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unité militaire française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Anciennement dénommé 28e régiment d'artillerie (28e RA), une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1872, le 28e groupe géographique (28e GG) est une unité de l'armée de Terre française située à Haguenau (Bas-Rhin) spécialisée dans la topographie et la cartographie.
28e groupe géographique | |
Insigne de collet du 28e groupe géographique | |
Création | |
---|---|
Pays | France |
Branche | Artillerie |
Type | Régiment |
Rôle | Appui géographique des forces |
Effectif | ≈ 350 |
Fait partie de | Brigade du génie |
Garnison | Haguenau |
Ancienne dénomination | 28e régiment d'artillerie |
Couleurs | Aurore |
Devise | Quand même |
Inscriptions sur l’emblème |
Extrême-Orient 1884-1885 Verdun 1916 Noyon 1918 l'Aisne 1918 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Sainte Barbe |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Fourragères | Première Guerre Mondiale |
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Le 26e régiment d'artillerie est formé à Rennes par ordre du avec :
En 1873, il fait partie de la 11e brigade d'artillerie, reçoit 1 batterie du 23e régiment d'artillerie et cède 1 batterie au 31e régiment d'artillerie et ses 2 batteries à cheval au 35e régiment d'artillerie.
Envoyé au Tonkin en 1885, durant la Guerre franco-chinoise, les éléments du régiment s'illustrent aux combats de Hu-Thuong (13 décembre), de Tien-La (16 décembre) et de Moha-Luong (18 décembre).
En casernement à Vannes
11e brigade d'artillerie, artillerie du 11e corps d'armée.
Composition : 4 groupes de 12 batteries de 75 (48 canons).
Il participe ensuite à la Première Guerre mondiale dans toutes les grandes opérations ; en Belgique, sur la Marne, en Artois, sur la Somme, en Champagne, au Chemin des Dames, sur l'Aisne, en Alsace, et en Champagne une deuxième fois. Il reçoit deux citations à l'ordre de l'armée et la fourragère de la couleur de la croix de guerre 14-18.
De 1929 à 1939, il est l'unité d'artillerie de la 13e division d'infanterie avec laquelle il participe à la campagne de France de 1940. Il combat sur la Somme et l'Oise. Il est cité pour une action d'éclat dans les environs de Loury (Loiret). Il est finalement dissout.
Il est recréé en 1954. Ses batteries servant en Tunisie et en Algérie avant d'être dissout en 1962.
Il est dissous en 1962. Le , son étendard est confié à la garde du groupe géographique[4].
Le 28e GG tient ses origines du dépôt de la Guerre créé par Louvois en 1688 et du service géographique de l'armée (SGA) son successeur en 1887. Les travaux les plus célèbres réalisés pendant cette période sont :
Après la guerre de 1870, l'extension du domaine colonial a conduit les géographes a exercer leurs activités partout où le drapeau français flottait ce qui a donné naissance au service géographique de l'AOF, service géographique de l'AEF, du Levant, de Madagascar et d'Indochine. Les premières cartes détaillées de tous ces territoires ont été réalisées à cette époque, comme la carte d'état-major au 1/80.000 de l'Algérie ou la carte régulière de l'Indochine.
La Première Guerre mondiale, premier conflit où l'on a utilisé de façon intensive le tir indirect, a amené de nouveaux développements, en particulier ce qui a été appelé les « groupes de canevas de tir », unités géographiques ayant pour vocation d'établir sur toute la ligne de front des cartes extrêmement détaillées(1/5.000, 1/10.000, 1/20.000) du terrain ainsi que du dispositif ennemi. Ces cartes portaient le nom de « plans directeurs ». La projection de Bonne causant des déformations de longueur et d'angle néfastes aux artilleurs, on adopta une projection spéciale limitant aux maximum les déformations de représentation, la projection conique conforme sécante « Lambert Nord de Guerre ».
L'après-guerre fut marquée par l'établissement d'une nouvelle carte de France au 1/50.000 et pour la première fois en couleur, la 1/50.000 type 1922. Le développement des nouvelles technologies (photographies aériennes, photogrammétrie) a permis sa réalisation en des délais plus brefs. Cette série a inclus de nouvelles améliorations comme la représentation du relief par des courbes de niveau (visualisation complétée par un estompage) et un choix très élaboré des signes conventionnels.
C'est la campagne de 1940 qui a mis fin aux activités du SGA. Dès après l'armistice de juin 40, dans un souci de camouflage des effectifs et de sauvegarde du patrimoine cartographique des armées vis-à-vis de l'occupant, le général Hurault, directeur du service depuis 1937, réussissait à obtenir du gouvernement un décret-loi daté du supprimant le SGA et le remplaçant par l'Institut géographique national (IGN), établissement civil, qui prenait en lieu et place toutes ses attributions, Monsieur (ex-général) Hurault en devenant le premier directeur.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée française reconstituée, a mis sur pied deux compagnies géographiques (31e et 32e), affectées respectivement aux 1er et 2e Corps d'Armée de la Ire armée française du général de Lattre de Tassigny. En 1944 est créé une 33e compagnie géographique ainsi qu'un service géographique militaire pour la Ire armée française.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'IGN a été maintenu et a conservé depuis lors la responsabilité de la réalisation des cartes sur le territoire national. C'est la section géographique militaire de Vincennes qui aura désormais vocation à répondre aux besoins spécifiques des armées. Elle a sous son commandement, outre l'ensemble des dépôts de cartes :
Unité d'appui géographique des forces, le 28e groupe géographique doit, en temps de paix comme en temps de crise :
Il est en permanence à la recherche du renseignement géographique afin de constituer une documentation militaire géographique.
Il assure la formation technique des officiers, des sous-officiers et des militaires du rang (géographes, topographes, cartographes, documentalistes). Le 28e groupe géographique est la seule unité de ce type dans l'Armée de terre.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :
Les personnels du 28e GG sont placés sous le patronage de sainte Barbe qui, pour avoir refusé d'abjurer sa foi fut enfermée dans une tour. Puis son père mit le feu à celle-ci pour la punir. Sainte Barbe réussit à s'enfuir mais fut retrouvée par son père qui lui arracha les seins puis la décapita. Le ciel aussitôt foudroya ce père indigne. Elle est célébrée le , et il s'agit donc de la fête de tous les artilleurs, les sapeurs, les canonniers, les artificiers, les pyrotechniciens, les ingénieurs de combat, les métallurgistes, les démineurs et autres corporations liées au feu.
Les calots, aussi appelée bonnets de police, sont de couleur noir foncé avec un fond et un passepoil de couleur rouge.
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