Étampes
commune française du département de l'Essonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Étampes (prononcé [e.t̪ɑ̃p] Écouter) est une commune française située dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France située à cinquante kilomètres au sud-ouest de Paris et soixante kilomètres au nord d'Orléans.
Étampes | |||||
L'hôtel de ville, maison de commune restaurée et agrandie de 1851 à 1853 par les architectes municipaux Pierre et Auguste Magne[1]. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Essonne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Étampes (chef-lieu) |
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Intercommunalité | CA de l'Étampois Sud-Essonne (siège) |
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Maire Mandat |
Franck Marlin 2020-2026 |
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Code postal | 91150 | ||||
Code commune | 91223 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Étampois | ||||
Population municipale |
26 529 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 648 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 03″ nord, 2° 09′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 156 m |
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Superficie | 40,92 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Étampes (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Étampes (bureau centralisateur) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-etampes.fr/ | ||||
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Étampes est le chef-lieu de l'arrondissement d'Étampes.
Ville royale fortifiée depuis le Moyen Âge, comté et pairie devenus duché donné en apanage à trois favorites successives, adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire, Étampes est depuis toujours le principal centre urbain de l'Étampois, aux confins de l'agglomération parisienne et des grandes plaines de Beauce. Principale cité du Sud essonnien, carrefour de voies de communication, elle rayonne économiquement et culturellement sur l'ensemble des villages voisins et marque sur la route nationale 20 l'entrée sud de la région Île-de-France, comme auparavant du domaine royal. Sillonnée par de nombreux cours d'eau, elle était parfois surnommée la « Petite Venise » à cause des anciens canaux qui alimentaient les trente-deux moulins[2]. Dans une lettre à sa fille Léopoldine datée du , Victor Hugo la décrivait ainsi : « Étampes, c'est une grosse tour entrevue à droite dans le crépuscule au-dessus des toits d'une longue rue[3]. » Commune au charme préservé, elle a servi de décor à diverses œuvres cinématographiques.
Étampes est située à l'extrémité sud de l'agglomération parisienne, aux portes nord de la région naturelle de la Beauce, dans la vallée et sur les coteaux de la Juine, sur un terrain étagé de 66 à 156 mètres d'altitude. Elle repose sur des couches d'argile dans le creux de la vallée, de sable couvrant du grès sur les plateaux. Les formations sableuses des environs abritent plusieurs sites fossilifères qui ont servi de référence à Alcide d'Orbigny pour la définition d'un étage géologique stampien (de Stampae, nom latin d'Étampes)[4].
La commune occupe une superficie de 4 092 hectares représentant schématiquement un T dont le pied serait orienté vers le sud-ouest, avec une hauteur de jambe de 9,3 kilomètres et 14 kilomètres de large, terrain principalement occupé par les exploitations agricoles ou les bois sur 3 731,02 hectares soit 81 % du territoire communal. L'Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 26′ 09″ N, 2° 09′ 47″ E au point central de son territoire[5].
La ville est située au carrefour de deux axes importants de communication, la route nationale 20 qui la traverse du nord au sud sur la totalité de son territoire et la route nationale 191 devenue RD 191 qui coupe la commune d'ouest en est. S'ajoute, en parallèle ouest de la route nationale 20, la voie ferrée empruntée par la ligne C du RER qui y dessert deux gares : celle d'Étampes et le terminus de Saint-Martin-d'Étampes.
Située dans la partie sud du département, Étampes se trouve à 50 km au sud-sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, 31 km au sud-ouest d'Évry, 15 km au sud-ouest de La Ferté-Alais, 15 km au sud-est de Dourdan, 19 km au sud-ouest d'Arpajon, 23 km au nord-ouest de Milly-la-Forêt, 25 km au sud-ouest de Montlhéry, 31 km au sud-ouest de Corbeil-Essonnes, 32 km au sud de Palaiseau, 49 km à l'est de Chartres et 62 km au nord-est d'Orléans.
La commune est aussi située à 114 km au sud-ouest de son homonyme Étampes-sur-Marne[6].
Commune au territoire étendu, Étampes dispose de nombreuses frontières terrestres avec les cités voisines. Au nord, la commune est limitrophe de Brières-les-Scellés, Morigny-Champigny l'entoure du nord-est à l'est, jusqu'à la petite frontière avec La Forêt-Sainte-Croix elle aussi à l'est. Au sud-est se trouvent les deux communes d'Ormoy-la-Rivière et Boissy-la-Rivière. Au sud, Saclas et Étampes possèdent une frontière commune, sur une partie matérialisée par la route nationale 20, puis Guillerval au sud-ouest. À l'ouest se trouvent les villages de Chalo-Saint-Mars et Saint-Hilaire tandis que le nord-ouest est occupé par Boutervilliers sur une petite frontière et surtout Boissy-le-Sec.
Le relief d'Étampes se développe entre les soixante-six mètres relevés dans le centre-ville à proximité du cours de la rivière d'Étampes et les cent cinquante-six mètres relevés sur le plateau à proximité du hameau de la Montagne[7]. La commune est pour sa majeure partie construite dans la vallée encaissée de la Juine. Deux plateaux, occupés par des terrains agricoles sont situés au nord-ouest et au sud-est du centre-ville. Au sud de l'île de loisirs, le relief se poursuit par un rehaussement à proximité du hameau des Hauts Carnaux, en partie situé sur la commune voisine d'Ormoy-la-Rivière.
L'étude du sous-sol caractéristique de la commune au XIXe siècle a conduit à l'appellation de la période du Stampien (entre 34 et 28 millions d'années). Il comporte notamment une couche de calcaire d'Étampes dans lequel sont emprisonnés des fossiles de micro-organismes et de végétaux, surmontée de sable de Fontainebleau, et supportée par une couche d'argile à silex et de craie imperméable[8].
