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journaliste, animateur de radio, présentateur de télévision et écrivain franco-luxembourgeois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Stéphane Bern Écouter, né le à Lyon, est un animateur de radio et de télévision, acteur et écrivain franco-luxembourgeois.
Stéphane Bern | |
Stéphane Bern en 2012 lors du mariage de Guillaume de Luxembourg et de Stéphanie de Lannoy. | |
Naissance | Lyon (France) |
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Nationalité | Française Luxembourgeoise |
Langue | Français |
Émissions | Comment ça va bien ! Secrets d'histoire Concours Eurovision de la chanson Visites privées Historiquement vôtre |
Radio | Europe 1 (1992-1997, 2020-) France Inter (2000-2011) RTL (2011-2020) |
Chaîne | TF1 Canal+ France 2 France 3 |
Site web | www.stephanebern.com |
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Passionné par les familles royales et régnantes en Europe, il a présenté plusieurs émissions consacrées à l'histoire et au patrimoine français, qui ont contribué à partir des années 2000 à en faire une figure majeure du paysage audiovisuel français. Il est notamment connu pour être l'animateur de l'émission historique Secrets d'Histoire depuis 2007.
Par ailleurs, il présente sur l’antenne d’Europe 1 l’émission quotidienne Historiquement vôtre et commente, pour France 2, le Concours Eurovision de la chanson et la version junior.
Il est également comédien au cinéma, à la télévision et au théâtre.
Né à Lyon le [1],[2], Stéphane Bern est issu de deux lignées de juifs ashkénazes originaires de Pologne[3], l'une française, l'autre luxembourgeoise.
Stéphane est le second fils de Louis Bern (1931-2022[4]), attaché commercial, puis directeur de la communication dans une société pétrolière[5],[6], dont la famille est venue de Sieradz (Pologne) en France dans l'entre-deux-guerres et s'est installée à Lyon[7].
La famille Bern obtient par naturalisation la nationalité française après la guerre.
Sa mère est Melita Schlanger (1939-1992), interprète[8],[9] et gérante de société[6].
Elle est née à Zurich de parents polonais, Sara Kurtz, née à Zurich le 22 mai 1914[10], et Joseph Schlanger[11], commerçant, né à Sokołów Małopolski[12].
Sara et Joseph s'installent d'abord à Zurich, puis à Luxembourg[13]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que le Luxembourg est occupé par l'armée allemande, la famille subit les persécutions nazies : son père figure sur la liste des « juifs d'origine polonaise » livrés à la Gestapo en 1941[14].
Sara réussit à échapper à l'arrestation, puis à se réfugier avec Melita, en Suisse[15] ()[réf. nécessaire].
Après la guerre, la famille se reforme à Luxembourg, où Melita étudie les sciences naturelles[réf. nécessaire] au cours des années 1950. Elle rencontre alors le Français Louis Bern, qui l'épouse vers 1960.
Joseph et Sara sont naturalisés luxembourgeois le [16], mais cela ne concerne pas Melita[16], devenue française à la suite de son mariage.
Louis Bern et Melita Schlanger sont tous deux des juifs pratiquants[17].
Ils ont un premier fils, Armand (1962-2022), futur polytechnicien[5], puis Stéphane en 1963. Ils continuent de résider à Lyon (dans la presqu'île) jusqu'en 1967[5], puis s'installent à Nancy (rue Braconnot) jusqu'en 1973, et enfin à Paris (quartier du parc Monceau).
En 2018, à l'occasion de l'émission Le Divan, Stéphane Bern évoque une enfance compliquée avec sa mère, qui manquait de tendresse et était très exigeante, avec elle-même comme avec les autres. Auprès de son père, il trouvait une écoute plus attentive[18]. Cependant, après sa mort en 1992 des suites du diabète, il crée la fondation Mélita-Bern-Schlanger, dont l'objet est la lutte contre cette maladie.
Stéphane Bern fait ses études secondaires au lycée Carnot[9] et obtient le baccalauréat[5] (section C) en 1981.
En 1985, il sort diplômé de l'École de management de Lyon[5], mais échoue à l'oral de l'Institut d'études politiques de Paris[19].
