Châteauroux

commune française du département de l'Indre (chef-lieu) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Châteaurouxmap

Châteauroux (prononcé : /ʃa.to.ʁu/ Écouter) est une commune française, préfecture du département de l'Indre en région Centre-Val de Loire.

Faits en bref Administration, Pays ...
Châteauroux
Châteauroux
L’hôtel de ville de Châteauroux.
Blason de Châteauroux
Blason
Châteauroux
Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
(préfecture)
Arrondissement Châteauroux
(chef-lieu)
Intercommunalité Châteauroux Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Gil Avérous (DVD)
2020-2026
Code postal 36000
Code commune 36044
Démographie
Gentilé Castelroussin, Castelroussine
Population
municipale
43 079 hab. (2022 )
Densité 2 263 hab./km2
Population
agglomération
60 747 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 37″ nord, 1° 41′ 28″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 164 m
Superficie 19,04 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Châteauroux
(ville-centre)
Aire d'attraction Châteauroux
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Châteauroux-1, Châteauroux-2 et Châteauroux-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Châteauroux
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Châteauroux
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Châteauroux
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Châteauroux
Liens
Site web www.chateauroux-metropole.fr
    Fermer

    Au recensement de 2015, la commune comptait 43 732 habitants[1]. En 2015, la communauté d'agglomération de Châteauroux devenue Châteauroux Métropole au 1er janvier 2015, compte 70 445 habitants et l'aire urbaine de Châteauroux compte quant à elle 93 202 habitants ce qui fait d'elle la 85e de France. C'est la plus petite aire urbaine pour une préfecture d'un département de la région Centre-Val de Loire. Il s'agit de la première ville du département de l'Indre, et la cinquième de la région Centre, derrière Tours, la capitale régionale Orléans, Bourges et Blois mais devant Chartres.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    Châteauroux est située dans le centre du département de l'Indre.

    Les sous-préfectures sont situées à Issoudun (27 km), La Châtre (34 km) et Le Blanc (52 km)[réf. nécessaire].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes[2] sont : Déols (km), Saint-Maur (km), Le Poinçonnet (km) et Étrechet (km).

    Quartiers

    La ville est constituée de différents quartiers[3] tels que : Saint-Denis, le Fontchoir, Bitray, l'Omelon, les Nations, la Belle Étoile, les Fadeaux, le Buxerioux, Saint-Jean-le-Lac, Touvent, les Grands-Champs, Cré, la Loge, les Méraudes, Beaulieu, la Pointerie, la Bourie, Notz, Saint-Jacques, le Grand Poirier, la Brauderie, les Chevaliers, Saint-Christophe, les Rocheforts, Vaugirard, Belle Isle, Centre-Ville et les Marins.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 19,04 km2 et son altitude varie de 154 à 164 mètres.

    Châteauroux se situe sur des calcaires et marnes datant du Jurassique, bien que le cours de l'Indre et ses rives soient composés d'argiles et de sables datant du plio-Pléistocène[4].

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par les rivières Indre[5] et Ringoire[6]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[8].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

    Davantage d’informations Mois, jan. ...
    Statistiques 1991-2020 et records CHATEAUROUX (36) - alt : 161m, lat : 46°47'12"N, lon : 1°41'42"E
    Records établis sur la période du 01-01-1987 au 06-03-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,4 3,5 5,3 8,9 12,5 14,3 14,1 10,8 8,5 4,7 2,4 7,4
    Température moyenne (°C) 4,8 5,3 8,4 10,8 14,5 18,3 20,4 20,4 16,7 13 8,2 5,3 12,2
    Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,1 13,2 16,4 20,2 24,1 26,5 26,6 22,6 17,5 11,7 8,3 17
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,5
    17.01.1987
    −16,5
    09.02.12
    −12
    01.03.05
    −5
    27.04.16
    −0,5
    06.05.19
    4,5
    01.06.11
    5,7
    11.07.1990
    4,5
    29.08.1998
    2
    20.09.12
    −6,5
    30.10.1997
    −9,5
    22.11.1993
    −12,5
    19.12.09
    −17,5
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,1
    05.01.1999
    24
    27.02.19
    25,5
    31.03.21
    29,5
    30.04.05
    33
    28.05.17
    40
    29.06.19
    41,5
    25.07.19
    41
    05.08.03
    36,5
    14.09.20
    30
    12.10.01
    24,5
    08.11.15
    20,1
    16.12.1989
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 71 57,6 59,3 70,9 75,9 57,2 60,7 56,4 64,2 83,1 77,9 81,9 816,1
    Fermer
    Source : « Fiche 36044001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base

    Paysages

    Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.

