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Organisation de l'Armée de terre française
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Cet article présente l'organisation de l'Armée de terre française et ses évolutions de la fin de la guerre froide jusqu'au plan de réorganisation nommé « Armée de terre de combat », en vigueur depuis septembre 2024.
L'Armée de terre à la fin de la guerre froide (1989)
Résumé
Contexte
En 1989, l'Armée de terre est composée de trois « piliers » : la 1re armée et ses trois corps d'armée, la force d'action rapide et la défense opérationnelle du territoire. Ses effectifs atteignent 296 000 hommes.
La division blindée « modèle 1984 » est une unité interarmes d'un effectif d'environ 10 000 hommes, la division légère blindée « modèle 1984 » est une unité interarmes d'un effectif d'environ 6 500 hommes (malgré son nom, la division d'infanterie de marine est organisée comme une division légère blindée) et la division d'infanterie « modèle 1984 » est une unité de combat d'un effectif d'environ 7 000 hommes. Les divisions légères blindées « écoles » sont des unités qui n'existent que sur le papier en temps de paix, elles sont constituées en temps de guerre par les écoles, centres d'instructions et unités de réserve. L'Armée de terre comporte également deux divisions d'infanterie légères (parachutiste et de montagne) et une division aéromobile.

État-major de l’Armée de terre de Vincennes
- Forces françaises à Berlin
- 1er commandement logistique de Montigny-lès-Metz
- Commandement de la Légion étrangère d'Aubagne
- Commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre de Vélizy-Villacoublay
1re armée de Strasbourg

- Division du Rhin de Strasbourg (réserve)
- 1er corps d'armée de Metz
- Commandement de l'artillerie du 1er corps
- Brigade logistique du 1er corps
- 1re division blindée de Trèves (Allemagne)
- 7e division blindée de Besançon
- 12e division légère blindée « école » de Saumur
- 14e division légère blindée « école » de Montpellier
- 2e corps d'armée de Baden-Baden (Allemagne)
- Commandement de l'artillerie du 2e corps
- Brigade logistique du 2e corps
- 3e division blindée de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne)
- 5e division blindée de Landau (Allemagne)
- 15e division d'infanterie de Limoges
- 3e corps d'armée de Lille
- Commandement de l'artillerie du 3e corps
- Brigade logistique du 3e corps
- 2e division blindée de Versailles
- 8e division d'infanterie d'Amiens
- 10e division blindée de Châlons-en-Champagne
Force d'action rapide de Maisons-Laffitte

