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commune française du département du Nord De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Wasquehal (prononcé traditionnellement [wakal], mais aujourd'hui l'on y entend le plus souvent [waskal], voire [waskəal][1]) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région des Hauts-de-France.
Wasquehal | |||||
De haut en bas et de gauche à droite : l’hôtel de ville, la ferme Dehaudt, l'église Saint-Nicolas, l'école Pierre Lefebvre, la mairie annexe. |
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Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Stéphanie Ducret 2020-2026 |
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Code postal | 59290 | ||||
Code commune | 59646 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wasquehaliens | ||||
Population municipale |
20 836 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3 037 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 058 439 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ 10″ nord, 3° 07′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 47 m |
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Superficie | 6,86 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Croix | ||||
Législatives | 7e circonscription du Nord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-wasquehal.fr/ | ||||
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Wasquehal compose avec Marcq-en-Barœul et Villeneuve-d'Ascq l'espace urbain situé entre les pôles denses que sont Lille, Roubaix et Tourcoing. Cet espace s'est urbanisé au XXe siècle, lorsque les trois agglomérations se sont rejointes et ont fusionné, notamment autour des principales voies de communication les reliant à travers Wasquehal. Même si le tissu urbain est maintenant continu entre les villes les plus denses de l'agglomération, Wasquehal reste une ville avec une densité d'habitants intermédiaire entre celles des pôles historiques (Lille, Roubaix...) et celles des communes rurales en périphérie de la métropole.
Wasquehal est située dans le nord de la France, à 7,5 km de Lille, de 6 km de Mouscron en Belgique et à moins de 290 km de cinq capitales européennes.
Wasquehal est située à une quinzaine de kilomètres de la frontière entre la France et la Belgique et se trouve également toute proche de la frontière administrative et linguistique qui sépare la région flamande de la région wallonne. Ainsi, par exemple, le poste-frontière de Menin, situé à 17 km au nord de Lille est flamand et néerlandophone, tandis que celui de Mouscron situé à 15 km au nord-est est wallon et francophone.
Wasquehal et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, appartenant elle-même à la province historique de la Flandre française, ancien territoire du comté de Flandre, ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Géographiquement, la ville est située dans le pays du Ferrain[2],[3].
De par sa proximité avec la Belgique, Wasquehal se trouve également toute proche de la frontière linguistique qui, au nord de la ville, sépare la région flamande de la région wallonne. Ainsi, par exemple, le poste-frontière de Menin est flamand, tandis que ceux de Comines-Warneton et de Mouscron sont wallons.
Wasquehal est à la croisée de grands itinéraires européens, routiers, mais aussi ferroviaires ou maritimes, Est/Ouest entre l'Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et le Royaume-Uni, Nord/Sud entre les Pays-Bas, la Belgique, la France et l'Espagne.
À vol d'oiseau, Wasquehal se situe à 95 km de Calais, 88 km de Bruxelles, 210 km de Paris, 225 km d'Amsterdam, 246 km du centre de Londres, 398 km de Francfort, 405 km de Strasbourg et 796 km de Toulouse.
Par la route, Wasquehal est distante de 81 km de Dunkerque, de 87 km d'Ostende, de 109 km de Calais et de Bruxelles, de 122 km d'Anvers, de 287 km de Londres (+ 55 km en shuttle), de 236 km de Paris, de 282 km d'Amsterdam et de Cologne, de 305 km de Luxembourg, et de 344 km de Bonn.
L'altitude minimum et maximum de Wasquehal sont respectivement de 18 et 47 mètres. La superficie de Wasquehal est de 6,86 km2 soit 686 hectares[4].
La ville de Wasquehal est traversée par le canal de Roubaix, par la Marque qui prend sa source à Mons en Pévèle et la Marque urbaine. Le projet Blue Links[5] a permis la réouverture des canaux à la navigation de plaisance qui sont reliés entre eux par les écluses du Port du Dragon, du Triest, du Plomeux, du Cottigny, du Noir-Bonnet et de la Masure[6].
On trouve au centre de la ville, le port du Dragon[7], où depuis ce port, la Marque est ensuite canalisée et se jette dans la Deûle à Marquette-lez-Lille, puis dans la Lys, d’où l’on peut rejoindre la Belgique. Le canal de Roubaix, que les péniches empruntent pour la première fois en 1877, rejoint la Marque canalisée à hauteur de l’impasse du Triest (plaine de jeux Gernez-Rieux dite plaine de jeux du Triest). Il établit le lien entre l’Escaut et la Deûle et voyait transiter dans les années 1900, environ 1 000 péniches par an. On y rejoint également la Belgique, au niveau de la maison du canal à Leers.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Wasquehal est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (30,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Deux dimensions principales ont contribué, souvent conjointement, à façonner le tissu urbain de la ville actuelle : l'évolution démographique qui fait que peu à peu Wasquehal verra ses terres agricoles disparaitre au profit d'habitation et l'évolution industrielle qui verra l'implantation de nombreuses usines.
La population augmentant tout au long de son histoire, les terres agricoles laissent place aux habitations. La terre argileuse, notamment au Capreau permet l'installation de briqueteries et une main d'œuvre belge vient s'installer à Wasquehal puis avec la révolution industriel la population augmente fortement et apparaissent des groupes de logements dites cités comme la Cité Saint-Gobain (actuelle cité de la Paix au Pharos), la Cité des Quatre-Ormeaux (rue des Quatre Ormeaux) et Cité Girolou (avenue Hannart).
En 1968, le maire Pierre Herman lance pendant son mandat, un vaste programme d'immeuble collectifs et en 1974, il lance la rénovation de la ville[15].
Avec la révolution industrielle, la ville se dote petit à petit de nouvelles infrastructures, avec la création du Canal de Roubaix sur Wasquehal (1828), de la construction des écluses de Wasquehal (1833)[16], de la création d'une voie de chemin de fer dite Chemin de fer du Nord de Lille à Bruxelles (1843)[17], de la création de la gare de Croix - Wasquehal (1873), de la création d'une ligne de tramway hippomobile (1880) et de la création du Grand Boulevard (1909).
Wasquehal entre pleinement dans l’ère des grandes usines industrielles avec le peignage Holden avenue Hannart (1851), la tannerie Dupire au Cartelot (1863), la filature Voigt et Cie (1865), l'usine Hannart Frères au centre (1877), l'usine d'Émile Savoye sur le bord du port du Dragon (1884), la Société anonyme de la Raffinerie de Pétrole du Nord au Noir Bonnet (1891) et la manufacture Bréart-Mortiaux-Loneux au Capreau (1900).
Entre 835 (date de la première apparition du nom de Wasquehal) et 1232, se trouve une église qui est le premier édifice religieux de la ville (située sur l'actuelle place Maurice-Schumann)[18].
