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La famille de Vuillefroy de Silly, Vuillefroy jusqu'au début du XIXe siècle, est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Soissons, anoblie en 1815.
Famille de Vuillefroy de Silly | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent | |
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Devise | Semper Fidelis[1] | |
Branches | Vuillefroy de Silly (de)
Vuillefroy-Cassini (de) |
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Période | XVIe siècle - XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Soissonnais | |
Fiefs tenus | Silly-la-Poterie, Beauregard | |
Demeures | Château de Silly
Château de Fillerval à Thury-sous-Clermont |
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Charges | 3 gouverneurs-échevins de Soissons (1631) (1679) (1720) 2 chevaliers d'honneur au bureau des finances de Soissons Sénateur Président de Conseil général |
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Fonctions ecclésiastiques | Chanoine de la cathédrale de Soissons | |
Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur | |
Récompenses militaires | Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance |
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La famille de Cassini se fond dans la famille de Vuillefroy de Silly par le mariage, en 1809, de François-Joseph de Vuillefroy, écuyer, (1784-1846) avec Aline Françoise de Cassini (1787-1853), fille de Jean-Dominique Cassini, connu sous le titre de « comte de Cassini »[2] et dernière du nom[3].
La branche aînée, en la personne de leur petit-fils, le peintre et entomologiste Félix de Vuillefroy-Cassini (1841-1916), mort sans postérité, fut autorisée par décret impérial du 26 avril 1865 à relever le nom Cassini[3].
La famille Vuillefroy est originaire de Soissons où un de ses membres Nicolas Willefroy était menuisier dans la seconde moitié du XVIe siècle[4]. Trois de ses membres ont occupé la charge de gouverneur-échevin de Soissons aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
Jean Vuillefroy, marié à Anne-Geneviève Cousin[5],[6], achète en 1745 la charge de chevalier d'honneur au bureau des finances de Soissons (charge qui depuis la déclaration du roi du 24 mars 1744 est une charge de noblesse graduelle[7] - deux générations en charge chacune pendant vingt ans - par assimilation aux privilèges des trésoriers généraux de France)[8]. Il porte à ce titre la qualification d'écuyer.
Son fils, François-Charles Vuillefroy (1751-1839), écuyer, seigneur de Silly-la-Poterie, marié en 1781 à Marie-Françoise Capitain[5],[9], lui succède en 1775 dans la charge de chevalier d'honneur au bureau des finances de Soissons. Il ne put exercer les vingt ans en charge, les charges anoblissantes étant supprimées en 1790.
François-Joseph Vuillefroy puis de Vuillefroy[5],[9](1784-1846), fils du précédent, écuyer, garde de la porte du roi Louis XVIII, épouse en 1809 Aline Françoise Cassini[5] ou de Cassini (1787-1853), fille de Jean-Dominique Cassini[N. 1],[5], connu sous le nom « comte de Cassini »[2], directeur de l'Observatoire de Paris, dernière du nom.
La famille de Vuillefroy est anoblie avec règlement d'armoiries par lettres patentes du 4 décembre 1815 en faveur de François-Charles Vuillefroy[5],[11],[3],[12]. Sa branche cadette se fixe en Bretagne au début du XIXe siècle[6].
Léon de Vuillefroy de Silly (1818-1890), fils cadet de François-Joseph Vuillefroy, s'installa en Bretagne au XIXe siècle et fut receveur des finances à Lorient. Sa descendance subsiste.
La famille de Vuillefroy de Silly est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française[13].
Les principales alliances de la famille de Vuillefroy sont: Morillon, Ancelin, Quinquet (1651), Cousin (1750), Capitain (1781), Cassini (1809), Poujol (1841), de Cillart de la Villeneuve (1847), Rivaud de la Raffinière (1871), Briant de Laubrière (1881), Gelot de Saint Amey (1887), Pagart d'Hermansart (1889), Méric de Bellefon (1908), de Kerros (1912, 1947), van Bredenbeck de Châteaubriant (1913), Mallard de La Varende (1923), Haëntjens (1946), de Boisdavid (1946), de Courrèges d'Ustou (1959), Prigent de Kerallain (1973), de Bossoreille de Ribou (1976), Fatou (1978), de Poulpiquet de Brescanvel (2010), de Ghaisne de Bourmont (2013) etc.
Figure | Blasonnement |
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Armes anciennes: D'azur à une ville d'or terrassée de même, accompagnée de deux vents d'argent mouvants des angles du chef.
Armes enregistrées à l'Armorial général de 1696 pour Robert Vuilfroy, chanoine de l'église cathédrale de Soissons; Jean Vuilfroy, chapelain des martyrs de la cathédrale de Soissons et Christophe Vuilfroy, avocat à Soissons[27]. | |
Règlement d'armoiries dans les lettres patentes d'anoblissement du 4 novembre 1815 accordées à François-Charles Vuillefroy[5]: D'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent. | |
Branche de Vuillefroy-Cassini: Ecartelé: aux I et IV: d'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent (qui est de Vuillefroy), aux II et III: d’or a la fasce d’azur accompagnée de six étoiles à six branches du même trois rangées en chef et trois rangées en pointe (qui est de Cassini).
Armes prises par Félix de Vuillefroy-Cassini |
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