - 10 septembre 2023[259]
  • Un nouveau regard sur la ville, 31 mars 2023 - 9 juillet 2023[260]
  • Victor Albert Prout photographe. Panoramas de la Tamise, 16 mars 2023 - 27 août 2023[261]
  • Maurice Denis. Les Amours de Marthe, 10 janvier 2023 - 14 mai 2023[262]

2022

  • Architecture de la santé et de la bienfaisance, 16 décembre 2022 - 28 mars 2023[263]
  • Dans les coulisses de l’atelier. Jacques de Lalaing, peintre, sculpteur et… photographe, 28 septembre 2022 - 08 janvier 2023[264]
  • Paul Helleu (1859-1927) : portraits et intimité, 20 septembre 2022 - 1er janvier 2023[265]
  • Les pavillons nationaux aux expositions universelles. Un musée de plein-air des identités, 9 septembre 2022 - 13 décembre 2022[266]
  • Don en mémoire de Bruno Foucart (1938-2018), 8 juin 2022 - 6 novembre 2022[267]
  • Glasgow 1870, Thomas Annan. Photographie et salubrité publique, 8 juin 2022 - 4 septembre 2022[268]
  • Mariano Fortuny y Marsal, la mémoire de l'Orient, 24 mai 2022 - 11 septembre 2022[269]
  • Les expositions universelles, un terrain de jeu architectural, 17 mai 2022 - 4 septembre 2022[270]
  • Les années heureuses. Denise photographiée par son père Émile Zola, 3 février 2022 - 29 mai 2022[271]

2021

2020

  • Le chantier du Nouvel Opéra (II), 20 septembre 2020 - 21 janvier 2021[276]
  • Les Halles centrales de Paris, 23 juin 2020 - 23 octobre 2020[276]
  • Jardins pour tous, jardins pour soi : l’emprise humaine sur la nature au XIXe siècle, 23 juin 2020 - 9 octobre 2020[276]
  • Ruptures, 14 janvier 2020 - 16 mars 2020[276]
  • Le chantier du Nouvel Opéra (I), 21 janvier 2020 - 20 avril 2020[276]

Lectures et expositions contemporaines

2025

  • Lucas Arruda, 8 avril 2025 - 20 juillet 2025[289]

2024

2023

  • Peter Doig, reflets du siècle, 17 octobre 2023 - 21 janvier 2024[294]
  • Claude Rutault, d'après les maîtres, la porte de la peinture, 18 avril 2023 - 16 juillet 2023[295]

2022

2021

Expositions hors-les-murs

2025

  • Intérieurs impressionnistes : intimité, décoration, modernité, 25 octobre 2025 - 14 février 2026, National Museum of Western Art, Tokyo, Japon
  • Les voies de la modernité. Chefs-d'œuvre des collections du musée d'Orsay, 19 juin 2025 - 12 octobre 2025, Pudong Museum of Art, Shanghai, Chine

2024

  • Peindre la nature. Paysages impressionnistes du musée d'Orsay, 16 mars 2024 - 24 juin 2024, MUba Eugène Leroy, Tourcoing[317]

2023

  • Renoir. Le peintre et ses modèles, 22 septembre 2023 - 7 janvier 2024[318], musée des beaux-arts, Budapest, Hongrie
  • Autoportraits. De Cézanne à Van Gogh. Collections du musée d’Orsay et des musées d’Auvergne-Rhône-Alpes, 29 avril 2023 - 17 septembre 2023, musée Crozatier, Puy-en-Velay[319],[320]

2022

  • Impressionnisme. La modernité en mouvements, 12 octobre 2022 - 5 février 2023, Louvre Abu Dhabi, Abou Dabi, Émirats arabes unis[321]
  • Les Arpenteurs de rêves. Dessins du musée d'Orsay, 2 juillet 2022 - 1er novembre 2022, Palais Lumière, Évian[322],[323] ; 13 décembre 2022 - 13 mars 2023, musée des beaux-arts, Quimper[324]
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Sociétés d'amis du Musée d'Orsay

Résumé
Contexte

Créée en 1980, la Société des Amis du Musée d’Orsay et de l'Orangerie est une association régie par la loi de 1901, reconnue d'utilité publique. Elle regroupe des amateurs d’art de la seconde moitié du XIXe siècle (1848-1914) et compte plus de 650 membres actifs. Elle a pour but d’enrichir les collections du Musée d’Orsay et de favoriser son rayonnement ainsi que celui du musée de l'Orangerie à travers le monde[437].