On trouve en 1670, l'Estaminet du Noir Bonnet, ce qui démontre l’existence de ce quartier à cette époque. En 1790, la ville de Wasquehal est divisée en quatre sections, le Gauquier, l'Église, du Grand et Petit-Cottignies et du Cartelot. Début des constructions en 1833, des écluses de Wasquehal[16] et en 1843, une voie de chemin de fer dite Chemin de fer du Nord de Lille à Bruxelles[17] est construite sur Wasquehal qui va de Lille à Gand et voit apparaitre 4 viaducs et 1 aqueduc[19],[20]
Cette fin de siècle voit l’industrie chimique se développer dans la ville[21]. Par suite du changement de tracé du canal de Roubaix, plusieurs parcelles de Wasquehal sont expropriées[22]. Une gare de marchandise située sur le territoire de Wasquehal est inaugurée le et la même année est créée la gare de Croix - Wasquehal. En 1877, débute les travaux de construction de l'église Saint-Nicolas et s'achèvent ceux du canal de Roubaix qui relie la Deûle à l'Escaut par la marque canalisée de Marquette-lez-Lille à Wasquehal et par l'Espierres canalisée.
Au début du XXe siècle, une vingtaine de fermes se trouvent encore sur la ville. Mais le vieillissement des installations annonce le déclin de l'activité rurale. Un tramway traverse le quartier du Petit Wasquehal, cette ligne relie Roubaix à Lille par Croix, Flers, Wasquehal et Mons-en-Barœul, est particulièrement fréquentée, surtout par la population ouvrière. Vers 1880, les ouvriers de Tourcoing et de Roubaix, fuient la ville pour s'installer à la campagne et ainsi nait le Capreau. L'année 1909 voit la création du Grand Boulevard qui permet de relier Roubaix à Lille et qui passe par Wasquehal et en 1912, construction de l'église Saint-Clément.
Avec l'élection de Pierre Herman en 1968, la ville adopte un vaste programme d'immeubles collectifs. Au début des années 1970, les entreprises de Wasquehal se regroupent dans la zone d'activité de la Pilaterie. La municipalité lance en 1974 la rénovation de la ville et notamment le centre-ville. Dans les années 1970, de nombreux cafés parsèment la ville, ce sont les derniers cafés historiques de la ville.
En 1977, la nouvelle municipalité inscrit dans son programme, le respect de l'environnement du centre ville et le rejet du projet ville-dortoir de son prédécesseur mais pour certains habitants, sa politique reste dans la continuité de son prédécesseur et commence alors la disparition du Wasquehal historique, avec notamment la démolition du Château du Centre où sera construit le Foyer Quiétude en 1982[23]. Implantation dans le quartier du Cartelot du centre commercial Continent en 1981[24]. À cette époque, la ville de Wasquehal est une ville très agricole qui peu à peu voit ses terres disparaitre au profit d'habitation. À partir des années 1980, des entreprises ferment alors que la population augmente, les autres établissements opèrent alors une reconversion.
La ville de Wasquehal poursuit sa croissance et prend à Croix la place de troisième ville du Roubaisis en termes de population. Elle est passée de 20 990 habitants en 2016 à 21 343 en 2017[25].
Wasquehal comprend actuellement, une dizaine de quartiers. En 2015, la ville les a regroupé en cinq "zones" pour la mise en place de conseils de quartiers[26].
La zone 1 est définie comme le conseil de quartier Vivier/Molinel/Cartelot/Grand Cottignies
La zone 2 est le conseil de quartier Capreau
La zone 3 est le conseil de quartier Noir Bonnet
La zone 4 est le conseil de quartier Centre/Boers/Pharos
La zone 5 est le conseil de quartier Haut Vinage/Orée du Golf/Petit Wasquehal/Pilaterie
Tout au long de son histoire, Wasquehal compte des seigneuries, des fiefs, des censes, des lieux-dits, des hameaux, des quartiers, des bois, des chemins et des piedsentes, qui deviennent pour certains, des quartiers de Wasquehal. Certains hameaux sont nommés fief lorsqu'ils sont de tenure noble ou nommés cense, lorsque l'on y trouve une exploitation agricole importante, à la fois par ses bâtiments et par la superficie de ses terres. Certains fiefs deviennent des lieux-dits.
Au Moyen Âge, nous avons en 1066, une partie du territoire du Baroeul[39]. En 1136, une partie de la Forêt du Barœul[40]. En 1245, une partie du fief de Baroeul[41]. En 1350, le fief des Herrengs[42]. En 1401, le fief du Laoutre ou du Petit Laoutre[42]. En 1404, le fief de La Mottelette[42]. En 1417, le fief de Le Mazure[42].
À l'époque moderne, nous avons en 1550, le fief du Quesnoy[42]. En 1578, le fief du Lobel[42] et le fief du Triestres. En 1607, le lieu-dit des Rousseaux, le lieu-dit des Noiries, le lieu-dit du Blanc Lévrier, le lieu-dit de la Moufflerie et le lieu-dit du Rossignol. En 1623, nous avons le fief de La Blanquerie[42], en 1680, nous avons le fief de La Royère, anciennement Les Herrengs[42], le fief de La Mottelette, le fief du Laoutre ou du Petit Laoutre[43], le fief du Triestres, le fief de La Blanquerie, le fief de Le Masure, le fief du Quesnoy et le hameau du Noir Bonnet. En 1689, nous avons comme hameaux qui concentrent la plus grande parties des habitations de la ville, les hameaux du Grand Cottignies et du Petit Cottignies, les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage et le hameau du Cretelos[44]. En 1707, nous avons le fief du La Outre, la cense de la Pilaterie, la cense de la Rianderie et la cense de La Mazure puis les hameaux du Grand Cottignies et du Petit Cottignies. En 1733, nous avons le fief du Laoutre, le fief de Baræul, le lieu-dit de La Planche au Riez, le lieu-dit du Triez, le lieu-dit du Cretelos, le lieu-dit du Plouy, le hameau du Noir Bonnet, le hameau des Lauriers et les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage. En 1777, nous avons le lieu-dit des Quatre Ormeaux, le lieu-dit de la Pilaterie, le lieu-dit du Plouy, le lieu-dit du Breux et du Heule, le lieu-dit du Quarteleu puis les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage et le hameau du Noir Bonnet.
Après la Révolution française, en 1790, la municipalité divise le territoire en quatre sections, la section du Gauquier, la section dite de l'Église, la section du Grand Cottignies et du Petit Cottignies puis la section du Cartelot.
Au Premier Empire, en 1810, nous avons le lieu-dit de La Brasserie, le lieu-dit du Gauquier et le lieu-dit du Quesne[45].
Pendant la Restauration, nous avons, en 1817, nous avons les hameaux du Grand-Cottigny et du Petit-Cottigny, les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage, le hameau du Noir Bonnet et le hameau du Plouieux[46].
