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commune française du département du Nord De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Tourcoing (/tuʁ.kwɛ̃/) est une commune française située dans le département du Nord, dans les Hauts-de-France, limitrophe de la Belgique. Surnommée « la cité du Broutteux », la ville fait partie de la Métropole européenne de Lille dont elle est un des pôles urbains et la 2e commune par sa population. Avec 99 165 habitants au selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), elle est la troisième ville de la région Hauts-de-France, derrière Lille, Amiens[2]. Elle est le chef-lieu de deux cantons.
Tourcoing | |||||
De haut en bas, et de gauche à droite : l'Hôtel de Ville, la Gare, le Parc de l'Union, La tossée friche, le beffroi de l'ancienne chambre de commerce et de l'industrie et l'église Saint-Christophe. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Doriane Bécue (DVD)[1] 2020-2026 |
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Code postal | 59200 | ||||
Code commune | 59599 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tourquennois | ||||
Population municipale |
99 011 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6 518 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 058 474 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 43′ 30″ nord, 3° 09′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 49 m |
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Superficie | 15,19 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Tourcoing-1 et de Tourcoing-2 | ||||
Législatives | Neuvième circonscription et Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | www.tourcoing.fr | ||||
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La ville est notable pour l'essor économique qu'elle connaît grâce au textile durant la révolution industrielle au XIXe siècle. Certaines usines ont été transformées en lofts.
Tourcoing se situe sur le versant Nord-Est de la métropole lilloise mais occupe une position géographiquement centrale au sein de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, premier groupement européen de coopération territoriale créé en pour donner un cadre institutionnel à la vaste conurbation formée par la métropole Lille-Roubaix-Tourcoing et les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin. Cet ensemble totalise près de deux millions d'habitants.
Avec la ville de Roubaix, Tourcoing appartient au Ferrain, territoire limitrophe de la Belgique qui s'étend de Comines à Lannoy.
Tourcoing fait partie intégrante de la plaine de Flandre.
Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une altitude d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres.
Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un « vallon » entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.
Tourcoing n'est traversée par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains à la suite de l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au XIXe siècle à la suite de l'industrialisation et du prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage jusqu'en 2015.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Becque de Neuville, le canal de Roubaix bief de partage de l'écluse 7 Mazure à l'écluse 8 Union, l'Embranchement de Tourcoing et le ruisseau du Clinquet[3],[4],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Tourcoing est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (89 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La démocratie locale à Tourcoing est organisée autour de 16 quartiers[18] :
Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la « rivale » de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la communauté urbaine Lille Métropole.
La ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :
Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du XXe siècle, accueille déjà dans une partie du bâtiment l'antenne régionale de l'Institut du monde arabe.
L'écoquartier de l'Union (ou zone de l'Union) à cheval entre Roubaix et Tourcoing est un grand projet de rénovation moderne pour la ville.
Le projet du quadrilatère des piscines en cœur de ville fait partie des projets d'aménagement en cours[20].
La ville de Tourcoing a entrepris de vastes projets de rénovation urbaine. C'est dans ce cadre que le président Emmanuel Macron s'est rendu à Tourcoing en pour annoncer les projets de la ville[21] avec l'ancien maire Gerald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics.
Les quartiers prioritaires[22] sont l'Epidème, la Bourgogne, les Phalempins, le Pont Rompu, le quartier intercommunal Roubaix-Tourcoing, le Blanc Seau, Croix Bas St. Pierre, les Virolois. Ce projet a pour but de réduire les inégalités sociales entre territoires.
Dès , le quartier de la Bourgogne[23] a été choisi parmi 200 autres quartiers prioritaires pour une rénovation urbaine nécessaire. Les travaux commenceront en 2019 et s'étaleront jusqu'en 2029. Ce projet a pour objectif d'améliorer l'image de ce quartier qui compte parmi les plus défavorisés de la ville. Pour accompagner la réhabilitation de ces quartiers, un dispositif expérimental d'emplois francs[24] a été annoncé. Il a débuté le [25] pour une durée d'un an et les entreprises recevront des primes d'environ 15 000 euros si elles embauchent des jeunes de ces quartiers afin de lutter contre les discriminations et de faire baisser le taux de chômage. En effet, celui-ci est particulièrement élevé à Tourcoing, 23,6 % de la population active était sans emploi en 2014 contre 10,8 % pour la France[26].