La transgression marine dans cette région, liée à la Distension Oligocène, se développe au Stampien avec une succession latérale de faciès lithologiques passant d'affleurements de calcaires marneux à des faluns. La sédimentation se manifeste ensuite par un dépôt sableux, les Sables de Fontainebleau, épais d'environ 50 m (puissance maximale de 70 m atteinte dans la région de Trappes, Orsay et Etampes). Cette période est caractérisée par des sédiments marins d'origine détritique sous un climat chaud (méditerranéen à subtropical) issus de l'érosion des niveaux sableux de l'Éocène abondants sur les rivages nord du Bassin parisien. Le dépôt de ces sables commence ainsi en environnement marin de type estran et se termine en domaine continental par la formation de dunes éoliennes. Selon le modèle de grésification de Thiry[9], ces sables, lessivés par une circulation de nappe captive qui a provoqué leur décarbonatation, libèrent de la silice mise en solution par ces nappes, ce qui conduit à leur sommet à la formation de lentilles de grès par précipitation localisées en bandes étroites orientées WNW–ESE. Ces Grès de Fontainebleau se développent généralement dans la partie supérieure de la masse de sable, se transformant progressivement en dalles de grès, que l'on observe aujourd'hui sur les platières et les chaos en forêt de Fontainebleau, par exemple[10].
Lorsque la mer stampienne se retire à la fin de l'Oligocène, elle laisse derrière elle, de l'Orléanais à la Normandie, un grand lac où se déposent des calcaires lacustres (calcaire d'Étampes, calcaire de Beauce) jusqu'à l'Aquitanien[11]. Le comblement de ce lac se traduit par une masse calcaire qui peut atteindre 30 m d'épaisseur dans la région d'Étampes et présenter plusieurs faciès types aussi bien latéralement que verticalement : bancs compacts et homogènes, calcaires bréchiques à lits de calcaires rubanés (croûtes alguaires), calcaire marno-crayeux tendre, calcaire vermiculé, ou encore calcaire dur beige siliceux, meuliérisé lorsque le lac de Beauce s'est asséché. Après sa formation, le calcaire subit une karstification qui laisse de nombreux conduits, dolines et grottes, plus tard comblés par des matériaux détritiques. Les dépôts quaternaires façonnent les paysages que nous connaissons aujourd'hui. Lors des périodes périglaciaires, des heads empâtent les reliefs tandis que les vents glacés déposent un épais manteau de limon loessique sur les plateaux. L'alternance de plateaux céréaliers fertiles et de vallées vertes caractérise ainsi cette région. La vallée de la Juine au niveau d'Étampes traduit cette histoire géologique : les dépôt quaternaires correspondent aux alluvions sablo-argileuses qui tapissent le fond de la vallée et reposent sur une couche de tourbe. Les coteaux sont faits de sables (sable fin ou sable coquillier) et l'entablement du plateau est constitué de calcaire[12].
La commune est traversée par la Juine et par tout un réseau de cours d'eau forcés, constitué à partir de l'an mil environ pour faire tourner les roues des moulins qui ont fait sa richesse jusqu'au XIXe siècle : les eaux de la Louette et de la Chalouette, affluents de la Juine, ont été réunies au niveau des Portereaux pour former ce qu'on a appelé la rivière d'Étampes, qui traverse le centre-ville. Elles y sont rejointes par celles du Juineteau, artificiellement divisées en sept bras dont quatre portent les noms de rivière de l'Arche, ruisseau de Guillerval, ruisseau de la Filature et ruisseau de la Filière[13] et qui drainent une zone autrefois marécageuse. Le Juineteau traverse également le quartier Saint-Pierre où il irrigue des jardins. Étampes comptait seize moulins à blé (provenant de la plaine céréalière de Beauce), un moulin à foulon, un à chamois, un à tan, deux tanneries en cuir fort et en veau, une mégisserie, une chamoiserie pour traiter les produits issus des troupeaux de moutons de la Beauce (laine, cuir), Étampes étant réputé pour la qualité de ses gants[14].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dourdan à 15 km à vol d'oiseau[17], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,2 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Au , Étampes est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Étampes[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[22],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
La ville était sous l'Ancien Régime divisée en cinq paroisses nommées Saint-Martin, Saint-Gilles, Saint-Basile, Notre-Dame et Saint-Pierre. Dépendant de celle de Saint-Martin, le Petit-Saint-Mars était encore un hameau. Chaque quartier avait alors une physionomie et une vie propre. À la Révolution, Notre-Dame, Saint-Basile et Saint-Pierre furent regroupés en une seule paroisse.
Aux XIXe et XXe siècles, la topographie de la ville fut profondément modifiée à plusieurs reprises. En premier lieu, le tracé de la voie de chemin de fer Paris-Orléans a coupé pendant longtemps le centre-ville du plateau de Guinette, et empêché son extension de ce côté-là. Après guerre, une nouvelle voie transversale fut ouverte, suggérée par les cicatrices du bombardement du , l'avenue de la Libération, qui a redessiné les frontières du centre-ville en l'agrandissant aux dépens du quartier Saint-Gilles. Enfin, en 1962, la création d'une déviation de la route nationale 20 séparait du centre-ville l'une de ses parties qui désormais appartient au quartier Saint-Pierre et marquait en même temps la limite entre Saint-Martin et le Petit-Saint-Mars devenus contigus.
Désormais, le quartier du centre-ville comprend donc les anciennes paroisses de Notre-Dame et de Saint-Basile, augmenté d'un côté d'une fraction du quartier Saint-Gilles, et amputé par ailleurs de tous les côtés, par la route nationale 20 du côté de Saint-Pierre, et au nord par le développement du quartier Saint-Michel. Le plateau de Guinette, de l'autre côté de la voie de chemin de fer, a commencé son urbanisation à partir des années 1960 avec la construction de nombreux grands ensembles, et constitue aujourd'hui un quartier entièrement nouveau, qui connaît une belle vitalité malgré son classement en zone urbaine sensible puis quartier prioritaire, tout comme la Croix de Vernailles[26].
Plusieurs hameaux sont répartis sur le territoire à la périphérie de la ville. On peut citer Valnay et Pierrefitte à l'ouest, le Chesnay au nord-ouest, l'Humery et les Hauts Carnaux au sud. L'Insee découpe la commune en neuf îlots regroupés pour l'information statistique soit Saint-Michel et Saint-Michel Est, Saint-Pierre, Guinette 1 et 2, Centre-ville, Saint-Gilles, Saint-Martin et Saint-Martin Sud[27].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 11 649, alors qu'il était de 10 879 en 2014 et de 9 928 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 66,8 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Étampes en 2019 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (1,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (44,2 % en 2014), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 4].