Lors de la monarchie de Juillet, nous avons en 1843, le quartier du Gauquier, le quartier des Lauriers, le quartier du Plomeux, le quartier du Noir Bonnet, le quartier du Brulois, le quartier de Lepavé, le quartier du Laoutre, le quartier du Triete, les quartiers du Grand-Cottignies et du Petit-Cottignies, le quartier du Cartelot, le quartier du Haut-Vinage et le quartier du Triez[47].
À la Belle Époque, nous avons en 1876, le hameau des Lauriers, le hameau du Noir Bonnet, le hameau du Plomeux, le hameau du Cartelot, le hameau du Molinel, le hameau du Quesne, le hameau du Grand-Cottignies, le hameau du Haut Vinage, le hameau du Pavé de Lille, le hameau des Bas Champs, le hameau de La Planche du Riez, le lieu-dit du Village, le lieu-dit de la Seigneurie, le lieu-dit de La Houtre, le lieu-dit du Trieste, le lieu-dit de l'Allumette, le lieu-dit de la Ladrie, le lieu-dit du Heule, le lieu-dit du Honsart, le lieu-dit du Vivier, le lieu-dit de La Planche au Brulin et le lieu-dit des Pré, le lieu-dit des Terres Brulois[48], le Chemin du Quesne et Le Chemin du Haut Vinage. En 1880, nous avons le hameau du Capreau. En 1885, nous avons les hameaux du Grand-Cottignies et du Petit-Cottignies, le hameau de la Planche au Riez, le hameau du Triez, le hameau du Cartelos, le hameau du Plomeux, le hameau du Noir Bonnet, le hameau des Lauriers, le hameau du Laoutre puis les hameaux du Haut-Vinage et du Bas-Vinage. En 1896, nous avons le quartier Ballengbien[49]. En 1900, nous avons le quartier des Bas-Champs[50]. En 1907, nous avons le quartier du Capreau et le quartier de La Planche du Riez. En 1910, nous avons le quartier des Bas-fonds[51].
Pendant l'entre-deux-guerres, nous avons en 1927, le quartier du Pharos. En 1931, le quartier du Sart à Wasquehal[52]. En 1939, nous avons le quartier des Bas-Champs, le quartier du Petit-Wasquehal, le quartier du Gauquier, le quartier du Sart, le quartier des Boers, le quartier du Quesne, le quartier du Plomeux, le quartier du Molinel, les quartiers du Nouveau Noir Bonnet et du Vieux Noir Bonnet, le quartier du Petit-Cottignies, le quartier du Triez, le quartier du Capreau, le quartier du Pharos et le quartier de la Planche au Riez[53].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons en 1941, le quartier du Petit-Wasquehal[54].
Lors des trente glorieuses, nous avons en 1967, le lieu-dit du Pont du Château Rouge et le lieu-dit du Vert Bocage.
Nous avons comme seigneuries, la seigneurie de Wasquehal-Paroisse (1355-1789), tenue de Lille[55] et la seigneurie de Wasquehal-la Marque (1355-1789), tenue de Roubaix et dont les terres se situent le long de la marque, du pont Epinoy (actuelle Planche Épinoy) jusqu'au moulin à eau de Wasquehal (actuel square Jean-Macé).
Nous avons comme fiefs, le fief de la Mottelette (fief vicomtier de Wasquehal-la-Marque, situé près du Quesnoy), le fief du Triestres (actuelles ferme Dehaudt et plaine des jeux), le fief du Laoutre ou La Outre (fief vicomtier de Wasquehal-la-Marque, situé sur le chemin qui mène au moulin de Wasquehal, sur le bord de la Marque. Le Laoutre correspond à la zone comprenant la rue Marie Curie, le lycée Jacques Yves Cousteau, la rue Pasteur, la place Gambetta et l'avenue du Molinel jusqu’au cimetière. Les appartements de l'avenue du Molinel sont appelés Résidence de La Outre), le fief du Lobel ou Laubiel (fief limitrophe de Marcq-en-Barœul, sur le chemin qui mène au moulin de la Mare), le fief des Herrengs ou La Royère, le fief de la Blanquerie (petit fief vicomtier de Wasquehal-la-Marque, situé entre le Petit et Grand Cottignies et Croix), le fief de la Mazure (entre le Grand Cottignies et le Capreau), le fief du Quesnoy, le fief du Marez (situé entre Wasquehal et Croix), le fief de le Marre (qui comprend le moulin de le Marre et le petit fief de la Pilaterie et qui se situe sur Marcq-en-Baroeul, Mons-en-Baroeul, Flers et Wasquehal) et le fief de Baroeul (ce fief est issu d'une partie des terres de l'ancienne Forêt du Barœul et qui couvre en partie les villages de Marcq-en-Baroeul, Wasquehal et Flers[40]. La partie de Wasquehal se situe sur l'actuel quartier de la Pilaterie).
Nous avons comme hameaux, le hameau du Noir Bonnet, les hameaux du Petit Cottignies ou Petit-Cottigny et du Grand Cottignies ou Grand-Cottigny, le hameau de la Mazure (ou Masure), le hameau de la Noirie ou du Gaucquier (terres qui vont de l'actuel arrêt de tramway Le Sart à Villeneuve-d'Ascq jusqu'à l'actuel arrêt de tramway La Terrasse à Wasquehal. Une partie des terres du Gauquier sera expropriée pour la création du grand boulevard. Le Gauquier existe encore en 1966 des deux côtés du grand Boulevard. L'actuelle rue du Gauquier perpétue le souvenir de ce quartier)[56]), le hameau des Obries, le hameau des quatre Ormeaux, le hameau du Cartelot ou Quartelier-Cretelot-Crestelos, le hameau du Plouy (entre Wasquehal et Marcq-en-Barœul), le hameau du Quesne ou Quesnoy (limitrophe de Marcq-en-Barœul), les hameaux du Haut Vinage et du Bas Vinage, le hameau du Grand Vivier, le hameau du Plomeux ou Plouieux, le hameau du Petit Wasquehal, le hameau des Lauriers, le hameau du Molinel (limitrophe de Marcq-en-Barœul), le hameau du Haut Vinage, le hameau du Pavé de Lille, le hameau des Bas Champs (terre au niveau de l'actuelle rue Delerue), le hameau de La Planche du Riez et le hameau du Capreau.
