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La liste des meubles héraldiques se compose de trois sortes de meubles :
Étant donné que tout objet, tout être vivant peut figurer comme meuble dans un blason, la liste ci-après risquerait de tendre vers l'infini si elle ne se limitait pas à ces trois catégories.
Donc, merci de ne compléter cette liste qu'en observant les critères ci-avant.
L'abeille (ou mouche à miel) est représentée montante, vue de dos, avec les pattes étendues et les ailes entrouvertes. Elle est volante quand elle est stylisée ailes ouvertes. En héraldique d’Empire, les princes (non souverains) portaient un chef d’azur semé d’abeilles d’or.
Petit mouton.
Figuration d'un agneau porte-étendard, qui tient par ses pattes de devant (ou seule de sa dextre) la bannière du Christ (normalement frappée d'une croix de gueules sur fond d'argent ; une exception est Perth, dont l'agneau pascal tient la bannière de l'Écosse). L'agneau pascal est normalement représenté passant. Il est souvent représenté la tête entourée d'une auréole, dont on indique l'émail en précisant qu'il est nimbé ou auréolé.
Nid de certains oiseaux, pélican, cygne…
Oiseau de mer ou de marécage ressemblant vaguement à un cygne, représenté dans son nid flottant sur les ondes. On le nomme parfois martin-pêcheur. Oiseaux, nid et ondes sont par défaut de la même couleur. On précise flottant sur une onde de… si les ondes qui le supportent sont d'une couleur différente.
Sorte d'angelot, figure de Cupidon, représentée sous la forme d'un petit enfant, avec deux ailes dans le dos, et muni d'un arc et d'un carquois rempli de flèches.
Figure de fantaisie représentant un dragon (serpent ailé et membré), dont la queue, qui forme une volute, se termine également par une tête de serpent (ce qui en fait une à chaque extrémité). L'amphisbène peut recevoir les attributs des carnivores et des êtres ailés.
Serpent ailé.
L'ancre est ordinairement posée en pal. La tige de l’ancre s’appelle une stangue ou flanque, la traverse du haut une trabe ; quant à la corde passée dans l'anneau, on l'appelle une gumène. L'ancre bouclée est munie de son anneau supérieur (organeau) et parfois d'un autre en bas.
L'ancre renversée est le symbole des bateliers (marine d'eau douce).
Les anges sont représentés sous la forme d'une jeune fille revêtue d'une longue dalmatique. Leurs ailes sont presque toujours tournées la pointe vers le bas, c’est-à-dire qu'elles sont abaissées.
L’archange Saint Michel se reconnaît au fait qu’il est armé (quand il n’est pas occupé à terrasser un dragon).
Ange aux traits d'enfant.
Du latin ingemmare, « orner de pierres précieuses » : selon quelques auteurs, ce meuble était primitivement composé de pierreries (gemma) et de rubans noués et enroulés.
Fleur imaginaire et formée de quatre à huit pétales semblables à ceux de la quintefeuille, mais arrondis. Elle est percée au centre et laisse voir le champ. L'angemme n'est ni tigée, ni feuillée. On dit aussi angenne, ou angène. Ce meuble est très rare et souvent donné pour quintefeuille.
Poisson dont le corps est toujours ondulé.
Du bas latin anilla, de anicula, « petite vieille », et par extension, béquille.
Figure formée par deux courbes en forme de « C », adossées et liées ensemble par une ou deux traverses. L'anille paraît avoir pour origine l'ancre ou agrafe en fer, ou fer d'ancrage, qui sert à soutenir les murs (cf. croix ancrée).
Ce nom désigne aussi, à tort ou à raison, le fer-de-moulin, qui présente un carré vide central, et ce, même dans des textes non héraldiques.
Cercle uni ou orné de pierreries. Un anneau unique posé dans l'écu s'appelle un cyclamor (terme désuet).
Petit anneau. Les annelets sont toujours posés en nombre. Ils sont parfois entrelacés, ou concentriques.
Tête d'enfant ou angelot joufflu qui paraît souffler avec violence un vent du Nord. Les jets d'airs sont figurés avec la même couleur que la tête.
Arme composée d’un arc monté sur un fût. Sa position est d’être en pal, le manche vers le bas. Elle lance des petits projectiles carrés appelés carreaux (d'arbalète).
L'arbre est normalement représenté touffu laissant voir la naissance de ses racines. Quand il montre ses racines, il est arraché. On peut lui couper les branches (ébranché, écoté) ou le haut du tronc (tronqué). Il est futé quand son tronc est d'un émail particulier.
Planté sur une terrasse normalement mouvante de la pointe de l’écu, il est dit terrassé.
Si son feuillage est réparti en groupes, on le dit étagé en précisant le nombre d'étages. Sans feuilles, il est dit effeuillé.
Les arbres d'une espèce particulière sont représentés avec les feuilles et/ou fruits qui les caractérisent.
L'arc est normalement représenté en pal la corde à dextre.
Posé en fasce, la corde en dessous, il est dit couché.
Il est dit cordé quand sa corde est d'une couleur différente.
Deux arcs sont adossés quand, en pal, les cordes sont vers les flancs ; affrontés quand les cordes voisinent au centre. Ceci se déduit de la position par défaut (corde à dextre, et dans un affronté, c'est le meuble de dextre qui est contourné). Ceci est souvent source d'erreur.
Il peut être en fasce ou en bande (ou en barre), burelé d'or, de gueules, de sinople et d'argent. Normalement mouvant des bords de l'écu.
Voir pont.
L'arche de Noé est représentée sous forme d'une barge sans voiles, surmontée d'une maison basse.
Représenté sous forme d'une tête de carnation semée d'yeux. Surnommé panoptès (« qui voit tout »), du nom d'un prince argien doté de cent yeux, dont cinquante étaient toujours ouverts. Symbolise un homme très clairvoyant, ou un surveillant sans faille, que l'on ne peut pas abuser.
Arme de jet : les armes de jet peuvent être futées (manche ou tige) d'un émail particulier.
Portion de muraille posée à dextre ou à sénestre d'une tour, généralement mouvant du flanc de l'écu.
Cimeterre à lame courte et large, recourbée vers la pointe.
Toujours à deux plateaux.
L'héraldique a conservé l'ancien terme de bar pour désigner le barbeau. Il est allongé, représenté de profil, généralement posé en pal et courbé. Les bars figurent souvent en paire et adossés.
Synonyme de bar.
Dragon à tête de coq. De plus, les ailes du basilic sont préférentiellement formées de plumes, et non membraneuses comme celles du dragon.
Les principaux bâtiments sont la tour, le château (forteresse formée de plusieurs tours), qui peuvent être donjonnés, le pont. Ils peuvent être augmentés d'un avant-mur.
Le bâtiment est ajouré pour les fenêtres, ouvert pour la porte, maçonné pour les joints de pierre (quand ils sont très apparents). Il est couvert quand il est couvert d'un toit de même émail, et essoré quand ce toit est d'un émail différent. Il peut être girouetté quand il est surmonté d'une girouette, qui prend la forme d'un pennon ou d'une bannière, et peut être d'un émail différent.
Les châteaux germaniques sont généralement mouvants de la pointe, alors que ceux de Méditerranée (typiquement celui de Castille) sont alaisés, ce qui est la position normale. Dans le doute, il vaut mieux blasonner que le château est mouvant de la pointe.
