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La Nouvelle-Calédonie a développé, au travers des nombreuses communautés qui composent sa population, une grande mixité et diversité culturelles.
L'existence d'une éventuelle culture spécifiquement néo-calédonienne, rassemblant l'ensemble des communautés qui disposent chacune de leurs propres pratiques culturelles, fait l'objet de débat.
Selon Albert Lindt-Swanson, pseudonyme utilisé par l'initiateur d'un « mouvement numérique » dit du « club des cinq » (comprenant également l'homme politique non-indépendantiste, ancien président de l'Avenir ensemble et responsable local du MoDem Didier Leroux, le président de la Fondation des pionniers Jean-Louis Veyret, Carole Boyer et le blogueur de Calédosphère Franck Theriaux), cité sur Calédosphère : « Il existe une coutume et une médecine kanak, des danses et des chants wallisiens, des parures et des contes tahitiens, une cuisine et un art vietnamiens, une religion et des rites javanais, des rythmes et une langue créoles, une littérature et une architecture franco-européennes et, au sein de toutes ces communautés, pour chacune, autour de ces quelques exemples, il existe de réelles et complètes cultures particulières ainsi que des empathies incontournables et des solidarités irremplaçables. Il existerait donc aussi une culture particulière calédonienne ? Ou même une culture générale calédonienne ? Une chasse calédonienne ? Une pêche coloniale ? Un barbecue pionnier ? Et puis ?… What else ? Le rodéo et la country sont-ils si calédoniens ? La salade "tahitienne" et les nems sont-ils si calédoniens ? Le reste n’est, force est de le constater, même si de sentencieux essais sur cette culture aussi irréelle que l’évêché de Parténia tentent de démontrer le contraire, qu’emprunts et pâles imitations ou frénétiques gesticulations pour "tenter d’être", d’être "autre", d’être à part, d’être "quand même", d’être "plus", scientifiquement, artistiquement, universitairement, culturellement, historiquement, socialement, capitalistiquement, patrimonialement… alors, que dans les faits et dans les intentions, cette peur de ne pas être ou d’être "moins" ne repose sur aucun fondement objectif, puisque ces gens inquiets ne sont objectivement ni "moins", ni "autres", bien au contraire. Tout se passe dans la tête, dans le regard sur soi et sur l’autre, par sous-estimation réflexive ou auto-dévalorisation, totalement injustifiées et pourtant auto-prescrites »[1].
En revanche, Alain Martin, doctorant à l'université Paris-VIII et professeur au lycée Anova de Païta, envisage dans l'œuvre des écrivains Georges Baudoux et Jean Mariotti la recherche et la définition d'une culture calédonienne, estimant que, en parlant du premier : « Beaucoup voient en lui (avec Mariotti) le créateur de la littérature calédonienne, le créateur d'une nouvelle culture qui n'est ni une culture canaque (sic), ni une culture européenne, mais une culture calédonienne avec ses mythes et ses "détails" spécifiques : l'île, le lagon, sa faune et sa flore, son passé avec les Canaques (sic), les bagnards, les broussards, les colons ... l'Histoire et les histoires. Son œuvre écrit cette diversité ethnique et culturelle, en prenant "différents chemins d'écriture" : légendes, histoires, mythes, nouvelles, chansons, poèmes, et en nous faisant "entendre" la richesse des "parlers", qui sillonnent à son époque la Nouvelle-Calédonie : "le" français, le bichelamar, l'anglais, l'argot des bagnards et des colons. La mise en scène des "parlers" calédoniens est une des clefs de la compréhension de l'homme Baudoux et de son style »[2]. L'historien de la colonisation pénale Louis-José Barbançon[3] ou le militant « accordiste » Jean-Raymond Postic se sont faits les défenseurs d'une « calédonité », d'une identité commune pluriethnique en Nouvelle-Calédonie.
En 2008, le livre Identités culturelles et sentiment d'appartenance en Nouvelle-Calédonie : Sur le seuil de la maison commune de l'ethnologue Benoît Carteron, édité par L'Harmattan, reconnaît dans son introduction que : « L'existence et la force des groupes "ethniques" ne peuvent pas être minimisées en Nouvelle-Calédonie. En dépit des mélanges qui se sont produits dès l'arrivée des Européens et l'unification imposée par la colonisation, la plupart des habitants se rattachent à une communauté culturelle distincte et plus ou moins dans l'ensemble calédonien. En cherchant à être reconnues et prises en compte dans leurs spécificités, les communautés en présence renouvellent et légitiment les lignes de séparation déjà existantes : occupation de l'espace, langues, ressources économiques, disparités sociales, autorités reconnues, façons de penser et de se comporter au quotidien ... ». De là, il entend répondre à la problématique suivante : « Dans la cohabitation et le regard que les groupes culturels portent sur eux-mêmes et sur les autres, quels sont les signes qui manifestent, ou au contraire contredisent, l'émergence d'une identité culturelle commune ? »[4].
Plusieurs pratiques ou champs culturels communs ont émergé par acculturations, inculturations et syncrétismes entre les différentes communautés de Nouvelle-Calédonie.