Nous avons comme quartiers, le quartier du Gauquier, le quartier des Lauriers, le quartier du Plomeux, le quartier du Noir Bonnet, le quartier du Brulois (actuel Pharos, proche du hameau des Quatre Ormeaux à Flers-lez-Lille), le quartier de Lepavé (Actuel Pavé de Lille avec la route du Pavé de Lille à Wasquehal en 1825), le quartier du Laoutre, le quartier du Triete, les quartiers du Grand-Cottignies et du Petit-Cottignies, le quartier du Cartelot, le quartier du Haut-Vinage, le quartier du Triez (au xixe siècle, la rue du Triez et la rue Lamartine constituent le Chemin Vicinal dit du Grand Cottignies), le quartier du Molinel, le quartier Ballengbien (proche du quartier du Noir Bonnet), le quartier des Bas-Champs, le quartier des Bas-fonds (actuels bureaux du 16 place Gambetta dans le quartier du Noir Bonnet), le quartier du Pharos, le quartier du Sart à Wasquehal (qui se compose d'une partie de l'avenue Albert-1er), le quartier du Petit-Wasquehal (au niveau de la rue Faidherbe), le quartier des Boers, le quartier du Quesne, le quartier du Plomeux, le quartier du Molinel, les quartiers du Nouveau Noir Bonnet et du Vieux Noir Bonnet, le quartier du Capreau, le quartier de la Planche au Riez, le quartier du Vivier, le quartier du Centre, le quartier des Boers, le quartier de l'Orée du Golf et le quartier de la Pilaterie.
Nous avons comme lieux-dits, La Becqueterie (entre Wasquehal et Marcq-en-Barœul), la Beuvrecque (entre Wasquehal et Marcq-en-Barœul), Les Bas Camps, le Camp de Salembier, Franqueville, Favereuilles, Les Lauriers (actuel quartier des Boers), Le Lottebrye ou Loteberie (entre Wasquehal et Marcq-en-Barœul, situé dans la seigneurie de Baroeul), La Motte de Heule (Situé sur Wasquehal et Marcq-en-Baroeul), le Grand Pré, le lieu-dit du Pont du Château Rouge, (carrefour formé par la rue du Molinel et de l'avenue de la Marne), le lieu-dit du Vert Bocage, (entre la rue Colis et la ligne de chemin de Fer), le lieu-dit de la Moufflerie (proche du fief du Quesnoy), le lieu-dit des Rousseaux, le lieu-dit des Noiries, le lieu-dit du Blanc Lévrier, le lieu-dit de la Moufflerie, le lieu-dit du Rossignol, le lieu-dit de La Planche au Riez, le lieu-dit du Triez, le lieu-dit du Cretelos, le lieu-dit du Plouy, lieu-dit des Quatre Ormeaux, le lieu-dit de la Pilaterie, le lieu-dit Plouy, le lieu-dit du Breux et du Heule (entre Le Cartelos et Le Molinel), le lieu-dit du Quarteleu ou Cartelot, le lieu-dit de La Brasserie, le lieu-dit du Gauquier, le lieu-dit du Quesne, le lieu-dit du Village (centre de Wasquehal), le lieu-dit de la Seigneurie (où se trouve la ferme de Grimbry (Les terres entre le chemin de fer et l'avenue Jean-Paul Sartre et les terres entre l'avenue Jean-Paul Sartre et le Stade René Cassin à Villeneuve-d'Ascq), le lieu-dit de La Houtre, le lieu-dit du Trieste, le lieu-dit de l'Allumette, le lieu-dit de La Ladrie, le lieu-dit du Heule, le lieu-dit du Honsart, le lieu-dit du Vivier (entre Le Triez et la ville de Mouvaux), le lieu-dit de La Planche au Brulin, le lieu-dit des Pré et le lieu-dit des Terres Brulois (entre Le Pavé de Lille et Le Sart à Villeneuve-d'Ascq).
Nous avons comme censes, la cense des Famechons, la cense de le Noirie (future cense des jésuites), la cense de la Oultre, la cense de Quesnoy, la cense de Trieste, la cense de Wasquehal (ou du moulin de Wasquehal), la cense de La Mazure (ente le Grand Cottignies et le Capreau et dont reste en 1876, la ferme de la Mazure près du canal de Roubaix. L'écluse de la Masure perpétue le souvenir de cet ancienne cense), la cense de la Wasterie, la cense de la Pilaterie et la cense de la Rianderie.
Nous avons comme bois, le Bois du Quesnoy (rattaché à la cense du même nom), le Bois du Gros Chêne, le Bois de la Pasture, le Bois des Coninères, le Bois du Duc (au Cartelot et rattaché au domaine du Château Blanc) et le Bois du Dragon (situé au bord du port du Dragon, sur l'actuel Caisse d'épargne).
Nous avons comme chemins, chemin du Grand Cottignies à l'Espinette des Rousseaux, chemin du Grand Cottignies à Mouvaux, chemin du Grand Cottignies à la Mousserie, chemin du Grand Cottignies à la Moufflerie, chemin de la Défilière (chemin descendant du Grand Cottignies au Bas Vinage), chemin du Grand Cottignies au Pont de la Oultre, chemin du Grand Cottignies au Plomeux, chemin du Grand Cottignies au Vivier Despret, chemin du Grand Cottignies à Le Masure, chemin du Grand Cottignies vers Croix, chemin du Grand Cottignies à Lobel malade, chemin du Petit Cottignies au Pont de la Oultre, chemin du Petit Cottignies à Roubaix au Vivier Despret, chemin du Petit Cottignies au Noir-Bonnet, chemin de la Maison des Pères Jésuites, chemin du Quesne à Wasquehal (chemin vers la maison des révérends Pères Jésuites), chemin de Wasquehal au moulin de la Marre, chemin du moulin de le Marre à Lobel à Marcq-en-Baroeul, chemin du moulin de le Marre à l'église de Wasquehal, chemin menant à la Ladrerie, chemin du Pont de la Oultre à la Macquellerie, chemin du Thoit, chemin allant du château de Wasquehal à Lobel, chemin allant de Lobel vers Marcq, chemin de la Denizière, chemin du Cretelot à Croix, chemin de Le Rues au Cretelot, chemin de le Planche à Trieste au cabaret du Chesne, chemin menant du moulin à Leauwe de Wasquehal vers Lille, chemin du Pont de la Oultre à la Ruelle, chemin du Pont de la Oultre à Mouvaux, chemin du Pont de la Oultre à la cense du Trieste, chemin de l'église de Wasquehal vers les quatre Ormeaux, chemin du petit Wasquehal à Lobel à Marcq, chemin de la cense de Trieste au Petit Wasquehal, chemin de la Place de Wasquehal au Noir Bonnet, chemin de Lobel au Haut Vinage, chemin de Lobel au Gaucquier, chemin du Quesne au Moulin de la Marre, chemin du Quesne vers le Gaucquier, chemin du Quesne au Haut Vinage, chemin du Noir Bonnet au Moulinet, chemin de la Motte de Heule à le Lez Rue, chemin de la Motte de Heule au Molinel, chemin de la Ladrerie au Quesne à Marcq, chemin de la Ladrerie au Quesne à Wasquehal, chemin du Plomeux au Cretelot, chemin de Les Rues aux Obris et chemin de l'église de Wasquehal à la cense de l'Agacherie de Flers.
