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imitateur, humoriste, acteur, scénariste et chroniqueur radiophonique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Laurent Gerra est un imitateur, humoriste, acteur et scénariste de bande dessinée français, né le à Bourg-en-Bresse (Ain). Il s'est rendu célèbre par ses imitations ironiques de personnalités politiques et de célébrités du monde du spectacle et des médias.
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Fils unique de Nicole Gerra (née en 1947), vendeuse en linge de maison et de Jean-Christian Gerra (1946-2022[1],[2]), employé dans une entreprise de transports. « Ils avaient 20 ans à ma naissance. C'était un jeune couple de Français « normaux », c’est-à-dire très frondeurs avec les institutions, et athées de surcroît ! » se remémore l’humoriste, qui aime évoquer les saveurs et les odeurs de son enfance paysanne à Mézériat : « Sur le flanc des montagnes tout proches, on allait chercher des narcisses, des mûres, des cèpes, des morilles. Arrivés en haut, on avait des points de vue extraordinaires sur la région, c’étaient des balades géniales ! Et chaque année, on allait voir passer le Tour de France, la caravane, les coureurs en plein effort, c'était magique[3] ! »
Enfant, il est très proche de son grand-père, dont il est l'unique petit-enfant, Georges Gerra (1919-1977), combattant de la Seconde Guerre mondiale, prisonnier de guerre et résistant[4].
À l'âge de cinq ans, ce fils unique entame déjà ses premières imitations : ses victimes sont alors Michel Sardou, Jacques Dutronc ou encore certains personnages de La Petite Maison dans la prairie.
Malgré un tempérament plutôt calme, il n'apprécie que très moyennement l'école : « Je ne supportais pas les ordres des profs. J'étais toujours au fond de la classe près du radiateur, et dissipais mes camarades. »
En 1985, Laurent Gerra se lance dans des études de communication et d'information[précision nécessaire].
Il parvient à échapper au service militaire alors même qu'il était apte, en ayant exagéré le trait sur les tests psychologiques. Le médecin militaire ayant deviné la manœuvre, Gerra lui a expliqué en toute franchise qu'il commençait à faire des spectacles (à Lyon) et désirait monter à Paris. Le médecin a alors accepté de le réformer en retenant la cause : « dépressif avec risque de passage à l'acte »[5].
Étudiant à Lyon, il fait ses premiers pas sur scène dans des cabarets-théâtres et les soirées mondaines officielles. Il débute au Café-Théâtre de l'Accessoire à Lyon en 1989, avec son tout premier spectacle intitulé « Paf dans la gueule ! ».
En 1991, il monte à Paris et officie au cabaret Don Camilo. En cette même année, grâce à l'entremise de Mick Micheyl[6], il fait ses débuts à la télévision dans l'émission de Pascal Sevran La Chance aux chansons le et fait la connaissance de Virginie Lemoine, une jeune humoriste déjà reconnue : « J'ai plutôt été gâté dans le métier. J'ai rencontré les bonnes personnes au bon moment. »
Il commence à travailler avec Jacques Martin dans l'émission Ainsi font, font, font où il rencontre un autre débutant : Laurent Ruquier. Par la suite Laurent Ruquier l'invitera à participer à son émission Rien à cirer de 1992 à 1996. (Première participation : , invité Julien Clerc)
L'année 1992 lui rouvre les portes de la télévision. Il y rejoint Virginie Lemoine dans l'émission de Jacques Martin, Ainsi font font… Le duo quitte l'animateur phare du dimanche en 1994, pour rejoindre Michel Drucker dans Studio Gabriel où il devient célèbre en France. Il y imite notamment Johnny Hallyday de façon sarcastique, le montrant peu intelligent. Le rockeur, vexé, a plusieurs fois téléphoné à Michel Drucker en pleine nuit pour « péter la gueule » à Gerra[7].
Ils se lancent sur scène dès 1997, au théâtre Déjazet, mais également au Casino de Paris. Quelques mois plus tard, ils reçoivent le Molière du meilleur spectacle à sketchs.