L'emploi du français en Nouvelle-Calédonie, langue maternelle pour les Métropolitains d'origine et leurs descendants et langue véhiculaire pour les autres groupes, a vu se développer un accent particulier plus ou moins prononcé et des emprunts à la mosaïque ethnique composant la société néo-calédonienne. Les colons, les fonctionnaires civils et militaires, les bagnards ou forçats, les déportés politiques, de droit commun et de la Commune, populations souvent rudes, ont entretenu des expressions imagées et parfois grossières (comme en témoigne l'emploi fréquent de l'interjection « L'enculé », prononcé « L'Ônculé »), considérées aujourd'hui comme vulgaire, mais qui fait la base du parler néo-calédonien. La comparaison peut être faite avec l'anglais d'Australie, qui a également connu un peuplement de bagnards, de déportés et de fonctionnaires civils et militaires au XIXe siècle : l'influence de ce peuplement se retrouve dans la langue d'aujourd'hui, dans plusieurs mots et expressions, et autres emprunts. S'y ajoute les apports des 28 langues vernaculaires kanaks (sensible dans la prononciation et l'accent, avec l'inversion phonique des sons "on" et "an", ou encore dans la tonalité qui subit un allongement phonétique, les a, les o, les an ayant une tonalité basse et allongée, à quoi s'ajoute l'emploi de mots ou expressions comme les exclamations ou interjections awa, ahou, yossi, tcha, ou les noms communs bagayou, kayafou, pilou, bougna, cagou, la plupart des toponymes qui ont été francisés), le tahitien (aita, nana, tabou, rae rae, manou ou pareo, fare), le wallisien (ayaoué, pia), le javanais (kakane, bami), le vietnamien (Chân đăng), le japonais (soyo), le bichelamar du Vanuatu (nakamal, tangyu tumas) et l'influence anglo-saxonne (tata, tinkyoubien, prononciation de certains mots comme « bus »).
Maurice Leenhardt a mis en place à partir de 1944 des enseignements en langues océaniennes à l'École des langues orientales. Après sa retraite en 1953, son poste est repris tout d'abord par son fils Raymond (de 1947 à 1948 puis de 1953 à 1972) puis par Jacqueline de La Fontinelle, titulaire de la chaire de houaïlou puis de celle des langues océaniennes à partir de 1972 et jusqu'à sa retraite en 1999.
Le drehu est enseigné à l'INALCO depuis 1973 par Wamo Haocas (à l'origine engagé comme répétiteur en langue ajië, alors que sa langue maternelle est bien le drehu), au sein de la chaire de « houaïlou » transformée en 1977 en chaire de « langues océaniennes ». Depuis la retraite de Jacqueline de La Fontinelle en 1999, le drehu reste la seule langue de Nouvelle-Calédonie enseignée au sein de la section Langues Océaniennes de l'Institut[5].
Localement, si l'enseignement des langues kanakes a été rejeté, autant dans le public que dans le privé, au profit du français à l'époque coloniale, les choses ont commencé à évoluer à la fin des années 1970 avec la mise en place de réflexions à ce sujet : on peut citer en 1979 un ouvrage collectif dirigé par l'ethnologue et phonologue André-Georges Haudricourt, intitulé Les langues mélanésiennes de Nouvelle-Calédonie et publié à l'initiative du bureau psychopédagogique de la direction diocésaine de l'enseignement catholique (DDEC), pour voir poser les bases du système d'écriture plus ou moins unanimement utilisé aujourd'hui, ainsi que dans le public la création en 1978 d'un Centre territorial de recherche et de documentation (CTRDP) chargé d'envisager l'enseignement de langues vernaculaires et de produire la documentation adéquate, et d'une mission aux langues et cultures régionales auprès du Vice-rectorat. Cette première expérience est un échec, du fait du manque de motivation des hommes politiques (et même des dirigeants kanaks qui ne sont pas encore convaincus de l'importance d'un enseignement en langue mélanésienne) et des parents ainsi que de la faible formation des enseignants, qui plus est souvent nommés dans d'autres zones linguistiques que celle de leur langue maternelle.
Le tournant réel intervient durant les événements des années 1980 (nom donné à la période d'affrontements entre indépendantistes et loyalistes, de 1984 à 1988), le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) et le « gouvernement provisoire de la Kanaky » (GPK) qui lui est associé (comme prélude à la création d'un État kanak indépendant) créent dans chacune des zones qu'ils contrôlent des « Écoles populaires kanak » (EPK) afin de développer le sentiment d'« identité kanak » chez les jeunes et lutter contre « l'acculturation » française par le biais des langues kanakes. Avec l'instauration du statut Fabius-Pisani en 1985 et la création de quatre régions, celles contrôlées majoritairement par les indépendantistes (le Centre, le Nord et les îles Loyauté) vont alors largement subventionner les EPK qui acquièrent donc un statut officiel et organiser des stages destinés à sensibiliser et à former des locuteurs pour en faire des intervenants dans les écoles (stages confiés notamment aux linguistes, chercheurs au CNRS, Jean-Claude et Françoise Rivierre en 1986). Cependant, le bilan des EPK est mitigé et a différé selon les régions : si certaines ont pu se maintenir à certains endroits plus longtemps que d'autres, et même après la signature des accords de Matignon en 1988 et l'établissement d'un « statu quo » entre partisans et opposants de l'indépendance, il n'en subsiste aujourd'hui plus qu'une, celle de Canala qui maintient une scolarisation dans les tribus pour les enfants de 2 à 9 ans tout en établissant des passerelles avec l'enseignement public à partir du cours moyen. En fait, la réussite des EPK a dépendu de la motivation des acteurs de la communauté locale, de la qualité de la formation des enseignants, du soutien financier des institutions et du maintien de relations avec l'enseignement public.