    Milieux naturels et biodiversité

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Châteauroux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauroux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    Zonages d'études

    La commune se situe dans l'unité urbaine de Châteauroux, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[14].

    Occupation des sols

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[1] de la commune :

    Davantage d’informations Date du relevé, Nombre total de logements ...
    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 26 148 26 140
    Résidences principales 85,5 % 83,8 %
    Résidences secondaires 1,8 % 1,6 %
    Logements vacants 12,7 % 14,6 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 46,4 % 47,2 %
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    Planification de l'aménagement

    Projets d'aménagement

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 40, 81, 101, 151, 920, 925, 943, 956 et 990[17].

    Transports

    Les lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Joué-lès-Tours à Châteauroux passent par le territoire communal, une gare[17] dessert la commune.

    Châteauroux est desservie par toutes les lignes du réseau de bus Horizon[18] ; par les lignes A, B, D, F, I, N, Q, S et V du Réseau de mobilité interurbaine[19] et par les lignes 1.3, 2.4, 4.2 et 4.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[20].

    L'une des singularités de l'agglomération de Châteauroux est de proposer un accès gratuit à son réseau de bus urbain, depuis le . Elle est une ville pionnière en France en matière de gratuité des transports en commun.

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[17], à km. Celui-ci est consacré au fret aérien, à la maintenance aéronautique, à l'entrainement des pilotes ainsi qu'à la formation des pompiers d'aéroports. Cependant, l'aéroport propose une ligne saisonnière régulière de fin mai à fin septembre chaque année vers Ajaccio en Corse mais également de nombreux vols « charters » durant les saisons printemps-été notamment vers l'Albanie, l'Autriche, la Bulgarie, la Crète, l'Égypte, la Jordanie, la Laponie, l'île de Madère, Faro/Lisbonne et Porto (Portugal) (programme février-octobre 2020).

    Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...
    Ligne Caractéristiques
    L21 LIMOGES-BÉNÉDICTINS ↔ La Souterraine ↔ CHÂTEAUROUX
    Longueur
    137,1 km
    Durée
    1 h 20
    Nb. arrêts
    15
    Soirée / Dimanche - Férié
     Non / ✔️
    Horaires
    5 h 38 - 18 h 55
    Réseau
    TER Nouvelle-Aquitaine / TER Centre-Val de Loire
    Fermer

    Énergie

    La commune possède deux postes sources[21] sur son territoire : « Madron » dans le quartier de Beaulieu et « Mousseau » dans le quartier de Buxerioux. Ils sont principalement approvisionnés par des lignes 90 et 225 kV, venant du barrage d'Éguzon.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[22].

    Qualité de l'environnement

    L'Indice de qualité de l'air (IQA) était de 13, le , ce qui signifie que la qualité de l'air est bonne. Le principal polluant est le PM2.5[23]

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Châteauroux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ringoire et l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2016[26],[24].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Châteauroux, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[27].

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Châteauroux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 12 856 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 12856 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

    Toponymie

    Châteauroux doit son nom à son fondateur, Raoul le Large, fils d'Ebbes le Noble, prince de Déols, qui, au XIe siècle, quitta le bourg héréditaire, berceau de sa famille et capitale de ses domaines, pour un château qu'il fit construire à environ deux kilomètres, sur un monticule abrupt plongeant dans les eaux de l'Indre. Autour, vinrent se grouper des habitations qui, plus tard, formèrent la ville[33].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms d’Indrelibre ou d'Indreville.

    Ses habitants sont appelés les Castelroussins[34]. Toutefois, Paul Glédel précise : "Châteauroux signifie « château de Raoul » (nom d’un prince de Déols) et c’est pourquoi les habitants doivent s’appeler Castelrudolphiens et non de cet abominable nom de « Castelroussin » qui fait plutôt penser à des chevaux qu’a des humains"[35].

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    Vue sur le Château Raoul depuis la prairie Saint-Gildas.

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Préhistoire

    Antiquité

    Châteauroux a été précédée dans l’histoire par Déols. La présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies, des céramiques, des urnes funéraires.

    En 2013, les vestiges de quatre temples gallo-romains sont mis au jour à l'entrée de la ville lors de fouilles menées par l'INRAP sur le chantier de la rocade Est[36].

