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commune française du département du Bas-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mutzig[1] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Mutzig | |
Mairie de Mutzig. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Molsheim-Mutzig |
Maire Mandat |
Jean-Luc Schickelé 2020-2026 |
Code postal | 67190 |
Code commune | 67313 |
Démographie | |
Gentilé | Mutzigeois, Mutzigeoises |
Population municipale |
6 094 hab. (2021 ) |
Densité | 761 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 22″ nord, 7° 27′ 18″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 397 m |
Superficie | 8,01 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Molsheim (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-mutzig.fr/ |
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Mutzig se situe au pied du Mutzigberg et à l'entrée de la vallée de la Bruche, en bordure de l'ancienne route nationale 420 qui relie Molsheim à Saint-Dié-des-Vosges. Mutzig se situe sur la Route des Vins d'Alsace.
Les communes limitrophes sont Dangolsheim, Dinsheim-sur-Bruche, Dorlisheim, Gresswiller, Molsheim, Rosenwiller et Soultz-les-Bains.
Hydrogéologie et climatologie[2] :
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[3].
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bruche et le canal Couleaux[4],[Carte 1].
La Bruche, d'une longueur de 77 km, prend sa source dans la commune de Urbeis et se jette dans l'Ill à Strasbourg, après avoir traversé 37 communes[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 14 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Mutzig est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Molsheim[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), zones urbanisées (16,5 %), prairies (15,8 %), cultures permanentes (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), terres arables (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Les premiers vestiges paléolithiques ont été découverts entre Mutzig et Gresswiller en 1890 lors de la construction de ce qui allait devenir la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié[20]. Il s'agissait d'ossements de grands herbivores typiques de périodes glaciaires.
En 1992, un important site occupé pendant le Paléolithique moyen a été découvert le long du boulevard Clemenceau, en contrebas de la falaise du Felsbourg.
Les sondages organisés entre 1992 et 1997 ont permis de mettre en évidence l'étendue du site et de déterminer que les chasseurs nomades néandertaliens y ont régulièrement installé leur campement, sous les différents abris sous roches présents au pied de la falaise. À partir de 2010, des campagnes de fouilles programmées ont été entreprises et sont encore en cours chaque été[21]. Elles livrent des outils en pierre taillés, des ossements de gros herbivores et une stratigraphie du début de la dernière glaciation, vers 90.000 ans avant notre ère, ce qui fait du site de Mutzig et notamment du lieu-dit Rain[22],[23]« un des plus importants de toute l'Alsace, voire de tout l'axe rhénan pour comprendre l'axe humain néandertalien[24]. »
Un atelier de poterie romain situé à Heiligenberg - Dinsheim le long de la voie Argentoratum - Donon qui traversait vraisemblablement la Bruche au niveau de Mutzig ainsi qu'un important cimetière mérovingien situé au lieu-dit Leimpel, au nord-ouest de Mutzig, laissent entrevoir l'importance des lieux à l'époque[20].
La première mention de la ville apparaît dans la première moitié du Xe siècle, lorsque les évêques de Strasbourg Richevin et Ruthardt donnèrent des vignes sises « in Muzzeca » à l’église Saint-Thomas de Strasbourg. Cette appellation devint Muzziche en 1263 puis Mutziche en 1286[20].
À cette époque, Mutzig était l’enjeu d’une longue lutte entre l'Empereur germanique et l’évêque de Strasbourg, lutte qui se conclut en 1308 par la victoire du dernier.
Tout comme le reste de l'Alsace, Mutzig subit de nombreux conflits. En 1421, Mutzig réchappa d'une attaque des troupes strasbourgeoises. En 1444, elle battit les Armagnacs. Prise en 1454 par le duc de Deux-Ponts, elle fut libérée par les troupes strasbourgeoises. Elle n'eut par contre pas à souffrir de la guerre des Paysans allemands en 1525[20].
Après plus d'un siècle et demi de calme relatif, Mutzig subit durement la guerre de Trente Ans (1618-1648). En 1622, elle fut investie par les troupes d'Ernst von Mansfeld puis par les troupes suédoises en 1632. La peste noire s'ensuivit et provoqua trois cents décès dont celui du noble Jacques de Landsberg. Au bout du compte, Mutzig ne comptait plus que 430 habitants mais ce n'était pas fini. La campagne de Turenne en Alsace et l’occupation successive de la ville par les troupes de Montecuccoli puis celles de Créqui et enfin celles de Monclar clôturèrent cette période noire.
La paix qui s'ensuivit amena la prospérité de Mutzig par le développement économique et démographique, brièvement troublée par l'incursion des Pandours en 1744[20].
À cette époque, Mutzig, qui était le siège du bailliage Mutzig-Schirmeck, était dirigée par un conseil composé du prévôt, de deux bourgmestres et de neuf conseillers. La bourgeoisie se répartissait en corporations et le principal revenu provenait du vignoble.