La porte est hersée quand elle est munie d'une herse normalement ouverte, coulissée si la herse est fermée.
Un bâtiment en proie aux flammes est dit flambant.
On précise au naturel pour le distinguer de la pièce de même nom. Le bâton au naturel est souvent noueux.
Le bélier est représenté sous la forme d'une poutre, terminée à dextre par une tête de bélier. La poutre peut être en fasce ou en bande.
Mouton doté de cornes.
Meuble en forme de disque, toujours de métal, d'or par défaut. Représente une pièce de monnaie.
La biche est représentée debout ou assise, elle est souvent d'or ou d'argent et parfois percée d'une flèche.
Petit meuble de forme rectangulaire, généralement posé sur la petite dimension et employé en nombre, souvent comme meuble secondaire.
Serpent dont le corps forme plusieurs volutes.
Le bœuf est représenté passant, de profil et la queue pendante (le plus souvent entre les jambes)[1].
Le taureau est représenté entier, généralement dans des positions dressées. dit effarouché quand il est représenté rampant, furieux quand il est représenté dressé sur ses pattes de derrière, sautant ou effrayé. Sa queue est relevée au-dessus du dos.
La vache se caractérise par la présence de pis, et est généralement passante, de plus sa queue est étendue le long du flanc.
Meuble en forme de disque, représenté ombré, ce qui le distingue du besant et du tourteau.
Le nom médiéval de la bourse est bouge ou bougette, ou encore bouse.
Parfois nommée chantepleure, représentation stylisée d'un récipient double (qui ressemble à deux croches) servant à transporter de l'eau. Très rare en France, se rencontre surtout en Grande-Bretagne sous le nom de oges ou waterbourgets.
Représentation stylisée de la partie métallique qui garnit l'extrémité d'un fourreau d'épée.
Le bras se nomme dextrochère ou sénestrochère, suivant qu'il est droit ou gauche.
Sa position par défaut est mouvant du flanc senestre pour le dextrochère (et vice-versa), ce qui donc ne se blasonne pas. Il peut être alaisé, arraché ou coupé. Il est nu par défaut, mais peut être paré (de vêtements) ou armé (par une armure), qu'il faut alors blasonner.
Gros mouton sans corne (contrairement au bélier).
Représentation très stylisée d'un briquet à battre la pierre (pièce métallique que l'on frappait avec un silex pour produire une étincelle).
Le même en argent est le blason de Serbie.
Instrument servant à broyer le chanvre. Elles sont représentées par deux branches dentées reliées par une charnière.
Les broyes sont souvent confondues avec les morailles, dont la représentation est similaire.
Partie de corps humain, comprenant la tête, le cou, et la poitrine (sans les bras) posés de front.
Oiseau palmipède, le canard est généralement représenté de profil et les ailes serrées, tourné vers la dextre. Il arrive parfois qu'il soit représenté au vol éployé. Si son bec ou autres membres sont d'un émail particulier, il faut le spécifier en blasonnant.
Petit oiseau stylisé, de profil, ailes serrées, avec un bec (animal becqué) et des pattes. Il se distingue de la merlette par son jabot proéminent, les plumes de ses ailes et de sa queue, et par le fait qu'il soit armé (à savoir pourvu de ses armes naturelles, bec et pattes alors que la merlette est mornée ou sans membres)[2].
Pièce d'artillerie, qui figure également comme ornement extérieur. Le canon peut être affûté d'un émail différent. Ce terme n'est guère en usage que dans les armoiries modernes. Au Moyen Âge, un fût de canon est appelé couleuvrine.
Carré symbolisant un coussin.
Le centaure est une figure héraldique imaginaire correspondant à sa figuration mythologique. Il est par défaut armé d'une massue. Sa variante principale est le centaure-sagittaire, qui tire à l'arc.
L'imaginaire héraldique lui a donné sinon une compagne en tout cas un homologue féminin, la centauresse ou centaurelle.
Représentation stylisée d'un fer de prisonnier.
Pied de vigne, représenté avec un échalas.
Serpent accorné.
Chien à trois têtes, qui gardait l'entrée du royaume des enfers.
Le cerf est dit élancé quand il est courant, ses antérieurs ne touchant pas le sol.
Il est ramé (ou sommé) quand la ramure est d'un émail particulier. Pour exprimer le nombre de ses andouillers, on dit qu'il est ramé, ou chevillé, ou encore sommé de N cors (ou pièces), étant entendu que ces cors sont répartis symétriquement : un dix-cors présente ainsi cinq cors de chaque côté de sa ramure.
Le cerf est à distinguer du daim dont les cornes sont plus larges et aplaties.
La tête de cerf de face se dit rencontre de cerf.
Poisson à grosse tête, normalement représenté en pal, vu de dos, avec deux nageoires de chaque côté.
Réseau de chaînes posées en orle, en croix et en sautoir.
Marmite à trois pieds et une anse, ou cornière. Elle est aussi dite marmite à cornière.
Sa tête est toujours de face. Le chat est hérissonné quand il fait le gros dos (les pattes ramassées), effarouché quand il est représenté rampant.
Le château au naturel est représenté sous forme d'une forteresse, muraille flanquée de deux tours rondes et ayant une tour intermédiaire plus haute, l'ensemble relié par des pans de mur crénelés. Il hérite des attributs d'un bâtiment. Il est donjonné quand un ou plusieurs donjons le surmontent (en principe sur la tour centrale).
Le château héraldique, stylisé, est représenté par une tour donjonnée de trois pièces, comme dans les armes de Castille, de gueules au château d'or.
Plus petit, stylisé et en nombre, il est utilisé comme meuble semant un champ (châtelé). Dans ce cas, il prend la forme d'une tour simplifiée.
On blasonne :
Meuble héraldique réservé souvent à des familles dont les ancêtres ont été de riches brasseurs.
Arme défensive composée de quatre pointes, que l'on mettait au fond d'une fosse, ou que l'on semait sur un terrain et sur lesquelles venaient se blesser les chevaux des attaquants, une des quatre pointes se trouvant nécessairement pointée vers le haut.
La chauve-souris est posée de front, les ailes étendues. On la retrouve également en cimier (surtout en Aragon).
Il est englandé (ou englanté) quand ses glands sont d'un émail différent.
Sorte d'angelot dont on ne représente que la tête, entourée d'ailes (deux, quatre ou six).
Sauf indication contraire, le cheval est gai, c'est-à-dire qu'il est représenté nu, sans bride ni harnais (ce qui ne se blasonne pas). Dans le cas contraire, le cheval est caparaçonné ou houssé de son harnachement, qui peut être d'un émail particulier. Il peut être sellé, bridé. Outre les positions normales des quadrupèdes, il peut être cabré (on dit encore effrayé ou effaré), ou ruant. Il est très rarement assis (ou acculé, car ce n'est pas une position naturelle ; se dit aussi de la licorne).
Le chevalier est nécessairement armé de toutes pièces, c'est-à-dire en armure. Le chevalier galopant sur son cheval est une figure typiquement lituanienne, le pogonia (« poursuite »)
Le chevalier peut porter un écu sur lequel peuvent figurer des armes secondaires.