    Moyen Âge

    Vers 920, les moines de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys près de Vannes, trouvent refuge auprès d'Ebbes le Noble, prince de Déols, pour protéger les reliques de saint Gildas de l'occupation du Sud de la Bretagne par les Normands entre 919 et 939. Ils fondent une abbaye sous le même vocable dans l'actuel quartier Saint-Christophe. Leur abbaye bretonne sera relevée en 1008 par les moines de l'abbaye de Fleury de Saint-Benoît-sur-Loire.

    Vers 937, deux ans après la mort au combat de son père Ebbes le Noble à Orléans, lors d'un nouveau raid hongrois qui avait traversé Champagne et Bourgogne[Note 4], le seigneur Raoul le Large, premier baron de Châteauroux, délaissa son palais de Déols, en raison de l’insécurité, ou encore pour doter l’abbaye Notre-Dame de Déols, également fondée par son père en 917, et il fit bâtir une forteresse en face de l'abbaye Saint-Gildas, sur un coteau de la rive gauche de l’Indre. À partir de 1112, ce château fut nommé « château Raoul », en raison du prénom fréquent chez les seigneurs de Déols, ce qui donna le nom de Châteauroux. La période féodale vit naître à l’abri de cet emplacement fortifié une bourgade d’artisans et de commerçants[37]. Les seigneurs de Châteauroux étaient puissants : leur « principauté » couvrait les deux tiers de l’actuel département de l’Indre[37]; au XIe siècle, ils avaient leur propre monnayage[38].

    Le château et le bourg furent pris par Philippe Auguste en 1188[39]. À cette époque, la ville connaissait déjà une activité drapière importante, avec un moulin à foulon depuis quelques décennies[40]. Toute l’activité textile se concentrait le long de l’Indre, qui apportait sa force motrice, et une baronnie régie par ses propres coutumes se créa (actuelle rue de l’Indre)[41]. Cette production fut réglementée contre les fraudes externes (les drapiers de l’extérieur de Châteauroux vendant leurs pièces de tissu comme fabriquées à Châteauroux) et internes (les drapiers castelroussins étirant parfois leurs rouleaux de tissu pour vendre une plus grande longueur), et vendue lors de la grande foire annuelle[42].

    Temps modernes

    Révolution française et Empire

    De la fin du XIXe siècle à nos jours

    Le [43], un train de marchandise heurte un bœuf, entre la gare de Châteauroux et le « pont de Bryas », ce qui le fait dérailler. Malheureusement, le train rapide (voyageurs) no 67, circulant à proximité, entra en collision avec le train de marchandise. Cet accident fait 19 morts. Un jeune stagiaire de 25 ans, qui faisait fonction de sous-chef de gare, est inculpé pour « blessures et homicides par imprudence ».

    Témoignage[43] d'un journaliste de l'époque à La Dépêche du Centre :

    « Quel horrible spectacle ! On ne sait quels mots employer pour décrire les scènes qui se déroulent sous nos yeux. La paroi gauche du wagon de 3e classe a été arrachée sur toute sa longueur et rejetée sur le ballast et sous les roues du wagon métallique. On ne distingue plus que couvertures, bras, jambes, enchevêtrés parmi les ressorts et le crin des banquettes ». Il y a aussi des miraculés, comme cette femme, blessée. « La malheureuse, qui avait conservé toute sa présence d'esprit, était étendue parmi trois ou quatre cadavres, dont celui de son mari. Elle marque une défaillance, car voilà déjà plus d'une heure qu'elle est dans cette position. On lui fait absorber une nouvelle rasade de rhum. »

    Malgré la distance de la frontière espagnole, Châteauroux se retrouve concernée par la guerre d'Espagne. Dès 1936, des réfugiés arrivent. Ils sont installés dans les taudis de la cité Bitray[44]. Entre le 29 janvier et le , plus de deux mille réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre les regroupe dans seulement sept centres (dont Châteauroux), ce qui permet un plus fort contrôle de cette population considérée comme dangereuse[45]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[46].

    De 1940 à 1942, les unités de l’armée d'armistice cantonnées à Châteauroux sont[47] :

    Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024, il est annoncé que la commune accueillera les épreuves de tir de ces jeux[48]. Il est cependant à noter que c'est une erreur de localisation récurrente, le Centre national de tir sportif se trouvant sur la commune de Déols, dans l'agglomération de Châteauroux, et non pas dans la commune même[49].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Découpage territorial

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    La Place de la République, avec l'Hôtel de Ville à gauche, en 2024.

    Châteauroux est membre[14] :

    De 1973 à 2015, la commune fut rattachée et fractionnée en quatre cantons : Châteauroux-Centre, Châteauroux-Est, Châteauroux-Ouest et Châteauroux-Sud.