En 2009, la commune disposait sur son territoire de deux mille quatre cent douze logements sociaux[28], soit 26 % du parc total de logements, au-dessus des prescriptions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU).
La commune est desservie par la route nationale 20 qui permet de rallier rapidement Paris à la Porte d'Orléans ou, plus proche, la Francilienne à vingt-trois kilomètres au nord. La route nationale 191 devenue RD 191, qui passe par le centre-ville, fait office de grande rocade pour la région et permet de rejoindre l'autoroute A10 à dix-neuf kilomètres à l'ouest, l'A11 et la route nationale 10 à vingt-six kilomètres à l'ouest et l'autoroute A6 à vingt-sept kilomètres au nord-est. Les routes départementales (anciennes nationales) 836 et 837, qui ceinturent le sud de l'Essonne, mènent l'une à Dourdan et Rambouillet à l'ouest, l'autre à Milly-la-Forêt et Fontainebleau à l'est.
D'autres voies ont pour point de départ Étampes, la route départementale 21 vers l'ouest, la route départementale 821 qui fait une rocade ouest, complétée au nord par la route départementale 201, la route départementale 49 et la route départementale 721 vers le sud, la route départementale 63 vers l'est.
La branche C6 de la ligne C du RER dessert dans la commune les deux gares d'Étampes et de Saint-Martin d'Étampes, son terminus. Elle relie la ville à la gare de la bibliothèque François-Mitterrand en trois quarts d'heure avec quatre trains par heure en horaire de pointe, dix minutes de plus et deux fois moins de trains en période creuse.
La gare d'Étampes est de plus desservie par la ligne Paris - Orléans du TER Centre-Val de Loire, qui assure aux heures de pointe des liaisons directes en trente minutes avec Paris-Austerlitz. La gare de Massy-TGV est située à trente-trois kilomètres, elle est accessible avec un changement par le RER C ou directement par la route nationale 20.
La commune est desservie par le réseau de bus Essonne Sud Ouest de transports urbains. Trois lignes spécifiques permettent au personnel du CEA de rallier ses sites à partir d'Étampes. Enfin la commune a mis en place des monospaces à destination des personnes âgées, qui circulent sur commande.
L'aéroport Paris-Orly est situé à trente-six kilomètres au nord-est et accessible avec deux changements par le RER C, puis le RER B et l'Orlyval. L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est quant à lui accessible avec un changement par les RER C puis B. Enfin sur la commune voisine de Guillerval se trouve l'aéroport d'Étampes-Mondésir, ouvert avec restrictions à la navigation de tourisme.
Les formes les plus anciennes de la localité correspondent au territoire de la localité "pays d'Étampes ou Etampois": pago Stampensi vel Carnoteno en 587[29],[30], sitam in territorio Stapense … sitam in Stampense[31], in terraturio Stampense en 615[32],[33].
Le nom de la bourgade d'Étampes proprement dit est attesté à partir du VIIe siècle par des inscriptions sur des monnaies mérovingiennes [réf. nécessaire], Stampas 642-658[34], Stampae VIIe siècle[35], Castellum Stampis au XIe siècle, Stampae Vetulae en 1046[36], Stampas en 1073[36], Veteres Stampas en 1085[36], de Stampis en 1182[34], Stampae en 1194[36], Estampe en 1260[36], Estampes en 1370[36], Étampes sous le duc d'Orléans au XIVe siècle, Étampes la Vallée sur la cloche du duc de Berry à Notre-Dame en 1401, le duché d'Estempes (clément Marot) en 1537. L'orthographe Étampes semble s'imposer à partir de 1711, mais la carte de Cassini mentionne, encore, Estampes vers 1757[37], Étampes v. 1850[38].
Il y a accord sur l'étymologie pour dire qu''Étampes est issu d'un dérivé germ. *stampon d'où procède l'allemand actuel stampfen "écraser, piétiner, renverser" et l'ancien français estamper "écraser, piler". Cependant la signification du nom d'Étampes reste discutée[39]. Il peut signifier pour certains "(fermes) renversées, détruites"[34], pour d'autres il signifierait plus vraisemblablement "lieu aménagé pour fouler", une sorte de moulin[40], ou "foulerie de grains" ou "grand pressoir"[41].
La toponymie des différents quartiers de la ville est transparente pour ceux qui reprennent la titulature de leurs églises : Saint-Basile, Saint-Martin, Notre-Dame, Saint-Gilles, Saint-Pierre-et-Saint-Michel, ces deux derniers lieux de culte ayant aujourd'hui disparu. De même, le nom du Petit-Saint-Mars vient de la chapelle qui y était dédiée à saint Médard (Mars est un diminutif de Médard) tout en le distinguant du village voisin de Chalo-Saint-Mars, également appelé Grand-Saint-Mars[42].
Cependant, le quartier Saint-Martin s'est aussi appelé au Moyen Âge Étampes les Vieilles, d'où la tradition qui en a fait le berceau de la ville : Bernard Gineste y a relevé une confusion, la dénomination originelle étant Étampes les Veys, soit en ancien français les gués d'Étampes, là où l'on franchissait la Louette et la Chalouette sur la route de Paris à Orléans[43].
Le quartier de Guinette doit quant à lui son nom à une très ancienne ferme, mentionnée sous ce nom dès le XVIe siècle et qui a longtemps été le seul lieu d'habitation du secteur. Le nom pourrait dériver de celui de l'un de ses propriétaires, dénommé Guinet.
Les noms de certaines rues d'Étampes sont attestés dès le Moyen Âge central : la rue Evezard c'est-à-dire d'Évrard, la rue au Comte peut-être en rapport avec le comte de Montlhéry, la rue Darnatal, section de l'actuelle rue de la République dont le nom signifierait nouvel étal, par allusion à une boucherie fondée par Philippe Auguste. La section suivante de la rue de la République, jusqu'à Saint-Pierre, s'appelait le Perray, parce que c'était une chaussée empierrée pour assurer le passage dans une zone marécageuse.