Après les Événements, les provinces Nord et Îles Loyauté ont continué autant que possible à financer les EPK subsistantes et ont développé de nouveaux programmes linguistiques et éducatifs, grâce à leur nouvelle compétence offerte par les accords de pouvoir modifier en partie les programmes du primaire pour que ceux-ci respectent mieux les réalités historiques et culturelles locales. Aux Îles, le plan « Enseignement intégré des langues maternelles » (EILM), élaboré en 1991 et entré en vigueur en 1994, semble avoir été plus ou moins couronné de succès. Dans le Nord, le plan « Paicî - Hoot ma Waap - Ajië - Xârâcùù » (PHAX) prévoit quant-à-lui d'instaurer cinq heures hebdomadaires en langues dans les écoles élémentaires (dont deux heures consacrées à l'éducation physique, deux autres à l'éducation artistique et la dernière à la géographie, à l'histoire et aux sciences), mais ce projet n'est pas suivi d'effets[6].
En 1992, le drehu de Lifou, le nengone de Maré, ainsi le paicî et l'ajië en Province Nord accèdent au statut d'épreuves optionnelles pour le baccalauréat.
La défense et l'enseignement des langues kanakes sont parmi les principaux enjeux définis par l'accord de Nouméa en 1998 :
« Les langues kanakes sont, avec le français, des langues d'enseignement et de culture en Nouvelle-Calédonie. Leur place dans l'enseignement et les médias doit donc être accrue et faire l'objet d'une réflexion approfondie.Une recherche scientifique et un enseignement universitaire sur les langues kanakes doivent être organisés en Nouvelle-Calédonie. L'institut national de langues et civilisations orientales y jouera un rôle essentiel. Pour que ces langues trouvent la place qui doit leur revenir dans l'enseignement primaire et secondaire, un effort important sera fait sur la formation des formateurs.
Une Académie des langues kanak, établissement local dont le conseil d'administration sera composé de locuteurs désignés en accord avec les autorités coutumières, sera mise en place. Elle fixera leurs règles d'usage et leur évolution. »
— Article 1.3.3[7]
Cette importance est confirmée dans la loi organique du fixant le fonctionnement des institutions néo-calédoniennes, aux articles 140 et 215[8].
L'Académie des langues kanak (ALK) est officiellement créée par la délibération du Congrès no 265 du . Elle siège au centre-ville de Nouméa, au 32, rue du Général Gallieni, et dispose de 8 sections régionales qui travaillent avec les conseils d'aires coutumières. Chaque section a à sa tête un académicien, désigné par le Sénat coutumier sur proposition du conseil coutumier concerné. Elle est dirigée, depuis le , par Weniko Ihage, professeur certifié[9].
Les enfants kanaks suivent, dès la petite section de maternelle, des enseignements dans leur langue, à raison de 7 heures hebdomadaires en maternelle et de cinq heures à l'école élémentaire à la fois pour apprendre à la maîtriser et se familiariser avec leur culture d'origine, à l'écrire et à la lire mais aussi pour suivre tous les autres champs disciplinaires dans cette langue[10].
L'université de la Nouvelle-Calédonie a ouvert en 1999, au sein du département lettres, langues et sciences humaines, une licence mention langues et cultures régionales spécialité langues océaniennes, chargé essentiellement de former des enseignants dans l'une des quatre langues présentes au baccalauréat (drehu, paicî, nengone et ajië), ainsi que des ethnologues, avec une possibilité de choisir en troisième année entre deux parcours : un « enseignement » et un autre « sciences du langage »[11].
Les professeurs en langues kanak sont ensuite formés, aussi bien pour le primaire que pour les cours optionnels du secondaire, à l'Institution de formation des maîtres de Nouvelle-Calédonie[12].
Les autres langues parlées par les communautés vivant dans l'archipel sont le wallisien, le futunien, le tahitien, le vietnamien, le javanais et le bichelamar (Ni-Vanuatu), et dans une moindre mesure le mandarin, le cantonais, le japonais ou l'anglais.