Stéphane Bern déclare avoir développé un intérêt pour la monarchie dès son enfance, en la découvrant au Luxembourg, chez ses grands-parents. « C'était comme un royaume enchanté. J'y ai vécu des moments privilégiés. Là-bas, c’était le rêve, télé, brioches et câlins à volonté, loin de la vie parisienne austère, plaine Monceau, toujours à devoir se tenir à carreau, supporter d’être comparé au frère aîné, un petit génie promis à Polytechnique ».
En promenade devant le château de Colmar-Berg, résidence du couple grand-ducal, il s'incline bien bas[pas clair]. Son grand-père lui envoie des cartes postales représentant les membres de la famille régnante, qu'il a conservées jusqu'à aujourd'hui. Il admire à la télévision Joséphine-Charlotte de Belgique, grande-duchesse depuis 1964.
À 12 ans, à l'avènement du roi d'Espagne Juan Carlos, après la mort de Franco[20], il lui écrit des lettres enthousiastes.
Le 30 décembre 1983, il rencontre après lui avoir écrit le comte de Paris, Henri d'Orléans, ce qui l'a fasciné[pas clair]. C'est son père qui l'accompagne ce jour-là dans la demeure du prétendant orléaniste à Chantilly.
Son père, présent lorsque Stéphane est fait membre honoraire de l'ordre de l'Empire britannique par la reine, Élisabeth II le 5 juin 2014, alors qu'elle se trouve à Paris pour les commémorations du 70e anniversaire du débarquement de Normandie, déclare à la reine : « Mon fils est fou de vous depuis qu'il est enfant », ce qui la fait rire de bon cœur[21].
Sans s'en tenir à l'admiration extatique, il prend aussi la mesure du pouvoir de fascination qu'exercent les monarques et de leur utilité politique[pas clair], selon ses propres déclarations.
À propos de sa proximité avec ce milieu particulier, il précise en 1998 : « Je ne suis pas mondain. Je fais toujours en sorte de rester à ma place pour éviter que l'on m'y remette »[22],[23].
De façon plus triviale, son intérêt pour les fastes royaux l'amène à être vers 1980 hôte d'accueil au château de Versailles[24].
De 1985 à 1987, Stéphane Bern est rédacteur en chef du magazine Dynastie. En 1987, il collabore au magazine Voici. En 1988, il devient journaliste à Jours de France.
Par la suite, il est rédacteur en chef adjoint (rubrique « Événements ») du magazine Madame Figaro[5].
En 2020, il rejoint Paris Match pour y assurer des récits dans la rubrique Royal blog et devient également éditorialiste associé à la rédaction de l'hebdomadaire du groupe Lagardère.
De 1992 à 1997, Stéphane Bern assure une chronique sur les familles royales d'Europe à Europe 1[25]. Il rejoint ensuite[Quand ?] RTL pour participer à l'émission de Philippe Bouvard Les Grosses Têtes ].
En 2000, après avoir participé à l'émission de 11 h - 12 h 30 de Laurence Boccolini sur France Inter, il devient animateur et producteur de l'émission Le Fou du roi, dont les chroniqueurs vedettes sont Didier Porte et Daniel Morin.
Au bout de onze ans, il rejoint RTL à la rentrée 2011 pour animer l'émission À la bonne heure (11 h-12 h 30), dont les chroniqueurs sont pour la plupart issus du Fou du roi (Alix Girod de l'Ain, Régis Mailhot, Éric Dussart, Patrice Carmouze, Joëlle Goron, Didier Porte, etc.).
RTL met fin à cette émission à la fin de la saison 2020, au motif d'une audience insuffisante[26]. La collaboration entre l'animateur et RTL s'achève alors, la station ne trouvant pas de place pour le programme envisagé par Stéphane Bern[27].
Le , Le Parisien annonce que l'animateur va rejoindre Europe 1 pour coanimer la tranche 16-18 heures avec Matthieu Noël à partir de la fin août 2020[28]. Ce dernier indique : « On va parler d'histoire avec une vision transversale, en essayant de trouver des liens entre le passé et aujourd'hui […]. Stéphane fera des récits sérieux et j'apporterai une pointe de fiel, du décalage pour le déstabiliser. Peut-être serons-nous amenés aussi à jouer quelques saynètes »[29].