À l'époque gallo-romaine, Étampes était un bourg qu'on situe aujourd'hui dans l'actuelle zone industrielle. Son cimetière, apparemment le plus vaste d'Île-de-France connu à ce jour, a été localisé en 2006. Dès le XVIIe siècle, des trouvailles ont été faites dans ce secteur prometteur pour l'archéologie. Des fouilles encore en cours en 2008 ont par ailleurs mis au jour à Saint-Martin les restes d'une villa rustica gallo-romaine.
La toponymie indique l'apparition de la bourgade d'Étampes vers 587 sous les Francs. Elle est le chef-lieu d'un territoire fiscal "pago Stampensi", "pays d'Étampes", contrôlé par un comes (comte), qui aboutit quelques siècles plus tard à l'Étampois, mais à l'époque carolingienne ce territoire ne devient pas un comté et attend la fin du XIIIe siècle pour le[Quoi ?] retrouver.[réf. nécessaire]
Au VIe siècle, Grégoire de Tours fait état d'une guerre qui aurait à son époque ravagé le pays d'Étampes, sans plus de précision. Au siècle suivant a lieu, du côté de Saint-Martin, un combat resté connu sous le nom de bataille d'Étampes, le 25 décembre d'une année qui n'est pas déterminée avec certitude, traditionnellement 604. L'armée du roi de Neustrie Clotaire II, commandée par le maire du palais Landéric, y est défaite par les troupes coalisées de Thierry II et Thibert II, rois de Bourgogne et d'Austrasie[réf. nécessaire].
En 911, les troupes normandes de Rollon saccagèrent la ville. On connaît encore mal l'histoire du transfert progressif du noyau urbain principal dans l'actuel centre-ville. Récemment Bernard Gineste a développé l'idée que Saint-Basile était d'une fondation carolingienne, et que le périmètre de la place forte originelle, le castrum, attestée dès les environs de 936, était en contrebas, et encore très restreint au milieu du XIe siècle. Il n'aurait compris que quelques pâtés de maisons entre les actuelles rues du Petit-Panier, Sainte-Croix, de la Tannerie, Evezard et le début de la rue du Renard. Les fouilles archéologiques menées juste après par l'INRAP, d'abord sur le site de l'ancien Hôtel-Dieu puis rue de la République, sous la direction de Xavier Peixoto, ont confirmé ces hypothèses fondées sur l'étude d'une charte de 1046, importante pour l'histoire de la ville[Note 4].
Helgaud de Fleury, ami et biographe du roi Robert le Pieux[45], attribuait à ce monarque et à son épouse Constance d'Arles, la construction d'un palais dans ce castrum, ainsi que celle d'une collégiale desservie par douze chanoines, nommée Notre-Dame. Il semble cependant que cette dernière fondation fût surtout le fait de la noblesse locale[Note 5]. Deux villes coexistaient alors : Estampes-le-Châtel et Estampes-les-Vieilles.
Comme son grand-père Robert, Philippe Ier séjourne à plusieurs reprises à Étampes. Alors qu'il y hiverne en 1079, il tente d'y imposer son autorité à Hugues du Puiset, qui malmenait les clercs du Pays chartrain voisin. Mais ce vassal se rebelle et défait l'armée royale près du Puiset, humiliation dont la royauté ne se relève que sous le règne suivant, celui de Louis VI[Note 6].
En 1123, Louis VI le Gros accorde une franchise aux marchands qui s'installaient dans le secteur inhabité qui séparait alors le quartier Notre-Dame du quartier Saint-Martin. Ce fut l'origine du peuplement du quartier Saint-Gilles[46].
En 1130, le roi convoque dans la ville les archevêques de Sens, Reims et Bourges ainsi que des évêques et abbés parmi lesquels Bernard de Clairvaux, afin de juger lequel des deux prétendants d'alors est le pape légitime sur le plan canonique. Leur assemblée, restée le plus notable des conciles d'Étampes, se prononce en faveur d'Innocent II et refuse de considérer le dossier de son adversaire Anaclet II.[réf. nécessaire]
C'est à nouveau à Étampes et toujours avec le concours de saint Bernard que le successeur de Louis VI, Louis VII le Jeune, réunit en 1147 le concile qui achève les préparatifs de la deuxième croisade.[réf. nécessaire]
À cette époque se trouve au lieu-dit actuel du Temple la commanderie d'Étampes de l'ordre du Temple, comprenant entre autres une maison et une chapelle. C'était aussi un bailliage[à vérifier] avant la dissolution de l'ordre en 1312.[réf. nécessaire]
La place forte sert ultérieurement de prison à Ingeburge de Danemark, femme répudiée de Philippe Auguste. Ce roi avait fait d'Étampes une des douze bonnes villes de France, disant que c'était « une des meilleures cités du royaume après Orléans et Paris ».[réf. nécessaire]
Par la suite, Étampes change plusieurs fois de seigneurs, ainsi quand Philippe le Bel l'érige en comté en 1298 pour son demi-frère Louis d'Évreux, puis lorsque Charles IV en fait une pairie en 1327 pour son neveu Charles d'Étampes.[réf. nécessaire]
Le , la ville assiégée par Jean sans Peur est prise et revient au duché de Bourgogne. Mais en 1478, un arrêté du Parlement annula toutes prétentions féodales, la ville étant désormais sous la protection des rois de France. En 1484, c'est à Étampes que le roi Charles VIII signe les Statuts et ordonnances des cordonniers de Chartres.[réf. nécessaire]
En 1514, la ville reçoit du roi l'autorisation d'élire un conseil municipal et de faire bâtir une maison commune.[réf. nécessaire]
François Ier donne le comté et la ville à sa favorite Anne de Pisseleu dont le mari, complaisant, est même créé duc d'Étampes en 1536, le territoire du nouveau duché est augmenté des terres de Dourdan et La Ferté-Alais. Cependant le bel hôtel qu'on appelle maison d'Anne de Pisseleu n'héberge jamais cette duchesse. Henri II en montant sur le trône enleve ce titre à la maîtresse de son père et l'attribue à sa propre favorite, Diane de Poitiers. Mais l'hôtel étampois dit de Diane de Poitiers n'est pas davantage la résidence de cette deuxième duchesse d'Étampes. Ensuite la famille de Vendôme reçoit Étampes en héritage de Gabrielle d'Estrées, favorite d'Henri IV, qui en est la souche. Charles Quint aurait dit d'Étampes : « c'est une belle rue ».[réf. nécessaire]
Pour la défense de Paris, le lieutenant général de l'armée royale, Antoine de Bourbon installe à Étampes une garnison et organise des réquisitions de grains dans les alentours, entre avril et [47]. À ces réquisitions s'ajoutent une mauvaise récolte et une peste qui survient en [48].