Comme le parler calédonien, la cuisine de Nouvelle-Calédonie est surtout le fait de mélanges, adaptant les différentes spécificités culinaires (cuisines mélanésiennes fondée sur la cuisson à l'étouffée dans le four kanak et symbolisée par le bougna, plus généralement océaniennes qui ont en commun l'usage du lait de coco comme liant, françaises avec la succession de plusieurs plats, l'importance des sauces, des herbes aromatiques et du pain ou plus globalement des viennoiseries, est-asiatiques marquées par l'utilisation d'épices variées, la recherche des saveurs aigres-douces, le mode de cuisson et la présence du riz comme aliment de base) aux productions locales. Celles-ci sont issues de l'agriculture ou horticulture (tubercules comme l'igname, le manioc ou le taro, légumes tels la chayote dite « chouchoute », le pe-tsaï appelé « chou de Chine », mais aussi des tomates, par exemple, des fruits tropicaux comme la banane, la noix de coco, la papaye, la mangue, la grenadille dite « pomme liane », le pamplemousse ou le corossol, ainsi que des agrumes et certains fruits tempérés produits par les Fraisiers de Païta ou à La Foa, notamment des fraises, pêches et framboises, une culture du café ancienne et toujours bien présente même si elle a perdu la réputation et la valeur à l'exportation dont elle disposait dans la première moitié du XXe siècle avec le café Leroy, une petite production de maïs tandis que la plupart des jardins des personnes d'origine européenne comportent certaines herbes de Provence), de l'élevage (presque exclusivement pour la viande, bovine, de cerf, ovine, caprine, porcine ou de volaille, ainsi que des œufs et du miel, la production laitière étant très faible et avant tout concentrée à Bourail, nécessitant une forte importation d'Australie, de Nouvelle-Zélande voire de Métropole pour les fromages), de la chasse (cerf, roussette, cochons sauvages ou notou), de la pêche (qu'elle soit commerciale ou individuelle, avec un lagon vaste et riche en ressource halieutique qui offre une grande diversité de poissons, fruits de mer et coquillages consommables, comme le thon jaune, le saumon des dieux, le vivaneau, le mahi-mahi, le bec-de-canne, le poisson perroquet et perroquet banane, la langouste, le crabe de cocotier ou de palétuvier, les trocas, pétoncles ou sauteurs), de l'aquaculture (surtout des crevettes, avec une valeur ajoutée fortement croissante à l'exportation) et de l'agroalimentaire (avec surtout une importante production de bière, dont la plus connue et la plus consommée localement reste la Number One, ainsi que les marques locales des sodas et sirops tulem, les jus de fruits Oro ou les chocolats Biscochoc). L'influence culinaire anglo-saxonne ne se retrouve avant tout qu'à travers certains aliments importés depuis l'Australie ou la Nouvelle-Zélande, surtout dans les produits laitiers (lait qu'il soit en poudre ou liquide, beurre, mayonnaise, cheddar, philadelphia), les condiments et sauces (moutarde forte anglaise, vegemite, sauce Worcestershire), certains fruits (et jus) ou produits animaliers (surtout l'agneau et les huîtres de Nouvelle-Zélande) et les biscuits, chips, desserts ou friandises.
Cela aboutit à des pratiques culinaires relativement communes, certains plats traditionnels de chaque communauté (bougna kanak, salade tahitienne, bami indonésien, nems et porc au sucre vietnamiens, civets, filets ou saucissons de cerfs inspirés de recettes régionales françaises, carry et achards réunionnais ou boudins antillais) étant repris, préparés et consommés indifféremment par l'ensemble de la population. Certains produits en particulier deviennent des incontournables du repas typique néo-calédonien : le riz comme accompagnateur de presque tous les plats (souvent en remplacement des pommes de terre dans des recettes traditionnelles métropolitaines), la forte consommation du pain (en baguette ou « pain marmite ») et viennoiseries, la présence sur la table d'une bouteille de soyo (la marque la plus répandue restant Kikkoman), de la mayonnaise Kraft et de pots d'achards (surtout pour accompagner la viande froide) aux côtés du sel et du poivre (à quoi s'ajoute de manière plus récente la sauce arôme de la marque Maggi), l'importance du café, du chocolat Milo, du miel, des confitures, du pain et du lait en poudre de la marque australienne Sunshine (surtout en Brousse et en tribu pour ce dernier élément) pour les petits-déjeuners et du chocolat (local ou importé), des biscuits australiens Arnott's (SAO, Scotch fingers, Arrowroot, Tim Tam, Monte Carlo, les biscuits à apéritifs Shapes) ou Twisties ou de la pâte de fromage à tartiner Kraft pour les goûters.
La Nouvelle-Calédonie a produit plusieurs écrivains[13] qui, quels que soient leur communauté d'appartenance et leurs styles particuliers, se sont attachés à puiser dans des références culturelles diverses (européennes, tradition orale mélanésienne, parler calédonien). Les plus célèbres historiquement restent Jean Mariotti[14] et Georges Baudoux[15].
Georges Baudoux (1870-1940)[15], le premier écrivain calédonien, a écrit plusieurs nouvelles (sous le pseudonyme de Thiosse) entre les années 1910 et 1940, dont certaines sont publiées par des revues locales (Kaavo en 1919) sous le pseudonyme de Thiosse. Elles sont pourtant compilées dans des recueils et pleinement éditées, seulement après sa mort, notamment à travers les deux tomes de Les Blancs sont venus édités par la Société d'études historiques de la Nouvelle-Calédonie en 1972 et 1979. L'essentiel de ses œuvres décrit et met en avant le cloisonnement de la société coloniale[16]. Il a entretenu des relations de respect avec Maurice Leenhardt et Lucien Lévy-Bruhl.