Cette émission, appelée Historiquement vôtre, évoque trois personnages d'époques différentes, mais qui ont un point commun inattendu[30].
Stéphane Bern apparaît pour la première fois à la télévision, à 22 ans, le 30 novembre 1985 dans l'émission Liberté 3 sur FR3. Il est alors le rédacteur en chef du magazine Dynastie[31]. Le 4 janvier 1989, alors âgé de 25 ans et journaliste à Jours de France, il débat avec Jean-Michel Blanquer sur La Cinq, dans l'émission Duel sur La Cinq présentée par Jean-Claude Bourret, lors du numéro « Faut-il remplacer le président de la République en France par un roi ? »[32],[33],[34],[35].
En 1994, il débute en tant que chroniqueur sur TF1. Il participe sur cette chaîne à des magazines et divertissements : tout d'abord de 1994 à 1996 dans Famille, je vous aime, une émission en deuxième partie de soirée présentée par Isabelle Quenin. De 1995 à 1996, il fait partie des chroniqueurs d'Échos de stars, un magazine présenté par Bernard Montiel, au côté d'Hermine de Clermont-Tonnerre, Isabelle Heurteaux et d'Henry-Jean Servat.
De 1996 à 1997, il participe à la version télévisée Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, diffusée en première partie de soirée sur TF1, qui connaît autant le succès qu'à la radio. Bern a ainsi l'occasion de mieux se faire connaître du grand public. Cependant, pour son producteur Jean-Louis Remilleux, c'est en 1997, alors qu'il intervient devant des millions de Français sur le plateau du journal télévisé de Claire Chazal pour évoquer la mort de Diana Spencer survenue le 31 août que Stéphane Bern opère une révélation médiatique. De 1997 à 2001 toujours sur TF1, il anime le magazine people Célébrités, en deuxième partie de soirée avec tout d'abord Alexandra Bronkers, puis Carole Rousseau ainsi que Benjamin Castaldi, et enfin Valérie Bénaïm. De 1998 à 2003, il anime Sagas, une émission diffusée en première partie de soirée consacrée aux VIP et aux têtes couronnées[36].
En 2003, il arrive sur Canal+ et anime jusqu'en 2005 20 h 10 pétantes, un talk-show quotidien diffusé entre 20 h et 21 h, dans lequel sont révélés notamment les artistes Florence Foresti et Stéphane Guillon. De 2005 à 2006, l'émission n'est plus diffusée que le vendredi et le samedi, de 19 h à 21 h, sous le nom Vendredi pétantes et Samedi pétantes.
En 2006, il arrive sur le service public où, tout d'abord, il s'essaye à l'animation de débat par l'intermédiaire de l'émission L'Arène de France sur France 2. Le programme, qui peine à trouver son public et sujet à quelques polémiques, est arrêté en 2007. Stéphane Bern se lance dans d'autres émissions et est, depuis, l'un des animateurs vedettes de France Télévisions, notamment avec son émission phare Secrets d'histoire sur France 3[37],[38]. À partir de janvier 2010, il présente l'après-midi du lundi au vendredi Comment ça va bien ! entouré de nombreux chroniqueurs jusqu'à ce qu'en juillet 2016 France 2 décide d'arrêter le programme[39]. Il présente par la suite Visites privées sur la même chaîne, une émission quotidienne tournée dans les réserves du Mobilier national. Elle est arrêtée au bout d'une saison faute d'audiences suffisantes et remplacée par Affaire conclue de Sophie Davant[40]. Sur la même chaine, il présente occasionnellement en première partie de soirée des émissions consacrées au patrimoine français telles que Le Village/ La Maison / Le Jardin / Le Monument / La Ferme préféré(e) des Français, ainsi que des divertissements, des soirées spéciales et des jeux. Il présente Code promo le dimanche après-midi lors de la saison 2017-2018[41].
Il est également consultant pour France 2 lors des retransmissions télévisées des grands événements historiques, comme la fête nationale ou les commémorations du 8-Mai ou du 11-Novembre. Il a notamment commenté le mariage du prince William et de Catherine Middleton le 29 avril 2011.
