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peintre et sculpteur belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques de Lalaing né à Londres le et mort à Bruxelles le est un peintre, sculpteur et photographe belge.
Jacques de Lalaing est le second enfant du comte Maximilien de Lalaing (1811-1881), diplomate au service de roi des Belges, et d’une Anglaise, Julie Ann Vibart (1830-1912) ; il a cinq frères et sœurs[N 1].
Il est élevé en Angleterre dans un milieu protestant sévère[2]. Il commence une formation dans la Royal Navy (cadet de marine sur le navire-école Britannica), mais ne poursuit pas dans cette voie[3] et s’installe à Bruxelles en 1875 pour se consacrer à la peinture. Il y suit les cours de Jean-François Portaels[4] et de Louis Gallait à l’Académie des beaux-arts. Il expose pour la première fois avec le cercle artistique réaliste L'Essor en 1882. Il est encouragé par les sculpteurs Thomas Vinçotte, dont il devient l'élève, et Jef Lambeaux, et commence la sculpture à partir de 1884.
En , il est élu membre de la classe des beaux-arts de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et en devient le directeur de 1904 à 1913. Certaines de ces œuvres sont conservées dans les musées d'Anvers, Bruges, Bruxelles, Gand, Lille et Tournai.
En , il dirige la délégation d'artistes belges à Munich, lors de la 10e exposition quadriennale des beaux-arts organisée par la Münchener Künstler Genossenschaft et la Münchener Secession, qui eut lieu dans le Palais des glaces. Il y participe également à titre personnel pour la peinture à l'huile et pour la sculpture[5].
Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.
Jacques de Lalaing se distingue surtout comme portraitiste et animalier. On lui doit également des scènes historiques, des groupes allégoriques en bronze et des monuments funéraires. Il réalise en tant que peintre-décorateur et sculpteur de nombreuses commandes publiques.
Jacques de Lalaing a documenté son travail en photographiant ses modèles. Un fonds de ses photographies est conservé à Amsterdam au Rijksmuseum.
Au sujet de la réalisation des fresques picturales ornant l'escalier de l'Hôtel de ville de Bruxelles, La Gazette de Charleroi publie en 1893 :
« Jacques de Lalaing est un doux, un timide et un modeste. Il travaille préoccupé uniquement de son art […]. Il n'appartient à aucune coterie, satisfait seulement d'obtenir quelque commande, lui permettant d'aborder la grande peinture ou la statuaire monumentale. Il est resté l'auteur du régiment qui passe, de ce colonel philosophe dont la tête énigmatique et troublante lui a valu un éclatant succès à un Salon de Paris[15]. »
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