La chèvre se distingue du mouton surtout par sa barbichette. Ses cornes plus droites. Le bouc est reconnaissable à son organe sexuel très marqué ; dressé ou rampant, il est dit saillant.
Dans la famille de la chèvre, l'héraldique alpine utilise également le bouquetin (qui se reconnaît à ses très grandes cornes) et le chamois (dont les cornes sont plus petites et plus minces, en forme de spatules de ski).
Voir aussi mouton.
Bâton noueux (par opposition à l'écot, qui figure un tronc d'arbre).
Le chien peut être représenté de plusieurs races, qu'il convient de blasonner (si elles sont reconnaissables) : le lévrier, le levron, la levrette, le mâtin, le braque, etc.
S'il porte un collier, il est dit colleté (hormis le lévrier, qui l'est toujours).
Un chien à trois têtes représente Cerbère.
Une chimère est une créature imaginaire représentée par un tronc de femme, des serres d'aigles en guise de bras, un corps de chèvre, des pattes arrière de lion, et une queue de serpent.
La chouette est par défaut représentée de profil (ou de 3/4 avant) la tête de face (syn. : hulotte, chat-huant).
Souvent confondue avec le hibou, elle s'en distingue par l'absence d'aigrettes sur la tête qui ressemblent à des oreilles.
Les rapaces nocturnes autres que la chouette trouvés dans les blasons (hibou, duc, grand-duc) n'ont pas de définition héraldique très fixée, ils sont le plus souvent dans la position de la chouette, ou de face.
Meuble surtout bourgeois et artisan. Les ciseaux devraient se présenter normalement ouverts en sautoir. Une version fermée existe, les anneaux liés en chef par une chaîne, dans l'écu des Poujol (bourgeoisie du Rouergue, Armorial d'Hozier, second registre du Languedoc, p. 1502).
La clef est le plus souvent posée en pal, anneau en pointe, et panneton en chef tourné vers dextre (s'il est tourné vers sénestre, la clef est dite contournée). Elle peut également être posée en barre ou en bande, voire en fasce ; la position normale pour le panneton est alors d'être tourné vers la pointe (dans la position où on introduit la clef). Deux clefs entrecroisées sont dites passées en sautoir (comme sur les armes pontificales, où elles figurent aussi comme ornement extérieur, l'une d'or et l'autre d'argent (attributs de saint Pierre).
La clef symbolise saint Pierre. Sur un blason, deux clefs en sautoir ont souvent été accordées par faveur papale (abbaye de Cluny, maison de Clermont-Tonnerre).
Cloche, ou campane. Elle doit laisser voir son battant. La cloche dont le battant est d'une couleur différente est dite bataillée de cette couleur.
La cloche de vair est la partie d'azur de la fourrure, qui ressemble à une cloche, dont la forme évasée est vers le bas, l'autre partie étant le pot d'argent. Elle a reçu d'autres noms (clochette, borne, etc.). Dans les autres langues elle est plus souvent comparée à un heaume, casque guerrier : helmet.
Le clou, par défaut à tête triangulaire, apparaît généralement en nombre (trois). Ils symbolisent alors le plus souvent les clous avec lesquels le Christ a été crucifié et, pour cette raison, sont souvent blasonnés clous de la Passion.
Cela désigne également le centre de l'écu.
Représentation stylisée d'un cœur humain. Il peut être ailé, enflammé…
L'attribut de la boucle est bouclé. Un animal portant un collier est colleté.
Étoile à huit branches, ou rais, dont l'un est plus long et a la forme d'une queue ondoyante (ou arquée), et dirigée vers le bas. La comète est caudée quand cette queue est divisée en trois rayons plus minces, chevelée si elle a l'apparence d'une chevelure.
Coquille d'escargot vide.
Le coq est un oiseau caractérisé par une crête, une barbe, et les plumes de son col.
Le coq est normalement représenté hardi, c’est-à-dire avec une patte levée. Il peut être crêté et barbé, quand sa crête et sa barbe sont d'un émail spécial. Il est dit chantant quand il est représenté le bec ouvert.
Un dragon à tête de coq est appelé basilic.
Noisettes dans leur cupules, normalement représentées par trois. Quand elle est seule, la coquerelle est représentée le pédoncule en haut.
Désigne la valve bombée d'une coquille Saint-Jacques. Figure naturelle, représentée côté extérieur, elle se blasonne simplement coquille. Représentée plus rarement côté intérieur, elle se blasonne vannet.
Les oreilles sont représentées en haut, parfois d'une couleur différente, ce qui se blasonne par oreillée de…
Coquille d'escargot.
Le cor (ou cor de chasse) instrument à vent utilisé pour la chasse mais aussi pour la guerre.
Les anneaux qui le cernent sont les viroles ; le cordon qui permet de le suspendre est le lien, ou attache (s'il en est dépourvu, on le nomme huchet).
Il peut être embouché (ou enguiché), virolé, lié (ou attaché), pavillonné, suivant que, respectivement, son embouchure, ses viroles, son lien ou son pavillon sont d'une couleur particulière (pour certains auteurs, enguiché est synonyme de lié).
La position par défaut est unanimement reconnue comme ayant embouchure et pavillon dirigée vers le chef, en revanche les avis sont très partagés quant à la place de l'un et l'autre. « L'embouchure ou enguichure des cors se trouve ordinairement à senestre selon certains mais à dextre selon d'autres, au cas contraire le cor est “contourné”. La représentation de l'enguichure à dextre est cependant plus courante[3]. »
Autant dire qu'il est malaisé de déterminer quand il est contourné ou non. Aucune justification n'est fournie pour expliquer l'embouchure à senestre, pas même le fait que d'une façon générale les meubles sont orientés vers dextre, car rien n'indique si l'avant de l'instrument est l'embouchure ou le pavillon. En revanche, on rencontre une justification selon laquelle c'est leur position en cours d'utilisation (à la chasse) : le pavillon vers l'arrière, où se situent les suiveurs.
Quand il a les ailes éployées, le corbeau se distingue de l’aigle par sa position non héraldique, et son bec droit.
Élément de rocher ou de montagne, arrondi en forme de pain de sucre, représentant un de ses sommets. Le nombre de coupeaux doit se blasonner. Ne s'emploie jamais seul.
Sorte de poignée de bois munie de deux cordes à chaque extrémité, posée en pal, qui servait à attacher les chiens de chasse par couple.
Employée comme meuble, la couronne peut être très stylisée.
Elle peut être employée comme accessoire de meubles couronnés. Un fragment de couronne en bande est un crancelin.
La couronne de base est une simple bande montrant trois fleurons, celui du milieu étant vu de face, et les deux autres de profil (un quatrième fleuron est caché par le premier). La couronne à l'antique est hérissée de pointes ou rayons (ancienne couronne solaire).
La couronne est également employée comme coiffure codifiée, qui fait partie des ornements extérieurs du blason. Dans ce cas, elle est représentée de manière beaucoup plus réaliste. Elle peut soutenir des perles, des fleurons, ou un assemblage des deux.
La couronne peut être fermée, c’est-à-dire comporter des branches formant une fermeture plus ou moins hémisphérique comme un casque (couronne royale de France).
Instrument en forme de Z à bouts aigus, dont on se servait pour escalader les murs des places fortes.