En 1997, il est filmé par Gérard Courant pour sa série cinématographique Cinématon. Il est le numéro 1843 de cette anthologie.
Tenté à nouveau par la radio, Laurent Gerra se sépare de Virginie Lemoine en 1997 et entre à Europe 1, où il retrouve son compère et coauteur Jean-Jacques Peroni, dans l'émission En route vers l'an débile. L'émission se révèle être un grand succès : la radio comptabilise près de 1 300 000 auditeurs supplémentaires.
Mi-1999, il quitte Europe 1. En , il démarre une chronique quotidienne de cinq minutes sur RTL, à 8 h 30 avec Jean-Jacques Peroni.
Il revient aux planches et tournées 18 mois plus tard, en : « La scène, c'est ce que je préfère ».
À la fin de l'année 2002, pour la première fois, il est seul sur la scène de l'Olympia.
En 2005, il est de retour avec son one-man-show Laurent Gerra flingue la télé, pour une tournée à travers toute la France (en passant par le Liban, Tahiti, Nouméa, Djibouti et les Antilles) qui se poursuit jusqu'en 2007.
Il effectue le son retour à la radio sur RTL dans la chronique Le Grand Juron (clin d'œil à la célèbre émission radio-télévisée Le Grand Jury), avec son coauteur de toujours Jean-Jacques Peroni. L'humoriste et imitateur Laurent Gerra revisite quotidiennement l'actualité à sa façon, à quelques mois de l'élection présidentielle, dans le journal de Patrick Cohen.
Laurent Gerra a fêté ses quarante ans sur la scène du palais des congrès de Paris, à la fin du mois de , dans un spectacle initialement intitulé Laurent Gerra flingue la télé et la politique (le titre a changé pour Laurent Gerra flingue en musique), accompagné par le Grand Orchestre de Fred Manoukian Big-Band, avec vingt musiciens sur scène, dont le fidèle pianiste de Laurent Gerra, David Mignot.
À l'entendre, en 2008, l'artiste devait prendre une année sabbatique. Il a néanmoins donné une représentation de son spectacle Laurent Gerra flingue en musique à l'Olympia dans le cadre du festival Paris fait sa comédie, le . Laurent Gerra reprendra finalement sa tournée nationale d'octobre à , qui se terminera par dix dates à l'Olympia.
Le , il revient sur l'antenne de RTL pour une nouvelle chronique quotidienne intitulée « Un doigt dans l'actu ». Outre son complice Jean-Jacques Peroni, l'imitateur s'entoure de deux nouveaux auteurs, ses amis Albert Algoud et Éric Laugérias, fidèles pensionnaires des Grosses Têtes de Philippe Bouvard.
Laurent Gerra devient chroniqueur le samedi dans l'émission Pif Paf sur Paris Première.
Le , Laurent Gerra célèbre ses vingt ans de carrière sur la scène du palais des congrès de Paris. Le spectacle est retransmis en direct sur RTL.
A partir du , il officie sur RTL dans la matinale à 8H45 du lundi au vendredi, d'abord avec Vincent Parizot, puis avec Laurent Bazin du à 2014, suivi d’Yves Calvi.
Fin 2012, il connait un fort succès pour ses rendez-vous à l'Olympia. Ce nouveau spectacle a évolué avec l'élection de François Hollande : il a pu ainsi imiter les mimiques du nouveau président pendant cinq minutes sans prononcer une parole.
Laurent Gerra a fêté ses vingt-cinq ans de carrière sur la scène du théâtre du Châtelet en , accompagné par le grand orchestre de Frédéric Manoukian. Il achève l’année 2014 au palais des sports de Paris les 23, 25, 26 et avec le grand orchestre de Frédéric Manoukian, composé de vingt-sept musiciens.
Le , Laurent Gerra, présent sur RTL depuis 2007, entouré d'Yves Calvi et de Jade, fête sa 2500e chronique humoristique[8].