Nous avons comme piedsentes, piedsente de la cense des Famechons vers Mouvaux, piedsente des Ogiers au Petit Cottignies, piedsente des quatre Ormeaux à Lespinette coupée à Babilone, piedsente du Pont de la Oultre au Gaucquier, piedsente du Grand Cottignies à l'église de Wasquehal, piedsente du Grand Cottignies à le Lez Rue, piedsente du Haut Vinage à la Copignerie, piedsente menant d'Espinoy à Lille, piedsente de la Macquellerie vers l'Espinette des Rousseaux, piedsente de la Masurette au Bas Vinage, piedsente du Vivier des Prêts à Lestoquoy, piedsente de la cense de la Masure au vinage de Les Toquoy, piedsente du Chesne à l'église de Marcq et piedsente du Chesne vers la Riandrie.
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 9 970, alors qu'il était de 9 187 en 2014 et de 8109 en 2009[I 6].
Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 38,7 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Wasquehal en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Concernant les habitants des résidences principales de Wasquehal, 55,9 % sont propriétaires de leur logement (61,1 % en 2014), contre 54,5 % pour le Nord et 57,5 % pour la France entière[I 8].
Au , selon la Voix du Nord, la ville comptait 2 124 logements sociaux, soit un taux de 23,04 %, et ne respecte dxonc pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constitué de logements sociaux en France. De ce fait, elle est asttreinte au paiement d'une pénalité de 56 373,39 € en 2020[57].
Chaque année, environ 2 500 familles demanderaient Wasquehal dans leur dossier de logement social[58].
Selon le programme local de l'habitat de la Métropole Européenne de Lille, 2 198 logements locatifs sont qualifiés de logements sociaux au , soit 23,4% du parc[59]. La ville de Wasquehal est une commune déficitaire en logements sociaux au titre de la loi SRU. Le 20 décembre 2023, le préfet du Nord a prononcé la carence au titre de la période triennale 2020-2022. 38 logements sociaux ont été construits sur les 90 attendus pour les trois années[60].
Entre 2017 et 2020, 211 logements sociaux auraient été construits à Wasquehal[61].
Selon le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, 1 991 logements locatifs sociaux appartenaient à des bailleurs sociaux en 2022[62].
La ville de Wasquehal n'est pas dotée d'une aire d'accueil des gens du voyage[63],[64].
En 1909, le Grand Boulevard est ouvert entre Lille, Roubaix et Tourcoing.
Wasquehal se trouve à la fois sur la branche Lille-Roubaix pour sa partie sud et sur la branche Lille-Tourcoing pour sa partie Ouest.
La Route nationale 352, est une route nationale française divisée en deux tronçons reliant, d'une part, Englos (au niveau de l'échangeur d'Englos) à Saint-André-lez-Lille et, d'autre part, Marcq-en-Barœul à Wasquehal.
La Route nationale 350, est une route nationale reliant Lille à Neuville-en-Ferrain et à la Belgique. Elle suit le Grand Boulevard qui va de Lille à Tourcoing par le Croisé-Laroche.
La RN352 a été déclassée en RD 652 en 2006 puis RM 652 en 2019.
La RN350 a été déclassée en RD 670 en 2006 puis RM 670 en 2019.
La commune est desservie par la ligne R du tramway d'Alfred Mongy, qui suit majoritairement le Grand Boulevard. Le tramway s'arrête à trois stations dans la commune : Pont de Wasquehal, La Terrasse et Pavé de Lille. En 1999, les stations Wasquehal - Hôtel de ville et Wasquehal - Pavé de Lille sont inaugurées avec l'ouverture de la ligne 2 du métro.
La commune est également desservie par trois lignes de bus.
Deux lignes complémentaires destinées principalement aux scolaires desservent spécifiquement les établissements scolaires privées de la Croix Blanche à Bondues et l'Institution Libre de Marcq à Marcq-en-Barœul.
La commune de Wasquehal est aussi traversée et desservie par les TER Hauts-de-France qui s'arrêtent dans la gare de Croix - Wasquehal et à la halte de Croix-L'Allumette.
Les TGV et les trains de la Société nationale des chemins de fer belges s'arrêtent uniquement en gare de Croix - Wasquehal, située à Wasquehal.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vakaslane en 835 ; Waskenhal en 1096[65] ; Vuaschenhal en 1116[65] ; Wuaskenhal en 1117 ; Waskenal en 1150[65] ; Wasqual en 1157 ; Waskehal en 1159 ; Wasquehal en 1161 ; Wascahal en 1166 ; Wuaskenhal en 1170 ; Wascaal en 1180 ; Wasquehala en 1200 ; Waskehal en 1250 ; Wascal en 1259 ; Wasqual-lez-Lille en 1377 ; Wascal en 1377 ; Wakal en 1399 ; Wasqual en 1561 ; Waſquehal en 1664 ; Wacquehal en 1707, Wasquehal en 1777 et Waſquehal en 1794.
La forme actuelle, apparaît pour la première fois en 1161 sur un cartulaire de l'abbaye Saint-André du Cateau et en 1433, dans le cartulaire de l'Abbaye de Flines. Toutes les cartes sauf celle du Siège de Lille, qui porte Château de Wacquehal et tous les documents depuis le XVIIe siècle, indique Wasquehal. En latin médiéval, Wasquehal est mentionné comme Wasquehalium (Buzelin, cap. XII, Page 67).
Wasquehal (Waskenhal en flamand[66]) est une formation toponymique médiévale de type germanique, dont l'étymologie n'est pas assurée. La forme de 835, si elle est correctement mentionnée est une probable cacographie pour Waskanhal.
Albert Dauzat et ensuite Ernest Nègre, croient reconnaître dans le premier élément Wasque- l’anthroponyme germanique Wasco[67],[65], suivi d'un deuxième élément -hal dans lequel ils identifient l'appellatif francique halla[67],[65] (comprendre vieux bas francique *halla) assez polysémique qui désigne une bâtisse comme une halle, une salle, un magasin, un portique, etc[67],[65]. Ce même étymon a donné le moyen néerlandais halle > néerlandais hal, mais aussi le français halle[67].
Remarques : le même nom de personne semble se retrouver dans le composé romano-germanique Wacquemoulin (Oise, Wascomolendini 1196)[67], dont l'élément moulin est l'équivalent français ou francisé du vieux bas francique *mulin (cf. vieux haut allemand mulin, ancien néerlandais mulin > moyen néerlandais molen, muele > néerlandais molen, dialectal meule), emprunt du germanique au latin tardif molīnus. Pour revenir à Wasquehal, la désinence casuelle -(e)n de la forme primitive et flamande Wasken- a disparu, sa forme romane au cas régime aurait normalement été -on comme dans *Wascon-moulin dont le [n] a dû s'assimiler au [m] de l'élément -moulin, d'où Wacquemoulin.
