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course d'endurance de voitures de sport en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les 24 Heures du Mans sont une compétition automobile d'endurance d'une durée de 24 heures, se déroulant en juin (généralement la vingt-quatrième semaine de l'année) sur le circuit des 24 Heures, un circuit routier du sud de la ville du Mans qui emprunte une section du circuit Bugatti. Cette épreuve, existant depuis 1923, est l'une des trois courses les plus prestigieuses au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d'Indianapolis.
Sport | Compétition automobile |
---|---|
Création | 1923 |
Organisateur(s) | Automobile Club de l'Ouest |
Éditions | 92 (en 2024) |
Catégorie | Endurance |
Périodicité | Annuelle (juin) |
Lieu(x) |
Circuit des 24 Heures France |
Nations | Mondiale |
Affluence | 329 000 (en 2024) |
Site web officiel | www.24h-lemans.com |
Tenant du titre | Ferrari |
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Plus titré(s) |
Équipe :
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Meilleure nation |
Constructeur :
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En 2012, la National Geographic Society américaine considère l'épreuve comme l'événement sportif mondial numéro 1[1].
La course a, au fil des ans, inspiré des courses similaires partout dans le monde et popularisé le format de 24 heures notamment à Daytona, au Nürburgring, et à Spa-Francorchamps. De plus, les championnats American Le Mans Series et autres Le Mans Series ont été créés, ouverts aux mêmes véhicules que les 24 Heures du Mans.
Depuis 2012, l'épreuve fait partie du championnat du monde d'endurance FIA (WEC).
En 1920, l'Automobile Club de l'Ouest, en particulier par son secrétaire général Georges Durand, œuvre à la réalisation d'une compétition dont le caractère devait contribuer à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile. En 1922, le club annonce la création d'un nouveau type de compétition dans la Sarthe, une épreuve d'endurance, alors que le Bol d'or automobile vient tout juste d'être créé. Pendant l'épreuve, des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit.
La première édition, avec trente-trois équipages, se déroule les 26 et sur un circuit près de la ville du Mans. Elle fut remportée par André Lagache et René Léonard sur une Chenard & Walcker. Ils couvrirent 128 tours à la moyenne de 92,064 km/h. Aujourd'hui, les 24 Heures du Mans ont lieu chaque année en juin. C'est la plus ancienne et la plus prestigieuse des courses d'endurance pour automobile de sport et Sport-prototypes[1],[2], elle fait partie à ce titre des différentes triples couronnes du sport automobile.
La course a servi d'expérimentation à de nombreux projets. Depuis le début, les équipes concurrentes ont innové. Le frein à disque, la jante, l'aérodynamisme, le pneu à carcasse radiale, le phare à DEL, puis au laser, font partie des innovations testées au Mans[3].
Différents types de moteurs ont été utilisés pour gagner autant en vitesse qu'en consommation. La suralimentation commença dès 1929, longtemps avant la turbo compression, en 1974. En 1963, une auto expérimenta une turbine à gaz, alors qu'en 1970 était présenté le moteur rotatif. Les freins ont fait l'objet de nombreux essais, et les phares antibrouillard furent inventés pour la course[3]. En , dans la continuité des voitures hybrides apparues en 2012, naît le projet Mission H24 qui s'est donné pour objectif de faire courir une voiture fonctionnant intégralement à l'hydrogène en 2024[4].
Par ailleurs, la ligne droite des Hunaudières est décrétée « laboratoire national » en 1932 par les Ponts et chaussées et, en 1933, la ligne médiane des routes françaises y est testée[3].
Cependant, à partir de 2021, la mise en place d'un règlement fondé sur une balance de performance (Balance of Performance (en) ou BOP en anglais) constitue un changement radical, puisque les constructeurs concourant pour la victoire ne sont plus incités à améliorer les performances de leurs voitures. Avant chaque course du championnat du monde FIA-WEC, auquel appartiennent les 24 Heures du Mans, le législateur impose à chaque concurrent des modifications pour ses voitures, tels le poids, la puissance, la quantité d'énergie (carburant) autorisée par relais, ou le seuil de vitesse en dessous duquel le système hybride ne doit pas être actionné, ceci pour que tous les concurrents d'une même catégorie restent à égalité de performances[5]. Le développement technique des voitures n'est donc plus encouragé, et priorité est donnée à la maîtrise des coûts pour attirer de nombreuses marques.