Défense opérationnelle du territoire
Forces de réserves et régions militaires.
- 1re région militaire, Paris
- 102e brigade de zone de Saint-Germain-en-Laye
- 3e région militaire, Rennes
- 109e brigade de zone de Saint-Malo
- 6e région militaire, Metz
- 107e brigade de zone de Besançon
- 110e brigade de zone de Châlons-en-Champagne
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De 1990 à 1999
Résumé
Contexte
Consécutivement à la chute du mur de Berlin, le 1er corps d'armée est dissous en 1990 et ses divisions reversées vers les 2e corps et 3e corps.
Le 2e corps d'armée, la 3e division blindée, la 5e division blindée, la 8e division d'infanterie, la 12e division légère blindée école, la 14e division légère blindée école, la 15e division d'infanterie et la division du Rhin sont dissous entre 1991 et 1994. La division du Rhin est remplacée par la brigade d'Alsace tandis que la brigade franco-allemande (créée en ) et la 1re division blindée — anciennement subordonnées au 2e corps — passent sous l'autorité du nouveau corps européen.
La force Hadès, chargée de la mise en œuvre du missile nucléaire du même nom, est créée en 1991. Elle dépend directement de l'état-major de l'Armée de terre.
L'Armée de terre est entièrement réorganisée entre 1993 et 1995. Plusieurs brigades spécialisées rattachées au 3e corps sont formées : la 3e brigade d'artillerie, la brigade de transmissions, la brigade du génie et la 3e brigade aéromobile. Une brigade de renseignement et de guerre électronique est directement rattachée à l'état-major de l'Armée de terre.
Les forces françaises en Allemagne deviennent les forces françaises stationnées en Allemagne en 1993. Le nombre de militaires français présents en Allemagne passe de 46 000 à 25 000.
En 1994, la 27e division alpine devient la 27e division d'infanterie de montagne et quitte la force d'action rapide pour rejoindre le 3e corps d'armée. La 19e brigade d'artillerie est créée la même année au sein de la force d'action rapide.
Le , le président Jacques Chirac annonce la professionnalisation des armées ce qui va entraîner une grande transformation de l'Armée de terre.
À cette date, l'Armée de terre se structure ainsi :
État-major de l'Armée de terre
- Corps européen de Strasbourg
- 1re division blindée de Trèves en Allemagne
- Brigade franco-allemande de Müllheim en Allemagne
- Brigade de renseignement et de guerre électronique de Mercy-lès-Metz
- Brigade d'Alsace de Strasbourg (réserve)
- Force Hadès de Lunéville
- Commandement de la Légion étrangère d'Aubagne
- Commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre de Vélizy-Villacoublay
- 2e division blindée de Versailles
- 7e division blindée de Besançon
- 10e division blindée de Châlons-en-Champagne
- 27e division d'infanterie de montagne de Grenoble
- Brigade de transmissions de Lille
- Brigade du génie du 3e corps d'armée de Lille
- Brigade logistique du 3e corps d'armée de Lille
- 3e brigade d'artillerie de Lille
- 3e brigade aéromobile de Lille
Force d'action rapide de Maisons-Laffitte
- 4e division aéromobile de Nancy
- 6e division légère blindée de Nîmes
- 9e division d'infanterie de marine de Nantes
- 11e division parachutiste de Toulouse
- 19e brigade d'artillerie de Maisons-Laffite
- Brigade logistique de la force d'action rapide de Maisons-Laffite
La 10e division blindée, la force Hadès et la 3e brigade aéromobile sont dissoutes en 1997 suivis par le 3e corps d'armée et la force d'action rapide en 1998.
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De 1999 à 2016
Résumé
Contexte
La professionnalisation a pour conséquence une grande diminution des effectifs de l'Armée de terre. Son organisation est totalement remaniée à partir de 1998. Deux grands commandements sont créés : le commandement de la force d'action terrestre et le commandement de la force logistique terrestre. Le , le niveau divisionnaire est supprimé, les divisions qui existaient encore à cette date sont réduites et transformées en brigades. Néanmoins quatre états-majors de force opérationnelle permettent de constituer des divisions de type OTAN (20 000 à 30 000 hommes) en cas de besoin. La brigade d'Alsace, grande unité de réserve, est dissoute en 1999. La même année, les forces françaises stationnées en Allemagne deviennent les forces françaises et l'élément civil stationnés en Allemagne. Il ne reste alors plus que 4 400 militaires français répartis dans quatre garnisons en Allemagne. En 2002, le groupement spécial autonome (formé en 1997) devient la brigade des forces spéciales terre. En 2005, un cinquième état-major de force opérationnelle, de niveau corps d'armée, est créé.
État-major de l'Armée de terre
- Corps européen de Strasbourg
- Brigade franco-allemande de Müllheim en Allemagne
- États-majors de force opérationnelle no 1, 2, 3 et 4
- Brigade des forces spéciales terre de Pau
- Commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre de Villacoublay
- Commandement de la Légion étrangère d'Aubagne
Commandement de la force d'action terrestre de Lille
- 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne
- 2e brigade blindée d'Orléans
- 3e brigade mécanisée de Limoges