La ville de Wasquehal pourrait avoir été peuplée par les Celtes, notamment lors du second âge du fer dit de la culture de La Tène[68],[69] avec la découverte en 1970, de fragments de scories, de tessons à décors d'impression ou soulignés de sillons.
Le site connaîtrait une occupation à l'époque gallo-romaine. Aux premiers siècles de notre ère, on trouverait des habitations dont des cotins[70]. Les habitants de ces cotins donneront plus tard Jehan de Cottignies, bourgeois de Lille.
Wasquehal qui figure dans l'acte de donation de Gisèle à l'Abbaye Saint-Calixte de Cysoing en 835, est alors appelée Vakaslane[71]. Les premiers seigneurs connus de Wasquehal sont Jean-Jacques et Étienne de Bresdoul en 973[72].
Gerardus de Waskenhal, chevalier de Waskenhal, petit fief de soixante feux, est en 1096, l'un des témoins de l'acte par lequel, Robert II de Flandre, au moment de partir pour la délivrance de Jérusalem, donne à l'église de Saint-Pierre, le bodium de Lesquin[73]. Il fait partie des juges qui à la demande de Baudouin III de Hainaut en 1117, déterminent les limites de la forêt appartenant à l'Abbaye de Saint-Amand[74].
En 1191, Richer de Wasquehal participe avec Hugues de Croix, Roger de Wavrin, Gauthier de Lesquin et Philippe d'Alsace, à la prise de Saint-Jean-d'Acre lors de la troisième croisade mené par Frédéric Barberousse, Richard Cœur de Lion et Philippe II Auguste[75].
Jean de Wasquehal, seigneur de Wasquehal de 1245 à 1258[76] à une fille, Jeanne qui porte la seigneurie de Wasquehal dans la maison de Douai avec son mariage avec Wautier VI de Douai, fils ainé de Wautier V de Douai, châtelain de Douai et issu des Seigneurs d'Oisy. De ce mariage, nait Gilles 1er de Douai, qui devient seigneur de Wasquehal en 1304[76]. Les guerres et les nombreux fléaux obligent Gilles 1er de Douai à contracter des dettes et il laisse en 1320 à son fils, Gilles II de Douai, (seigneur de Wasquehal de 1320 à 1355)[76], un pénible héritage.
En 1355, Jean de Douai, fils de Gilles II de Douai, hérite de la seigneurie de Wasquehal qui est divisée en deux, Wasquehal-Paroisse (terres tenues de Lille) et Wasquehal-la-Marque (terres tenues de Roubaix et nommé que on dict de la Marque) dont les terres se situent le long de la marque, du pont Epinoy (actuelle Planche Épinoy), jusqu'au moulin à eau de Wasquehal (actuel square Jean-Macé) et sur lequel est assigné le douaire de Jeanne de Roye, épouse de Gilles II[77]. Jean de Douai fait des emprunts pour parer aux difficultés économiques mais la châtellenie de Douai et les seigneuries de Wasquehal sont saisies en 1365 par Charles V, roi de France[78].
En 1365, la seigneurie de Wasquehal-Paroisse est achetée par Isabelle van Rodes[79], dame d'Ingelmunster et de Broeucq, issue d'une riche famille, épouse de Jean V de Ghistelles dit Le grand doigt, conseiller du comte Louis II de Flandre[80] (Les Ghistelles sont issues d'une famille flamande d’origine danoise[81]), qui l'assigne à son fils Gérard de Ghistelles avant 1372 et dont elle garde l'usufruit[79]. Isabelle van Rodes possède également Wasquehal-la-Marque qui appartiendra à son fils Gérard de Ghistelles en 1398[78]. La mort de Gérard de Ghistelles tué à la bataille d'Azincourt en 1415, qui possédait les deux seigneurie de Wasquehal, assigne la seigneurie de Wasquehal-la Marque à son fils Jean de Ghistelles, seigneur van den Broeck, van der Moere et de Cauwenburch[79] et la seigneurie de Wasquehal-Paroisse â son fils Guy de Ghistelles dit Le vieux, grand bailli de Termonde, seigneur d'Axele et de Wachael[79]. La seigneurie de Wasquehal-la Marque est rattachée en 1435 à la maison de Roubaix par le mariage à Gand de Marguerite de Ghistelles, petite-fille de Gérard de Ghistelles, avec Pierre de Roubaix à laquelle s’attachent successivement les noms illustres des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse est gouvernée par les familles de Bergues, Saint-Winoc, Ranchicourt et Bournonville. En 1460, Guy de Ghistelles est forcé par décret de vendre la Seigneurie de Wasquehal-Paroisse qui est acheté par Jean Prévost, cependant Pierre de Bergues se substitue à l'acheteur et acquiert le fief.
En 1555, Wasquehal passe sous la domination espagnole. Suivent des périodes de troubles religieux en période de guerre de Quatre-Vingts Ans et le sont pendus par la corde sur la place de Wasquehal, Hues de le Dicque, Jacques de le Dicque et Fleurens Fremault, tous trois de Wasquehal, pour avoir brisé et brulé les images et fréquenté les prêches en public et en cachette[82].
Grâce à une sentence des archiducs de 1609 qui autorise certains ouvrages de sayetterie à se fabriquer dans les bourgs et villages de Roubaix, Wasquehal devient une ville manufacturière[83]. Wasquehal devient avec Roubaix, Leers et Hem, un haut lieu de la draperie rurale[84].
À partir de 1635, les prétentions territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les plus difficiles de son histoire.
Le traité d'Utrecht en 1713, fait définitivement de Wasquehal une ville française. Ce territoire devint alors une province de France (division administrative) sous le nom de Province de Flandre, même si du point de vue de l'administration, il était divisé en deux provinces distinctes : la Flandre maritime et la Flandre wallonne.
Philippe Alexandre de Bournonville, seigneur de Wasquehal-Paroisse, décède en 1727, et n'ayant aucun héritier, la seigneurie est vendue à Élisabeth Thérèse Farvacques, veuve de François Libert, seigneur de Périnchicourt[85], qui la transmet à son fils Pierre Libert, seigneur de Pérenchicourt, de Beaumont en Hem, de Wasquehal, écuyer, conseiller secrétaire du roi de la maison et couronne de France[86] et qui appartiendra plus tard à Charles-Joseph Lespagnol de Grimbry, neveu de Pierre Libert.
En 1782, la seigneurie de Wasquehal-la Marque, propriété de Charles de Rohan-Soubise, est achetée par Charles Joseph Lespagnol de Grimbry pour la somme de 160 000 Livres tournois (équivalent de 1 840 000 euros en 2007)[87] qui de ce fait possède les seigneuries de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la-Marque[85]. La suppression des privilèges féodaux en 1789, feront disparaitre les seigneuries de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la-Marque pour laisser place à la ville de Wasquehal.
