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Commandement des opérations spéciales

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Commandement des opérations spéciales
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Le Commandement des opérations spéciales (COS) est un état-major interarmées qui regroupe l'ensemble des forces spéciales de l'Armée française sous une même autorité opérationnelle. Il est placé sous les ordres du chef d'État-Major des armées et sous l'autorité directe du président de la République française. La nécessité d'une telle fédération est apparue après la participation française à la première guerre du Golfe et l'observation des exemples américain (USSOCOM) et britannique (UKSF).

Faits en bref Création, Pays ...
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Historique

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Le Commandement des opérations spéciales (COS) est créé par l'arrêté du 24 juin 1992 du ministre de la Défense Pierre Joxe[1]. L'arrêté du 5 janvier 2017 relatif au commandement des opérations spéciales[2] fixe ses attributions :

« Il est chargé de planifier, préparer, coordonner et conduire les opérations spéciales, qui sont des opérations militaires menées en dehors des cadres d'actions classiques, visant à atteindre des objectifs d'intérêt stratégique, notamment en termes d'actions d'environnement, d'ouverture de théâtre d'opérations, d'intervention dans la profondeur sur des objectifs à haute valeur, ou en matière de lutte contre les organisations terroristes. Il peut se voir confier la conduite ou la participation à des opérations de libération d'otages hors du territoire national. Il contribue à des activités de recueil et d'exploitation du renseignement, en particulier en milieu non permissif. »

 Arrêté du 5 janvier 2017 relatif au commandement des opérations spéciales

L'état-major du COS est situé depuis 2006 sur la base aérienne 107 à Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines.

Contrairement à l'USSOCOM américain, le COS ne possède pas d'unités de guerre psychologique ou d'action civilo-militaire, ce en dépit des directives du CEMA en 1993, l'amiral Jacques Lanxade, qui l'avait autorisé à « développer des capacités de guerre psychologique ».

Le COS représente début 2014 un réservoir théorique de 3 196 personnes (dont 256 dans les états-majors), auxquels s'ajoutent 400 réservistes. Son effectif réel à cette date est de 3 019 personnes. La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoyait de porter ce nombre à 3 746 personnes[3]. En 2018, il est de 4 300 personnes[4]. Son commandant, le GCOS, est depuis le le général de brigade Bertrand Toujouse.

François Hollande puis Emmanuel Macron, en tant que présidents de la République, sont convaincus de l'importance des forces spéciales, et elles participent aujourd'hui à tous les engagements de la France à l'extérieur. Elles sont les premières à arriver sur place, et les dernières à en repartir. Elles comptent souvent le premier mort français des combats sur un terrain particulier[4].

En décembre 2022, les journalistes Benoît Collombat, Jacques Monin (Radio France) et Geoffrey Livolsi (Disclose) sont convoqués à la DGSI après une enquête publiée en 2018 sur des soupçons de trafic d'influence au sein de l'armée française. L'enquête indique que le parquet national financier enquête notamment sur le Commandement des opérations spéciales[5],[6].

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Place du COS dans la structure militaire française

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Équipe des forces spéciales terre lors d'une démonstration de libération d'otages, juin 2018.

Le COS est placé sous les ordres du chef d'État-Major des armées (CEMA) et sous l'autorité directe du président de la République française. Le COS est surtout un commandement opérationnel. À ce titre il n'a pas d'autorité organique directe sur les unités qu'il emploie. Néanmoins il assume certaines de ces fonctions, notamment en matière de politique d'équipement, de recherche et développement, d'entrainement et de préparation opérationnelle.

Pour effectuer les missions qu'il lui assigne, le CEMA met à la disposition du COS les moyens matériels ou humains adaptés provenant le cas échéant de n'importe quelle unité des Forces armées françaises. Le COS fait appel de manière ordinaire aux composantes spéciales des trois armées :

Les dénominations antérieures d'unités de « 1er, 2e et 3e cercles », employées dans les premières années d’existence du COS n'ont plus cours. Elles visaient à distinguer les unités dites spéciales (cf supra) des autres unités ou groupes spécialisés de l'armée conventionnelle (GCP, GCM, EOP, DIN, Fusiliers Marins, etc…), pouvant renforcer le cas échéant les unités du COS en opérations pour des besoins ponctuels. Dans ce type d'unité, il est naturel et nécessaire que des échanges relatifs au matériel et aux tactiques existent. Leurs structure, équipement, entrainement ainsi que leurs capacités opérationnelles sont basés sur leur emploi particulier au sein de leurs divisions. Néanmoins, dans le cadre des opérations spéciales dites « adaptées », un groupement de forces spéciales (GFS) s'appuie et se coordonne avec ces unités de manière préférentielle.

