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acteur, dramaturge et metteur en scène de théâtre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Michel Ribes, né le à Paris, est un acteur, dramaturge, metteur en scène de théâtre, réalisateur, scénariste français, auteur de publicités.
Naissance |
Paris (France) |
---|---|
Nationalité | Française |
Profession | Acteur, dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur |
Films notables |
Rien ne va plus La Galette du roi Brèves de comptoir |
Séries notables |
Merci Bernard Palace |
Il a dirigé le théâtre du Rond-Point à Paris de 2001 à 2022.
Il est le fils de Pierre Ribes et de Jeanne Bernadet, femme d'origine argentine qui lui fait découvrir le théâtre dès l'âge de cinq ans[1]. Déchiré par le divorce de ses parents et l'absence de son père, il retrouve goût à l'existence en s'en inventant mille autres grâce au théâtre. C'est sa mère qui, en se remariant au peintre Jean Cortot, lui fait rencontrer « les écrivains et les artistes les plus drôles des années 1950-60 : Tardieu, Queneau, Miró[1] ». Alors qu'il a l'audace de monter sur scène à l'âge de douze ans, son père, plutôt grand bourgeois et furieux de cette initiative, le place en pension dans l'institution sinistre Le Montcel à Jouy-en-Josas[2].
Il fonde en 1966 la compagnie du Pallium, avec le peintre Gérard Garouste et le comédien Philippe Khorsand. Il crée sa première pièce, Les Fraises musclées, en 1970.
Il côtoie à cette époque Roland Topor, Jérôme Savary, Fernando Arrabal, Copi. De jeunes acteurs comme Andréa Ferréol, Roland Blanche, Marie-Pierre Casey, Gérard Darmon, Tonie Marshall, Jean-Pierre Bacri, Daniel Prévost, Roland Giraud, Michel Elias, etc., rejoignent sa compagnie.
Il met en scène de nombreuses pièces contemporaines : Sam Shepard, Copi, Topor, Jean-Claude Grumberg, Arrabal, etc.
Il se marie avec l'actrice Laurence Vincendon dont il divorce dans les années 1970.
Au début des années 1980, il crée, avec Roland Topor, Jean-Marie Gourio, François Rollin et Gébé, Merci Bernard (sur FR3), et Palace (sur Canal+), deux séries à l’humour décapant. Il a réalisé quatre longs métrages, dont Chacun pour toi (avec Albert Dupontel et Jean Yanne) et Musée haut, Musée bas tiré de sa pièce éponyme.
En 1995, il reçoit l'un des Grands Prix de l'humour noir avec Jean-Marie Gourio pour le spectacle Brèves de comptoir. De 1997 à 2002, il anime la manifestation « Texte nu » du Festival d’Avignon, destinée à promouvoir l’écriture dramatique contemporaine.
En 2000, deux cents auteurs dramatiques fondent le mouvement des Écrivains associés du théâtre, Jean-Michel Ribes est élu président. En 2001, il reçoit le prix Plaisir du théâtre pour l’ensemble de son œuvre, et en 2002 le Grand prix théâtre de l'Académie française. En 2003, il est président du jury du Festival international des Très Courts.
En , Catherine Tasca, ministre de la culture, et Bertrand Delanoë, maire de Paris, le nomment directeur du Théâtre du Rond-Point. En 2002, il reçoit le Molière du meilleur auteur francophone pour sa pièce Théâtre sans animaux ainsi que le Molière de la meilleure pièce comique.
En , il préside le jury du 1er Festival du film francophone d'Angoulême (FFA). En 2013, il est promu commandeur des Arts et des Lettres (officier en 2010). En , il reçoit le grand prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).
Nommé directeur du Théâtre du Rond-Point en 2001, il décide d’en faire une maison de création, consacrée au théâtre d’aujourd’hui. Le théâtre est décoré par Patrick Dutertre. Les costumes du personnel d'accueil sont dessinés par Juliette Chanaud. Il installe une nouvelle librairie en association avec Actes Sud, et réaménage de fond en comble le restaurant. En partenariat avec La COPAT, de nombreuses pièces sont filmées et diffusées sur Arte, France 2, TV5 Monde, etc. Elles sont toutes éditées en DVD (COPAT collection Rond Point). La nouvelle salle Roland Topor est le grenier à rêves du Rond-Point, réservée aux spectacles « tentatives ».[réf. nécessaire]
En 2014, le Théâtre du Rond-Point bénéficie de subventions de près de 4 millions d'euros dont une subvention d'exploitation de 1 960 000 euros HT de la part de la mairie de Paris. Pointé du doigt par des élus de droite pour ce montant élevé de subventions, Jean-Michel Ribes rappelle que le budget annuel de la SARL est néanmoins constitué de recettes propres pour 64 % (dont 48 % de billetterie et apports artistiques)[3].
En 2011, il soutient activement François Hollande à la primaire socialiste[4]. Durant la présidence de celui-ci, il est décrit comme un « habitué » du palais de l'Élysée[5]. Il défend à plusieurs reprises publiquement le président socialiste, dont le niveau de popularité est au plus bas, pour dénoncer le dénigrement qui existerait à son sujet[6] allant jusqu'à signer une tribune avec d'autres personnalités du monde du spectacle pour dénoncer le « Hollande-bashing » rappelant « tout ce qui a été accompli » notamment « la sanctuarisation du budget de la culture »[7].
Le , à Nancy, il est agressé par des catholiques extrémistes qui lui jettent une tarte aux excréments en plein visage à la suite de la programmation dans son théâtre de la pièce de Rodrigo García, Golgota picnic, dont le personnage central est le Christ et qu'ils jugent blasphématoire[8].
Le , Jean-Michel Ribes est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « directeur de théâtre, auteur, metteur en scène, réalisateur ; 41 ans d'activités artistiques »[11]. Il est fait chevalier de l'ordre le [12] puis promu au grade d'officier le au titre de « auteur dramatique, metteur en scène, cinéaste et directeur de théâtre »[12].
Il est nommé officier dans l'ordre des Arts et des Lettres en [13].
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