5 décembre: Sélim II doit faire face à une mutinerie des janissaires qui exigent un important don de joyeux avènement sous menace de déposition[2]. Il délaisse ensuite les affaires de l’État pour la débauche et le vin. Il confie le pouvoir à son grand vizir. L'Empire ottoman est à son apogée.
Henrique Ier succède à Bernardo comme manicongo au Congo, mais est tué quelques mois plus tard au cours d’une expédition contre les tribus voisines[3].
Mongolie: le prince des Ordos, Koutougtaï-Setchen Kongtaïdji (prince sacro-sage) ramène du Tibet des lamas qui le convertissent au lamaïsme[4].
5 avril, Bruxelles: compromis des Nobles. Pétition dirigée contre l’Inquisition pour le respect des libertés des provinces des Pays-Bas, rédigée par ceux qui deviendront les «Gueux.» Début de la Révolte des gueux contre le pouvoir espagnol aux Pays-Bas. Les seigneurs se réunissent et réclament le libre service des franchises et le libre choix de la religion. La régente Marguerite de Parme tente une politique de conciliation avec les calvinistes mais est désavouée par Philippe II d'Espagne[8].
5 août: le sultan Süleyman Ierassiège la forteresse de Szigetvár, défendue par les Croates et Hongrois de Nicolas Zrinyi, capitaine général de Transdanubie[13]. Ces derniers résistent jusqu’au , et périssent les armes à la main au cours d’une ultime sortie[2]. Cependant, Süleyman meurt de cause naturelle à cette période, et les Turcs, affaiblis par 20 000 morts lors de ce siège, ne poursuivent pas leur offensive vers Vienne cette année-là.
17 novembre: pragmatique interdisant l’usage de la langue arabe, du costume traditionnel et des bains publics en Espagne (publiée en )[17].
Un firman de Süleyman précise la vassalité de la Transylvanie par rapport à la Porte: versement d'un tribut annuel de 10 000 ducats et droit par le sultan de confirmer l'élection du prince par la diète de Klausenburg[18]. Le prince de Transylvanie est maître de sa politique extérieure (droit de paix, de guerre, d’ambassade). Il doit respecter les droits des «trois Nations», hongroises, saxonne et sicule (les Roumains ne participent pas à la vie politique sauf quelques familles nobles magyarisées).
Le second statut de la Lituanie entre en vigueur[19].
9 juin[7]: Jacques VI d'Écosse, fils de Marie Stuart et de Darnley, qui deviendra Jacques Ier d'Angleterre (James Ier). Il donne à la dynastie une durée et renforce ses prétentions à la succession au trône d’Angleterre († ).
? août: Lambert Lombard, peintre, architecte, graveur, archéologue, collectionneur, numismate, mythographe, homme de lettres et historien de l'art liégeois (° 1505 ou 1506).
Krista de Jonge, Gustaaf Janssens, Maurice van Durme, Les Granvelle et les anciens Pays-Bas: liber doctori Mauricio van Durme dedicatus, Leuven University Press, , 409p. (ISBN978-90-5867-049-6, présentation en ligne)
Maximilian Samson Friedrich Schoell, Cours d'histoire des états européens depuis le bouleversement de l'Empire romain d'Occident jusqu'en 1789, vol.19, Paris, Berlin, Gides, Duncker et Humblot, (présentation en ligne)
Alexander Dvorkin, Ivan the Terrible as a religious type: a study of the background, genesis and development of the theocratic idea of the first Russian tsar, and his attempts to establish "free autocracy" in Russia, Lehrstuhl für Geschichte und Theologie, , 133p. (ISBN978-3-923119-31-8, présentation en ligne)
Oskar Garstein, Rome and the Counter-Reformation in Scandinavia: Jesuit educational strategy, 1553-1622, vol.3, BRILL, , 462p. (ISBN978-90-04-09393-5, présentation en ligne)
Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II - La part du milieu, vol.1, Armand Colin, (ISBN9782200619282, présentation en ligne)