Début 2014, ils peuvent disposer de deux C-130 Hercules, de trois C-160 Transall, de deux DHC-6 Twin Otter, de vingt-huit hélicoptères de l'ALAT et de deux hélicoptères de l'Armée de l'air[3]. Cette même année, afin de renforcer les capacités voilure tournante du COS, il est décidé d'intégrer l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées avec ses Caracal.

L'opération Sabre représente 78,4 millions d'euros sur les 1,2 milliard d'euros (soit 6,5 %) des surcoûts des opérations extérieures sur l'année 2015.

Davantage d’informations Unités, Effectif théorique début 2014 ...
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Engagements connus du COS

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Équipe des forces spéciales terre après une démonstration de libération d'otages - juin 2018
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Opérateurs de la compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales terre- juin 2018
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Opérateurs de la compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales terre- juin 2018

Depuis sa création en 1992, le COS a participé notamment aux opérations extérieures suivantes :

Davantage d’informations Opération, Pays ...


Davantage d’informations Année, Effectifs ...
Davantage d’informations Pays, Période ...
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Liste des forces opérationnelles du COS

  • Afghanistan : Task Force Ares (2003-2007)[N 2], puis GFS Jehol (2009-2012) et Task Force 32 (2012-2013).
  • Sahel : Task Force Sabre (2008-2023)
  • Sahel : Task Force Takuba (2020-2022)
  • Djibouti : Task Force Kara
  • Irak-Syrie : Task Force Hydra (2014-)
  • Centrafrique : Task Force Auriga (2013-2015)

Liste des officiers généraux commandants du COS

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L'officier général commandant le COS est désigné par l'acronyme « GCOS » (général commandant les opérations spéciales) s'il est issu de l'Armée de terre ou de l'Armée de l'air et par l'acronyme « ALCOS » (amiral commandant les opérations spéciales) s'il est issu de la Marine nationale.

Davantage d’informations No, Portrait ...
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Liste des commandos du COS morts en opérations extérieures[41]

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Liste des commandos du COS morts hors opérations[42]

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Voir aussi

Bibliographie

  • Philippe Poulet et le 1er RPIMa, 1er RPIMa, Actionmen, 2014
  • Philippe Poulet et le 1er RPIMa, préface Michèle Alliot-Marie1er RPIMa, Mission Spéciale Productions, 2004
  • Philippe Poulet et le 13e RDP, 13e RDP, Les dragons parachutistes, Actionmen, 2012
  • Philippe Poulet et le 13e RDP, 13e RDP, Au-delà du possible, Mission Spéciale Productions, 2007
  • Philippe Poulet et le 13e RDP, 13e RDP, Les dragons parachutistes, Actionmen, 2012
  • Philippe Poulet et la BFST, Forces spéciales terre, Mission Spéciale Productions, 2009
  • Philippe Poulet et le CFST, Forces spéciales terre , Actionmen, 2015
  • Philippe Poulet et la CCTFS, CCTFS, compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales , Actionmen, 2016.
  • Philippe Poulet, Nageurs de combat et plongeurs offensifs, Actionmen, 2013
  • Philippe Poulet, Forces spéciales du monde, Actionmen, 2012
  • Eric Micheletti, Le COS : Commandement des opérations spéciales, Histoire & Collections, 1999
  • Pascal Le Pautremat, Les guerriers de la République : Forces spéciales et services secrets français 1970-2009, Choiseul éditions, 2009[44]
  • Jean-Marc Tanguy, Commandos français : Les missions des forces spéciales, Altipresse, 2013
  • Thomas Hernault, L'évolution de la doctrine d'utilisation des forces spéciales françaises, L'Harmattan, , 188 p. (ISBN 9782336369709)
  • Walter Bruyère-Ostells, Le COS - Histoire des forces spéciales françaises, Éditions Perrin, 2022, 392 p. (ISBN 978-2-262-10169-5)

Exposition

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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