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Claude Brasseur

acteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Claude Brasseur
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Claude Pierre Espinasse, dit Claude Brasseur est un acteur français, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et mort le à Paris.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Issu d'une famille comptant plusieurs générations de comédiens, il joue tout au long de sa carrière dans plus de trente-cinq pièces de théâtre ainsi que dans plus de cent dix films et il obtient deux César.

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Biographie

Résumé
Contexte

Famille

Claude Brasseur naît le à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Il est le fils des acteurs Pierre Brasseur (1905-1972) et Odette Joyeux (1914-2000), et le père d'Alexandre Brasseur (né en 1971). Il est issu d'une dynastie de comédiens remontant à ses grands-parents paternels, Georges Espinasse et Germaine Brasseur.

Carrière

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Claude Brasseur (à droite) et Rod Taylor dans Les Enfants de chœur, en 1973.

Très pris par leurs carrières respectives, ses parents s'occupent relativement peu de lui. Lorsqu'ils se séparent, ils le placent en pension, chez les oratoriens du Collège de Juilly (Seine-et-Marne), près de Roissy, de 1950 à 1954, où il côtoie Philippe Noiret, Jean-Jacques Debout et Jacques Mesrine[1],[2],[3],[4]

Peu affine avec le système scolaire, il arrête sa scolarité en seconde. Par l'entregent de son père, il est engagé chez Paris Match comme assistant du photographe Walter Carone. Lors d'un interview qu'il mène avec la vedette de comédie de boulevard Elvire Popesco, celle-ci lui conseille — au vu de son illustre patronyme — de se lancer dans le théâtre[5],[6],[7] : ayant acheté le Théâtre de Paris où elle monte en 1955 la pièce Judas de Marcel Pagnol, elle engage le jeune comédien pour interpréter trois rôles, lui offrant ainsi son premier contrat. Sa performance lui vaut d'entrer au Conservatoire, où il côtoie entre autres Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort.

L'année suivante, il débute au cinéma dans Rencontre à Paris de Georges Lampin. Il tourne avec les plus grands réalisateurs de l'époque, notamment Georges Franju, Marcel Carné et Jean Renoir, mais c'est la télévision qui lui offre ses premiers grands rôles : Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune de Jean Kerchbron et Sganarelle dans Dom Juan ou le Festin de pierre de Marcel Bluwal en 1965, et surtout François Vidocq dans Les Nouvelles Aventures de Vidocq de 1971 à 1973, où il remplace Bernard Noël, tenant du rôle dans la première série durant les années 1960.

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Philippe Noiret et Claude Brasseur au Festival de Cannes 1989.

Ce n'est qu'en 1974, avec Les Seins de glace de Georges Lautner qu'il se fait véritablement remarquer au cinéma, obtenant la consécration en 1976, avec Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert et Le Grand Escogriffe de Claude Pinoteau. Avec ces deux films, il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle lors de la 2e cérémonie des César en 1977[n 1]. Le succès du film d'Yves Robert, entraîne une suite en 1977, Nous irons tous au paradis.

En 1980, il se voit décerner le César du meilleur acteur pour son rôle dans La Guerre des polices.

Durant sa carrière, il a tourné dans plus de cent dix films[10], dont La Boum de Claude Pinoteau, où il interprète le père de Vic (Sophie Marceau), Les Loups entre eux de José Giovanni, ou Camping et Le Héros de la famille, tous deux sortis en 2006.

De 2003 à 2007, il joue le policier Franck Keller dans la série télévisée du même nom, diffusée sur TF1.

De en , il apparaît tous les soirs de la semaine sur France 2 dans un programme court : Y'a pas d'âge.

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Claude Brasseur au centre de l'équipe de À torts et à raisons, en 1999.

Sa dernière apparition au cinéma figure dans Tout le monde debout en 2018, de et avec Franck Dubosc.

Au théâtre sa carrière commence en 1955 avec Judas de Marcel Pagnol dans la mise en scène de Pierre Valde au théâtre de Paris et se déroule pendant plus de soixante ans jusqu'en 2017 où il joue dans L'Indigent philosophe de Marivaux mis en scène par Christophe Lidon au Théâtre de l'Atelier. Au cours de ces années il travaille fréquemment avec Roger Planchon et Marcel Bluwal. Il incarne notamment en 1999, au Théâtre Montparnasse, le commandant américain Steve Arnold, agent d'assurance et amateur de Dixieland dans le privé, chargé de conduire l'enquête en vue du procès en dénazification du chef d'orchestre de la Philharmonie de Berlin Wilhelm Furtwängler, interprété par Michel Bouquet, dans la pièce de Ronald Harwood traduite par Dominique Hollier, À torts et à raisons, mise en scène par Marcel Bluwal[11],[12],[13].

Sports

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Jacky Ickx et Claude Brasseur au festival automobile international 2013.

Claude Brasseur s'adonne à la compétition automobile, remportant comme copilote de Jacky Ickx le rallye Paris-Dakar en 1983[14], avec son compère belge, ils vont remporter vingt-trois étapes du « Dakar » entre 1981 et 1985 sur Citroën CX, Mercedes 280 GE et Porsche 911[15],[16]. Il a également participé à plusieurs reprises, au volant d'une Simca 1000 Rallye, à des courses automobiles avec le Star Racing Team dans le cadre d'épreuves en circuits du Simca Racing Team.

Alors qu'il est sélectionné pour les Jeux olympiques d'hiver de 1964 à Innsbruck dans l'équipe de France de bobsleigh, il est victime en 1963 d'un grave accident en compétition, son casque explosant sous la violence du choc contre la paroi de glace[14].

Prise de position

En 2013, Claude Brasseur a signé le « manifeste des 343 salauds » lancé par le magazine Causeur[17], qui proteste contre un projet gouvernemental de pénalisation des clients de prostituées.

Vie privée

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Tombe de Pierre et Claude Brasseur au cimetière du Père-Lachaise (59e division).

Son parrain est l'écrivain américain Ernest Hemingway.

Il effectue son service militaire en Algérie en 1957 au 22e RI.

Le , Claude Brasseur épouse Peggy Roche, mannequin et journaliste de mode (qui deviendra après leur divorce la compagne de Françoise Sagan ; elle meurt en 1991)[18], puis, en 1970, Michèle Cambon, sœur de Christian Cambon, avec qui il a un fils, Alexandre Brasseur[19].

Mort

Claude Brasseur meurt le [20] à l'âge de 84 ans[21],[22] dans le 14e arrondissement de Paris[23],[24], quelques mois après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral l'ayant fragilisé[25]. Il est inhumé le auprès de son père au cimetière du Père-Lachaise (59e division)[26], après une cérémonie à l'église Saint-Roch à Paris[27].

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Théâtre

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Filmographie

Cinéma

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Box-office

Davantage d’informations Titre, Année ...

Télévision

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Discographie

En 1968, on le voit aux côtés de Brigitte Bardot dans le scopitone de la chanson Bubble Gum[30].

Publication

Distinctions

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Rose « Claude Brasseur ».

Décorations

Récompenses

Nominations

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Notes et références

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Voir aussi

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