De l’allemand Kränzlein : fragment de couronne à fleurons, qui peut être voûté, mouvant à chaque extrémité. Sa position est d’être posé en bande. Le crancelin est une pièce d'arme allemande, que l'on trouve dans les armes de Saxe. Il représente à l’origine une couronne de feuilles de rue, au naturel.
Arbre stylisé présentant quelques racines à sa base, et sept branches terminées par une feuille de pique. L'origine est discutée : le créquier pourrait représenter un cerisier sauvage (les cerises sauvages étant appelées criques ou creques en picard), ou un prunier sauvage poussant aux alentours de Créquy, en Artois.
Petite croix utilisée comme figure secondaire (en nombre, ou posée sur d'autres figures).
Meuble en forme de croissant, dont les pointes montent normalement vers le haut.
Le croissant peut être versé si ses pointes sont tournées vers le bas, tourné quand elles sont à dextre, et contourné quand elles pointent à sénestre.
Trois croissants : armoiries du village de La Hulpe.
Le croissant figuré est synonyme de lune en croissant.
Désigne un anneau unique posé dans l'écu (terme désuet).
Le daim se distingue du cerf par ses bois plus larges et aplatis.
Comme les autres cétacés héraldiques, le dauphin est un poisson. Il est normalement représenté en pal et de profil, arqué, hure et queue à dextre. Il peut être couché quand il est représenté en fasce, la tête à dextre, et versé quand il est en fasce sur le dos. Il peut être lorré (nageoires), peautré (queue) oreillé (ouïes) allumé (œil), barbé (barbes) et/ou crété (crête) d’une couleur différente du corps. Le Dauphiné porte un écartelé de France et d'or au dauphin d’azur, allumé, peautré et lorré de gueules.
Un dauphin gueule béante (et souvent aussi langue apparente) est dit pâmé.
Outil ressemblant à un hachoir à persil, formé d'une lame en demi-lune (dirigée vers le chef) et d'un manche en position centrale (posé en pal).
Représentation d'un bras droit (parfois armé).
Le diadème est une couronne ornementée en or ou en argent qui symbolise le pouvoir ou la famille royale.
Nommé besant lorsqu'il est en métal et tourteau s'il est en émail.
Hachette à manche court, à lame en demi-lune, utilisée par les charpentiers ou les tonneliers. Elle est normalement représentée le manche posé en bande.
Désigne une tour qui porte des tourelles.
Nom héraldique de la libellule. Le doublet (masculin) est représenté en général de profil, et volant en bande.
Animal chimérique, à tête vaguement de bouc (parfois avec ses cornes), buste et pattes de l’aigle, ailes de chauve-souris et queue de serpent en volute terminée par un dard. Sa langue, toujours visible, est également souvent représentée en forme de dard.
Le dragon rouge (sur champ coupé d’argent et de sinople), emblème du pays de Galles, est quadrupède. Il apparaît dans les tenants de nombreuses armes.
Le dragon est la victime de prédilection de saint Georges (patron des cavaliers, sans ailes) et saint Michel (archange, donc avec des ailes). Il est alors sur le dos, la tête transpercée d’une lance.
Le dragon est le modèle d’autres animaux fabuleux : avec une tête de coq, c’est le basilic. Quand sa queue se termine en tête de serpent, c’est l’amphisbène. Il peut être mariné (à queue de poisson), ou monstrueux (à tête humaine).
Poteau garni de barreaux et se terminant par un crochet. Ce type d'échelle était destiné à l'assaut des murailles.
Meuble figurant un tronc d'arbre dont les branches ont été coupées (à distinguer du chicot, bâton noueux).
Normalement représentée en pal, vue de dos.
Petit écu d'armoiries.
Sur le tout se dit d'un écusson posé en cœur sur un écu écartelé, il ne doit couvrir que l'espace occupé par les quatre points du contre-écartelé qui se trouvent le plus près du centre de l'écu[4]. Cette définition, due à L.-A. Duhoux d'Argicourt, est peu claire. Il faut comprendre que l'espace occupé par l'écusson, correspond aux quartiers 1d, 2c, 3b et 4a en imaginant que tous les quartiers de l'écartelé sont contre-écartelés (écartelés à leur tour).
Un écureuil est présenté, souvent de profil et mangeant ; sa queue remonte au-dessus de sa tête.
Il est normalement représenté arrêté (ou posé), c’est-à-dire les quatre pattes à terre. L'animal est défendu quand ses défenses sont d'un émail différent.
L'épée est normalement représentée en pal, pointe en haut, et nue. La poignée et la garde peuvent être garnies d'un émail particulier. Une épée sans sa garde est dite dégarnie.
En héraldique d’Empire, les militaires portent un franc-quartier (d’azur pour les comtes, de gueules pour les barons) chargé d’une épée d’argent garnie d’or.
Représentation stylisée de l'épi de blé.
S'il comporte une tige et des feuilles, cela doit se blasonner tigé et feuillé de… (couleur).
S'il s'agit d'une autre céréale, cela doit être précisé dans le blasonnement.
Meuble héraldique (nom féminin, se dit aussi rais d'escarboucle, masculin) figurant une pierre précieuse en forme de cercle, projetant huit rayons se terminant par défaut en forme de fleurs de lys.
Le rais d'escarboucle peut être percé, ou garni d'une pierre précieuse (émeraude, saphir, grenat…) dont on précise la couleur (quand elle est différente des rais) en disant que le rais d'escarboucle est allumé de… (couleur).
On trouve des rais d'escarboucle pommetés et/ou fleuronnés (aux rais terminés par des pommettes, et respectivement des fleurons de couronne). On trouve rarement des escarboucles pommetées et fleurdelisées ou fleuronnées, le pommeté concerne alors le milieu des rais (qu'on ne blasonne généralement pas).
Voir trescheur.
Pièce de charpente qui sert à soutenir un mur, un plancher ; il s'agit en fait d'un chevronnel.
Meuble en forme d'étoile, stylisée avec cinq pointes, que l'on blasonne rais. Le nombre de rais peut être supérieur à 5, mais dans ce cas, il faut le blasonner (à ne pas confondre avec la molette, en forme d'étoile mais percée).
En héraldique d’Empire, les ducs portent un chef de gueules semé d’étoiles d’argent.
Également appelé crosse de Bâle, ce meuble se retrouve dans les armoiries d'influence suisse germanique. Le volute, comme pour la crosse, est orienté à dextre d'ordinaire, sinon, il faut le blasonner.
La faucille est normalement présentée fer en haut, pointant à dextre.
Voir oiseau. Quand il est sans ornements ou accessoires, le faucon est dit au naturel. Il est perché quand il est posé sur une branche ou sur son bloc, et est représenté parfois empiétant ou essorant. Le faucon est chaperonné quand il est aveuglé par un capuchon sur la tête, longé quand il porte aux pattes ses jets (ou liens), grilleté quand il porte ses sonnettes aux pattes ou au cou.
La faux est normalement présentée fer en haut, pointant à dextre. C'est un outil assez récent (XVIe siècle).
Fer tenant la meule (aussi nommé : fer de moline) : meuble en forme de crochets, avec un carré ajouré au centre (sur lequel est ajusté l’axe de la meule).
À tort ou à raison, le fer-de-moulin est parfois nommé anille (voir ce mot).