À la suite de la Révolution, une manufacture d'armes s'installa à Mutzig dans le château et ses dépendances achetés par les frères Coulaux à cette fin en 1803. Cette manufacture allait produire les fusils Chassepot, leur nom provenant de leur inventeur Antoine Alphonse Chassepot, un natif de Mutzig.
La ville connut un développement industriel exceptionnel et de nombreuses petites industries prospérèrent. Ce développement reprit au cours de la période allemande, entre la guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale, époque durant laquelle furent construites deux casernes en ville et surtout la Feste Kaiser Wilhelm II. (le fort de Mutzig, voir infra) dont la construction et la modernisation s'étalèrent sur quasiment toute la période.
Depuis 1990 Mutzig est jumelée avec deux villes du monde : Freisen en Allemagne, rejointe par Almeida au Portugal en 2011.
À la fin du XIXe siècle, les autorités allemandes décident d'édifier un fort sur les hauteurs de la ville puis mettent en chantier des casernes dans les faubourgs de la commune.
La caserne d'infanterie est construite en 1897, elle prend le nom de quartier Moussy au lendemain de la Première Guerre mondiale. La construction de la caserne d'artillerie débute en 1912, elle devient le quartier Clerc lorsque la commune redevient française[25]. Le 153e régiment d'infanterie (153e RI) a tenu garnison à Mutzig du au . On remarquera aussi la présence de la 8e compagnie du 43e régiment de transmissions (43e RT) de Montigny-lès-Metz en 1989[26].
Depuis le , la ville accueille le 44e régiment de transmissions (44e RT). Son centre de guerre électronique est installé au sein du fort de Mutzig. La garnison comprend également la 48e antenne médicale.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
ca. 1965 | Robert Klaeylé (1904-1983) |
|||
ca. 1972 | Roger Leissner (1913-1972) |
Industriel | ||
René Brencklé[27] | Directeur d'usine | |||
André Courtès | DVG | Professeur d'EPS puis attaché de direction | ||
[28] (décès) |
Roger Niggel | DVD | Directeur de magasin de ventes 1er vice-président de la CC de la région de Molsheim-Mutzig | |
Raymond Bernard[29] | DVD | Retraité | ||
En cours (au 31 mai 2020) |
Jean-Luc Schickelé | DVD | Retraité, anciennement agent général d'assurances 1er vice-président de la CC de la région de Molsheim-Mutzig (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[30] |
Commune membre de la Communauté de communes de la Région de Molsheim-Mutzig.
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[31] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 430 €[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2021, la commune comptait 6 094 habitants[Note 6], en évolution de +2,83 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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5 926 | 6 083 | 6 094 | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[37] :
Professionnels et établissements de santé[38] :
48° 33′ 16,75″ N, 7° 27′ 17,91″ E Fortifications allemandes, construites à la fin du XIXe siècle (1893-1916) par l'empereur Guillaume II, dite Feste Kaiser Wilhelm II. Plus grande fortification allemande de l'époque, l'ouvrage barrait la plaine d'Alsace avec un minimum de troupes (6 à 8 000 hommes) contre une offensive sud-nord française afin de permettre l'offensive allemande par la Belgique (plan Schlieffen). Première fortification construite en Allemagne après la crise de l'obus à brisance (également connue comme « crise de l'obus-torpille »), il servit de prototype à un nouveau concept : la fortification éclatée ou le groupe fortifié appelé Feste. De nouvelles techniques furent inaugurées : le béton, le cuirassement et le courant électrique. La Feste Kaiser Wilhelm II était la plus vaste et la plus puissante fortification en 1914 en Europe. Le fort tira le en direction de la vallée de la Bruche, il bloqua les troupes françaises et permit aux troupes allemandes de reprendre la vallée de la Bruche[41].
La Feste (« fort ») est ouverte de mars à décembre pour des visites guidées[42].
Une partie du fort de Mutzig est utilisée aujourd'hui pour l'interception des communications satellites. Le fort est divisé en deux parties distinctes, la première accessible au public et visitable, en témoignage des anciennes batailles, et l'autre strictement interdite d'accès et sous protection militaire. Un certain nombre d'antennes et de systèmes d’interception y servent à intercepter les communications Internet et téléphones dans ce que l'on nomme communément le réseau d'écoutes « frenchelon ». La base de Mutzig fait partie des nombreuses installations militaires françaises destinées à l'écoute des communications ; d'autres sites militaires de télécommunication sont bien connus : Feucherolles, les Alluets-le-Roi, Domme (Périgord) ou Boullay-les-Troux[43].
Cet édifice municipal a été construit en 1746 d'après les plans de l'architecte Joseph Massol. C'est un bâtiment assez sobre dont la façade est ornée d'un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire. La date de 1851 indique un réaménagement du second étage. L'hôtel de ville se signale surtout par une curieuse tour à bulbe. Placé dans une ouverture du beffroi, un automate représentant une tête grimaçante ouvre la bouche et remue les oreilles quand l'horloge sonne[44],[45],[46].