Cette liste est aussi exhaustive que possible. Elle s'appuie notamment sur l'écoute des podcasts disponibles sur feed://www.rtl.fr/podcast/laurent-gerra.xml, ceux-ci étant disponibles 30 jours seulement, à l'exception de la première saison.
Extrême-droite
Droite
Centristes
Socialistes et écologistes
Communistes et assimilés
Étrangers
Journalistes et experts
Divertissements
Personnages de fiction
Chanson
Comédiens
Divers
Jade donne parfois la réplique à Laurent Gerra en interprétant les personnages de Valérie Trierweiler, Angela Merkel, Carla Bruni-Sarkozy, Bernadette Chirac, Nathalie Arthaud, Cristina Córdula, Marion Maréchal-Le Pen, Jeannie Le Pen, Marie D'Herbais (présentatrice du vlog de Jean-Marie Le Pen), France Gall, Maryse Corson (co-présentatrice du télé-achat avec Pierre Bellemare), Noëlle Cordier, Nabilla Benattia, Claire Chazal, Najat Vallaud-Belkacem, et divers personnages fictifs…Albert Algoud intervient également pour interpréter Barack Obama, Hu Jintao, Xi Jinping ou Vladimir Poutine.
Le , Laurent Gerra fête sa 3000e chronique qu'il effectue depuis 2007 dans la tranche d'information RTL Matin[9].
Laurent Gerra fête ses cinquante ans à la télévision le , dans une émission présentée par Michel Drucker où se succèdent imitations, images d'archives et duos avec des chanteurs. Cette soirée annonce le début de la tournée des cinquante ans avec le spectacle Sans modération que l'imitateur présente dans quelques salles parisiennes et lyonnaises, et notamment celles de ses débuts comme le Théâtre des Deux Ânes, la Salle Molière ou encore le Théâtre des Célestins, avant de partir le jouer dans toute la France.
Depuis 1999, Laurent Gerra publie aux éditions Hors Collection, en collaboration avec le caricaturiste Morchoisne et l'éditeur-auteur Jean-Louis Festjens, une série d'albums à succès : Les Gueules du siècle (1999[10]), Ces cabots qui nous gouvernent (2002), Ces cabots qui gouvernent le monde (2003), Télé Circus (2005), Les Cromagnons de la politique (2006), Tous au piquet ! (2012).
En 2004, trois ans après la mort de Morris, créateur du célèbre cow-boy Lucky Luke, Laurent Gerra devient le scénariste de la célèbre bande dessinée alors que le dessin est toujours signé Achdé. Au départ, l'imitateur était réservé, mais la rencontre de l'équipe l'a rassuré. C'est notamment grâce à la complicité avec Achdé qu'il s'est senti en confiance. Bien qu'il n'ait signé que pour un support, il espère continuer cette collaboration pour d'autres éditions. Ainsi le titre de cette première publication est La Belle Province, l'aventure se déroulant au Québec. On y retrouve Jolly Jumper avec une importance accrue alors que les Dalton, eux, seront discrets : ils resteront sous les verrous. Le choix du Québec se justifie pour Laurent Gerra par son envie d'intégrer des expressions bien propres à cette région en plus de l'affection qu'il nourrit pour ce territoire[réf. nécessaire].
En 2006, paraît le deuxième tome des aventures de Lucky Luke de Laurent Gerra et Achdé, d'après l'œuvre de Morris : La Corde au Cou. Un sacré coup de théâtre se profile puisque les Daltons sont condamnés à la pendaison ! L'homme qui tire plus vite que son ombre va même leur offrir, de bon cœur, la dernière cigarette du condamné… Pour échapper à la pendaison, les Dalton vont se marier. Ma Dalton est dans l'album et plusieurs personnages connus font une apparition dans l'album tels que : Bones le croque-mort, Lulu Carabine, Calamity Jane et Buffalo Bill. On y trouve aussi plusieurs caricatures de gloires de la chanson, du cinéma ou de la bande dessinée telles qu'Elizabeth Taylor, Kirk Douglas, John Wayne, Gloria Lasso, Joe Dassin, Raoul Cauvin et Lambil.