La garnison abandonne la ville qui est prise par le prince de Condé le [48]. Les troupes protestantes l'occupent et y commettent de nombreuses dégradations, notamment dans les églises. Mais la victoire de l'armée royale à la bataille de Dreux permet au duc de Guise de mettre le siège devant Orléans et de forcer la garnison protestante d'Étampes à abandonner la ville le [49], avant son arrivée.
En 1567, malgré l'organisation d'une milice bourgeoise, le comte de Montgomery prend la cité après un assaut le 17 octobre au cours duquel le couvent des Cordeliers est incendié[48]. Mais le 16 novembre le parti protestant doit une fois encore abandonner la ville[49], après la bataille de Saint-Denis. En 1569, la région est à nouveau ravagée par les mercenaires licenciés retournant en Allemagne après la bataille de Moncontour[50].
En 1587, la ville constitue une ligue catholique qui se rallia à la Sainte-Ligue le [51]. Elle reçoit alors une garnison ligueuse, mais est prise très rapidement par les deux Henri (Henri III et Henri de Navarre), le , puis pillée pendant trois jours. Les chefs de l'armée interdisent les violences aux habitants, ce qui n'empêche pas des viols[52].
Le 20 octobre de la même année, les ligueurs mettent le siège devant Étampes et y pénétrent le 23. Plusieurs magistrats catholiques sont ensuite massacrés. Dès le 5 novembre Henri IV reprend la cité sans combat, le gouverneur ligueur, le comte de Clermont-Lodève, étant abandonné par les bourgeois de la ville[53].
En 1589, à la demande des habitants, le château et les fortifications sont démantelés.
Durant la Fronde, Turenne bat une armée frondeuse, privée de son chef Condé, le . L'armée royale fait ensuite le siège de la cité[54]. Cette même année, la ville frappée par la peste est secourue par saint Vincent de Paul.
En 1712, le duché revient à la couronne.
Un arrêt du indique la perception des droits de havage[55] pour le bourreau d'Étampes.
Le , le bailliage élit Jacques-Auguste de Poilloüe de Saint-Mars député de la noblesse aux états généraux.
En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département de Seine-et-Oise créé.
Le , les ouvriers, principalement agricoles, manifestent, excédés par la montée des prix des denrées de première nécessité. Cette guerre des farines a un retentissement important sur l'assemblée constituante. Par exemple la miche de pain dépasse la moitié de leur salaire journalier. La situation a évolué depuis 1774 : en effet le prix était auparavant garanti par les services du commerce des grains. Ce commerce n'étant plus surveillé, il devient l'objet de grandes spéculations. Le maire Jacques Guillaume Simoneau, questionné par la foule, est dépassé ; répondant qu'il est simplement dans l'incapacité d'intervenir, il est massacré. Ce lynchage provoque un grand émoi dans l'Assemblée législative. Elle réagit en instituant une Fête de la Loi, souvenir de ce , mémoire du "martyr" de la "liberté du commerce". Le petit peuple a en effet le sentiment d'être dupé par la déclaration des droits de l'homme qui masque un renversement important de valeurs : d'un pouvoir tutélaire protecteur des "petits" contre les commerçants, on passe à un pouvoir protégeant la liberté d'une autre classe, celle des commerçants[56].
Le eut lieu l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Paris à Tours, qui relie alors la capitale à Orléans via Étampes en trois heures et demie[57].
Le est inauguré théâtre, financé sur l'apport volontaire de contributeurs privés[58]. En 1859, la ville achète la ruine du donjon. Et en 1894 fut achevée la construction de l'hospice pour vieillards et de chirurgie.
En 1905 ouvrit la maternité du centre hospitalier. Le , trois malfaiteurs attaquent après la gare d'Étampes l'express no 16 en provenance de Toulouse, dérobant dix mille francs-or[59].
Pendant la Première Guerre mondiale, le pensionnat Jeanne-d'Arc accueile un hôpital de 40 lits, l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°15, tandis que le collège Geoffroy-Saint-Hilaire devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°217[60].
En 1923 Henry Dresch installe une usine dans la commune et y fabrique des motocyclettes jusqu'en 1939.
Le a lieu l'Accident ferroviaire d'Étampes lors duquel les derniers wagons du rapide no 23 Paris - Hendaye déraillent à l'entrée de la gare d'Étampes au passage sur un aiguillage, faisant dix morts et une quarantaine de blessés dans des conditions jamais vraiment élucidées.
Louis Blériot prépare sa traversée de la Manche, en 1909, par un vol d'Étampes à Chevilly. Peu après, il installe, sur le territoire de la commune voisine de Guillerval, une école d'aviation à côté de laquelle Maurice Farman en installe une autre. Une troisième est créée à Étampes même, sur la route de Chartres, qui est rachetée par Armand Deperdussin. Pendant la Première Guerre mondiale, cette école d'aviation militaire d'Étampes est l'une des plus importantes de France, avec celles situées près des villes de Chartres, de Châteauroux, d'Istres, ou encore d'Avord[61].
Étampes joue par là un grand rôle dans l'histoire de l'aviation naissante[62], celui de pépinière, car de nombreux pilotes de diverses nationalités viennent y apprendre à voler avant d'aller répandre dans leurs pays d'origine ce qu'ils avaient acquis dans ces trois écoles. Plus tard Marcel Bouilloux-Lafont, maire d'Étampes, est directeur de l'Aéropostale. C'est aussi à Étampes, sur la base aérienne 251 Étampes-Mondésir que naît la Patrouille de France, d'abord nommée Patrouille d'Étampes. C'est encore à Étampes que sont conçus les premiers drones, dès 1923[63].