Jean Mariotti (1901-1975)[17] a écrit principalement :
Alain Laubreaux (1899̠-1968), qui a fait publier Georges Baudoux, et trois romans, Yan̠-le-Métis (1928), Le Rocher à la voile (1930) et Wara (1932).
Parmi les écrivains-poètes : Eugène Bertin, Jacques Nervat (et Marie Nervat), Frédéric Ohlen (1959) [24]Emmanuel Istivie[25], Antoine Soury-Lavergne (1879-1970)[26].
La Nouvelle-Calédonie a également vu naître ou a accueilli plusieurs auteurs renommés, en inspirant fortement tout ou partie de leur œuvre.
Quelques écrivains métropolitains s'intéressent à la Nouvelle-Calédonie, dont
Beaucoup des écrivains sont des Calédoniens d'origine européenne.
À partir du milieu du XXe siècle, des auteurs kanak apparaissent souvent avec un ton engagé en faveur de la revendication identitaire mélanésienne. Les plus représentatifs restent
La Brousse en folie de Bernard Berger[38] permet de découvrir les singularités de la société néo-calédonienne à travers une expression humoristique accessible à tous. Cette série de bande dessinée, née en 1984, est chaque année parmi les plus gros succès d'édition de l'île. Elle a ouvert la voie à toute une bande dessinée calédonienne également incarnée aujourd'hui par Gielbé (frère de Bernard Berger, auteur de La Tribu Mathurin en 1998 et du duo Aglaé & Sidonie qui apparait sous la forme d'un comic strip quotidien dans Les Nouvelles calédoniennes pour commenter de manière humoristique l'actualité depuis 1995) ou Niko et Solo (respectivement dessinateur et scénariste de la série Frimeurs des Îles depuis 2002) ou Jilème ('Adeline et Charlotte' dans Télé NC de 2008 à 2018, 'Léannie' dans Coco TV depuis 2010) ou Jar (dessinateur depuis 1997 de la série Le Sentier des Hommes, scénarisée par Bernard Berger). Un festival biennal de la bande dessinée et de l'image est organisé depuis 2003 à Boulouparis[39].
L'Association des écrivains de Nouvelle-Calédonie[40] a été fondée en 1996 par un collectif autour de Nicolas Kurtovitch[41].
En 1996 a été créé le prix Livre Mon Ami décerné par des enfants âgés de 9 à 13 ans vivant en Nouvelle-Calédonie à un ouvrage de littérature d'enfance et de jeunesse de parution récente et de langue française. L'auteur qui remporte le prix est ensuite invité à se rendre en Nouvelle-Calédonie pour rencontrer ses jeunes lecteurs.
Parmi les autres écrivains, Gonzague Phélip, Enguerrand Guépy (1974), Anne Bihan(1955) [42] etc.
S'il n'existe pas d'architecture néo-calédonienne à proprement parler, les constructions et les tendances contemporaines, dont le magazine Varangue rend témoignage, témoignent de références à deux traditions : celle des cases traditionnelles kanak, et celle des maisons coloniales.
L'architecture traditionnelle kanake comprend uniquement la case, véritable symbole de l'organisation de la société. Il en existe de plusieurs types : à la fois lieux des cérémonies ou palabres (grande case du clan ou des districts des Îles Loyauté, les plus représentatives et les plus chargées de symbolisme), d'habitat (avec des cases ordinaires pour les femmes) ou de stockage (greniers à igname). Ronde (forme qui représente un espace collectif de vie, propice aux palabres, aux échanges et au maintien d’un esprit communautaire) avec un toit conique offrant souvent une forte pente (pour permettre l'écoulement des eaux de pluie, tandis que la forme aérodynamique générale de l'édifice permet une forte résistance aux vents violents quelle que soit leur direction), elle est souvent construite, notamment sur la Grande Terre où les inondations sont courantes, sur un tertre surélevé par rapport au terrain naturel pour échapper aux dégâts des eaux. Sa construction n'utilise que des matériaux végétaux : murs et « pré-couverture » du toit (kötu en Xârâcùù)[43] en peau de niaouli (élément particulièrement étanche) généralement (et dans certaines régions avec du pandanus ou du cocotier), couverture du toit en paille (bon isolant qui permet de maintenir une température ambiante constante et douce tout au long de l'année, même en période de fortes chaleurs), attaches de la structure avec des lianes (rendent l'édifice flexible et donc résistants encore une fois aux intempéries) et éléments importants (flèche faîtière, poteau central, poteaux de tour de case, chambranle, linteau de la porte) en bois de houp (arbre endémique à la Nouvelle-Calédonie, séculaire, représentant l'origine des clans et dont le bois est sacré). Chacune des pièces sculptées a une symbolique particulière[44],[45],[46] :
Les dix haut bâtiments du centre culturel Tjibaou de Renzo Piano reprennent d'une matière stylisée la forme des cases traditionnelles kanak.