À la demande de l'humoriste, cet album fait ensuite l'objet d'une traduction par Manuel Meune en bressan (variante du francoprovençal), un parler que connaît bien Laurent Gerra, qui a toujours affiché son attachement pour sa région d'origine. L'album s'intitule Maryo donbin pèdu, ce qui signifie « marié ou pendu », et comporte un certain nombre de clins d'œil à la culture et aux coutumes de la Bresse.
En 2008 paraît L'Homme de Washington, lui aussi réalisé par le tandem Gerra-Achdé.
En 2014 paraît Les Tontons Dalton, dont le scénario est coécrit par Laurent Gerra et Jacques Pessis. Le dessin est toujours assuré par Achdé.
Il publie en Bulles de campagne, un album de photos légendées avec humour façon BD, aux éditions Fetjaine.
Laurent Gerra est le filleul artistique de la chanteuse Mick Micheyl.
Entre 1991 et 1997, il est en couple avec sa partenaire Virginie Lemoine.
Entre 1998 et 2001, il est en couple avec l’actrice Mathilde Seigner. Dans un spectacle, il lui dédie la parodie de Francis Cabrel « Ma cabane au fond du jardin », en précisant qu’elle se trouve en coulisses et que c’est une amoureuse de la poésie.
À partir de 2001, il partage sa vie avec la chanteuse québécoise Lynda Lemay.
En 2012, il refait sa vie avec Christelle Bardet (née en 1975), journaliste en région Rhône-Alpes. Créatrice de la revue Le Féminin, elle est à présent chargée des relations publiques de la compagnie de Laurent Gerra, Elgé Production.
Le couple accueille le une petite fille prénommée Célestine.
Il est passionné de littérature et de vieux films[11].
Ses chroniques diffusées en direct le matin à partir de 8 h 45 sur l'antenne de la radio réunissent environ deux millions d'auditeurs chaque matin. Sa spécialité est l'imitation d'hommes politiques en fonction de l'actualité : Nicolas Sarkozy, François Hollande, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Eva Joly, Jean-Marie Le Pen, Jack Lang, Arnaud Montebourg, Jacques Chirac... D'une durée d'environ 5–6 minutes pendant la première saison, elles se stabilisent désormais autour de 8 minutes, intro et outro par le présentateur compris, et peuvent quelquefois monter jusqu'à 10–11 minutes, avec, périodiquement, un seul personnage, comme les spéciales Jack Lang ou Jean-Marie Le Pen chante... Des florilèges sont rediffusés lors des jours fériés (comme Noël ou Pâques). Lors d'évènements tragiques, comme l'attentat visant Charlie Hebdo ou celui à Bruxelles, ou encore le décès d'un confrère important de Laurent Gerra (mort de Cabu), sa chronique est annulée par l'antenne qui privilégie l'information en direct. Il est possible que des extraits anciens soient parfois insérés dans la chronique quotidienne.
L'affaire Dominique Strauss-Kahn à New-York l'a beaucoup inspiré et amusé. Avant cette affaire, en , il réalise sa première imitation de DSK en terminant sa chronique à chaque fois avec la phrase I Want To Fuck… En 2011, il avait également parodié la chanson Femmes, Femmes, Femmes de Serge Lama en « Strauss, Strauss, Kahn... », et la comédie musicale Émilie Jolie en « FMI Jolie ». Depuis cette période, Laurent Gerra ponctue toutes les imitations de DSK par des gémissements et des insinuations à la vie sexuelle de DSK.
Depuis la campagne présidentielle de 2012, un de ses principaux sketchs[réf. nécessaire] met en scène François Hollande parlant avec François Mitterrand. Ce dernier lui donne des conseils au niveau de sa teinture, de son comportement, et veut que son successeur socialiste fasse exactement comme lui : cacher une maladie aux Français, avoir un enfant caché avec Dalida, libérer le Koweït, ou avoir plusieurs femmes en même temps.