Boucle de ceinture stylisée (qui peut être de forme variable, ovale, carrée, en losange…), munie d'un ardillon (pluriel : fermaux).
Voir arbre. La feuille de peuplier isolée s'appelle panelle.
Synonyme de bouterolle.
Figure en forme triangulaire, la bordure dentelée.
Traverse du lambel, ou (improprement) le lambel lui-même.
Bâton surmonté d'une flamme. Il est dit allumé de quand la flamme est d'un émail différent.
Généralement de gueules, de forme arrondie dans sa partie inférieure, celle du haut se termine par des jets à pointes ondoyantes. (Duhoux D'Argicourt) Le nombre de "jets" est souvent défini à trois ("pointes" J.P. Fernon, "flammèches" J.F. Demange)
Petit sautoir alésé. Synonyme : flanquis.
La flèche est constituée d'un fût (ou vergette), portant une pointe et des plumes. Quand la pointe est d'une couleur différente, la flèche est armée (ou ferrée) ; quand ce sont les plumes, elle est empennée ; quand c'est le fût, elle est fûtée. Elle est émoussée quand le fer est rompu.
Seule, la flèche est normalement posée en pal, pointe en haut. Quand la pointe est dirigée vers le bas, elle est dite versée (ou tombante, ou renversée). En nombre, elle est souvent représentée en faisceau, c’est-à-dire empoignée.
Quand elle est en position de tir sur un arc, elle est dite encochée.
Meuble en forme de fleuron stylisé à trois lobes.
Représentation de deux mains droites se serrant la main. La foi est normalement en fasce (ce qui n'est pas blasonné), mais peut également être en bande ou en barre.
Elle est dite parée lorsque les poignets sont couverts de bracelets ou de manches.
À l'origine, elles représentent l'allégeance.
La fontaine est représentée par de l'eau coulant dans des vasques en nombre variable, surmontées ou non d'un ou plusieurs jets. Elle est peu stylisée. Si l'eau est d'une couleur distincte, elle est jaillissante de cette couleur, et le nombre de jets doit être indiqué s'il y en a plus d'un.
Meuble d'origine anglaise : sa représentation la plus courante en France est un besant d'or rempli d'azur traversé de 2 ou 3 (à préciser) fasces ondées appelées sources. Cf. » source ».
Se blasonne : à une fontaine héraldique d'or, remplie d'azur et traversée de trois sources d'argent.
Nom masculin en héraldique. Représenté en forme de deux faisceaux de flammes opposés, avec trois ou quatre dards vivrés passés en sautoir. Le foudre ailé est muni d'ailes étendues en fasce.
Meuble qui a la forme d'une losange allongée (la petite diagonale est environ moitié de la grande). Les losanges sont souvent isolées, alors que les fusées sont plus souvent accolées.
On peut accoler des demi-fusées aux extrémités d'une série, ce qui est également blasonné : cinq fusées et deux demi, accolées…
La gerbe désigne par défaut une gerbe de blé ; dans les autres cas, on doit le préciser (gerbe d'avoine, par exemple). Si le lien qui enserre la gerbe est d'une couleur différente de la gerbe, celle-ci est dite liée.
Fruit du chêne.
Représentation d'une goutte de liquide, hémisphérique vers le bas et pointue vers le haut. Les gouttes peuvent être de tout émail, par opposition aux larmes qui sont nécessairement d'argent.
Les gouttes peuvent être semées, ce qui donne le goutté.
Grand cor (ou grande trompe) de chasse, c'est l'olifant du chevalier (cf. Roland de Roncevaux). « Cor de chasse plus puissant que le cor ordinaire et qui comme lui se représente lié ; il peut être enguiché et virolé d'un émail spécial[6]. »
Le fruit du grenadier est représenté avec un pédoncule vers le bas et ouvert, laissant voir des grains par une fente verticale.
La grenade est représentée sous forme d'une grenade à main du XVIe siècle. C'était une bombe miniature sphérique munie d'une mèche que l'on allumait pour la faire exploser.
On parle de grenade de guerre pour la distinguer du fruit du même nom. La grenade est généralement allumée de gueules, ce qui se blasonne si la grenade est d'une autre couleur. Une grenade allumée est nécessairement de guerre, terme qui peut être sous-entendu dans ce cas.
La grenade de guerre est dite éclatante quand elle est figurée avec de larges fissures d'où s'échappent des flammes représentant l'explosion.
Animal fabuleux formé par la partie inférieure d’un lion, et la partie supérieure d’un aigle, auquel on a ajouté des oreilles pointues. Sa position est d’être rampant, comme le lion.
La guivre est un serpent toujours représenté ondoyant en pal, et engoulant un petit enfant.
On peut dire : d’argent à la guivre d’azur, engoulant un enfant de carnation, qui est de Milan (maison de Sforza et Visconti). Ou, de manière plus traditionnelle : d’argent à la guivre d’azur, à l'issant de carnation (ou halissant de carnation ; l'issant désigne l'enfant qui semble sortir de la bouche du monstre).
Ce meuble est très répandu : il figure à sénestre sur le logo d'Alfa Romeo.
Meuble en forme de heaume, représenté taré de profil.
Hercule se reconnaît à son torse nu et musclé et à son pagne de peau de lion.
Les colonnes d’Hercule sont le nom antique du détroit de Gibraltar. D’après la légende, Hercule, en allant chercher les pommes d’or (sans doute des oranges) du jardin des Hespérides (sans doute en Espagne), se créa un passage entre la Méditerranée et l’Atlantique en déplaçant deux énormes rochers qui bouchaient le détroit, rejetant l’un au nord (le rocher de Gibraltar, Jabal at-Tarik) et l’autre au sud (Jabal al Musa).
Les colonnes d’Hercule apparaissent dans de nombreux blasons en Espagne (Andalousie…) et comme soutiens des armoiries de l'Espagne.
L’hermine désigne soit un petit carnassier, soit une fourrure inspirée de ce petit carnassier.
La représentation de l'animal est plus rare. Par défaut, il est d'argent et passant. De sable, on parlera plutôt de sa cousine : la zibeline (en allemand : Zobel, origine possible du terme sable).
Le contexte permet normalement de distinguer l'hermine (l'animal) qui est un meuble, de l'hermine qui est une fourrure. Voir moucheture d'hermine. Attention de ne pas blasonner l'hermine (fourrure) par semé d'hermines qui correspondrait à un blason du type ci-contre (d'azur semé d'hermines au naturel d'hiver) :
La herse, normalement, réfère à la herse de labour. Elle a une forme tronconique.
Elle réfère parfois à la grille de porte, avec le bas garni de pointes, mais dans ce cas il vaut mieux la blasonner sarrasine, surtout quand elle est isolée (ne garnissant pas une porte)
Rapace nocturne dont la tête est garnie d'aigrettes évoquant des oreilles. Var. : duc, grand-duc.
D'or au hibou de sable au chef de gueules chargé d'un alérion d'argent, qui est d'Hoéville
La hie est à l'origine un instrument de terrassement qui sert à battre les pavés, ou à enfoncer les poteaux (appelée alors mouton à piloter). Par la suite, elle a pu être confondue avec un poteau de mer (sorte de bouée flottante ayant le même aspect). Elle est en forme de fusée allongée, avec deux annelets au quart de la longueur, l'un en haut à dextre, l'autre en bas à senestre. Elle est rare en héraldique.