La colonisation de peuplement à partir du milieu du XIXe siècle a permis le développement d'un style architectural résidentiel particulier dit des « maisons coloniales » qui se retrouve, avec certaines variantes, dans d'autres anciennes colonies françaises (Réunion, Antilles, Polynésie française, Indochine) ou anglo-saxonnes (dans les États du Sud des États-Unis ou l'Inde). Bien que de factures variables, elles offrent généralement un certain charme et un élément identitaire important pour les populations locales, notamment d'origine européenne ou Caldoches, qui poussent pour leur préservation. Toutefois, les intempéries (notamment les cyclones), l'usure (rouille des toits, pourrissement et attaque de termites sur les éléments en bois) ou divers projets immobiliers ont entraîné la disparition de la plupart de ces maisons. Présentes dans la plupart des communes ayant connu une certaine implantation européenne, surtout sur la côte Ouest, les plus célèbres et représentatives restent l'ancienne Banque Marchand ou Ancienne Mairie (première banque locale de 1874 à sa faillite retentissante pour la colonie en 1880, avant de servir d'hôtel de ville de 1880 à 1975 et reconverti en 1996 en musée de la ville[47]), la Maison Cellières du Faubourg Blanchot (délabrée depuis le décès de sa dernière propriétaire en 1995 et « squattée » par plusieurs familles pendant des années, elle a été rachetée par un promoteur qui a eu la charge, en échange de la construction d'un immeuble sur une partie du terrain, de la reconstruire à l'identique de l'originale)[48],[49], le « château Hagen »[50] ou encore le bâtiment historique de la clinique Magnin à la Vallée des Colons pour Nouméa, le « Château Grimigni » à Pouembout. Elles comprennent généralement[51] :
Sur le plan musical, la diversité culturelle de la Nouvelle-Calédonie a donné naissance à des genres musicaux issus de mélange avec les grands courants internationaux et qui restent distincts les uns des autres.
Le Kaneka est une forme musicale née au milieu des années 1980, lors des événements politiques qui ont secoué l'île. Il trouve son origine dans le battement binaire produit sur un tronc d'arbre central lors du "Pilou", rythme traditionnellement utilisé lors des cérémonies tribales kanakes. Le meilleur représentant de ce style est la troupe de danseurs We Ce Ca, mené par le chanteur Tim Sameke, qui mêle chorégraphies traditionnelles et musiques adaptant le Kaneka à un style plus moderne, avec notamment l'introduction de sons et de rythmiques électroniques, qui ont rendu ce groupe particulièrement populaire. Le Kaneka se mêle parfois, et de plus en plus, à des rythmiques et des mélodies proches du reggae, qui est également un style musical très populaire en Nouvelle-Calédonie et notamment auprès des Kanak. De nombreuses figures internationales du reggae ont fait des concerts en Nouvelle-Calédonie : Jimmy Cliff, Israël Vibration ou encore The Wailers.
La population européenne, et surtout les Caldoches de Brousse, ou Broussards, ont développé aussi un style musical assez typique mêlant des expressions caldoches et une musicalité essentiellement empruntée à la musique country.
À cela s'ajoutent les musiques traditionnelles des autres communautés, et surtout l'ensemble des styles musicaux importés de Tahiti : tamure mais aussi la valse tahitienne (valse à deux temps), entre autres. Les rythmes antillais (zouk, méringue, bachata), et plus généralement d'Amérique latine (essentiellement la salsa).
À côté de cela se développe de plus en plus des groupes de jazz, musique soul ou rock. Des festivals musicaux se sont multipliés depuis les années 1990 : le festival Live en août qui a existé de 1991 à 2008 initialement pour mieux faire connaître les musiciens de jazz du territoire sous le nom de Jazz en août avant de prendre sa dénomination définitive en 1998 ; le festival Femmes funk créé en 1997 essentiellement pour promouvoir les artistes féminines de la zone Pacifique (mais pas seulement). L'association AMJ-BECA organise des concerts de blue et de jazz de très bonne qualité.
Si la Nouvelle-Calédonie a su se doter de nombreuses salles de spectacles ou de concert, dont celles du Conservatoire, du café-musique Le Mouv' de Rivière-Salée et celles plus importantes de la salle Sissia du Centre culturel Tjibaou ou de la Fédération des Œuvres laïques (F.O.L), auxquelles s'ajoutent des salles en brousse (le centre culturel du Mont-Dore, le Colisée de Bourail...). Mais elles restent de capacité réduite, et aucun espace adéquat pour accueillir des concerts plus importants n'a été jusqu'ici clairement délimité (ces dernières années, la plupart d'entre eux s'organisaient sur la presqu'île de Nouville à Nouméa, sur la plaine du Kuendu Beach). La construction d'une grande salle de concert est néanmoins en projet, tandis que la nouvelle grande salle polyvalente sportive de l'« Arène du Sud », inaugurée en 2011 en vue des Jeux du Pacifique organisés par la Nouvelle-Calédonie cette année-là, est également prévue pour accueillir des spectacles et événements couverts.
Les artistes visuels néo-calédoniens représentés à la Biennale d'art contemporain (du Pacifique) de Nouméa en 2000 sont, d'après le catalogue (édition ADCK), Ariella Blancher, Teddy Diaike, Lydie Gardet, Florence Giuliani, Félix Waïbo Homou, Hélène Janet, Jean-Michel Kate, Laurence Lagabrielle, Christine Launay, Gaël Lecren, AlineMori, Valérie Morignat, Denis Tsuitsui, Ito Waia.