Par ailleurs, il commente la finale du Concours Eurovision de la chanson pour la France : avec Cyril Hanouna pour France 3 en 2010, et pour France 2 depuis 2015 avec plusieurs personnalités (dont Marianne James). Le , il commente le Concours Eurovision de la chanson junior avec le duo Madame Monsieur, en 2019 avec Sandy Héribert et Angelina Nava ainsi qu'en 2020 avec Carla Lazzari.
À partir de 2018, il présente avec Lorànt Deutsch le magazine Laissez-vous guider sur France 2[42]. Du au 15 juin 2019, il présente le samedi à 16 h 40 sur France 2 le magazine Bons baisers d'Europe avec comme chroniqueurs Abdel Alaoui, Énora Malagré et Julia Molkhou[43].
En 2020, lors du départ de Jean-Pierre Pernaut au Journal du 13 h de TF1, il fait partie de la liste des prétendants à son remplacement[44]. Il n'est finalement pas retenu.
En parallèle de ses émissions, il joue également pour la télévision : dans des séries telles que Samantha Oups !. En 2007, il interprète le rôle du chambellan dans une adaptation du conte Cendrillon des Trois contes merveilleux (pièce de théâtre filmée dans laquelle jouent les animateurs de France Télévisions, produite par Olivier Minne et diffusée sur France 2). En 2015, il apparaît dans le téléfilm Merci pour tout, Charles avec notamment Charlotte de Turckheim. En 2018, pour France 3, il incarne le rôle principal d'un gendarme dans un téléfilm de la collection Meurtres à…[45].
Fin 2019, son nom est annoncé au casting d'un téléfilm produit par Morgane Productions et qui sera tourné en juillet 2020[46]. L'animateur devrait y incarner un militaire[47]. Il devrait également décrocher un rôle dans la saison 4 de L'Art du crime, un téléfilm diffusé sur France 2[48].
En septembre 2017, il est chargé par le président de la République Emmanuel Macron d'une mission de six mois, pour établir une liste des monuments et des bâtiments en péril et identifier les trésors méconnus du patrimoine français. L'animateur déclare faire cette mission bénévolement[49]. Sa nomination suscite à nouveau des critiques de la part de certains historiens, concernant son inexpérience et sa vision orientée de l'Histoire[50], qui redoublent après le tacle adressé aux professionnels du patrimoine par l'animateur[51], ainsi qu'après l'énonciation d'une de ses premières propositions — faire payer l'entrée des cathédrales, idée refusée par l'Église elle-même[52],[53].
En 2017, Stéphane Bern affirme que la loterie nationale avait été créée par François Ier pour financer la construction de châteaux et de bâtiments publics. Certes, le souverain avait lancé cette initiative par un édit de 1539, mais l'animateur ne mentionne pas le fait que celle-ci fut tellement mal gérée que ce fut un fiasco complet. Le prélèvement du roi était excessif, personne ne voulait jouer. Cette loterie n’a rien rapporté et le Parlement de Paris a combattu l’idée, refusant d’enregistrer les lettres patentes. Après quelques tentatives, tout fut abandonné et rien ne fut construit[54]. Stéphane Bern, irrité des critiques et remontrances contre ses propositions en faveur du patrimoine, se pose en « victime d’une cabale contre lui » et réplique à ses contradicteurs : dans un message posté le sur son compte Twitter, il explique en avoir « ras le bol des critiques et des insultes de ceux qui ne font rien pour servir leur pays »[55]. Trois mois après avoir reçu sa mission de la présidence de la République, il confie finalement avoir des doutes pour la mener à son terme, évoquant d'un côté le soutien de l'Élysée et de l'autre certains blocages de l'administration du ministère de la Culture[56].
Le , la ministre de la Culture Françoise Nyssen présente la mission Bern « Patrimoine en péril » et la publication de la liste des projets retenus. Sur les 2 000 projets qui ont été signalés par les Français, les experts du ministère de la Culture et les délégations de la Fondation du patrimoine ont analysé 251 projets dits « prioritaires », qui pourront bénéficier dès l'année 2018, des fonds issus du Loto du patrimoine. Parmi eux, 18 projets emblématiques bénéficieront d’enveloppes particulièrement significatives : un par région, soit 13 en France métropolitaine et 5 en Outre-mer. La première édition de ce Loto du patrimoine a eu lieu le , à l’occasion des Journées européennes du patrimoine[57].