À partir de 2023, en catégorie Hypercar, la BOP n'est plus définie à l'aide de mesures chronométriques (temps sur un tour), mais à partir de simulations faites par le législateur pour chaque voiture en début de saison. Elle est figée pour la première partie de la saison, mais, déçu par les résultats, le législateur décide de la modifier juste avant la journée test des 24 heures du Mans[6],[7]. D'autre part, le règlement sportif interdit aux pilotes et membres des équipes engagées de commenter la BOP dans les médias ou sur les réseaux sociaux, sous peine de sanctions[8].
Le départ des voitures dans le style « Le Mans », bien que le plus spectaculaire, les pilotes s'élançant en courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé, fut remis en cause en 1968 à la suite de l'accident de Willy Mairesse dû probablement à une portière mal fermée de sa Ford GT40. En effet, pour gagner du temps, les pilotes s'élancent et rognent sur les règles de sécurité, ce qui fait que le premier pilote du relais n'attache pas toujours son harnais. L'année suivante, pour marquer son opposition à ce type de départ, Jacky Ickx traverse la piste en marchant, attache son harnais et s'élance en dernier, puis remporte l'épreuve. En 1970, le départ est légèrement amélioré avec les pilotes déjà à bord des voitures. L'année suivante, le départ voiture arrêtée est définitivement abandonné.
En hommage au départ « Le Mans » des voitures, le départ avec traversée de la piste en courant demeure dans les disciplines sans portes ni ceintures de sécurité : les 24 Heures Moto[9], vélo[10] et rollers[11].
Depuis 1949, le départ est donné par une personnalité, différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. On peut nommer entre autres trois présidents de la République française : en 1949, Vincent Auriol, en 1972, Georges Pompidou et en 2015, François Hollande ; des personnalités du monde du cinéma : en 1971, Steve McQueen, en 1996, Alain Delon, en 2003, Luc Besson et en 2016, Brad Pitt[12] ou dans le monde sportif : en 1978, Raymond Poulidor, en 1982, Luigi Chinetti, en 2000, Jacky Ickx, en 2009, le président de Ferrari Luca di Montezemolo, en 2011, le président de la FIA Jean Todt, en 2014, Fernando Alonso, en 2018, Rafael Nadal, en 2023, LeBron James, et en 2024, Zinédine Zidane. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale[13].
Lorsque Le Mans se met à l'heure de la course, c'est plus d'une semaine d'événements qui s’enchaînent. Cela commence avec l'élection de Miss 24 Heures du Mans, puis se poursuit par les deux journées de vérifications administratives et techniques, dont le traditionnel pesage des véhicules sur la place de la République[14] qui précède la journée test.
Une séance de signature d'autographes par les pilotes est organisée devant les stands, alors que les concurrents finissent la préparation des voitures qui sont exposées au public. Les essais libres et les qualifications suivent, puis c'est au tour de la journée « découverte des stands » pour le public, et la concentration du Classic British Welcome[15], qui présente des véhicules classiques ou de prestige à Saint-Saturnin, une commune voisine. Enfin se déroule la parade des pilotes, qui présente en centre-ville l'ensemble des équipages engagés pour la course et embarqués à bord de véhicules historiques accompagnés par des véhicules de prestige et clubs automobiles, suivi de l'inauguration d'une nouvelle plaque de bronze avec les empreintes des vainqueurs de l'année précédente. Le samedi commence avec le warm up, et depuis 2016, avec une course d'ouverture pour GT3 et LMP3 comptant pour la Michelin Le Mans Cup. Tout au long du week-end de la compétition, les animations sont nombreuses, telles les concentrations d'Arnage et de Mulsanne, la fête foraine, les concerts, démonstrations, défilés, séances d'autographes, le village et ses boutiques, les expositions, baptêmes de piste, survols en hélicoptère, karting et simulateurs, soirées VIP... et bien sûr la course.
La piste, mesurant 13,626 km[16], emprunte une partie du circuit Bugatti et comporte une grande partie de route nationale. Les passages les plus célèbres sont les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6 km où les prototypes maintenaient auparavant une vitesse de près de 400 km/h pendant une minute. Cette portion du circuit a été divisée en trois lignes droites par l'installation de deux chicanes en 1990. Ces chicanes ont pour but de limiter la recherche de la vitesse maximale par des réductions d'appuis aérodynamiques trop importantes et de limiter par conséquent les différences de vitesse entre concurrents. L'envol de certains véhicules était dû à la géométrie de la piste avec un changement de plan qui pouvait créer un décrochage aérodynamique suivant leurs configurations et réglages aérodynamiques. La bosse a été aplanie pour l'édition 2001.