Durant la Première Guerre mondiale, les aviateurs belges peuvent occuper le terrain de Ville Sauvage. Jules Védrines vient essayer dans le plus grand secret le triplan Astoux mais l'avion à incidence variable s'écrase, n'ayant pu s'arrêter, dans les champs de blé le .
Le , pendant la débâcle, une colonne de réfugiés venus du nord de la France et de Paris qui était prise au piège dans les embouteillages du centre-ville, est cruellement mitraillée par des appareils que de nombreux témoins encore vivants et crédibles identifient avec certitude, fort curieusement, comme italiens : épisode qui reste inexpliqué[réf. nécessaire].
Peu après et jusqu'en 1944, Étampes fut l'un des quartiers généraux de la Luftwaffe, causant à la ville, qui était aussi un carrefour ferroviaire important, un bombardement sévère le tuant cent quarante-et-un habitants et dix fois plus d'Allemands. Au cours de ce raid important, cent huit Lancaster et neuf Mosquito de la RAF, six bombardiers sont détruits.
Libérée le , Étampes se trouve sur la célèbre Voie de la Liberté. La commune d'Étampes a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[64].
Le , des attentats attribués à l'OAS sont perpétrés contre les locaux du journal communiste La Marseillaise de Seine-et-Oise et contre le commissariat de police[65].
Le , après le démembrement du département de Seine-et-Oise, la commune d'Étampes est intégrée au nouveau département français de l'Essonne et abandonne son ancien code commune, le 78223.
Le , une professeur d'art plastique est agressée par un de ses élèves au lycée Louis-Blériot[66].
Le , Étampes est pour la première fois ville-étape du Tour de France[67].
Dans la nuit du 14 au , les pompiers d'Étampes ont été victimes d'un guet-apens dans le quartier de la Vallée Collin, en face du stade Laloyeau. Un pompier a été blessé à la jambe par un tir d'arme à feu[68]. Les pompiers ont du fuir les lieux pour leur sécurité.
Antérieurement à la loi du [69], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Étampes[70]. En 1926, elle a perdu son statut de sous-préfecture, étant rattachée à Rambouillet (loi du et décret-loi du )[71], mais cela n'a pas entravé son développement, la population ayant plus que doublé depuis lors.
La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne après un transfert administratif effectif le . Elle est redevenue le chef-lieu de l'arrondissement d'Étampes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en est désormais le bureau centralisateur.
La ville est le siège de la communauté de communes de l'Étampois Sud-Essonne, créée en 2009 et qui succédait à la communauté de communes de l'Étampois, elle-même créée en 2003.
Cette intercommunalité s'est transformée en communauté d'agglomération sous le nom de communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne le .
Située en lointaine périphérie de l'agglomération parisienne, Étampes se rapproche du profil politique d'une ville importante de province, relativement à droite, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections législatives et cantonales. Les électeurs ont également moins voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (51,31 % pour Jean-Paul Huchon en Essonne[72] contre 48,36 % à Étampes) et européennes. Par ailleurs, les Étampois ont plus nettement rejeté le Traité constitutionnel européen que le reste de leur département, à 59,16 % contre seulement 50,71 % pour l'ensemble de l'Essonne[73]. Des sections du Parti socialiste et du Parti communiste sont installées dans la commune, représentatives pour le sud du département.
Résultats des deuxièmes tours :
Résultats des derniers tours :
Résultats des deux meilleurs scores :
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Trente-cinq maires se sont succédé à la tête de l'administration municipale d'Étampes depuis l'élection du premier en 1790.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
août 1944 | avril 1953 | Louis-Barthélémy Durand | app. MRP | Conseiller général d'Étampes (1955 → 1955) |
avril 1953 | mars 1965 | Berthe-Suzanne Vayne | ||
mars 1965 | mars 1977 | Gabriel Barrière | Mod.-CD | Vétérinaire Président du district d'Étampes(1975 → ?) Suppléant du député Michel Boscher (1967 → 1968 |
mars 1977 | juin 1995 | Gérard Lefranc | PCF | Employé du journal La Marseillaise Conseiller général d'Étampes (1976 → 1982) |
juin 1995 | août 2017[105],[106],[107] | Franck Marlin[108] | RPR puis UMP → LR |
Ancien directeur de cabinet Député de l'Essonne (2e circ.) (1995[109] → 2020[110]) Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député |
novembre 2017[111],[112] | 15 mars 2018[113] | Jean-Pierre Colombani[114] | LR | Chef d'établissement scolaire Ancien conseiller général d'Étampes (2001 → 2008) Président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne (2014 → 2018) Démissionnaire |
avril 2018[115],[116] | juillet 2020 | Bernard Laplace | SE | Dessinateur industriel retraité Vice-président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne ( ? → 2020) |
juillet 2020[117] | En cours (au 10 juillet 2020) |
Franck Marlin | LR | Vice-président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne (2020 → ) |
La ville est très endettée. Cette situation conduit à une enquête concernant la gestion financière de la ville et a des soupçons de détournement de fonds publics[118].
Étampes a développé une association de jumelage avec :
Étampes est la sous-préfecture et la principale ville du sud du département, elle accueille donc ses services.
En 2010, le Trésor public et un hôtel des impôts, la Sécurité sociale et des représentations de la Caisse d'allocations familiales, de la DDASS, de l'Assedic et de l'ANPE sont présents. La DDE et la Banque de France, le Cadastre, ÉDF et GDF y disposent de bureaux d'accueil.
Les établissements scolaires d'Étampes sont rattachés à l'académie de Versailles.