En 2009 a été créée la Société des American Friends of the Musée d'Orsay[438]. Cette organisation caritative à but non lucratif, a pour vocation de promouvoir auprès du public américain la richesse et la connaissance des arts de la fin du XIXe siècle en soutenant les collections, les expositions et les programmes du Musée d'Orsay et du Musée de l’Orangerie, en particulier quand ces actions présentent un rapport direct avec les États-Unis. La société des AFMO compte à ce jour plus de 250 adhérents.

Les musées d'Orsay et de l'Orangerie ont créé le Cercle des Femmes Mécènes en [439]. Cette initiative est le fruit de la mobilisation de plus de 120 femmes et du soutien de 7 réseaux influents. Le Cercle a pour but, via la contribution de particuliers ou d'entreprises, de financer des projets issus de la programmation des musées d'Orsay et de l'Orangerie, dédiés aux femmes. Il s'agit également de sensibiliser les acteurs économiques à différents enjeux autour de la place des femmes dans la société (parité, égalité professionnelle, éducation…) et de créer, sur le long terme, une véritable plateforme d'échanges de référence.

Les musées d'Orsay et de l'Orangerie et la Chambre de Commerce Italienne pour la France ont créé le Cercle Italien des Mécènes. Ce Cercle réunit des entreprises italiennes désireuses de soutenir les projets engagés par les musées. Cette fondation s'inscrit dans une relation étroite entre l'Italie et le musée d'Orsay.

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Musées partenaires

Depuis 2009, le musée d'Orsay a signé six partenariats avec des musées en province, ce rôle de parrain est de bâtir un partenariat scientifique et d'obtenir plus facilement des prêts du musée[440].

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Publications

Le musée d'Orsay est également coéditeur d'ouvrages.

Bande dessinée

  • Christophe Chabouté, Musée, coédition Vents d'Ouest et Musées d'Orsay et de l'Orangerie, 2023.
  • Catherine Meurisse, Moderne Olympia, coédition Futuropolis et Musées d'Orsay et de l'Orangerie, 2014.
    L'ouvrage fait référence au célèbre tableau d'Édouard Manet de 1863 Olympia[441], conservé au musée d'Orsay. Cet album est la première bande dessinée publiée par le Musée d'Orsay, autour du fonds de ses œuvres. Son coéditeur Futuropolis le mentionne aussi sur sa notice de l'album : « À l’instar de celle qui existe avec le Louvre, une nouvelle collection est initiée avec le musée d’Orsay, et c’est Catherine Meurisse qui l’inaugure[442] ».
  • Manuele Fior, Les Variations d'Orsay, coédition Futuropolis et Musées d'Orsay et de l'Orangerie, 2015.
  • Stéphane Levallois, Les Disparues d'Orsay, coédition Futuropolis et Musées d'Orsay et de l'Orangerie, 2017.

Album

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Clip vidéo

Cinéma

En 2006, à l'occasion du vingtième anniversaire du musée d'Orsay, le président du musée, Serge Lemoine, commande au producteur François Margolin quatre films avec pour contrainte de faire apparaître le prestigieux édifice[446],[447] :

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Accessibilité

Le site est desservi par la gare du Musée d'Orsay (ligne C du RER) qui se trouve au sous-sol et par la station de métro Solférino (ligne 12) distante de 300 m. Il est possible d'accéder au Musée d'Orsay en Batobus par le Quai de Solférino.

Fréquentation

Millions de visiteurs par an[448]

Notes et références

Voir aussi

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