Propriétaire d'une maison sur l’île de Páros en Grèce[58], Stéphane Bern achète en l'ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais, mis en vente par le conseil départemental d'Eure-et-Loir, dans le but de le restaurer, de le réhabiliter et de créer un musée consacré aux collèges royaux de France.
Cet édifice, bâti en 1630 par les Bénédictins de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, est devenu un collège royal militaire en 1776 jusqu'à sa fermeture en 1793 par la Convention.
Stéphane Bern y ouvre un musée[59] et, en 2021, choisit de s'y installer, quittant Paris où il résidait depuis cinquante ans[60].
En , il crée la fondation Stéphane Bern pour l'Histoire et le Patrimoine, abritée par l'Institut de France. Cette fondation a créé un prix qui récompense un premier livre en français à caractère historique, publié dans les trois ans précédant l'attribution, et mène une action en faveur du patrimoine.
Après sa mort, la fondation, héritière du collège royal, devra faire vivre le monument[61].
En 2003, le maire de Paris Bertrand Delanoë nomme Stéphane Bern président du conservatoire de musique du 9e arrondissement de Paris : le centre international Nadia et Lili Boulanger[62].
Membre depuis sa création en de l'Académie Grévin, dont il est devenu le président en avril 2014 succédant à Bernard Pivot, il a inauguré le son double en cire du musée Grévin, installé à côté de celui de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni[63].
Il est aussi membre du cercle de l'Union interalliée, et membre des jurys du prix Oscar Wilde, du prix Hugues Capet, du prix Palatine du roman historique et du prix « Grand Siècle - Laurent-Perrier » (une marque de champagne)[64].
En 2005, Stéphane Bern intente un procès au magazine L'Expansion auquel il reproche d'avoir évoqué son homosexualité[65]. Il fait son coming out dans le magazine Têtu en octobre 2009, puis le 6 novembre suivant dans l'émission Vie privée, vie publique présentée par Mireille Dumas.
À propos de religion, il affirme : « Je n’ai jamais assumé le fait d’être d'origine juive, ça ne fait pas partie de mon royaume. Ce n'était que des interdits, pour ma bar-mitsva, je n'arrivais pas à lire l'hébreu. » Il dit également avoir une « fascination » pour l'Église catholique : « j'aime la pompe, l'encens, vais à la messe sans communier » mais conclut : « je n'ai pas assez de religion pour en changer »[66].
Il déclare également ne pas apprécier d'être ramené à ses origines et à son homosexualité : « Ma religion, c’est la République, ça veut dire que je pense que chacun a le droit à l’oubli de ses origines et communautés auxquelles il pourrait appartenir. Pour moi, c’est ça, être vraiment républicain. C’est dire je ne vois pas ta couleur de peau, je ne vois pas ton sexe, je m’en fous. Tu es là. Tu as les mêmes droits que moi »[17].
En août 2017, il pose dans Paris Match avec son compagnon, Lionel, qui travaille dans les nouvelles technologies. Il a auparavant vécu en couple pendant plus d'une décennie avec Cyril Vergniol, un architecte d'intérieur, qui est resté un ami[61].
Stéphane Bern possède aussi la nationalité luxembourgeoise depuis 2017[67].
Le , à l'occasion de la Gay Pride, il officialise sa relation avec Yori Bailleres, fondateur du club de rencontres Le Cercle de Socrate[68].
En décembre 2021, Stéphane Bern, installé à Paris depuis une quarantaine d'années, quitte son appartement situé dans le quartier de Pigalle pour s'installer en Eure-et-Loir, où il a racheté en 2013 un ancien collège royal et militaire[69],[70],[71]. Le , il met en vente aux enchères une grande partie de ses meubles et objets de collection afin de restaurer sa nouvelle propriété[72].
Le , il annonce la mort de son frère Armand, à l'âge de 59 ans[73].
Depuis toujours de conviction royaliste, Stéphane Bern entre à 18 ans à la Nouvelle Action royaliste, mais en est exclu en 1999[74],[75] pour avoir rendu compte dans Le Figaro de la dilapidation de l'héritage du comte de Paris[76]. Au fil de ces années, il tisse cependant un réseau parmi les familles royales européennes[36].