La campagne législative de 2012 a été l'occasion de sketches récurrents mettant en scène la nouvelle vie de Jack Lang à Saint-Dié-des-Vosges, dans la deuxième circonscription des Vosges que celui-ci briguait à l'époque. Régulièrement ou à l'occasion de chroniques spéciales (Halloween, Noël, Roland-Garros...), il y décrit des gens rustiques vivant dans une région où la modernité n'est pas arrivée, où l'hiver est rigoureux et dure jusqu'au mois de mai ou juin, et où se promènent encore loups et bêtes mystérieuses. Parmi les habitants, on retrouve le Diode, homme borgne, bossu, boiteux et baveux, la Modelaine et la Moguette, servantes cul-de-jatte de La Taverne du Vieux Bouc, lo Momort, croque-mort, et des personnalités locales comme le chanteur grabataire Johnny Alité et le tennisman Pete Sans-Bras.
Autres « running gags », Patrick Sébastien en homme « humaniste » et surtout hédoniste, relatant les spectacles sexualisés ou scatologiques de son « Plus Grand qu'a bourré du Monde » et ses soirées libertines au club Chez Denise, Enrico Macias, racontant des anecdotes de sa jeunesse en Algérie avec sa Tata Djamila, sa Mémé Malika, son oncle et ses cousins, dans des situations cocasses (perte d'une dent en or dans la couscoussière, consommation de dattes avariées, confusion entre un produit de beauté et de la harissa...), Eddy Mitchell qui, le mercredi, jour des sorties cinéma, se remémore des parodies érotiques des westerns des années 50 à 70, dont le titre mentionne souvent une femme rousse. Également, José Bové et Jean-Michel Baylet proposent régulièrement leurs solutions et produits locaux, l'un les toilettes sèches et le « gaz de chiottes » ainsi que ses fromages de chèvre bio à la fabrication douteuse, l'autre sa « bonne beuh bio de Montauban » en référence au cannabis. Quant aux frères Bogdanov, ils parlent avec la même voix et se confondent eux-mêmes, faisant souvent référence à leurs mentons proéminents. Dick Rivers, lui, est constamment chambré par Jade avec des phrases telles que « Vous n'êtes pas trop amer, Dick ? » ou « On peut l'acheter pour une somme modique, Rivers ».
Le , il parodie la chanson emblématique des Restos du Cœur en direct sur RTL. Il renomme « Les Restos du Cœur » en « Les Restos du Cul »[12] en imitant Dominique Strauss-Kahn qui lance son appel en chanson.
En mai 2012, Laurent Gerra établit son nouveau record personnel avec 1 624 970 podcasts, soit une progression de 29 % en un mois[réf. nécessaire]. Sa chronique était même l'émission de RTL la plus écoutée en mars-avril 2010[réf. nécessaire].
Lors des élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy et François Hollande sont restés plusieurs fois pour l'écouter imiter l'un ou l'autre avec plusieurs parodies, notamment la chanson d'Enrico Macias Le Mendiant de l'amour transformée en « Le Mendiant du second tour », et un Medley des chansons de Stone et Charden incluant « Lavventura, c'est voter le pour François… »
En , il critique François Hollande sur l'affaire du tweet de sa compagne, Valérie Trierweiler qui, lors des élections législatives, soutenait Olivier Falorni, l'adversaire de Ségolène Royal, l'ex-compagne de François Hollande.
L'intervention militaire au Mali à partir de 2013 a introduit un nouveau running-gag sur le chameau offert par le Mali.
L'affaire Cahuzac a beaucoup inspiré Laurent Gerra, qui a spécialement repris L'Ami Caouette de Serge Gainsbourg[13].