    Administration municipale

    Tendances politiques et résultats

    Davantage d’informations Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours., Année ...
    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 85,36 % Jacques Chirac RPR 14,63 % Jean-Marie Le Pen FN 78,61 % [50]
    2007 46,78 % Nicolas Sarkozy UMP 53,22 % Ségolène Royal PS 82,51 % [51]
    2012 59,38 % François Hollande PS 40,62 % Nicolas Sarkozy UMP 77,08 % [52]
    2017 71,05 % Emmanuel Macron EM 28,95 % Marine Le Pen FN 70,36 % [53]
    2022 62,40 % Emmanuel Macron LREM 37,60 % Marine Le Pen RN 67,68 % [54]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Châteauroux est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, Châteauroux est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002 51,09 % Jean-Yves Hugon UMP 48,91 % Jean-Yves Gateaud PS 62,46 % [55]
    2007 52,06 % Michel Sapin PS 47,94 % Jean-Yves Hugon UMP 60,81 % [56]
    Après 2010, Châteauroux est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012 60,55 % Jean-Paul Chanteguet PS 39,45 % François Jolivet UMP 53,92 % [57]
    2017 75,08 % François Jolivet EM 24,92 % Mylène Wunsch FN 40,20 % [58]
    2022 56,02 % François Jolivet ENS 43,98 % Éloïse Gonzalez NUPES 46,43 % [59]
    2024 64,46 % François JOLIVET HOR 35,54 % Mylène WUNSCH RN 61,78 % [60]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 38,03 % Catherine Guy-Quint PS 16,81 % Brice Hortefeux UMP 41,08 % [61]
    2009 30,33 % Jean-Pierre Audy UMP 19,25 % Henri Weber PS 37,72 % [62]
    2014 22,48 % Bernard Monot FN 21,78 % Brice Hortefeux UMP 38,18 % [63]
    2019 22,81 % Jordan Bardella FN 22,60 % Nathalie Loiseau LREM 46,75 % [64]
    2024  %  %  % [65]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 57,36 % Michel Sapin PS 29,86 % Serge Vinçon UMP 61,88 % [66]
    2010 57,01 % François Bonneau PS 31,62 % Hervé Novelli UMP 48,90 % [67]
    2015 41,75 % François Bonneau PS 34,72 % Philippe Vigier UDI 54,23 % [68]
    2021 42,65 % François Bonneau PS 29,46 % Nicolas Forissier LR 29,53 % [69]
    Élections cantonales
    Année Élu Battu Participation
    Châteauroux est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Châteauroux-Centre, Châteauroux-Est, Châteauroux-Ouest et Châteauroux-Sud.
    2001  %  %  % [70]
    2004  %  %  % [71]
    2008  %  %  % [72]
    2011  %  %  % [73]
    Élections départementales
    Année Élus Battus Participation
    Châteauroux est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Châteauroux-1, Châteauroux-2 et Châteauroux-3.
    2015  %  %  % [74]
    2021  %  %  % [75]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992 50,39 % (51,04 %) 49,61 % (48,96 %) 69,80 % [76]
    2000 74,88 % (73,21 %) 25,12 % (26,79 %) 29,65 % [77]
    2005 41,41 % (45,33 %) 58,59 % (54,67 %) 67,81 % [78]
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    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    septembre 1944 octobre 1944 François Lamousse[79] PCF Cheminot, résistant FTP
    Président du comité local de Libération
    Nommé maire provisoire
    octobre 1944 mai 1945 Pierre Chaumeil PCF Inspecteur des Assurances sociales
    mai 1945 octobre 1947 Pierre Gaultier[80] PCF Employé de commerce
    Conseiller général de Châteauroux (1945 → 1949)
    octobre 1947 mars 1959 Édouard Ramonet Rad. Attaché d'administration, secrétaire d'État
    Député de l'Indre (1945 → 1958)
    mars 1959 juillet 1967 Louis Deschizeaux[81] DVG
    (SFIO app.)
    Avocat à la Cour d'appel de Paris puis publicitaire
    Député de l'Indre (1re circ.) (1958 → 1967)
    Conseiller général de Levroux (1964 → 1970)
    Démissionnaire[82]
    juillet 1967[83] octobre 1971 Gaston Petit[84] SFIO
    puis PS[85]
    Instituteur, ancien résistant
    Ancien maire de La Châtre (1944 → 1945)
    Démissionnaire pour raisons de santé[86]
    octobre 1971 mars 1989 Daniel Bernardet UDF-PSD Conseiller en gestion, dirigeant d'une ébénisterie
    Député de l'Indre (1986 → 1988)
    Sénateur de l'Indre (1989 → 2007)
    Président du conseil régional du Centre (1983 → 1985)
    Conseiller général de Châteauroux-Ouest (1985 → 1998)
    Président du conseil général (1985 → 1998)
    mars 1989 mars 2001 Jean-Yves Gateaud PS Professeur agrégé de géographie
    Député de l'Indre (1re circ.) (1988 → 1993 et 1997 → 2002)
    Conseiller général de Châteauroux-Sud (1994 → 1997)
    mars 2001 avril 2014 Jean-François Mayet DVD
    puis UMP
    Chef d'entreprise
    Président de la CCI de l'Indre (1997 → 2000)
    Sénateur de l'Indre (2008 → 2020)
    Conseiller général de Châteauroux-Centre (2001 → 2008)
    Président de la CA castelroussine (2001 → 2014)
    avril 2014 En cours Gil Avérous[87],[88] UMPLR puis DVD Attaché territorial
    Ancien directeur de cabinet de Jean-François Mayet
    Ancien maire de Fontguenand (2008 → 2014)
    Président de Châteauroux Métropole (2014 → )[89]
    Président de Villes de France (2022 → )[90]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Fermer