Il est par ailleurs membre du conseil d'administration de la Fondation Saint-Louis, qui met à la disposition de l'État des biens ayant appartenu autrefois à la famille d'Orléans. Il fut aussi présent au mariage de Jean d'Orléans, duc de Vendôme (considéré par ses partisans comme le dauphin de France), avec Philomena de Tornos y Steinhart à Senlis.
Dans un entretien au journal Libération en 2016, il reconnaît au sujet de son émission phare Secrets d'histoire que les audiences contribuent à motiver des choix éditoriaux favorisant les sujets royaux, mais il estime que ces derniers doivent servir d'embrayeurs d'intérêt pour l'Histoire dans sa diversité, parlant de « devoir citoyen » :
« On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Si vous voulez toucher 5 millions de personnes, vous ne pouvez pas faire de la dialectique historique. Je suis persuadé que ce qui rend l’histoire accessible, c’est que vous retrouvez les passions humaines, l’amour, le sexe, le pouvoir et l’argent. Les gens ont besoin de s’identifier. C’est juste une porte d’entrée mais j’ai conscience que c’est parcellaire[17]. »
De 1999 à 2001, Stéphane Bern est conseiller municipal du 9e arrondissement de Paris (à la suite de la démission d'un conseiller RPR ; le maire de cet arrondissement est Gabriel Kaspereit, un ami de son père)[77]. Il termine son mandat déçu par cette équipe et, en conséquence, décide de soutenir Jacques Bravo, la tête de liste socialiste de cet arrondissement[78].
Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, il est annoncé parmi les personnalités attendues à un meeting de soutien au candidat En marche, Emmanuel Macron, le 17 avril à Bercy[79]. Sur le plateau de C à vous le , soulignant qu'il « ne prend jamais position en raison de son attachement au service public », Stéphane Bern indique qu'Emmanuel Macron est un ami mais qu'il ne s'est jamais rendu à un de ses meetings[80]. Il a toutefois été membre de la « cellule culture » du candidat pendant sa campagne[81]. Il est présent à la brasserie La Rotonde, où le candidat fête sa qualification pour le second tour[82].
Lors de la campagne pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France, Stéphane Bern s'est rendu sur invitation du candidat écologiste Julien Bayou auprès des opposants au projet d'aménagement de la partie centrale de l'île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le projet prévoit la construction d'un jardin de 15 000 mètres carrés, avec 123 500 mètres carrés de bureaux, dont une tour de 96 mètres et 6 500 mètres carrés de commerces. Il se positionne pour « la préservation d'un chapelet d'îles sur la Seine [à] absolument protéger ». Il estime aussi qu' « il y a eu beaucoup de projets au fil du temps sur cette île qui n'ont pas abouti, comme celui de Pinault, [et qu'on] va se retrouver avec des bureaux alors que le télétravail est plus que jamais mis en avant, c'est un manque de vision sur l'avenir »[83].
En février 2024, il annonce être candidat aux élections municipales partielles de sa commune, Thiron-Gardais, en Eure-et-Loir, qui interviennent après la démission du maire sortant[84]. Il est élu au conseil municipal le 17 mars 2024 avec 97,3 % des suffrages exprimés[85]. Certains s’amusent alors à comparer ce score à celui de Vladimir Poutine, réélu le même jour avec « seulement » 88,4 % des voix[86].
En 2013, Stéphane Bern signe le manifeste intitulé « Au mariage pour tous, nous disons oui »[87], déclarant que cette position n'est pas liée au fait qu'il soit gay (d'ailleurs, il n'envisage pas de se marier), revendiquant plutôt « le droit à l'indifférence »[88].
Il dénonce également le double langage de Jean-François Copé, alors président de l'UMP, qui participe aux manifestations françaises contre le mariage homosexuel en 2013 tout en s'y étant déclaré, selon lui, favorable à titre privé[89],[90].
Le , Stéphane Bern est l'invité principal de la première de l'émission Les Recettes pompettes (adaptation de l'émission québécoise homonyme), diffusé sur YouTube et présentée par Monsieur Poulpe. L'émission déclenche une polémique, du fait de son concept (« Ici, on fait à manger et on boit de l’alcool »)[91].