Le huchet (ou cornet) est un petit cor de chasse, mais dépourvu de lien, ou attache, ce qui le différencie clairement des cors, trompes, grêliers et autres olifants. Les anneaux qui le cernent sont les viroles.
Sa position par défaut est celle du cor. Il peut être embouché (ou enguiché), virolé, pavillonné, suivant que respectivement, son embouchure, ses viroles ou son pavillon sont d'une couleur particulière (pour certains auteurs, enguiché est synonyme de lié).
On nomme huchet le cor de chasse qui n'a point d'attache, d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France de Nicolas Viton de Saint-Allais, Paris, 1816.
Tête de sanglier (également de dauphin, saumon, etc.) paraissant de profil. Si la défense est d'une couleur différente, elle est dite défendue de… ; si c'est l'œil, on dit allumée de…
Traverse horizontale posée en chef, d'où se détachent des pendants rectangulaires ou trapézoïdaux, généralement au nombre de trois, qui peuvent être chargés de meubles secondaires. La traverse du lambel s'appelle le fil. Les pendants ont également été désignés par le terme goutte, ou denticule. Le lambel est l'un des types de brisures signalant la branche cadette d'une maison (exemple ci-dessous pour les princes de la maison de France devenus rois de Naples).
La lance est une arme d'hast qui était utilisée par les chevaliers dans les combats et les tournois. En héraldique, elle se distingue de la pique par la hampe (ou manche, ou fût), qui s'élargit à la base pour protéger la main, et qui est épaissie à l'extrémité opposée au fer afin de jouer le rôle de contre-poids.
La lance est dire fûtée lorsque le fût est d'une couleur différente ; dans la même situation, on peut considérer que c'est le fer qui est différent du reste du meuble, et dire alors la lance armée. Si le fût est cassé en deux, elle est brisée. Elle est émoussée lorsque l'extrémité de la pointe paraît coupée[8].
Le lévrier est toujours représenté colleté, ce qui ne se blasonne donc pas (sauf si le collier est d'un émail différent). Le levron est un lévrier sans collier. La levrette est la femelle du lévrier (elle ne présente donc pas de pénis)[9].
Elle est en défense quand sa corne est pointée vers l'avant, à l'horizontale.
Représentation stylisée de l'escargot, par défaut de profil issant de sa coquille, cornes visibles.
Le lion en nombre devient un lionceau.
Ou panthère au naturel.
Le livre peut être fermé ou ouvert. Dans ce dernier cas, il peut présenter des lettres inscrites sur les pages ouvertes, comme l'alpha et l'omega. Le livre peut être tenu dans la main d'un personnage.
Le loup apparaît généralement passant. Levé comme le lion, il est dit ravissant. Sa queue est pendante (ce qui le distingue du renard, dont la queue est dressée).
La losange (féminin) est un petit meuble ayant la forme du losange mathématique, dont la petite diagonale est d'environ les deux tiers de la grande. La grande diagonale donne la direction de ce meuble qui par défaut se pose en pal.
La Lune est fort rarement figurée pleine (ce qui se blasonne lune en plein, on la rencontre plutôt représentée sous la forme d'un croissant tourné ou couché dont la ligne intérieure figure un profil de tête humaine (ce qui se blasonne lune en croissant, ou croissant figuré).
En héraldique, lynx et loup-cervier sont deux figures différentes. Le lynx est passant dans l'écu et tout comme le loup-cervier symboliserait la perspicacité[10],[11]. Le loup-cervier, représenté comme une panthère tachetée avec la queue d'un chat et la face d'un lynx, est très peu présent.
Le lynx peut être représenté passant ou de front[12], et peut être confondu avec le loup bien qu'il ait le plus souvent la queue entre les pattes[13].
La lyre peut être cordée d'un émail ou d'un nombre de pièces particulier.
Lys (ou lis) naturel (ou des jardins) (ne pas confondre avec fleur de lys). Meuble qui représente la plante de jardin de ce nom, et qui se blasonne comme les autres fleurs. La représentation n'est cependant pas forcément fidèle : les lys des jardins ont exactement six tépales dans la nature.
Losange évidée.
La main (dite dextre ou senestre) est généralement représentée en pal, les doigts vers le chef. Montrant sa paume, elle est dite appaumée ; dans l'autre sens, elle est contre-appaumée.
Deux mains dextres jointes sont appelées une foi.
Il existe également la main dite bénissante, dont seuls les majeur et index sont déployés.
Crâne, par défaut de cerf, représenté de face avec ses bois ou ramures. À ne pas confondre avec le rencontre ou une tête.
Gros chien : voir ce terme.
Toujours mouvant de la pointe, elle occupe le tiers inférieur de son champ. Elle peut être agitée ou ombrée d'une couleur à préciser.
Une merlette est un oiseau imaginaire ressemblant à une canette, toujours figuré de profil, les ailes contre le corps, sans bec ni pattes. Après l'aigle, c'est l'oiseau le plus fréquent dans les armoiries médiévales[14]. Il est généralement employé en nombre dans un même champ.
Petit meuble en forme d'étoile à six branches percée en son centre.
Il s'agit en fait d'une molette d'éperon, dont le perçage central par lequel passe le collet permet sa rotation. Lorsque ce collet est représenté, la molette est dite colletée.
C'est par ce perçage que se fait la distinction entre la molette et l'étoile à six branches.
Les molettes d'éperon dans les armoiries représentent assez souvent celles des anciens chevaliers[15].
Figure qui représente le monde sous forme d'une boule, entourée d'un cercle et d'un demi-cercle et surmonté d'une croisette, également appelé globe. Il est cintré de la bande de métal qui l'entoure, et croisetté de la croix qui le surmonte.
Le globe a été adopté comme symbole de souveraineté universelle par les empereurs romains (depuis Caracalla), la croix a été ajoutée par les souverains chrétiens.
Le mont ou montagne est un meuble qui par défaut est uni, mais qui se rencontre le plus souvent sous la forme de trois mamelons appelés coupeaux, dont le nombre est à blasonner. Meuble central par défaut, il faut aussi blasonner s'il est mouvant de la pointe, ou d'un meuble de pointe (terrasse, mer, etc.), ce qui est très fréquent.
Instrument servant à maîtriser et diriger les chevaux, en les pinçant aux naseaux. Représenté par deux branches de métal réunies par une charnière.
Les morailles sont souvent confondues avec les broyes, dont la représentation est similaire.
Petit meuble figurant une queue d'hermine. Par défaut, elle est de sable. C'est ce motif semé sur l'argent qui constitue la fourrure dite hermine.
Ce petit meuble peut se rencontrer isolé ou en nombre, dans toutes les dispositions classiques. Souvent aboutées par la pointe, elles composent alors, à quatre, une croix herminée, à cinq, une étoile herminée…).
On peut par raccourci la blasonner du seul terme moucheture (il n'y a de moucheture que d'hermine) mais surtout pas par le seul terme d'hermine, lequel désigne l'animal.
L'héraldique distingue le bélier, la brebis et l'agneau.
Le bélier se caractérise par ses cornes en spirales. Il est généralement représenté passant ou saillant.
La brebis est normalement représentée paissante.