Le record absolu du tour le plus court est au crédit de Jackie Oliver avec une Porsche 917 en 1971, sur l'ancien tracé, bien avant la création des chicanes, avec un temps de 3 min 13 s 6 et une moyenne de 250,07 km/h[17]. Le record homologué de vitesse maximale atteinte sur le circuit est de 405 km/h dans la ligne droite des Hunaudières et appartient à Roger Dorchy sur WM P88 à moteur Peugeot lors des 24 Heures du Mans 1988. Le record de vitesse est en réalité de 407 km/h mais Peugeot, à des fins de communication, demanda à conserver 405 pour l'associer à la sortie de sa Peugeot 405[18],[19].
Le record du meilleur tour en course appartient à André Lotterer sur Audi R18 e-tron quattro avec un temps de 3 min 17 s 475, soit 248,459 km/h de moyenne, réalisé lors de l'édition 2015.
Le tour le plus rapide de toute l'histoire des 24 Heures du Mans est au crédit de Kamui Kobayashi avec Toyota, lors des essais qualificatifs de l'édition 2017, avec un temps de 3 min 14 s 791 et une moyenne de 251,882 km/h, tour le plus court depuis l'existence des deux chicanes dans la ligne droite des Hunaudières[20].
Avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, l'épreuve a connu un certain nombre d'accidents. Certains ont été mortels pour des concurrents, mais aussi pour des spectateurs.
Le pire moment de l'histoire du Mans est l'accident grave survenu durant l'édition du [21] au cours de laquelle 82 spectateurs, ainsi que le pilote français Pierre Levegh, furent tués par l'envol de sa Mercedes-Benz 300 SLR. Cependant, malgré l'accident, les organisateurs décidèrent de laisser la course continuer pour éviter que le public venu très nombreux (environ 250 000 personnes) ne s’en aille et ne bloque les routes d'accès au circuit ce qui aurait aussi bloqué les ambulances évacuant les blessés. L'équipe Mercedes retira ses deux autres voitures durant la nuit et repartit discrètement vers l'Allemagne. Ce carnage provoqua un choc dans le monde des sports automobiles, qui conduisit à la suppression de beaucoup de courses principales et mineures en 1955, telles que les Grands Prix de France, d'Allemagne et de Suisse, ce dernier pays bannissant jusqu'en 2007, toute compétition motorisée sur circuit sur son territoire. Cet accident entraîna de nouvelles réglementations sur la sécurité des pilotes et des spectateurs dans toutes les catégories de sports motorisés.
En 1967, le pilote Jacques (Roby) Weber est décédé à la suite d'un accident survenu lors des essais préliminaires. Sur la ligne droite des Hunaudières, à environ 250 km/h, sa voiture a effectué une série de tonneaux sur une distance de 135 m, a pris feu, puis s'est immobilisée, les roues en l'air. Le personnel a attaqué le feu avec des extincteurs, a retourné la voiture et extrait la victime. L'autopsie a révélé que la mort était consécutive à un traumatisme crânien[22].
En 1986, Jo Gartner se tua au volant d’une Porsche 962C, brisée sur les barrières dans la ligne droite des Hunaudières. Il y eut un autre décès en 1997, celui de Sébastien Enjolras sur WR lors des essais préliminaires, à la suite de l'envol de sa voiture, retombée sur le rail de sécurité. Le dernier accident mortel en date eut lieu le , après seulement dix minutes de course. Allan Simonsen décéda à la suite de la perte de contrôle de son Aston Martin dans le virage rapide du Tertre Rouge. Inconscient après le choc, il mourut dans l'hélicoptère le menant à l'hôpital.