L'historien Guillaume Mazeau, spécialiste de la Révolution française, souligne que les intervenants de l'émission Laissez-vous guider du consacrée à la Révolution française, Stéphane Bern et Lorànt Deutsch, sont connus pour leurs positions royalistes[92],[93]. D'autres historiens dont Sophie Wahnich, spécialiste de ce thème et directrice de recherche au CNRS, relèvent des biais idéologiques dans le programme[92],[94],[95]. Simultanément, Alexis Corbière, député de La France insoumise, regrette dans le magazine Marianne que le point de vue républicain n'ait pas une place plus grande[96].
Le , Stéphane Bern, aux côtés du président de la République Emmanuel Macron, présente une version contestée par les historiens de l'ordonnance de Villers-Cotterêts, qui impose simplement en 1539 le français dans les documents officiels à la place du latin, et non pas le français comme langue unique du royaume de France[97],[98],[99]. Il faut en effet attendre la Révolution française et Henri Grégoire, dans le rapport Grégoire du , sous la Convention nationale, pour que l'initiative de la généralisation de la langue française soit prise[100].
Le , il se prononce contre l'utilisation de pseudonymes sur les réseaux sociaux (une pratique souvent assimilée à une forme d'anonymat). Interrogé sur la réussite médiatique de la décennie, il déclare : « Twitter ! […] C'est devenu l'une des premières sources d'information du public. A contrario, c'est aussi un déversoir de haine. Il serait temps que l'anonymat soit levé. Je veux bien me faire critiquer mais qu'au moins Sérotonine62 ou Antitout24 daignent le faire à visage découvert ! »[101].
Interrogé au sujet du déboulonnage des statues de certains personnages historiques en 2020, il se déclare opposé à ce type de pratique[102] et de manière plus générale à la cancel culture[103].
Dans la même lignée, il se déclare inquiet face à la difficulté d'organiser certaines commémorations en France comme le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier : « Napoléon s’inscrit dans le prolongement de la Révolution, et surtout, il est le concentré des contradictions de son temps. […] Napoléon est l’une des grandes victimes françaises de la cancel culture à l’américaine, ce mouvement qui consiste à critiquer sans connaître, à condamner sans savoir. J’estime que, plutôt qu’être jugé, il mérite d’être étudié. Il nous laisse tant que son œuvre mérite d’être regardée avec recul, sans aduler ni blâmer »[104].
Stéphane Bern a pris position contre l'installation d'éoliennes. Confirmant cette prise de position, il écrit une tribune le dans Le Figaro[105], accusant la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili : « Mme Pompili contrevient à la loi écocide qu'elle fait voter en se rendant coupable de destruction d'un patrimoine naturel, d'atteintes à la biodiversité, d'artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles… car, en fin de compte, les éoliennes fonctionnent seulement 25 % du temps ». Il ajoute que « les éoliennes terrestres ou maritimes sont responsables d'un drame écologique en ruinant la biodiversité ». Cette prise de position est remarquée pour l'approximation de certaines de ses affirmations[106].
En 2017, dans une vidéo de l'association L214, Stéphane Bern présente les images tournées dans un élevage de 138 000 poules pondeuses. Il soutient ainsi l'interdiction totale de l'élevage en cage[107].
Depuis 2015, aux côtés de Ève Ruggieri et Robert Hossein, il prête sa voix à la narration du vaste spectacle Le Fabuleux Noël du château de Maintenon, qui retrace l'ascension de Madame de Maintenon, l'épouse secrète de Louis XIV[113].
En 2019, il visite en exploration nocturne le château de Maintenon avec les vidéastes Florian Henn, Julien Aubrée et François Calvier de la chaîne Mamytwink, passionnés d'histoire et férus d'exploration de lieux abandonnés et historiques. La vidéo sera publiée sur YouTube sous le nom : Exploration nocturne d’un château avec Stéphane Bern[114],[115].
Stéphane Bern apparaît dans une vidéo du Youtubeur Cyprien postée le 18 juillet 2023, intitulée Le mashup des jeux vidéos. Il y incarne un personnage du jeu vidéo Assassin's Creed, tout en reprenant certains codes de son émission Secrets d'Histoire[116].
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