- 4e brigade aéromobile d'Essey-lès-Nancy
- 6e brigade légère blindée de Nîmes
- 7e brigade blindée de Besançon
- 9e brigade légère blindée de marine de Nantes
- 11e brigade parachutiste de Toulouse
- 27e brigade d'infanterie de montagne de Grenoble
- Brigade de transmissions et d'appui au commandement de Lunéville
- Brigade de renseignement de Montigny-lès-Metz
- Brigade d'artillerie (remplaçante des 3e et 19e brigades d'artillerie) de Haguenau
- Brigade du génie de Strasbourg
Commandement de la force logistique terrestre de Montlhéry
- 1re brigade logistique de Montlhéry
- 2e brigade logistique de Souge
Directions des services et des soutiens
- Direction centrale du génie de Paris
- Direction centrale des télécommunications et de l'informatique du Kremlin-Bicêtre
- Direction du Commissariat de l'Armée de terre de Rambouillet
- Direction centrale du Matériel de l'Armée de terre de Versailles
- Direction des personnels militaires de l'Armée de terre
- Commandement de la formation de l'Armée de terre de Tours
- Commandement de la doctrine et de l’enseignement militaire supérieur de Paris
La plupart des services et directions de l'Armée de terre ont été intégrés à de nouvelles structures interarmées. Ainsi la Direction centrale du génie rejoint le Service d'infrastructure de la Défense en 2005, la Direction centrale des télécommunications et de l'informatique intègre la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information en 2006, la Direction du Commissariat de l'Armée de terre est remplacée par le Service du commissariat des armées en 2010.
En 2008, la Direction des personnels militaires de l'Armée de terre devient la Direction des ressources humaines de l'Armée de terre.
En 2009, il est décidé à nouveau de profondes modifications de la carte militaire avec une réduction du nombre d'unités et de garnisons[1]. Le commandement de la force logistique terrestre, l'État-major de force n° 2, l'État-major de force n° 4, la 1re brigade mécanisée, la 4e brigade aéromobile, la brigade d'artillerie, la brigade du génie et la 2e brigade logistique sont dissous entre 2009 et 2015 tandis que seuls 500 militaires français restent stationnés en Allemagne au sein de l'état-major et du bataillon de soutien de la brigade franco-allemande. La Direction du Matériel de l'Armée de terre se transforme en Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (disposant d'un Service de la maintenance industrielle terrestre) et les dépôts de munitions des régiments du matériel rejoignent le Service interarmées des munitions.
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De 2016 à 2024
Résumé
Contexte
Le modèle « Au contact » marque le retour du niveau divisionnaire qui avait disparu en 1999 lors de la suspension du service militaire.
La nouvelle organisation compte deux grandes divisions constituant la force Scorpion et plusieurs commandements spécialisés du niveau divisionnaire (dont l'école du combat interarmes).
La division modèle « Scorpion » est une grande unité interarmes d'un effectif d'environ 25 000 hommes. Elle comporte trois régiments endivisionnés (un régiment du génie, un régiment d'artillerie et un régiment spécialisé) et encadre trois brigades (une brigade blindée, une brigade médiane et une brigade légère). Les deux divisions regroupent ainsi un total de six brigades et de six régiments endivisionnés ; les unités françaises de la brigade franco-allemande sont également rattachées à la 1re division.
Les brigades interarmes sont densifiées. Chaque brigade est constituée de six à huit régiments (cavalerie, infanterie, artillerie, génie et train pour la brigade parachutiste) et d'un état-major auquel est rattachée une compagnie de commandement et de transmissions ainsi qu'un centre de formation initiale militaire.
La 4e brigade d'aérocombat, regroupant trois des quatre régiments d'hélicoptères de l'Armée de terre et une compagnie de commandement et de transmissions, est placée sous la subordination du commandement de l'aviation légère de l'Armée de terre.
Les autres commandements du niveau divisionnaire regroupent les unités (régiments et écoles) d'une même spécialité. Ils sont d'une taille et d'une composition variable.
Enfin, les régiments stationnés en outre-mer sont placés sous la responsabilité de l'état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger.
En juillet 2018, le commandement des centres de préparation des forces fusionne avec l'école du combat interarmes pour former le commandement de l'entrainement et des écoles du combat interarmes tandis qu'une structure dédiée au partenariat militaire opérationnel est adossée à état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger et un régiment de soutien parachutiste est recréé au sein du commandement de la logistique. Enfin, une sixième « zone terre » est créée à Marseille le [2].
Au cours de l'été 2019, tous les centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM), les groupements de recrutement et de sélection (GRS) et les écoles de l'Aviation légère de l'Armée de terre prennent le nom d'un régiment tandis que le 132e bataillon cynophile se transforme en 132e régiment d'infanterie cynotechnique[3].