Au cours de l'édition 1999, les Mercedes-Benz ont été victimes d'une série d'accidents qui auraient pu avoir des suites plus graves. La CLR Mercedes-Benz de 1999 souffrait d’une instabilité aérodynamique qui en provoquait l'envol sous certaines conditions. Après une première alerte le jour des qualifications, où la CLR no 4 conduite par Mark Webber décolla de l'avant et s'immobilisa le long des rails, Mercedes déclara avoir résolu le problème. Cependant, lors du « warm up » quelques heures avant la course, la même voiture, réparée avec le même pilote, s'envola et se retrouva sur le toit. Un nouvel accident se produisit en course. La CLR no 5 de Peter Dumbreck s’envola à plusieurs mètres de hauteur en tournoyant, passa au-dessus des rails de sécurité, et atterrit dans les bois. Aucun conducteur ne fut sérieusement blessé dans ces trois accidents, mais Mercedes-Benz retira rapidement la voiture restante en course et, par la suite, arrêta son programme de développement de voitures de type sport-prototype.
Les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories (« LM » signifie « Le Mans » ; « LM P » « Le Mans Prototype » ; « GTE » « Grand tourisme Endurance » ; « Pro » « professionnel » ; et « Am » « amateur ») :
À partir de l'édition 2021, une nouvelle catégorie, Le Mans Hypercar, remplace la catégorie LMP1[23]. En 2023 apparaîtra la catégorie LMDh, obligatoirement dotée d'un système hybride standard et reprenant la réglementation châssis de la catégorie LMP2[24].
À partir de 2021, la mise en place d'une « Balance of Performance » à l'intérieur des catégories les plus élevées (Le Mans Hypercar, puis LMDh en 2023), de manière à égaliser les performances de tous les concurrents appartenant à une même catégorie, constitue un tournant fondamental dans la philosophie de la compétition[5].
LM
LM GTE (anciennement GT2) divisée en deux classes :
2024 : LMGT3
La Coupe Rudge-Whitworth est décernée à 26 reprises entre 1925 et 1960 (sauf en 1956 et 1957 faute de constructeur candidat, Aston Martin l'ayant remportée trois fois avant-guerre et le moteur Panhard huit fois entre 1950 et 1960). Cette Coupe, fondée sur le classement de trois années successives (cumul des distances parcourues lors des 24 Heures) est donc triennale pour sa première édition en 1925[25]. La réglementation est simplifiée pour une Coupe Rudge-Whitworth devenue biennale dès 1925. Le constructeur français Chenard et Walcker remporte alors pour ses résultats en 1923/1924/1925, et la coupe triennale, et la coupe biennale)[26]. Après Officine Meccaniche, constructeur italien en 1926, c'est Salmson constructeur français de renom qui remporte successivement en 1927 et 1928, les troisième et quatrième coupes Rudge-Witworth.
Un classement à l'indice de performance (plus grande distance parcourue selon la cylindrée) est établi à 37 reprises lors de chaque course entre 1926 et 1971. Le moteur Panhard est récompensé dix fois entre 1950 et 1962, Porsche six fois[27].
Un Prix de Saint-Didier (du propriétaire d'un garage manceau) de 50 000 FRF est décerné une seule fois en 1927, à André de Victor et Jean Hasley sur Salmson GS (No 25), d'après une formule handicap.
Salmson est le seul constructeur à avoir remporté, en 1927, ces trois dernières récompenses et repart alors victorieux avec 110 000 FRF, alors que Bentley pour la plus grande distance parcourue, remporte 1 200 FRF.
L'indice de rendement énergétique (où sont pris en compte la vitesse moyenne, la consommation de carburant, et le poids du véhicule) est attribué de 1959 à 1975 : Porsche l'obtient quatre fois, Alpine-Renault et Ferrari trois fois[27]. De 1977 à 1988 existe le classement général à l’efficacité énergétique, remporté quatre fois consécutivement par une Porsche 956 de 1982 à 1985, qui devient le classement Écoénergie de 1989 à 1991 (vainqueur la Spice Ford SE les deux premières fois).
Après le Michelin Energy Endurance Challenge (MEEC) en 2007 et 2008, apparaît le Michelin Green X Challenge en 2009, également annuel mais désormais fondé sur les European Le Mans Series et American Le Mans Series pour une qualification mancelle.