    Instances de démocratie participative

    Finances communales

    Jumelages

    La commune[91] est jumelée avec :

    Équipements et services publics

    Résumé
    Contexte

    Eau et déchets

    Châteauroux s'est engagée dans une démarche de développement durable avec l'élaboration de son Agenda 21 qui a débuté en avril 2007. Celui-ci s'articule autour de quatre axes regroupant 39 actions[93] :

    • axe I : développer l'attractivité de la ville ;
    • axe II : préserver et valoriser la qualité environnementale et patrimoniale ;
    • axe III : renforcer la sensibilisation de tous et les comportements écoresponsables ;
    • axe IV : organiser les partenariats et renforcer les solidarités.

    Espaces publics

    National

    • Agence nationale de l'habitat[94]

    Régional

    Départemental

    Communal

    Enseignement

    Postes et télécommunications

    Châteauroux compte six bureaux de poste et un centre de tri postal[118].

    Santé

    La commune possède un centre hospitalier[119] (Samu 36 et Smur 36), ainsi que plusieurs maisons médicales, maisons de retraites et pharmacies.

    Thumb
    Institut de formation en soins infirmiers.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[133],[Note 5].

    En 2022, la commune comptait 43 079 habitants[Note 6], en évolution de −2,29 % par rapport à 2016 (Indre : −3 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2021 2022 - - - - - - -
    42 96843 079-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 5038 0498 51210 42911 58713 84713 55114 51715 931
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    18 23716 17017 16118 67019 44221 17922 86023 92423 863
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    24 95725 43726 09526 56625 80626 70728 57834 61136 420
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    45 06349 13853 42951 94250 96949 63247 55945 52144 088
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[134] puis Insee à partir de 2006[135].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le recensement de 2015 indique un vieillissement de la population et un solde naturel négatif : 438 naissances pour 499 décès.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Biennale internationale de céramique de Châteauroux, organisée par les musées de la ville de Châteauroux et Châteauroux métropole
    • Envolée des Livres
    • Festival de la Voix
    • Festival Darc
    • Festival de musique romantique Lisztomanias
    • Festival Berry Lait
    • Nuit Polar Black Berry
    • Blizzard Festival (2016 à 2019)[136]

    Sports

    La Berrichonne de Châteauroux est le club de football de la ville, évoluant en National pour la saison 2024/2025.

    Châteauroux est traversé par le sentier de grande randonnée 46[137].

    Élue 3e ville la plus sportive de France lors du « Challenge l'Équipe » en 1997, Châteauroux offre la possibilité aux 12 500 licenciés des 137 associations sportives et sections omnisports de pratiquer 52 disciplines dans plus de 70 équipements[138] sportifs mis à leur disposition :

    • Centre national de tir sportif à Déols, réalisé en 2016 sur l'ancienne zone militaire de « La Martinerie ».
    • vingt-trois stades dont Gaston-Petit ;
    • dix gymnases omnisports ;
    • vingt-cinq courts de tennis ;
    • deux piscines ;
    • un complexe de motocross et d'autocross ;
    • une salle de skate, de roller qui contient aussi un mur d'escalade ;
    • un hippodrome ;
    • boulodrome ;
    • des pistes de voitures téléguidées ;
    • des pistes d’aéromodélisme
    • un golf 18 trous ;
    • un plan d'eau de 8 hectares ;
    • deux skate-park ;
    • lac de Belle-Isle (site de baignade surveillé[139]).
    Tour de France de cyclisme

    Le , la commune a accueilli le départ de la 1re étape de la course de cyclisme Paris-Nice 1996. Elle a également accueilli quatre étapes du Tour de France, le (5e étape) ; le (à nouveau la 5e étape) ; le , la 7e étape et le .