De nombreux artistes kanak continuent à produire des œuvres s'inspirant des traditions, valeurs, techniques kanak.
Le cinéma spécifique néo-calédonien s'est développé de manière récente, essentiellement par le biais de courts-métrages et de films amateurs, par le biais surtout du festival annuel organisé à La Foa depuis 1999, ou du festival international du cinéma des peuples, baptisé Anûû-rû âboro (signifiant « L'Homme de l'ombre » en paicî), également organisé chaque année en octobre-novembre depuis 2007 à Poindimié[52].
Longtemps choisie comme décor de documentaires (notamment par Jacques-Yves Cousteau, ou par Luc Besson pour Atlantis en 1991) ou d'émissions de télévisions (Koh-Lanta pour sa cinquième saison à l'Île des Pins en 2005 et pour son édition spéciale Le Choc des héros à Poum en 2010, La Carte au trésor avec deux émissions en 2005, C'est pas sorcier avec là aussi deux émissions en 2005, des éditions de Thalassa, Vu du ciel, Capital, Strip-Tease, Infrarouge), la Nouvelle-Calédonie a fait l'objet de relativement peu d'œuvres cinématographiques. Parmi les longs métrages filmés dans l'archipel ou portant principalement sur celui-ci peuvent être cités essentiellement Le Bal du gouverneur de Marie-France Pisier en 1984 ou L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz, dont la sortie est prévue pour le . S'y ajoutent, par exemple, le téléfilm Louise Michel de Sólveig Anspach, et avec Sylvie Testud dans le rôle-titre, diffusé en 2010 sur France 3, ou la série télévisée Foudre diffusée depuis 2007 sur France 2 et certaines chaînes étrangères.
La production spécifiquement locale est restée limitée. La mini-série Chez Nadette, produite par la société nouméenne Imag'in Productions, a été diffusée sur Télé Nouvelle-Calédonie en deux saisons de 2008 à 2010. Le Banana Studio, également basé à Nouméa, est à l'origine du personnage de « Wouk le cagou » qui, à travers de courts sketchs animés, illustre une émission ludique d'information sur la culture, la géographique ou la biodiversité de Nouvelle-Calédonie : D'après vous, diffusée depuis 2008 sur la même chaîne.
L'école de cirque de Nouvelle-Calédonie, anciennement L'école de cirque de Nouméa a été fondée par Isabelle Giang et Nadia Rames. Cette ancienne artiste internationale du cirque de Hanoï a décidé de développer en 1991 des ateliers de cirque avec la complicité de son père. L'école est située dans le quartier de Rivière Salée, salle Ernest-Veyret.
Le divertissement sur Internet existe en Nouvelle-Calédonie depuis la création de YouTube en 2005 notamment avec le collectif Banana Studio ou avec celui de F.KC Records créé par le journaliste Dominique-Pierre Mariotti (1958-2011) qui produisait des web-reportages tournés à Nouméa et en Brousse pour divers blogs locaux. Il faut attendre l'année 2009 pour qu'apparaissent les premières Web-TV essentiellement axées sur la politique et la culture : Tatele.nc (2009), La Télé du Cagou (2009), Rex TV (2009), ZM Prod (2009), Koodji TV (2011), Tazar TV (2012), Siman hors d'Ici (2012), NCI (2013). À partir de 2011-2012, la création des cyber-bases dans les maisons de quartiers et la démocratisation des réseaux sociaux sur le web ont engendré une nouvelle génération de podcasters se mettant en scène devant une caméra à la manière des présentateurs télévisés. Ce phénomène mondial de l'utilisation de YouTube et des réseaux sociaux rompt avec une ancienne génération généralement anonyme et plus axée sur les techniques du web-reportage. Certains membres de web-collectifs comme la Web-Zone Studio, Blague de Merde, Cal3dovrac ou encore Crazy Voizin sont le point de départ de cette "génération d'humoriste 2.0".
Collectifs FK.C Records (2006-2008 : Dominique-Pierre Mariotti, Olivier Ozwald, Jimmy Janet, Vincent Lépine) - Tatele.nc (2009-2010 : Satu von Hellens, Nathalie Daly, Claude Beaudemoulin, Olivier Gresse, Fred Cance) - La Télé du Cagou (2009-2017 : Jimmy Janet, Matthieu Perrochaud, Vincent Lépine, Samuel Breton) - Koodji TV (2011-2013 : Nicolas Bonneau) - NCI (Maxime Le Braz, Christophe Maunier, Tahnee Jacob, Quentin Joubert)- Koi ça Geek ? (2016 : Jean-Jacques Wauka)
La population de la Nouvelle-Calédonie est inégalement répartie, avec une très forte macrocéphalie de Nouméa et de son agglomération (qui avec plus de 150 000 habitants regroupe plus des deux-tiers des Néo-calédoniens). Il existe donc d'importantes disparités dans l'équipement culturel des communes.