L’agneau tenant une oriflamme marquée d’une croix est un agneau pascal.
Symbole de la douceur et de la franchise, l'agneau est normalement représenté de profil et passant, parfois couché.
Un navire peut être équipé. Ses voiles peuvent être gonflées. Le navire de base comprend une coque simple, un mât et une voile.
Le navire (drakkar) représente le pouvoir royal dans l’ancienne héraldique écossaise. Il est représenté avec des rames.
La galère est un navire de forme antique, dont les voiles sont toujours ferlées. Ce meuble est fort usité dans les armes anglaises[16].
L'oiseau est becqué, membré, suivant que son bec (et) ses pattes sont d'une couleur différente du corps. Il est rarement gorgé (la base du cou est d'un émail différent)
L'aigle (toujours au féminin, souvenir du latin aquila) est représentée avec une langue (ce qui constitue une exception pour un oiseau). L'aigle est lampassée (ou languée, les avis divergent !) si cette langue est de couleur différente.
L'oiseau est dressé (ou ouvert, ou encore élevé) quand ses ailes sont représentées ouvertes et coudées, ce qui est le cas normal pour l'aigle au Moyen Âge. Il est élevé (ou, dans le cas de l'aigle, éployée) quand les ailes ouvertes sont étendues (pour l'aigle, à partir du XVIe siècle). Dans le cas contraire, il est plié.
Morné : sans bec ni pattes.
Il peut être représenté sur son aire.
Il est essorant quand il prend son envol vers le haut, essoré quand il est représenté en train de voler, descendant quand il est représenté volant vers la pointe de l'écu.
L'aigle (ou tout rapace) qui tient quelque chose entre ses serres est dit empiétant.
La perdrix est plutôt grasse, et a un bec court. La colombe, le pigeon ou la tourterelle ont sensiblement le même profil.
Cor de chasse très puissant que l'on rencontre dans les armoiries, mais qui est le plus souvent appelé grêlier[17].
Onde, au singulier, est défini quasi seulement par P.-B. Gheusi comme synonyme de rivière, ayant abusivement dérivé sous une formes plurielle (des ondes) en précisant mouvant de la pointe comme synonyme graphique de mer, expression donc à éviter.
Se dit des bouts de fer de piques dont on charge quelquefois l'écu (le plus souvent en sautoir), et que quelques-uns nomment amandes pelées[18]. Comminges porte de gueules à quatre otelles d'argent en sautoir (alias croix de Comminges).
L’ours est reconnaissable à sa tête plate, sa petite queue, et ses pattes de plantigrade armées de solides griffes. Il peut être emmuselé (muselé). À la position classique rampant (dressé sur ses pattes de derrière, le corps penché vers l'avant), l'ours ajoute une position dite en pied quand le corps est quasiment à la verticale.
Le paon est représenté avec des plumes en aigrettes sur la tête. Sa position habituelle semble être rouant, c'est-à-dire de face, en train de faire la roue, la tête tournée vers la dextre. Il peut également être passant, c'est-à-dire de profil, la queue au sol.
Le paon est miraillé si les ocelles de sa queue sont d'une couleur particulière, et gorgé dans le cas de la gorge.
Feuille de peuplier.
D’azur à deux paniers échiquetés d’or et de gueules, portant des feuillages de sinople (apparaît dans les armes de Melilla).
La panthère héraldique n’a rien à voir avec le félin du même nom. C’est un monstre composé d’une tête de cheval, de cornes de taureau (qui peut être accornée d’un émail particulier), un corps de lion, les pattes avant d’aigle, les pattes arrière de lion (ou de taureau), et la queue d’un lion. Elle crache des flammes par sa gueule, ses narines et ses oreilles.
La panthère est fréquente dans la région de Styrie, dont elle orne le blason.
Les ailes des papillons peuvent être bigarrées, c’est-à-dire recevoir des taches de couleurs différentes du reste.
Le pélican est représenté dans son aire, de profil, les ailes étendues, en train de se déchirer la poitrine dont les gouttes de sang (la piété du pélican) servent à nourrir les trois petits à ses pieds (symbole christique).
Le phénix est un oiseau fabuleux, représenté de face[19] ou de profil[20], avec une aigrette, les ailes ouvertes. Il est posé sur un bûcher enflammé nommé son immortalité (il est censé renaître de ses cendres).
La pique est une arme d'hast, utilisée principalement par l'infanterie. En héraldique, on la distingue de la lance principalement par la hampe cylindrique.
Lorsque la hampe et le fer sont de couleur différente, la pique est dite fûtée ou armée (respectivement selon que l'on considère que la hampe ou le fer sont de couleur différente du reste du meuble).
Une plante peut être fleurie quand elle montre des fleurs, fruitée quand elle montre des fruits (fleurs et fruits peuvent être d'un émail différent).
Le poisson héraldique intègre allègrement les cétacés et même quelques crustacés comme l'écrevisse. Les poissons héraldiques les plus fréquents sont le bar, le brochet, le chabot, le dauphin et le saumon.
Le terme poisson est utilisé quand l'espèce n'est pas identifiée. Le terme nageant signifie qu'il est posé en fasce. Un poisson peut être animé, barbé, crêté, écaillé (par rapport aux écailles), lorré, oreillé (pour le dauphin), pâmé, peautré…
Fierté s'emploie pour un poisson dont on voit les dents, même si elles sont de même couleur, ou pour une baleine, mais dans ce cas, quand les fanons sont d'une couleur différente. Très rare. Fierté est un participe passé, de l'ancien français ferreté, qui signifie découpée, percée à jour.
Il peut être formé de plusieurs arches, mais par défaut, d'une seule. Il est voûté, parfois pointu en chevron et mouvant des bords du champ. Quand il n'est pas mouvant des bords, il est dit alésé ou isolé, termes non adaptés selon leur définition — il y a là un vide de définition regrettable, le cas n'étant pas rare. Une bonne solution serait peut-être de blasonner dans ce cas non mouvant des flancs.
Il peut être gardé quand il est muni de tourelles à ses extrémités.
Il fait souvent partie d’une composition architecturale plus complexe, comprenant tours et rivières.
Il est généralement représenté avec trois pieds sans anse (synonyme de marmite).
La marmite représentée avec une anse est appelée channe ou marmite à cornière.
Une potence apparaissait autrefois dans les armoiries de certaines villes, comme Héricourt. Probablement jugée trop sinistre, elle a été remplacée par un tau (voir plus bas) dans les armoiries actuelles.
Terme rare synonyme de tête et col réservé au cerf[21].
Meuble en forme de fleur stylisée, à quatre pétales non pointus, percée au centre (qui laisse voir le champ).
Meuble en forme de fleur stylisée, à cinq pétales pointus, percée au centre (on y voit ce qui est dessous).
Rayon. S'utilise surtout au pluriel : étoile de cinq rais.
Rais est devenu un nom singulier dans l'expression rais d'escarboucle.
Nom du bois de cerf. Demi-ramure : l'un des deux bois du cerf.
Le renard apparaît généralement passant. Levé comme le lion, il est dit ravissant. Sa queue est généralement dressée (en quoi il se distingue du loup, dont la queue est généralement pendante). Il est habituellement rouge (de gueules).