    Mark Cavendish remporte trois étapes (2008, 2011, 2021) à l'arrivée de l'avenue de la Châtre à côté du stade Gaston-Petit.

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    Arrivée du Tour de France 2021.

    Épreuves de tirs sportif des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024

    Dans le cadre des Jeux Olympiques d’été de Paris 2024, la ville de Châteauroux a accueilli l’ensemble des épreuves de tir sportif du 27 juillet au 5 août 2024. La compétition s'est déroulée au Centre National de Tir Sportif (CNTS), l’un des plus grands complexes de tir d’Europe, situé à Déols, en périphérie de la ville.

    Le choix de Châteauroux comme site olympique

    Initialement, les épreuves de tir devaient être organisées en Île-de-France, mais en raison de contraintes logistiques et environnementales, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) a décidé de les attribuer au Centre National de Tir Sportif de Châteauroux. Ce site, inauguré en 2018 et géré par la Fédération Française de Tir (FFTir), est reconnu pour ses infrastructures modernes et sa capacité à accueillir des compétitions internationales de haut niveau[140].

    Le 10 décembre 2022, le stand des finales du CNTS – qui accueillera les épreuves de tir des JO 2024 – a été inauguré à Châteauroux en présence de 200 invités[141]. Des personnalités comme Michel Baczyk (président de la FFTir) et Gil Avérous (maire) ont assisté à un match-exhibition, illustrant la préparation active du site pour les Jeux[142]. Cette inauguration symbolise l’aboutissement des aménagements du CNTS en vue des compétitions olympiques et paralympiques de Paris 2024[143].

    Les disciplines et épreuves disputées

    Les épreuves de tir sportif des Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont déroulées dans trois disciplines principales[143] :

    • Tir à la carabine
      • 10 m air comprimé (hommes et femmes)
      • 50 m trois positions (hommes et femmes)
    • Tir au pistolet
      • 10 m air comprimé (hommes et femmes)
      • 25 m pistolet (femmes)
      • 25 m pistolet rapide (hommes)
    • Tir aux plateaux (fusil de chasse)
      • Skeet (hommes et femmes)
      • Trap (hommes et femmes)

    Ces disciplines ont regroupé un total de 15 épreuves olympiques, dont des épreuves individuelles et mixtes, permettant de départager les meilleurs tireurs mondiaux[144].

    L'impact sur la ville

    L’accueil des épreuves de tir à Châteauroux a eu des retombées économiques mesurables pour le territoire. Durant la quinzaine olympique, la ville a quadruplé son chiffre d’affaires hôtelier par rapport à un mois de juillet normal, avec un taux d’occupation en hausse de ~30% et des tarifs moyens en hausse de +150%[145]. Au total, on a enregistré 119% de touristes en plus dans l’Indre pendant les Jeux par rapport à 2023[146].

    Du point de vue local, l’effet Jeux a été plus mitigé sur le commerce et la vie quotidienne. Selon Cathie Delvallée, représentante des commerçants de Châteauroux, les retombées économiques directes ont été faibles en centre-ville malgré l’augmentation de fréquentation due aux JO[147]. Une partie des habitants a préféré éviter la cohue en quittant la ville pendant les compétitions, et les visiteurs, majoritairement venus pour l’événement sportif, n’ont pas forcément profité aux boutiques locales[148]. Sur le plan sportif, l’engouement populaire pour le tir dans la région reste à construire sur le long terme, même si Châteauroux a gagné en notoriété et en expérience organisationnelle.

    Les épreuves paralympiques

    Le tir sportif est l’un des rares sports paralympiques délocalisés hors de la région parisienne en 2024. Toutes les épreuves de para-tir (carabine et pistolet) des Jeux paralympiques de Paris 2024 ont eu lieu au CNTS de Châteauroux[149]. Châteauroux est ainsi, avec Paris, la seule ville hôte paralympique de France métropolitaine en 2024[149]. Les compétitions de tir paralympique s’y sont déroulées du 30 août au 5 septembre 2024, mobilisant 160 athlètes paralympiques venus du monde entier[150]. L’organisation de ces épreuves a suivi de près les JO, utilisant les mêmes infrastructures. Elle a démontré la capacité du CNTS à enchaîner deux événements d’ampleur et à offrir aux athlètes handisport des conditions de compétition optimales, tout en mettant en lumière le para-tir sportif auprès du public français.