La plupart des infrastructures culturelles sont concentrées sur le chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa. S'y trouvent notamment :
Dans les trois autres communes du Grand Nouméa (Mont-Dore, Dumbéa et Païta), apparaissent :
Dans le Sud rural, l'équipement culturel est également assez développé, avec :
En Province Nord, le nombre d'infrastructures culturelles est plus réduite, quoiqu'en développement notamment dans la conurbation Voh-Koné-Pouembout (VKP) et du Grand H (VKP à quoi sont ajoutées des communes de la côte Est Hienghène, Touho, Poindimié, Ponérihouen et Houaïlou) :
Si les trois communes insulaires des Îles Loyauté disposent chacune d'au moins une infrastructure culturelle, il s'agit de la province la moins équipée sur ce plan, avec :
À ceci s'ajoutent des structures itinérantes :
Chaque année, plusieurs communes de la Nouvelle-Calédonie organisent des foires ou fêtes municipales chargées de mettre en valeur les productions typiques de la région. Elles sont aussi, pour certaines d'entre elles (surtout celles de Bourail, Koumac, Farino ou Boulouparis), l'occasion de mettre en avant une « culture broussarde » (rodéos, musique country, danses, défilés de majorettes, courses de stock-car, courses ou concours hippiques, démonstrations bovines ou équines, préparations et dégustations de plats particuliers).
Parmi les principales figurent :
Plusieurs événements musicaux fixes sont organisés chaque année :
Quelques manifestations consacrées aux livres, aux bandes dessinées et à la production littéraire locale sont organisées en Nouvelle-Calédonie :
Trois principaux festivals touchant au cinéma sont organisés en Nouvelle-Calédonie :
Depuis 1995, une biennale consacrée aux spectacles vivants (arts de rue, théâtre, danse, musique, cirque, arts plastiques) est organisée sur six jours en octobre chaque année impaire, à Nouméa. Y participent des artistes et troupes locaux mais aussi internationaux, venant du Pacifique ou d'Europe. À chaque édition un thème différent est défini, par exemple l'aérien et le feu en 2007. Il n'a toutefois pas eu lieu en 2009.
Date | Nom | Remarques | Historique |
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1er janvier | Jour de l’an | Premier jour de l’année ; Pour les catholiques, fête de Sainte Marie (avant le concile Vatican II, Circoncision de Jésus-Christ.) | |
Lendemain du dimanche de Pâques (lundi 21 avril en 2025, lundi 6 avril en 2026) | Lundi de Pâques | Pâques (fête chrétienne commune aux catholiques, aux orthodoxes et aux protestants) est le premier dimanche qui suit la première pleine lune fictive de printemps. | |
1er mai | Fête du Travail | Commémore la ratification de la journée de travail de 8 heures ; traditionnellement le jour de nombreuses manifestations syndicales et politiques en France, tant en Nouvelle-Calédonie qu'en Métropole. (La dénomination « fête du Travail » est officialisée le ). Il s'agit également de la fête catholique de Saint Joseph artisan. | 1941 - |
8 mai | Fête de la Victoire 1945 | Commémoration de la capitulation allemande et de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe (1945), souvent l'occasion en Nouvelle-Calédonie d'entretenir la mémoire de la présence militaire américaine dans l'archipel entre 1942 et 1945. | 1953 - 1959 puis 1982 - |
39 jours après Pâques (jeudi 29 mai en 2025, jeudi 14 mai en 2026) | Jeudi de l'Ascension | Fête chrétienne célébrant la montée de Jésus aux cieux | |
lendemain du septième dimanche après Pâques (lundi 9 juin en 2025, lundi 25 mai en 2026) | Lundi de Pentecôte | Lundi férié suivant la fête chrétienne de la Pentecôte célébrant la descente du Saint-Esprit sur les apôtres de Jésus de Nazareth | |
14 juillet | Fête nationale | Commémoration de la Fête de la Fédération du (elle-même anniversaire de la prise de la Bastille en 1789). | |
15 août | Assomption | Fête catholique célébrant la montée de la Vierge Marie aux cieux. En Nouvelle-Calédonie, ce jour, anniversaire de la capitulation japonaise, est également l'occasion de manifestations de commémorations de la Seconde Guerre mondiale et de la présence américaine (notamment au Mémorial américain de Nouméa). | |
24 septembre | Fête de la citoyenneté/Prise de possession | Seule fête civile spécifique à la Nouvelle-Calédonie commémorant la prise de possession par la France de ce territoire en 1853, et qui a évolué depuis 2004 (surtout auprès des indépendantistes ou des « accordistes ») en manifestation mettant en valeur la citoyenneté néo-calédonienne. | |
1er novembre | Toussaint | Fête de tous les saints de l’Église catholique | |
11 novembre | Armistice de 1918 | Commémoration de l’armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale | |
25 décembre | Noël | Naissance de Jésus-Christ, et marque l'anniversaire pour les catholiques néo-calédoniens de la première messe célébrée dans l'archipel, en 1843 à Balade. |
N.B. certaines fêtes sont indiquées ici comme non fériées du fait qu'elles tombent toujours un dimanche, et sont donc en pratique comme fériées.
Les musulmans néo-calédoniens sont surtout présents au sein de la communauté javanaise et parmi les descendants des Algériens du Pacifique, notamment à Bourail.
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