Nombre de victoires | Constructeur | Années |
---|---|---|
19 | Porsche | |
13 | Audi |
|
11 | Ferrari |
|
7 | Jaguar |
|
6 | Bentley |
|
5 | Toyota |
|
4 | Alfa Romeo |
|
Ford |
| |
3 | Matra Simca |
|
Peugeot |
| |
2 | Bugatti |
|
Lorraine-Dietrich |
| |
1 | Aston Martin | 1959 |
BMW | 1999 | |
Chenard et Walcker | 1923 | |
Delahaye | 1938 | |
Lagonda | 1935 | |
Mazda | 1991 | |
McLaren | 1995 | |
Mercedes-Benz | 1952 | |
Mirage | 1975 | |
Alpine-Renault | 1978 | |
Rondeau | 1980 | |
Sauber Mercedes | 1989[Note 3] | |
Talbot-Lago | 1950 |
Pos. | Nations | Victoires |
---|---|---|
1er | Allemagne | 34 |
2e | Royaume-Uni | 17 |
3e | France | 15 |
Italie | 15 | |
5e | Japon | 6 |
6e | États-Unis | 4 |
7e | Suisse | 1 |
année | spectateurs | année | spectateurs | année | spectateurs | année | spectateurs | année | spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1955 | 300 000 | 1974 | 200 000 | 1987 | 180 000 | 2000 | 210 000 | 2013 | 245 000[43] |
1962 | 300 000 | 1975 | 120 000 | 1988 | 280 000 | 2001 | 190 000 | 2014 | 263 300[44] |
1963 | 300 000 | 1976 | 150 000 | 1989 | 231 000 | 2002 | 200 000 | 2015 | 263 500[45] |
1964 | 350 000 | 1977 | 170 000 | 1990 | 240 000 | 2003 | 220 000 | 2016 | 263 500[46] |
1965 | 280 000 | 1978 | 180 000 | 1991 | 250 000 | 2004 | 200 000 | 2017 | 258 500[47] |
1966 | 350 000 | 1979 | 140 000 | 1992 | 180 000 | 2005 | 230 000 | 2018 | 256 900[48] |
1967 | 310 000 | 1980 | 160 000 | 1993 | 110 000 | 2006 | 240 000 | 2019 | 252 500[49] |
1968 | 300 000 | 1981 | 170 000 | 1994 | 140 000 | 2007 | 250 000 | 2020 | Huis clos |
1969 | 400 000 | 1982 | 250 000 | 1995 | 170 000 | 2008 | 258 500 | 2021 | 50 000[50] |
1970 | 300 000 | 1983 | 100 000 | 1996 | 170 000 | 2009 | 239 000 | 2022 | 244 200 |
1971 | 290 000 | 1984 | 150 000 | 1997 | 170 000 | 2010 | 238 150 | 2023 | 325 000[51] |
1972 | 280 000 | 1985 | 150 000 | 1998 | 190 000 | 2011 | 249 500 | 2024 | 329 000[52] |
1973 | 250 000 | 1986 | 150 000 | 1999 | 200 000 | 2012 | 240 000 | 2025 |
En raison de la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 s'est déroulée à huis clos et l'édition 2021 avec une jauge de 50 000 spectateurs maximum.
Le peintre Roger Lersy est l'auteur d'une toile intitulée Les 24 Heures du Mans qui fut présentée au Salon des peintres témoins de leur temps au musée Galliera à Paris en 1957[53]. Au fil des ans, de nombreuses autos, appelées « Art cars »[54], portèrent sur elles les œuvres d'artistes et de stylistes d'horizons divers. En 1979, une BMW M1 engagée par Hervé Poulain fût peinte par Andy Warhol et fût surnommée "M1 Artcar".
Il existe une parodie, les 24 Hours of LeMons (en) (« 24 Heures des citrons »)[55], déclinée aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Un « lemon (en) » étant une voiture pleine de défauts en langage populaire anglophone[56].
Diverses marques automobiles ont utilisé la notoriété de la course mancelle en baptisant certains de leurs modèles « Le Mans » (ou « LeMans »), telles les premières muscle car de chez Pontiac dès 1961 avec la Tempest-LeMans, ou Daewoo Motors (une filiale coréenne de General Motors) en 1986, avec la Daewoo LeMans. Porsche également a produit une édition limitée de la 924, la "Le Mans" en 1981, pour rendre hommage à la 924 GTP qui a couru aux 24h en 1980, suivie en 1988 de la 924S Le Mans. On peut citer aussi Peugeot avec des séries très limitées sur les modèles 106, 205, 306 et 405 au début des années 1990. D'autres ont attribué l'abréviation « LM » (pour « Le Mans ») à des modèles sportifs, comme Ferrari avec sa 250 LM (une déclinaison Grand Tourisme du modèle de compétition Ferrari 250 P).
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