29 avril[2]: à sa mort, Iltutmish laisse le sultanat de Delhi à sa fille Raziyya (fin en 1240). La cour nomme néanmoins son frère Rukn-ud-din Firuz, incapable, qui règne près de sept mois sous la direction de sa mère shah Turkhan. Le sultanat sombre dans le désordre.
10 juin: traité de Tunis conclu pour 10 ans entre la république de Gênes et les Hafsides[3]. Selon les Génois qui commercent avec eux, les Hafsides sont maîtres d’un territoire s’étendant de Tripoli de Barbarie jusqu’aux confins occidentaux de Béjaïa.
Septembre: Abû Zakariyâ Yahyâ(ar), fondateur de la dynastie berbère des Hafsides, se proclame émir indépendant à Tunis[4].
9 novembre, sultanat de Delhi: les nobles finissent par emprisonner la reine mère et son fils[5]. Raziyya est rappelée à la tête du sultanat de Delhi. Elle règne pendant trois ans et demi pendant lesquels elle essaye de modifier les institutions.
René Grousset, L’empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Payot, 1938, quatrième édition, 1965, lire en ligne p. 331 (p. 321 de l'original).
César Mawanzi, La phénoménologie à l'épreuve de la vie sapientiale africaine: Dominique Kahang'a Rukonkish à l'école de la philosophie de Michel Henry, L'Harmattan, (ISBN9782343134598, présentation en ligne)