Pouembout
commune française de la collectivité sui generis de la Nouvelle-Calédonie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pouembout (prononcé [pwɛ̃but] ; en paicî : Pwëbuu) est une commune française de Nouvelle-Calédonie, au nord-ouest de la Grande Terre, la plus grande des îles de Nouvelle-Calédonie, en Province Nord, sur la RT1, approximativement à 260 km de Nouméa, à 100 km au nord de Bourail, à 60 km au nord de Poya, à 10 km au sud de Koné et à 30 de Voh.
Pouembout Pwëbuu | |||
Rond-point au centre de Pouembout | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Collectivité | Nouvelle-Calédonie | ||
Province | Province Nord | ||
Aire coutumière | Paicî-Câmuki | ||
Maire Mandat |
Yann Peraldi 2020-2026 |
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Code postal | 98825 | ||
Code commune | 98825 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
2 752 hab. (2019 ) | ||
Densité | 4,1 hab./km2 | ||
Ethnie | Kanak : 39,8 % Européens : 37,1 % Métis : 12,2 % Asiatiques : 3,4 % Wallisiens-Futuniens : 2,5 % Tahitiens : 0,9 % Ni-Vanuatu : 0,5 % Autres : 3,6 % |
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Géographie | |||
Coordonnées | 21° 07′ 40″ sud, 164° 53′ 18″ est | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 1 134 m |
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Superficie | 674,3 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
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Liens | |||
Site web | www.mairiepouembout.com | ||
modifier |
Deux tribus sont présentes sur le territoire de la commune: Paouta et Ouaté. Elles forment le district coutumier de Poindah (grande-chefferie) avec cinq autres tribus de Koné. La commune fait partie de l'aire coutumière Paici-Camuki.
La dénomination VKP (Voh - Koné - Pouembout) indique la volonté de mutation de la région.
Le massif de Kopeto constitue le point culminant de la commune avec une altitude maximale de 1 134 mètres.
Les communes voisines sont :
Le centre de colonisation pénale de Pouembout est créé en 1883[1]. L'autorité pénitentiaire y possède déjà un domaine important de plus de 3500 hectares. La vallée de Pouembout est particulièrement fertile avec les meilleurs sols du territoire (terre noire). De plus, le fort militaire et le village libre de Koné qui comptent plusieurs bureaux administratifs sont proches.
En [1], un premier groupe de forçats accompagné de surveillants-militaire et de géomètre de la pénitentiaire sont utilisés pour les délimitations des lots de concessions urbaines (qui deviendra l'actuel village) et des lots ruraux sur les rives de la rivière Pouembout. En [1], ils sont installés sur ces concessions et un autre groupe de forçats les remplacent sur les travaux d'installation. Bien d'autres suivront: 418 condamnés de 1883 à 1895[1].
En 1885[1], la société coopérative de Pouembout voit le jour sous l'impulsion des concessionnaires. Ses buts sont de trouver des débouchés à la production locale et de stabiliser les prix des produits de consommation.
Vingt ans plus tard, la situation isolée de Pouembout s'est améliorée. Le chemin de muletier reliant le centre au village de Koné a été transformé en route carrossable et le ravitaillement par mer se fait maintenant à l'embouchure de la rivière grâce à un débarcadère.
En 1910, à la faveur d'une augmentation significative de la population, Pouembout devient une commune par décision du gouvernement colonial. Les premières élections suivent en 1911.
En , le Premier ministre Manuel Valls annonce la construction d'un barrage, prévu de longue date, sur le territoire de la commune[2]. Après des études, l'emplacement est choisi en . Le Barrage doit servir à l'agriculture et fournir dix à quinze millions de m³ d'eau potable, pour Pouembout mais également les communes de Voh, et Koné, qui forment la zone « VKP » en forte croissance urbaine. Les travaux doivent commencer en 2021[3].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1961 | 1970 | Ernest Wackenthaler | ||
1970 | 1989 | Georges Avril | Divers puis RPCR | |
1989 | 1995 | Dominique Flotat | RPCR | |
1995 | 2008 | Jean Naouna | FLNKS-UC | |
2008 | 2020 | Robert Courtot | Avenir ensemble puis Calédonie ensemble puis Sans étiquette (apparenté FLNKS-UC) |
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2020 | En cours | Yann Peraldi | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[4]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.
En 2019, la commune comptait 2 752 habitants[Note 1], en augmentation de 6,21 % par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie : +0,98 %).
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 591 | 2 752 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune compte deux bâtiments remarquables de l'époque pénitentiaire :
Autres centres d'intérêt :
Numéros utiles :
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