En cette fin de XIXe siècle, une masse ouvrière Flamande fuit la misère des campagnes belges et vient travailler dans les villes du Nord et notamment à Wasquehal et en 1880, Wasquehal connait comme de nombreuses villes du Nord une période de grève dans les usines. Ces grèves résultent à la fois par un désespoir issu d'une misère, distillée par une industrie en plein expansion, et par le fait qu'elles permettent à toute une culture ouvrière de se révéler[88]. Les grèves échouent, en raison de l'intransigeance des patrons mais auront des prolongements importants avec cinq ans plus tard, la création de la première entité socialiste à Wasquehal.
Les troubles lors de la querelle des inventaires en 1906, touchent la paroisse de Wasquehal et les fidèles ainsi que le clergé se barricadent dans l'église comme signe de protestation[89].
La ville connait l'Occupation de la France par l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, quatre années de souffrance où les Wasquehaliens ne sont pas épargnés. À la fin du conflit, les usines sont pillées et les ponts de Wasquehal, détruits. Au total, ce sont 145 Wasquehaliens qui sont morts pour la France lors de la Grande Guerre.
La ville s'anime pendant l'entre-deux-guerres, l'optimisme est général et où la reprise économique apparaît comme solide après les problèmes économiques de l'immédiat après-guerre. En témoigne la création d'association comme l'Entente Sportive de Wasquehal en 1924 et la réussite de certains Wasquehaliens avec Paul Hantson, quintuple champion de France d'athlétisme[90], de la renommée de Jérôme Dejonghe, herboriste et musicien[91], du succès du comique populaire L'original Verc'ruys[92],[93] et de la deuxième place d'André Lips à la première coupe mondiale d'accordéon en 1938[94].
La Seconde Guerre mondiale est déclarée et sur le quai de la gare de Croix-Wasquehal, les Waquehaliens partent pour la mobilisation française de 1939 et déjà certains sont fait prisonniers. Le , se déroule la bataille du Haut-Vinage où des résistants attaquent un groupe de six soldats allemands, bien armés et envoyés en éclaireurs pour s’assurer que la route de la Belgique est dégagée. Le combat fait rage. Les Allemands finissent par se replier dans le fort de Wasquehal (fort satellite du fort de Mons-en-Barœul et actuel Golf du Sart), près de la rue du Haut-Vinage. Le dimanche , les Allemands reculent encore vers le Recueil et le fort de Marchenelles. Ils se heurtent alors à deux chars alliés. Acculés, ils cessent le combat et se rendent.
En 1951 arrive une récession économique, le tissu industriel wasquehalien s'effiloche rapidement, certaines usines ferment et seule la teinturerie Roquette traverse cette période sans sombrer. À l'inverse, l'industrie métallurgique poursuit une remontée spectaculaire. Dans les années 1960, les ouvriers commencent leurs revendications et grèves ouvrières[95].
Pierre Herman est élu maire de la ville en 1968 à la suite du décès de Victor Honoré, maire depuis 1965, et pendant ces mêmes élections, Lucie Vancapernolle devient la première femme à poser sa candidature à Wasquehal mais perd l’élection à une voix près, elle sera adjointe au maire, chargée des problèmes de la famille et du logement[96]. Lors de Mai 68, les employés de la Cima, bloquent l'usine[97].
La ville, qui doit affronter les crises industrielles à partir des années 1970, voit arriver au milieu de la décennie, un changement qui commence par la disparition du Wasquehal historique, avec notamment la démolition du château Saint-Gobain où sera construit le Foyer Quiétude en 1982.
Lors des Élections municipales françaises de 1977, le maire Pierre Herman se représente sous la liste d'Union pour la gestion et la défense des intérêts de Wasquehal et voit comme adversaire principal, Gérard Vignoble. Gérard Vignoble se présente sous l’étiquette de la liste d'Union et d'action des partis de gauche. L’échec de Pierre Herman serait pour certains, la conséquence de sa politique immobilière, de la requalification du centre-ville et de l'installation de l'usine d’incinération construite en 1975[98].
Au début des années 1980, la ville de Wasquehal est une ville très agricole qui peu à peu voit ses terres disparaitre au profit d'habitation. Pendant trente ans, la ville se modernise (cinéma, musée, Carrefour, dojo, patinoire, complexe sportif, maison de retraite, métro, restauration, remise en navigation canaux à la navigation de plaisance, etc.).
À l'occasion des élections municipales de 2014, Stéphanie Ducret, ancienne conseillère municipale de Gérard Vignoble, devient la première femme maire de Wasquehal[99]. À la suite de l'annulation des élections de 2014 par le Conseil d'État en , les Wasquehaliens revotent en . Stéphanie Ducret est confirmée en tant que Maire de Wasquehal récoltant 52,36 % des suffrages exprimés[100]. Stéphanie Ducret est réélue sans surprise, maire de Wasquehal lors des élections municipales françaises de 2020 en devançant notamment la liste de David Thiebaut et met fin aux envies de retour d'anciens élus de Gérard Vignoble aux plus hautes fonctions de la ville[101].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.
Elle faisait partie de 1801 à 1867 du canton de Roubaix, année où la commune intègre le canton de Roubaix-Ouest[102]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Croix
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Nord.
La ville a été intégrée dans la communauté urbaine de Lille (CUDL), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) a fiscalité propre créée en 1966 et doté de nombreuses compétences.
En 2015, la CUDL est transformée par la loi MAPAM en métropole et prend le nom de Métropole européenne de Lille (MEL), dont est membre Wasquehal.
La ville de Wasquehal est, depuis l'établissement des maires en 1790, une ville ancrée à droite. La gauche est au pouvoir de 1901, à l'arrivée des socialistes avec l'élection de François Lejeune-Mullier jusqu'en 1968 avec l'arrivée de Pierre Herman sous l'investiture de l'UNR devenue l'UDR en 1967.
En 1977, Gérard Vignoble est élu au sein de sa liste d'Union et d'action des partis de gauche et fait liste commune avec Guy Meynard du Parti communiste de Wasquehal puis glissera progressivement vers le Centre Droit (NC). Il bat au second tour la liste d'Union pour la gestion et la défense des intérêts de Wasquehal, liste emmenée par Pierre Herman. En 2014 l'UDI reprend la ville de Wasquehal avec la victoire de Stéphanie Ducret.
La campagne municipale de 2014 a vu huit listes prétendre à diriger la ville, une liste FDG, une liste PS-EELV, une liste DVG, trois listes DVD, une liste UMP-UDI menée par le maire sortant Gérard Vignoble[103]
Elle s'inscrit dans un contexte où le maire sortant était condamné en première instance par la justice[104] et où l'UDI est divisée dans l'investiture.
Officiellement, selon un accord national, Gérard Vignoble est soutenu par le parti UDI. Mais la fédération départementale soutient Stéphanie Ducret.
