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régiment de formation de la Légion étrangère française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 4e régiment étranger, ou 4e RE, est le régiment de formation de la Légion étrangère dans l'Armée de terre française. Il est stationné à Castelnaudary depuis 1976, après avoir été initialement basé à Corte (Corse). Il n'est pas projetable en opération.
4e régiment étranger | |
Insigne régimentaire du 4e régiment étranger | |
Création | |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Instruction et formation |
Effectif | 500 |
Fait partie de | COMLE |
Garnison | Castelnaudary (Aude) |
Surnom | « Creuset de la Légion » et « Régiment des fortes têtes » |
Couleurs | Vert et rouge |
Devise | "Ad Legionem Aedificandam" |
Marche | C'est le 4 en chantant |
Inscriptions sur l’emblème |
Camerone 1863 Maroc 1914-1918-1921-1934 Djebel Zaghouan 1943 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | 30 avril (Camerone) 15 novembre (création du régiment) |
Guerres | Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 avec palme |
Commandant | colonel Jean-Dominique Montull |
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C'est dans cette unité que sont formés les engagés volontaires, au cours d'un cycle de dix-sept semaines au sein de l'une des CEV (compagnies d'engagés volontaires). Il s'agit notamment pour ces étrangers d'apprendre le français par le biais de la méthode « Képi blanc » autrefois et « Mauger » aujourd'hui. En binômes ou trinômes (en fonction du nombre de francophones), dont un francophone, les futurs légionnaires acquièrent les bases du français sans jamais recourir à leur langue maternelle.
Après avoir rejoint leurs corps d'affectation, ils reviendront encore au « creuset de la Légion » pour y suivre éventuellement une formation de spécialiste (cuisinier, infirmier, auxiliaire sanitaire, transmetteur, informaticien, mécanicien, moniteur de sport, secrétaire, moniteur de conduite) à la CIS (compagnie d'instruction des spécialistes).
Ensuite, au cours de leur premier contrat, ils reviendront effectuer la FGE (formation générale élémentaire) afin de gagner leurs galons de caporal et, pour les meilleurs, la FG1 (formation générale de 1er degré) qui leur ouvrira la carrière de sous-officier. Ces formations de cadres, de même que la formation de spécialiste 1er degré de combattant et la préparation à la formation générale de 2e degré, sont effectuées à la CIC (compagnie d'instruction des cadres).
Le régiment est créé le à Marrakech, au Maroc.
Dissous en 1940, le régiment est recréé en 1941 sous l'appellation de 4e demi-brigade de la Légion étrangère.
En 1948, il reprend le nom de 4e régiment étranger d'infanterie.
Le , le régiment est dissous, à l'issue de la fermeture du site d'essais nucléaires français de Reggane.
En 1976, le GILE (groupement d'instruction de la Légion étrangère) est déplacé à Castelnaudary et prend le nom de RILE (régiment d'instruction de la Légion étrangère) le . Il reçoit alors la garde du drapeau du 4e RE.
Le 4e régiment étranger est recréé le .
Stationné au Maroc jusqu'en 1940, il y mène une mission de pacification, gagnant ainsi la dénomination de « régiment du Maroc ».
C'est ainsi qu'il participe de 1925 à 1939 à la construction de la route du col du Tchika (Tizi n'Tichka).
En 1943, il est engagé, sous le nom de 1er régiment étranger d'infanterie motorisée, dans les combats d'Afrique du Nord.
Au cours de la campagne de Tunisie, le régiment est décoré de la Croix de guerre 1939-1945.
Alors que l'un de ses bataillons, intégré au sein du 5e REI, prend part à la guerre d'Indochine, le régiment retrouve le Maroc.
Le 2e bataillon participe à la répression de l'insurrection malgache de 1947[1].
Dans les années 1950, il assure pour la première fois une mission de formation pour les unités destinées à combattre en Extrême-Orient.Il concourt au maintien de l'ordre le long des frontières algéro-tunisiennes lors de la guerre d’Algérie.
En 1963, après le cessez-le-feu, il se voit confier la mission d'assurer la sécurité du site de Reggane au cœur du Sahara, où se forge l'armement nucléaire français. L'évacuation du site par la France entraîne sa dissolution en 1964.
Quelques années plus tard, c'est le groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE) qui hérite de la mission de former l'ensemble des corps de Légion. Le GILE est tout d'abord stationné en Corse, à Corte, avant d'être transféré en 1976 à Castelnaudary.
Le régiment a la mission d'assurer :
Le 4e régiment étranger est articulé en 6 compagnies d'effectifs très variables et aux spécialités bien établies. Le régiment compte un peu plus de 500 permanents.
Régiment de formation, le 4e RE ne dispose pas de matériels majeurs. En revanche, il a en son sein des installations adaptées à l'instruction menée : stand de tir fermé, piscine couverte, piste de conduite, nombreuses salles informatiques, gymnase et stade, parcours du combattant, etc.
Le régiment dispose par ailleurs de 4 fermes, soit une par compagnie d'engagés volontaires et une pour la compagnie d'instruction des cadres ainsi qu'un chalet à Formiguères (près de Font-Romeu). Ces fermes permettent un entraînement de qualité, loin des contraintes de la vie de quartier, permettant l'apprentissage de la vie en collectivité.
Le 4e RE garde dans son insigne la Koutoubia de Marrakech et les monts de l'Atlas.
"Honneur et fidélité"[2]
"Ad legionem aedificandam" Pour bâtir la légion (devise officiellement adoptée sur autorisation du Commandement de la Légion étrangère, en 2020)
I |
À travers pierres et dunes, |
Refrain |
C'est le 4 en chantant qui s'avance, |
II |
Sur les pistes des Corbières, |
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3],[4] :
Marie-Laure Buisson (née en 1967) est depuis 2019 la marraine du régiment et légionnaire de 1re classe à titre honoraire, en récompense des actions de solidarité qu'elle a menées pour les blessés et les anciens légionnaires[5]. C'est seulement la deuxième fois dans l'histoire de la Légion, qu'une unité a une marraine, après la princesse Leïla Hagondokoff, comtesse du Luart, marraine du 1er régiment étranger de cavalerie en 1943, en récompense de ses actions et de son dévouement pour les blessés légionnaires durant la Seconde Guerre mondiale[5].
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