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry, RCF en Berry et Radio balistiq.

    L'émission de France 3 Midi en France[151], présentée par Laurent Boyer a tourné cinq émissions les 19 et .

    Plusieurs films ont aussi été tournés :

    Cultes

    Catholique

    La commune de Châteauroux dépend de l'archidiocèse de Bourges et de sa subdivision le doyenné de Châteauroux[152].

    Elle est divisée en trois paroisses : Saints-Apôtres - Châteauroux, La Résurrection - Châteauroux et Saint Gildas - Châteauroux.

    Les lieux de culte sont les églises : Saint-Martial, Saint-André, Notre-Dame, Saint-Christophe, Saint-Joseph, Sainte-Thérèse et Saint-Jean, ainsi que la chapelle Saint-Jacques située dans le quartier du même nom.

    Islamique

    La commune compte trois mosquées : Al Mouhssinine, Ibn abaas et la mosquée des Turcs, toutes dans le quartier Saint-Jean.

    Évangélique

    • Église évangélique, rue de la Concorde.
    • Église protestante évangélique, allée des Lucioles.
    • Église néo-apostolique, rue Charles-Perrault.

    Économie

    Résumé
    Contexte

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[153],[1] :

    Davantage d’informations Indre, Centre-Val de Loire ...
    Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
    2009 2015
    Châteauroux ? 18 609 
    Indre 19 310  19 175 
    Centre-Val de Loire 22 400  20 494 
    France 23 433  20 566 
    Fermer
    Davantage d’informations Indre, Centre-Val de Loire ...
    Pourcentage de foyers fiscaux imposables
    2009 2015
    Châteauroux ?% 49,2 %
    Indre 47,9 % 48,7 %
    Centre-Val de Loire 55,1 % 55,5 %
    France 54,3 % 55,4 %
    Fermer

    Entreprises et commerces

    Lancé en 2007, la zone d'aménagement concerté d'Ozans est un parc d'activités économiques d'une taille de 508 hectares.

    Le Châteauroux Business District devait ouvrir en 2012, afin de relancer la croissance économique et l'emploi dans la région. Des investisseurs chinois devaient s'y installer. Toutefois des questions demeurent quant aux avantages qu'en tirerait la ville[154]. La Maison française du verre (usine de verre Pyrex) y est installée.

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[155].

    Tourisme et hébergement

    Le camping Le Rochat Belle-Isle dispose de 142 emplacements[156].

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Ville et Pays d'art et d'histoire

    Châteauroux a obtenu au concours des villes et villages fleuris :

    Lieux et monuments

    Châteaux

    Château Raoul

    Le château Raoul (Xe siècle) domine les bords de l'Indre, il appartenait aux seigneurs de Déols. Il fut reconstruit au XVe siècle, et restauré au XIXe siècle.

    Château du Parc

    Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [162]. Il est situé dans le parc Balsan, entre l'IUT de Châteauroux et le centre universitaire supérieur de Châteauroux.

    Château du Touvent

    La chapelle du château du Touvent a été construite en 1855. Elle dispose de dimensions modestes et orientée. La chapelle a un vaisseau unique de cinq travées, flanqué de bas-côtés très étroits, et terminé par une abside en hémicycle.

    Édifices religieux

    Couvent des Cordeliers

    Le couvent des Cordeliers est un ancien couvent franciscain du XIIIe siècle, place Sainte-Hélène, il héberge aujourd'hui une partie de l'École des beaux-arts et des expositions d'art contemporain (par exemple la biennale internationale de céramique de Châteauroux). Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.

    Centre paroissial Saint-Jacques

    Il a été construit en deux temps entre le milieu des années 1970 (logement de fonction et première chapelle, actuelle salle de réunion) et le début des années 1980 (chapelle actuelle), rue Stéphane-Mallarmé, le centre paroissial Saint-Jacques est implanté au cœur du quartier du même nom (Saint-Jacques - le Grand Poirier). Son architecture est représentative des centres paroissiaux construits à cette époque dans les nouveaux quartiers en périphérie des villes. Il dépend de la paroisse des Saints-Apôtres.