En 2010, la commune dispose de dix écoles maternelles (Elsa-Triolet, Jean-de-La-Fontaine, Éric-Tabarly Jacques-Prévert, Marie-Curie, Le Port, Pauline-Kergomard, Simone-de-Beauvoir, Hélène-Boucher et Louise-Michel), huit écoles élémentaires (André-Buvat, Les Prés, Louis-Moreau, Éric-Tabarly, Jacques-Prévert, Jean-de-La-Fontaine, Le Port et Hélène-Boucher)[120]. Trois collèges (Guettard, de Guinette et Marie-Curie), le lycée polyvalent Geoffroy-Saint-Hilaire et le lycée technologique Louis-Blériot accueillent les élèves du secondaire[121]. En 2007, le lycée Geoffroy-Saint-Hilaire s'est classé quinzième à l'échelle départementale avec 87 % de réussite au baccalauréat toutes filières confondues[122].
La ville accueille également deux établissements privés sous contrat, l'Institution primaire, collège et lycée Jeanne-d'Arc[123] rattachée au diocèse[124] et la maison familiale rurale, cette dernière spécialisée dans l'enseignement de l'horticulture.
Le conservatoire national des arts et métiers est installé dans la commune et le Greta occupe des locaux au lycée Geoffroy-Saint-Hilaire. Un réseau de soutien scolaire a été mis en place par la municipalité sur trois sites répartis sur le territoire. Le centre d'information et d'orientation dispose d'un point d'accueil. Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis par le centre de loisirs de Valnay.
Étampes accueille sur son territoire le centre hospitalier du Sud-Essonne. Il dispose d'un service d'urgences, de l'ensemble des services traditionnels d'un hôpital, d'une maternité avec néonatalogie, d'un laboratoire et d'un service de radiographie, d'échographie et d'imagerie médicale[125]. Le Service mobile d'urgence et de réanimation du sud-Essonne est basé dans cet hôpital[126]. Le centre accueille aussi une maison de retraite. S'y ajoutent la clinique du Val-de-Juine (actuellement fermée) et l'établissement public de santé Barthélémy-Durand, qui dispose de trois cent soixante lits, principalement en psychiatrie et pédopsychiatrie[127].
La commune accueille aussi un centre de la protection maternelle et infantile[128] et un centre du planification familiale[129]. Une résidence d'accueil pour personnes âgées dispose de soixante-quinze logements adaptés et propose des services médicaux et d'aide au maintien à domicile.
Cent quatre-vingt-neuf médecins[130] y exercent, pour la plupart dans les établissements de santé. Vingt et un chirurgiens-dentistes[131] et neuf pharmacies[132] sont implantés sur le territoire.
Étampes est dotée d'un service municipal consacré à la culture, qui gère notamment la bibliothèque, l'école de musique, l'atelier d'arts plastiques, le théâtre qui favorise les créations contemporaines et le musée. Deux cinémas sont présents sur la commune, le complexe de La Rotonde et CinÉtampes, classé Art et Essai.
Le théâtre, la salle des fêtes, la salle Saint-Antoine, l'espace Jean-Carmet et le château de Valnay accueillent les spectacles et manifestations culturelles. Trente-six associations agissent pour la promotion et la mise en valeur de la culture communale.
En 2010, trois bureaux de poste sont implantés en centre-ville[133], à Guinette[134] et à Saint-Martin[135]
La ville accueille un tribunal d'instance et un conseil de prud'hommes. Pour la sécurité des biens et des personnes, elle dispose sur son territoire d'une caserne de gendarmerie, d'un commissariat de police et d'un centre de secours et d'incendie.
En 2010, trois offices notariaux[136] et quatre avocats[137] y sont installés.
Les habitants sont appelés les Étampois[138],[Note 7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[139],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 26 529 habitants[Note 9], en évolution de +9,3 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
26 529 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Ville frontière entre la Beauce et le Hurepoix, siège d'un ancien duché, d'une élection, d'un grenier à sel, d'un bailliage et d'un archidiaconé et doyenné, chef-lieu de district puis d'arrondissement dès 1793, Étampes a longtemps été une des villes les plus peuplées de la région et demeure la petite métropole du sud de l'Essonne. De 7 027 habitants en 1793 (deux fois plus que Rambouillet et autant que Fontainebleau), la population se stabilisa durant tout le XIXe siècle autour de 8 000 habitants, ne dépassant le seuil de neuf mille habitants que lors du recensement de 1901. Seule la guerre de 1870 fit chuter la population de cinq cents personnes, dont quarante-neuf morts aux combats[141]. L'arrivée du XXe siècle entraîna une croissance mesurée de la population, dépassant les dix mille habitants en 1926 et totalisant 10 425 Étampois au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré les quatre cent soixante-huit victimes cumulées des deux conflits mondiaux[142]. Comme ailleurs dans le département mais de manière moins soutenue, les Trente Glorieuses permirent un accroissement rapide de la population, s'approchant des vingt mille résidents en 1975. Néanmoins, le relatif éloignement de la capitale freine ce développement, la commune n'atteignant que 23 300 habitants au recensement partiel de 2006. En 1999, 11 % de la population étampoise était étrangère, 16,3 % des foyers étaient composés de familles monoparentales, chiffre qui grimpe à 22,9 % dans la ZUS du plateau des Guinettes[143]. Parmi les résidents de nationalité étrangère, 2,3 % venaient du Portugal, 1,9 % du Maroc, 1,3 % de Turquie, 1,1 % d'Algérie et 0,1 % de Tunisie, d'Espagne et d'Italie[144].
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 12 307 hommes pour 12 980 femmes, soit un taux de 51,33 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,5 | |
3,9 | 6,4 | |
11,5 | 11,8 | |
20,1 | 17,5 | |
20,2 | 19,8 | |
21,0 | 20,9 | |
22,7 | 22,1 |
Un service municipal est spécialement consacré au sport. La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont les COSEC Michel-Poirier et André-Gauthier, l'espace Jo-Bouillon, le gymnase René-Jouanny, les stades Laloyeau et du Pont-de-Pierre et la piscine Charles-Haury. S'y ajoutent l'île de loisirs d'Étampes et sa piscine à vague qui est le seul site d'Île-de-France à permettre la pratique du surf. L'aéroport d'Étampes Mondésir à proximité directe permet la pratique de sports aéronautiques tels que l'ULM ou le parachutisme.