À la suite de la victoire de Stéphanie Ducret[105] l'UDI est à la fois dans la majorité et dans l'opposition, et le Conseil Municipal ne compte aucun élu encarté dans un parti de gauche. Toutefois, le , le Conseil d'État annule les élections de à la suite du recours d'Alexis Salmon tête de liste du Front national pour une erreur administrative issue de la liste de Marijan Frigout (DVD) arrivée en seconde position au second tour[106],[107]
Les électeurs Wasquehaliens sont donc appelés aux urnes les 20 et . La campagne municipale voit à nouveau huit listes prétendre à diriger la ville : une liste FDG menée par Eliane Roussel), une liste EELV menée par Bernard De Veylder), une liste PS menée par Jérôme Dehaynin), deux listes "citoyennes", l'une menée par Marie Guillaud et l'autre par Didier Debels), une liste DVD menée par Bernard Hanicotte), une liste LR-UDI officielle menée par Stéphanie Ducret et une liste FN menée par Alexis Salmon.
Au soir du premier tour, seules deux listes ont atteint les 10 % des suffrages exprimés nécessaires à la qualification pour le deuxième tour, et ni les partis de gauche officiels, ni les partis d'extrême droite ne peuvent se maintenir au second tour où les électeurs doivent trancher entre une liste LR-UDI officielle et une liste DVD dissidente.
À la suite de la victoire de la liste de Stéphanie Ducret, le conseil municipal élu pour la période 2015-2020 ne compte que des élus qui se réclament du centre et de la droite[108],[109].
Les élections municipales de 2020 dans le Nord voient s'affronter 5 listes[110], dont trois listes Divers Droite, une liste Divers Gauche et une liste LREM.
À la suite des résultats du premier tour, la liste D'abord Wasquehal (Divers Droite), est éliminée, ayant recueilli moins de 10 % des suffrages exprimés. Le deuxième tour a vu s'opposer trois listes, qui ont obtenu les résultats suivants, mors d'un scrutin marqué par 66,30 % d'abstention[117] :
Compte tenu de la population de la ville, Wasquehal dispose d'un Conseil Municipal composé de 35 membres, dont le maire et ses adjoints[118].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Paul Marquilly | CFLN | Commerçant |
1945 | 1953 | Ernest Dujardin | SFIO | Instituteur Président des anciens combattants |
1953 | 1965 | Gaston Heurtematte | SFIO | Employé à la Cima |
1965 | 1968 | Victor Honoré | SFIO | Magasinier |
1968 | 1977 | Pierre Herman | UNR puis UDR | Résistant Syndicaliste Cadre d'entreprise Député du Nord (8e circ.) (1962 → 1967 puis 1968 → 1973) Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1973 → ?) |
1977 | 2014[119] | Gérard Vignoble[120] | PS puis UDF-CDS puis MoDem puis NC-UDI |
Technicien supérieur des PTT Conseiller général du parti socialiste Député du Nord (8e circ.) (1988 → 1997 puis 2002 → 2007) Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 puis 1998 → 2002) Conseiller général de Roubaix-Nord (1982 → 1988) |
2015[105] | En cours (au 23 août 2022) |
Stéphanie Ducret[121]. | UDI puis SE (DVD) | Administratrice de la CAF de Roubaix Membre du conseil de la famille de l'Université Lille-III Présidente de l'association des parents d'élèves du collège de Marcq-en-Baroeul Conseillère régionale des Hauts-de-France (2015 →) Réélue pour le mandat 2020-2026[122],[123]. |
Le seigneur est la personne qui assure la protection de la population et de leurs biens. En compensation de cette protection, le seigneur exige des privilèges et droits, certaines redevances, d'ailleurs parfaitement acceptés par la population. Le seigneur garde des droits sur les gens et sur les terres, il représente à la fois l'autorité, la justice et le recours. le seigneur est le veritable propriétaire des terres, qu'il a reçu directement du roi, via ses ancêtres ou d'un seigneur plus important que lui. Wasquehal possède des seigneurs de 973 à 1789[124],[125].
Le bailli est souvent le cencier tenancier de la cense seigneurial. Il n'est donc pas sur place à Wasquehal, où son correspondant est le lieutenant du bailli, l'homme sur le terrain. Le bailli est le représentant du seigneur dont il fait respecter les consignes. S'il fallait transposer cette fonction à l'époque actuelle, on parlerait de maire[126].
Le lieutenant du bailli est le correspondant du bailli sur le terrain. Il est l'homme de la paroisse où il réside toujours, là il est plus à même de veiller à l'exécution des directives reçues.
Un homme de fief est l'assistant du lieutenant du bailli. Nommé par le seigneur, ce sont des gens de la paroisse. en général des cenciers d'âge murs qui offrent la garantie de la sagesse et de l'expérience. Ils ont le poids nécessaire pour la discussion, les décisions et l'autorité vis-à-vis de leurs concitoyens. Ils s'occupent de tous les problèmes administratifs de la paroisse et de sa gestion.
Un greffier est l'agent comptable ou le receveur aux comptes de la seigneurie. Il tient à jour toutes les recettes et dépenses de chaque année agricole, qui commence le jour de la Saint-Remy (premier octobre) et se termine le 30 septembre de l'année suivante.
Une expérience pilote est tentée en 1997 par Véronique Six et Nicole Roelens[128], formatrices en enseignement précoce des langues vivantes, visant l'apprentissage de l'anglais de l'école maternelle au cours moyen 2e année[129]. L'apprentissage précoce de l'anglais avait débuté à la rentrée scolaire de 1987 sous la volonté du maire Gérard Vignoble[130].
Depuis la rentrée 2016, l'école maternelle Charles Perrault (anciennement Maria Montessori) bénéficie d'un apprentissage de l'anglais dès la petite section de maternelle[131].
Depuis la rentrée 2021, au vu de la proximité géographique avec la Belgique néerlandophone, les élèves des cours moyens peuvent bénéficier de l'apprentissage du néerlandais[132].
La ferme Dehaudt est un lieu de loisirs, d’échanges et de partages autour des animaux[133]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[151],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 20 836 habitants[Note 5], en évolution de −0,61 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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20 836 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 583 hommes pour 10 902 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 2,5 | |
4,8 | 10,0 | |
13,8 | 15,3 | |
18,6 | 18,1 | |
21,6 | 19,7 | |
19,5 | 16,6 | |
20,8 | 17,8 |
La ville de Wasquehal compte de très nombreuses associations (environ 1189) telles que des associations musicales, sportives et sociales[179],[180]
En ce qui concerne le culte catholique, Wasquehal dépend depuis 2010 de la paroisse Frédéric-Ozanam du doyenné de Roubaix
En ce qui concerne les Pentecôtiste, l'église Lille Métropole, affiliée aux Assemblées de Dieu de France.