État-major de l'Armée de terre de Paris
- Centre de doctrine et d'enseignement au commandement (CDEC) de Paris
- Section technique de l'Armée de terre (STAT) de Versailles, le groupement aéromobilité est basé à Chabeuil
- Corps Européen (CE ou Eurocorps), la France est l'une des six nations cadres de l'Eurocorps dont l'état-major est situé à Strasbourg
Commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre de Villacoublay


Commandement des forces spéciales terre de Pau-Uzein
Dépend pour emploi du Commandement des opérations spéciales.

Commandement terre pour le territoire national de Paris
Commandement de la Légion étrangère d'Aubagne
Commandement des forces terrestres de Lille
- Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) de Lille
1re division de Besançon




Les unités françaises de la BFA sont également subordonnées à la 1re division.
3e division de Marseille




Commandement du renseignement de Strasbourg

Commandement des systèmes d'information et de communication de Cesson-Sévigné
Commandement de la logistique de Lille

Commandement de l'entrainement et des écoles du combat interarmes de Mourmelon
État-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger de Paris
Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres de Versailles
Commandement de la maintenance des forces de Lille
Placé sous l'autorité organique du commandement des forces terrestres et sous l'autorité fonctionnelle de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres.
Service de la maintenance industrielle terrestre de Versailles

Direction des ressources humaines de l'Armée de terre de Tours
Commandement des ressources humaines et de la formation de Tours
Commandement territorial de niveau zonal
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Depuis 2024
Résumé
Contexte
État-major de l'Armée de terre de Paris
- Corps européen (Eurocorps), la France est l'une des six nations cadres de l'Eurocorps dont l'état-major est situé à Strasbourg
- Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) de Lille
- Inspection de l'Armée de terre (IAT)
Commandement de la Légion étrangère d'Aubagne
Commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre de Villacoublay

État-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger de Paris
Direction des ressources humaines de l'Armée de terre de Tours
- Elément de Formation école
- Direction Jeunesse de l'Armee de Terre
Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres de Versailles
- Service de la maintenance industrielle terrestre de Versailles

Commandement territorial de niveau zonal
Commandement du Combat du Futur
- Section technique de l'Armée de terre (STAT) de Versailles, le groupement aéromobilité est basé à Chabeuil
- Centre d'études Stratégiques
- Division Développement des Forces
Commandement des forces terrestres de Lille
- 1re division de Besançon
- Bataillon de Commandement et de Quartier Général (BCQG)
- 7e brigade blindée de Besançon




Les unités françaises de la BFA sont également subordonnées à la 1re division.
- 3e division de Marseille
- Bataillon de Commandement et de Quartier Général (BCQG)
- 2e brigade blindée de Strasbourg



- Commandement de l'appui terrestre numérique et cyber de Cesson-Sévigné
- 121e compagnie de transmissions (121e CT)
- Brigade d’appui numérique et du cyber de Cesson-Sévigné
- Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement de Strasbourg
- Centre du renseignement terre (CRT) de Strasbourg
- Bataillon de renseignement de réservistes spécialistes (B2RS) de Strasbourg
- Brigade de renseignement et cyber-électronique de Strasbourg


État-major interarmées du territoire national métropolitain de Paris
Composition de la Brigade militaire de la sécurité civile
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Notes et références
Voir aussi
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