    Églises, chapelles et temple
    • Église Saint-Martial, rue Grande.
    • Église Saint-Christophe, place Saint-Christophe.
    • Église Saint-André, place Voltaire.
    • Église Notre-Dame, rue Porte-Neuve.
    • Église Saint-Joseph, avenue John-Kennedy (moderne).
    • Église Sainte-Thérèse, rue de Bourgogne (moderne).
    • Église Saint-Jean, allée Gustave-Flaubert (moderne).
    • Chapelle de la Rédemptoristes, rue Paul-Louis-Courier.
    • Chapelle Sainte-Solange, rue de la Gare.
    • Chapelle de la maison de retraite George Sand, rue du 3e-Régiment-d'Aviation-de-Chasse.
    • Chapelle du château de Tout Vent, route de Velles.
    • Temple protestant de Châteauroux, rue Thabaud-Boislareine, construit en 1877.
    Chapelle Saint-Martin

    La chapelle Saint-Martin, place Roger-Brac, existait déjà au début du Xe siècle, comme l'atteste la charte lors de la fondation de l'abbaye de Déols en 917 qui la désigne comme étant à côté du château de Déols.

    Autres

    Plusieurs rues du centre-ville (en particulier la rue de la Gare) accueillent des hôtels particuliers du XIXe et du début du XXe siècles. L'Hôtel des Postes est une construction Art Déco achevée en 1928. La ville compte plusieurs statues et sculptures situées dans l'espace public, parmi lesquels le monument aux morts de la guerre de 1870, le groupe sculpté Les Pleureuses (monument départemental aux morts des deux guerres mondiales) et une statue du général Bertrand.

    Musées

    Musée Bertrand

    Le musée Bertrand[163] (XVIIIe siècle) : dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle ayant appartenu au général Bertrand se trouvent des collections napoléoniennes, des souvenirs du général Desaix, de bons spécimens de peinture flamande du XVIIe siècle et des écoles régionales de peinture et de sculpture XIXe et XXe siècles, dont le sculpteur Ernest Nivet.

    Maison des arts et traditions populaires du Berry

    La Maison des arts et traditions populaires du Berry est située au cœur du parc Balsan. Ce musée regroupe des collections basées sur le thème de la culture berrichonne, ainsi que sur la vie rurale en Berry. Photographies, gravures, coiffes, objets en tout genre font renaître la vie des paysans d'antan, au cœur de cette province de France[164].

    Autres musées

    Thumb
    US Museum, musée consacré à la présence américaine à Châteauroux entre 1951 et 1967.

    Équinoxe

    Thumb
    Équinoxe en 2009.

    La médiathèque Équinoxe jouxte la Scène Nationale Équinoxe, seule grande scène de la ville, qui propose une programmation de théâtre, danse contemporaine, concerts, etc. Équinoxe accueille également en janvier le festival du clown « La barrière de dégel ».

    Autres

    Thumb
    Le conservatoire de musique en 2015.

    Personnalités liées à la commune

    Dans la culture populaire

    Héraldique, logotype et devise

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    D'azur au château flanqué de deux tours d'argent, maçonné, ajouré et ouvert de sable, essoré de gueules et girouetté d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Fermer
    ThumbLe logo de Châteauroux Métropole :

    Depuis 2015, le logo de Châteauroux représente l'initiale de la ville sur lequel est apposé sept barres représentant les directions de principales villes de l'agglomération. Il s'agit du logo mutualisé entre la ville et la communauté d'agglomération.
    ThumbAncien logo de la commune de Châteauroux :

    L'ancien logo de Châteauroux est blanc avec les armoiries de la commune au centre et « Ville de Châteauroux » en lettres bleues en dessous.
    ThumbDrapeau de Châteauroux :

    Le drapeau est formé de trois bandes verticales verte, jaune et rouge. Le vert représente les prairies, le jaune les moissons et le rouge la vigne. À l’origine ce drapeau est celui du Berry. Il a été repris par la commune de Châteauroux[réf. nécessaire].
    ThumbDrapeau de Châteauroux :

    Le drapeau de Châteauroux est formé de deux bandes verticales bleue et rouge. Les couleurs proviennent des armoiries[168].

    Voir aussi

    Résumé
    Contexte

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    Les coordonnées de cet article :

    Bibliographie

    • Simon Ostermann, « La clandestinité des Juifs dans les villes de province sous Vichy. L'exemple de Châteauroux (1940-1944) », dans Sylvie Aprile (dir.), Emmanuelle Retaillaud-Bajac (dir.), Clandestinités urbaines : Les citadins et les territoires du secret (XVIe-XXe), Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 9782753531307, lire en ligne), Troisième : Topographies et géographies de la clandestinité urbaine, p. 255-275.
    • Olivier Stroh, Je découvre : Châteauroux, La Geste, 2018.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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