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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pharaon de Winter né à Bailleul le et mort à Lille le est un peintre français.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Pharaon-Abdon-Léon de Winter |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Mouvement | |
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Maîtres |
Alphonse Colas (- |
Élèves | |
Genre artistique | |
Distinction |
mention honorable au Salon des artistes français en 1880 médaille de 3e classe au Salon des artistes français en 1886 médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris en 1900 |
Sa famille est d'origine modeste, son père est sabotier. La famille est nombreuse, Pharaon de Winter est le troisième de douze enfants. En 1861, il quitte Bailleul pour loger chez sa tante à Bruges où il commence sa formation artistique. De retour en France, il entre à l'école des beaux-arts de Lille en 1869, et se perfectionne avec Alphonse Colas. En 1872, il s'installe à Paris et entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il fréquente alors Jean-Baptiste Carpeaux et Pierre Puvis de Chavannes.
Marié en 1877 à son modèle Angéline Charlet, il a d'elle un fils, mais ils meurent tôt en 1879. Il se marie à nouveau en 1889 avec Julie Marie Fagoo. Ils ont deux enfants : en 1891, Zéphir, son second fils, suivi d'une fille, Rosa, née en 1901.
L'artiste se distingue dans les Salons, aux côtés de ses amis les peintres Jules Breton et Jules Bastien-Lepage. Il peint sur de nombreux thèmes en accordant une grande place au dessin dans ses tableaux : portraits, paysages, scènes d'intérieur, scènes religieuses…
En 1887, il devient le directeur des cours de dessin et de peinture à l'école des beaux-arts de Lille. Il formera de nombreux peintres. Parmi ses élèves, il eut Jean Baltus, peintre des Alpilles.
Avant tout attaché à sa Flandre natale, Pharaon de Winter est un portraitiste qui saisit l'âme de ses modèles dont l'humanité se concentre sur le visage et sur les mains. Inscrit dans le réalisme de la tradition flamande, son art est intime et grave, et parle aux esprits réfléchis.
Victime de troubles de la vue en 1912, il subit six opérations aux yeux en pleine occupation ennemie. À ses souffrances s'ajoutent les cruelles épreuves de la guerre avec notamment l'éloignement de son fils Zéphyr, retenu sous les drapeaux à la veille de sa libération du service militaire.
En , il apprend que l'assaut allemand a détruit la ville de Bailleul, faisant disparaître la maison de ses parents, celle qu'il avait fait construire et son atelier où devait naître son musée.
Il a réalisé un triptyque sur la vie du Christ : La Rédemption dont les deux premiers panneaux, intitulés Les Saintes femmes au tombeau et L'Adoration des bergers se trouvent dans l'église Saint-Vincent de Marcq-en-Barœul, tandis que le troisième, panneau central du triptyque intitulé La Déploration du Christ, est conservé dans l'église Saint-Martin de Croix[1],[2].
La rue où il a grandi est baptisée de son nom à Bailleul en [4]. Par ailleurs, la Ville de Lille a donné son nom à la rue qui relie la rue d'Angleterre et la rue Négrier, soit à quelques pas de l'école des beaux-arts du temps où elle était située face à l'école de musique, place du Concert.
Le personnage principal du film L'humanité de Bruno Dumont (1999) est baptisé Pharaon de Winter et présenté comme étant le petit-fils du peintre, lieutenant de police à Bailleul[5]. Un passage du film montre le protagoniste prêter un tableau de Pharaon de Winter à un musée de sa région à l'occasion d'une exposition temporaire.
Un groupe musical français composé de Maxime Chamoux, Thomas Pirot, Raphaël Ankierman et FX Guéant-Mata a pris son nom.
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