En héraldique, mot masculin. il désigne une tête d'animal quadrupède représentée seule et de face. Par exception, ne concerne ni le lion ni le léopard, dont les têtes sont par définition de profil pour le premier et de face pour le second.
De même que la fleur de lys, la représentation de la rose est conventionnelle. Elle est formée par cinq pétales, entre lesquels apparaissent des pointes (sépales), et un bouton marque le centre. Les sépales peuvent être barbés.
Parfois la rose n'a que 4 pétales (à blasonner).
L'héraldique anglaise a produit une rose double, liée à son histoire, retraçant la guerre des Deux-Roses. Elle se représente par une rose d'argent chargeant une rose de gueules. L'utilisation de cette forme dans d'autres contextes et avec d'autres couleur est fautive, en tous cas en héraldique française[23]
Le rustre est une losange percée d'un trou circulaire (à la différence de la macle, percée en forme de losange).
Les saints se reconnaissent à leur nimbe, qui est un disque sur lequel broche la tête. Toutefois, on trouve aussi des anges — non saints — munis de cet attribut. Chaque saint a ses propres attributs qui permettent de l’identifier. Saint Michel est caractérisé par une épée et une balance, saint Pierre par une clef (la clef du paradis), etc.
Porc sauvage se représentant de profil, passant et ayant la queue recercelée ; "défendu" quand ses défenses sont d'un émail particulier, "onglé" quand il s'agit du bout de ses pattes, et "allumé" pour l'oeil ; sa tête se blasonne "hure" dont l'extrémité est le "groin"
.
La tête isolée du saumon est nommée hure.
Étoile à six branches aussi appelé étoile de David, didelta ou étoile juive.
Représentation d'un bras gauche.
Sa langue peut être fourchée (ou biffurquée).
Le serpent dont le corps forme plusieurs volutes est une bisse. Un serpent à cornes est un céraste.
En héraldique d’Empire, les sénateurs portent un franc-quartier (d’azur pour les comtes, de gueules pour les barons) chargé d’un serpent d’argent entourant un miroir d’or.
Voir également ouroboros. Ce mot est valable également pour les dragons.
Figure de fantaisie employée comme meuble de l'écu. La sirène (distincte de la mélusine) est formée pour le haut du corps d'une femme, pour le bas d'une queue de poisson. Elle tient de la dextre un miroir ovale, et de la sénestre un peigne. Elle est parfois représentée avec une double queue dont elle tient chacune des extrémités.
Le soleil est normalement figuré, c’est-à-dire qu’il est orné d’un visage humain. Dans le cas contraire, on précise qu’il est non figuré, en le blasonnant tout simplement non figuré ou éteint. On trouve parfois ombre de soleil ce qui est fautif en tant que synonyme de non figuré, l'ombre de soleil, tout comme l'ombre d'autres meubles, est son dessin au trait, sans remplissage, donc en transparence.
Il est représenté par un cercle parfait entouré de seize rayons, huit droits, huit ondoyants, posés alternativement ; son émail particulier est l'or. Il y en a cependant d'autres couleurs qui doivent donc être blasonnées, on le dit dans ce cas éclipsé. On appelle soleil levant celui qui est mouvant de l'angle dextre du chef ; soleil couchant, celui mouvant de l'angle senestre du chef.
Source : chacune des fasces ondées d'une fontaine héraldique (parfois appelée fontaine anglaise). Le dessin ci-contre représente une fontaine héraldique de gueules remplie d'argent, traversée de 3 sources d'azur.
La fontaine anglaise classique est représentée par un besant-tourteau fascé-ondé de 6 pièces d'argent et d'azur.
Croix pattée en forme de tau grec (donc sans la branche supérieure), toujours alésée.
Synonyme : taf, croix, béquille de Saint-Antoine.
Sol, figuré dans l'écu, mouvant de la pointe. La terrasse diffère de la champagne[24] par le fait que la ligne de division n'est pas rectiligne, ou par le fait qu'elle supporte des meubles (qui sont posés sur la terrasse)..
Lorsqu'elle n'est pas mouvante de la pointe, elle est dite « isolée ».
Terrasse de taille réduite.
Généralement de profil, regardant vers dextre, souvent représentée avec une grande partie du cou (on dit alors tête et col. Voir protomé). Si ce cou est limité par une section nette, la tête est dite coupée, sinon elle est dite arrachée.
De face la tête est dite « rencontre ».
Généralement de profil (sinon se dit figure) regardant vers dextre
La tête de Maure est en principe de sable. La Sardaigne porte de même quatre têtes de Maures accompagnant une croix de gueules. De Morelet des Forges porte des têtes de Maures d'argent (armes parlantes : Maure-lait).
Meuble en forme de fleur stylisée, à trois pétales égaux, ronds ou pointus, formant des angles à 120°, souvent défini comme un trèfle sans queue (ce qui est le cas en héraldique britannique). Toutefois, par analogie avec la quartefeuille et la quintefeuille, ce meuble est à tort, parfois percé en son centre d'un trou rond laissant voir le champ. Sa position par défaut est un pétale vers le chef, deux vers la pointe. Ne doit pas être confondu avec la caillouse (cœur de lys).
Le tonneau est cerclé quand ses cercles sont d'un émail différent.
Voir bâtiment. La tour est représentée ordinairement ronde, parfois carrée, avec une porte, et une fenêtre. La tour est normalement crénelée de trois pièces, c’est-à-dire que son appareil de créneaux ne montre que trois merlons.
La tour peut être donjonnée quand la plate forme est surmontée d'une ou plusieurs petites tours accessoires. On parle de tour donjonnée ou de donjon.
La forme de la tour est l’expression simplifiée du château, dans les petites charges.
Meuble en forme de disque, d'émail ou de fourrure, jamais de métal (les métaux sont utilisés par les besants pour une forme identique).
Dans l'héraldique allemande, il apparaît parfois sous forme de boule (relief ombré).
Le trèfle est formé de trois feuilles arrondies réunies à leur base. Une courte tige ondulée et pointue le distingue de la tiercefeuille.
Le trescheur[25] (ou trécheur) est une pièce constituée par un orle réduit en épaisseur. On rencontre surtout le double-trescheur (autrefois nommé essonier). Il peut être fleuronné ou fleurdelisé (orné de fleurons ou fleurs de lys du côté extérieur), et contre-fleuronné ou contre-fleurdelisé (orné de fleurons ou fleurs de lys du côté intérieur).
Le double-trescheur fleuronné contre-fleuronné apparaît notamment dans les armes d'Écosse.
Trois jambes fléchies réunies en cœur par la hanche. Les jambes peuvent être nues (armes de Sicile), vêtues ou armées.
Un tronc représenté sans branches est dit ébranché. Il est généralement arraché dans ce cas, c’est-à-dire représenté les racines nues.
Meuble formé d'annelets concentriques.
Nom donné à une paire d'ailes d'oiseau réunies à l'articulation, par défaut ouvert, le bout des ailes pointant vers le haut. Est dit abaissé dans le cas contraire. Une seule aile est dite demi-vol, avec la précision senestre, si c'est le cas.
Voir crampon et l'article spécifique Wolfsangel.
Variété rare de l’hermine, en principe de sable. Elle apparaît dans les armes de Sibérie.
Pour dessiner un blason, voir l'article Projet:Blasons/Meubles
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