L'actuel fût de colonne de style Renaissance, à riche décor végétal, surmonté d'un globe est une copie. L'original de 1667 se trouve au Musée de Mutzig. Le bassin de la fontaine est reconstruit à l'identique en 1911, d'après les plans de Johann Knauth, architecte de l'Œuvre Notre-Dame de Strasbourg[47].
C'est l'un des principaux vestiges des anciennes fortifications. En 1775, la porte remplace son barbacane par un arc géant, qui lui sera démoli en 1894. C'est depuis lors que saint Maurice orne la face sud de cette tour. Le premier étage servira de prison municipale jusqu'à la Première Guerre mondiale. Les deux maisons qui étaient attenantes à cette tour sont détruites en 1940[48],[49].
C'est au XIVe siècle que le château de type Wasseburg commence à défendre l'entrée de la vallée de la Bruche. Le château est en forme de fer à cheval avec des tours carrées aux angles. La chapelle qui s'élève au sud-est des bâtiments fut détruite en 1942. Passé de mains en mains depuis la guerre de Trente Ans, ce lieu finira par être acquis en 1962 par la ville de Mutzig, où il sera converti en centre culturel. S'y trouvent entre autres le cinéma, la bibliothèque et l'école de musique[50],[51].
Ce musée se trouvant dans le château des Rohan a été inauguré le , au même moment qu'une exposition temporaire sur une intéressante station du Paléolithique moyen trouvé au pied du Felsbourg. Au rez-de-chaussée, des éléments lapidaires y sont regroupés. Une salle est consacrée à l'époque romaine avec des poteries et à l'époque mérovingienne avec un squelette et un couvercle de sarcophage pour sépulture multiple. Des pierres bornes, des emblèmes de la famille de Müllenheim ainsi qu'un linteau de porte de la chapelle Saint-Jacques complètent l'étage. Le second niveau est consacré entièrement aux armes du Premier et du Second Empire ainsi que des cuirasses qui parachèvent cet ensemble. S'y trouvent également les collections de fusils fabriqués à la Manufacture d'Armes de Mutzig, ainsi que Chassepot et son célèbre fusil.
L'église néo-gothique construite en 1879-1880, financée par des quêtes réalisées de 1856 à 1876, est l'œuvre du curé Hasselmann. Elle est édifiée d'après les plans de l'architecte Charles Winkler et se présente comme une basilique à trois nefs avec transept et chœur pentagonal dans le style gothique du début du XIIIe siècle. L'intérieur retient l'attention par son mobilier néo-gothique homogène, conçu pour l'essentiel par les ateliers Klem de Colmar entre 1884 et 1900[52].
Sous l'impulsion du curé François-Xavier Pfister, un foyer paroissial est construit sur les fondations d'une cave de l'ancienne brasserie Kuntz. Il est édifié d'après les plans de l'architecte Johann Knauth. Il a été inauguré le .
C'est à l'initiative d'Aaron Meyer que le bâtiment fut édifié ; il conserve toujours son état d'origine. De l'extérieur, la construction est du même style que les grandes maisons bourgeoises ; ce qui fait penser à un lieu culturel sont les fenêtres hautes et les colonnes toscanes de la façade. Le témoin de l'importante communauté juive de Mutzig est le rideau de l'arche sainte qui est le plus ancien de ce type en Alsace[54].
La brasserie de Mutzig est fondée en 1810 par Antoine Wagner, et est gérée par la famille Wagner pendant cinq générations. En 1969 sous la direction de Roland Wagner elle fusionne avec d'autres brasseries de la région pour former l'Alsacienne de Brasserie (Albra). En 1972, le groupe Heineken acquiert l'Albra et la brasserie. Heineken a fermé le site de production locale en 1989 mais continue de produire sous la marque Mützig une bière qui est commercialisée en Afrique.
Le nom de famille Mutzig est peu courant et lié historiquement à la région de Mutzig. La généalogie complète remonte à 1660 (Wendling Mutzig de Balbronn) mais de nombreuses traces écrites remontent à une lignée de petite noblesse (Mutziche) jusqu'au début du XIIe siècle. Beaucoup de documents ont été détruits dans l'incendie du tribunal de Strasbourg durant la guerre de 1870-1871, ce qui rend extrêmement difficile la reconstitution de l'historique.
Blason | D'azur à Saint Maurice équestre, armé de toutes pièces d'or, tenant de son bras senestre un écu de gueules à la croix d'argent et de sa dextre une lance à pennon du troisième chargé d'une croix aussi d'argent, sa monture du même, le tout accompagné de trois corbeaux volants cousus de sable* (et allumés d'argent)[61]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sable sur azur.
Armes présentent sur le premier sceau connu de la ville, datant de 1263. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | D'argent au tourteau agrandi d'azur chargé de saint Maurice d'or sur un cheval d'argent, tenant un bouclier de gueules à la croix d'argent et une lance d'or au pennon de gueules chargé d'une croix d'argent, le tout accompagné de trois corbeaux volants d'or[62]. |
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