Trente-deux associations participent à la promotion des pratiques sportives sur la commune. La compagnie des archers d'Étampes évolue notamment en championnat de France de tir à l'arc. Les licenciés de l'Étampes triathlon club participent fréquemment aux rencontres internationales.
Le , Étampes a été la dernière ville-étape du Tour de France 2008 avant Paris. Elle a aussi été la première ville-étape du Paris-Nice 2005.
La paroisse catholique d'Étampes est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes. Elle dispose de divers lieux de cultes dont les collégiales Notre-Dame-du-Fort et Saint-Martin, les églises Saint-Gilles et Saint-Basile et les chapelles de Guinette (Saint-Jean-Baptiste), Gérofosse (Notre-Dame-de-la-Trinité) et du centre hospitalier[147]. La fête patronale se tient le jour de la saint Michel et dure du dernier samedi de septembre au deuxième dimanche d'octobre.
Le culte protestant est présent avec l'église baptiste, l'église évangélique pentecôtiste et l'église réformée de France à la chapelle de Guinette. L'église orthodoxe utilise parfois l'église Saint-Gilles pour célébrer.
La communauté juive se réunit dans la salle Rabbi-Nathan-ben-Meschullam mise à sa disposition par le presbytère catholique de la rue Evezard.
Une mosquée appelée mosquée du Centre est aussi installée sur la commune.
En 2006, le tribunal administratif de Versailles avait annulé l'interdiction faite par la mairie de construire un lieu de culte de l'association des témoins de Jéhovah[148].
Les radios Rire et Chansons, Évasion FM, RFM, Sensations 89.2 FM (Anciennement Triangle FM) et Vibration disposent de fréquences à partir d'Étampes, ainsi que les radios du service public. Radio Plus y était installée et a cessé d'émettre en . L'hebdomadaire Le Républicain y dispose d'un bureau, comme le journal gratuit ParuVendu. Le quotidien Le Parisien disposant d'un bureau à Courcouronnes fait paraître son édition départementale de l'Essonne. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Sous-préfecture et principale ville du sud de l'Essonne, Étampes connaît la situation d'une ville de grande banlieue, à mi-chemin de Paris, Chartres et Orléans, favorisée par les réseaux de transports que représentent la route nationale 20 et la voie ferrée commune au RER C et au TER Centre-Val de Loire. Elle est placée par l'Insee au cœur d'un bassin d'emploi de trente-trois communes et 45 705 habitants[149] totalisant en 2004 1 764 entreprises[150] et 16 267 emplois[151]. Trois zones industrielles, le parc d'activité SudEssor, la zone de Coquerive et celle du Bois-Bourdon occupent cent trente hectares sur le territoire communal[152] et accueillent la majeure partie des huit cent quarante-neuf entreprises[153]. La commune dispose d'une antenne de la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Essonne[154].
En 1999, 9 197 Étampois exerçaient une activité rémunérée, dont 44,5 % sur la commune[155], principalement des employés et ouvriers (35,3 et 29,3 %). La principale industrie locale est la construction mécanique. L'équipementier Faurecia est présent. Les centres commerciaux Carrefour, Intermarché et Leclerc sont grands pourvoyeurs d'emplois tertiaires, de même que les hôpitaux.
Une foire est organisée le deuxième week-end de juin. Les marchés se tiennent le mardi au quartier Saint-Gilles et samedi à l'hôtel de ville. L'établissement Saria Industries Île-de-France de traitement des carcasses animales est inscrit au répertoire du registre des émissions polluantes, notamment pour ses prélèvements en eaux souterraines[156].
Le chômage atteignait les 15,9 % de la population active en 2014[157], chiffre supérieur à la moyenne nationale (10,4 %). Et les inégalités sont importantes entre les habitants de la commune, où en 1999 le revenu moyen s'élevait à 13 933 euros par an alors que quatre-vingt-dix foyers fiscaux étaient redevables de l'ISF[158]. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 116 €, ce qui plaçait Étampes au 21 131e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[159].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Étampes | 0,3 % | 4,4 % | 16,3 % | 26,7 % | 30,3 % | 22,0 % |
Zone d'emploi d'Étampes | 1,8 % | 6,2 % | 15,1 % | 24,9 % | 27,2 % | 24,8 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Étampes | 0,9 % | 12,2 % | 4,7 % | 13,7 % | 8,6 % | 5,2 % |
Zone d'emploi d'Étampes | 2,9 % | 16,1 % | 6,7 % | 14,8 % | 9,2 % | 5,8 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[160] |
La commune est adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire[161].
Son passé royal et de place forte a laissé à Étampes des traces dont :
Étampes, capitale d'un comté puis d'un duché était aussi un centre religieux important sur la via Turonensis. Il en subsiste de nombreux édifices religieux dont :
Son économie florissante entre Beauce et Paris et la richesse de ses notables permirent à la ville de se doter d'équipements tels que moulins, d'hôtels, de palais, qui subsistent aujourd'hui et sont pour la plupart classés ou inscrits aux monuments historiques :
Un petit patrimoine nombreux et de qualité est réparti sur l'ensemble du territoire de la commune. On peut citer :
Étampes est réputée pour les variétés dites potiron rouge vif d'Étampes et mâche verte d'Étampes, ainsi que pour la friandise appelée Bûchette d'Étampes.
Par la proximité de Paris et leurs caractères préservés, les rues et bâtiments d'Étampes ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films, téléfilms ou séries télévisées[194].
Les décors, naturels ou remaniés, apparaissent dans :
La commune a servi de décor pour plusieurs artistes peintres qui l'ont représentée dans leurs œuvres, dont Maurice Dainville qui a peint le Chemin des Vendons[205] et Henry Grosjean qui a peint La ville d'Étampes[206].
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Étampes :
Blason | ||
---|---|---|
Détails | La tour accompagnée de guérite figure la façade de l'hôtel de ville, chargé des armes de France agrémentées du bâton des armes du comté de Vendôme, Louis-Joseph de Vendôme étant le dernier duc d'Étampes. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le blason apparaît sur l' automotrice numéro Z5699 de la SNCF au titre du parrainage du matériel ferroviaire par les communes[222].
La commune utilise parfois un drapeau armorié[223].
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