Les manifestations et dégradations liées à la Loi El Khomri en mai et sont l'occasion de présenter quatre nouveaux personnages : François Morel et Bruno Lochet dans leurs rôles des Deschiens, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, et enfin Emmanuel Macron en écolier zozotant, dont la compagne (Brigitte), incarnée par Jeanne Moreau, veille sur lui comme une mère.
Depuis le , à la suite de la publication des lettres entre François Mitterrand et sa maîtresse Anne Pingeot, Laurent Gerra lit régulièrement des lettres fictives qui se terminent en général par les paroles de chansons populaires des années 1980, comme Besoin de Rien, Envie de Toi, La Danse des Canards ou Les Démons de Minuit. En mai 2021, à l'occasion des 40 ans d'accession au pourvoir de François Mitterrand, Laurent Gerra a fait une chronique regroupant ses meilleurs lettres fictives.
La campagne pour l'élection présidentielle de 2017 est l'occasion d'ajouter plusieurs nouveaux personnages, comme François Fillon, Jean Lassalle (depuis devenu un incontournable), Benoît Hamon et Jean-Luc Bennahmias avec la voix de Bourvil.
La saison 2017-2018 voit l'arrivée de Line Renaud qui ne cesse d'importuner Brigitte Macron au téléphone, ainsi que la parodie de Bouillon de culture en Couillon de Culture, animée par Patrick Sébastien, qui reçoit régulièrement un Michel Houellebecq frigorifié et Alain Finkielkraut, lequel finit toujours par s'énerver tant contre son hôte que contre les extraits de Christine Angot, issus d'On n'est pas couchés.
Le , le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes publie un rapport sur le sexisme en France[14]. Le rapport cite Laurent Gerra comme humoriste utilisant des ressorts sexistes. Le rapport indique que « dans les chroniques humoristiques des matinales radios, Laurent Gerra et Nicolas Canteloup, en particulier, font reposer leur humour sur la sexualisation des femmes imitées ». De plus, « en ce qui concerne les imitations de femmes de pouvoir, celles-ci ne sont jamais interrogées sur des questions politiques : Theresa May, la Première ministre britannique, imitée par Laurent Gerra, se met à chanter une chanson de Christophe Mae et ne répond à aucune question politique ». Le rapport mentionne aussi l'homophobie de certaines blagues : « Laurent Gerra imite Thierry Ardisson qui demande à l’ancien Premier ministre Édouard Balladur : “Si tes gardes du corps te cirent les pompes, est-ce que c’est aussi eux qui te pompent le dard ?” »
Dans un édito sur RTL, la journaliste Alba Ventura défend Laurent Gerra, en assurant qu'il « n'est pas sexiste, il fait de l'humour ». Elle invite le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes à « se détend[re] un peu »[15].
En 2004, il est élu à l'Académie Alphonse-Allais.
Le , à l'occasion du passage du Tour de France à Bourg-en-Bresse, Laurent Gerra, « l'enfant du pays », est l'invité d'honneur d'une émission de variétés de Michel Drucker, Tenue de soirée, diffusée en direct depuis l'Église de Brou.
Le , l'imitateur inaugure le théâtre plein ciel Laurent-Gerra à Carcès, dans le Var.
En 2010, il est, selon un sondage Harris Interactive pour Télé Star, l'humoriste préféré des Français[18]. En , il est la 6e personnalité préférée des Français selon un sondage publié par Le Journal du dimanche[19].
En , il inaugure l'auditorium portant son nom, à Val-Cenis-Lanslebourg (Haute-Maurienne, Savoie), où il possède une résidence[20]. Depuis 2013, un autre auditorium porte son nom à Vonnas (village voisin de Mézériat) près du restaurant de Georges Blanc[21].
En , à l'occasion d'un épisode de l'émission C'est votre vie ! consacré à l'humoriste pour ses vingt-cinq ans de carrière, le duo Chevallier et Laspalès lui remet un « billet de platine » symbolisant les 3 900 000 spectateurs venus voir Laurent Gerra sur scène depuis ses débuts[22],[23].
Liste exhaustive par ordre d'interprétation
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