Le quartier Bayard bénéficie par ailleurs du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[27].
En 1909, le Grand Boulevard est ouvert entre Lille, Roubaix et Tourcoing[28].
Tourcoing s'inscrit dans un vaste et dense réseau de transports en commun.
Depuis , Tourcoing est desservie par la ligne 2 du métro de Lille dont le terminus est située sur le territoire de la commune. Une ligne de tramway (cette ligne est surnommée par les locaux « le Mongy » du nom de son ingénieur, Alfred Mongy) dessert depuis Tourcoing les villes de Mouvaux, Wasquehal, Marcq-en-Barœul et La Madeleine, puis arrive à Lille. En outre, quatorze lignes de bus dont deux Lianes, ligne à haut niveau de services desservent toutes les villes frontalières à Tourcoing.
Depuis 2015 la gare de Tourcoing accueille le service Ouigo. Dans le premier temps, l'ensemble des Ouigo de la Métropole européenne de Lille partaient de Tourcoing. Depuis 2018, l'offre se déploie également sur Lille[29], ne laissant plus que 2 départs par jour depuis Tourcoing.
Tourcoing compte 25 stations de location de vélos V'Lille, vélos en libre-service, ce qui fait donc 200 vélos à disposition ainsi que des pistes cyclables aménagées.
Au , trois stations du service d'autopartage Citiz sont en place dans la commune.
En 1130, la première église, dédiée à saint Vaast (qui deviendra par la suite l'église Saint-Christophe), est construite. La seigneurie de Tourcoing, qui se compose d'un bourg agricole dont les habitants augmentent leurs revenus en faisant de la draperie, surmonte difficilement les ravages de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion. En 1360, ses habitants obtiennent un sceau royal attestant la qualité de leurs draps. En 1491, Maximilien d'Autriche, qui domine alors le comté de Flandre, lui accorde une foire franche.
En 1668, la châtellenie de Lille, dont fait partie Tourcoing, est définitivement rattachée à la France.
À la Révolution française, la ville compte près de 15 000 habitants.
La ville est occupée par les ennemis coalisés de la France en 1792 et subit de nombreux dégâts[32].
Le 29 floréal an II (), Tourcoing est le lieu de l'importante bataille de Tourcoing, entre les armées révolutionnaires françaises et celles de la première coalition. La victoire française conduisit peu après la bataille de Fleurus (1794).
Au XIXe siècle, la ville prend un essor extraordinaire à la suite de la révolution industrielle et est l'une des « reines du textile »[33]. Sa population atteint bientôt les cent mille habitants. En 1860, l'église Saint Christophe est considérablement agrandie par l'architecte Charles Leroy. Elle devient l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. De 1865 à 1885 est édifié l'actuel hôtel de ville par Charles Maillard. En 1906 enfin, à l'occasion de l'exposition internationale des industries textiles (qui se déroulent à Tourcoing), est édifié le beffroi de la Chambre de commerce[34]. La ville est particulièrement marquée par le mandat du maire Gustave Dron (maire de 1899 à 1919 et 1925 à 1930), qui entreprit une grande œuvre sociale[35].
Le , un aérostat décolle de la place de la République ; à son bord, Palmyr Duhem et son fils Louis, âgé de sept ans. On a suspendu un trapèze sous la nacelle, et, une fois en l'air, Palmyr descend sur le trapèze pour exécuter quelques acrobaties. Le trapèze heurte un pignon d'usine, et Palmyr tombe, passe au travers d'une verrière et survit. Le ballon prend de l'altitude avec Louis à bord. Je garçon ne s'affole pas et parvient à faire descendre l'aérostat, et réussira à poser le ballon en Belgique[36].(cf Gens et Choses de Tourcoing, Jean Christophe, 1975, Ed Georges Frère, p127)
En , à l'occasion des inventaires qui suivirent la séparation de l'Église et de l'État, à Notre-Dame de Tourcoing, le , les fidèles opposent aux fonctionnaires chargés de l'opération un barrage électrifié[37]. Le , une manifestation est organisée contre l'interdiction des processions. La gendarmerie à cheval charge durant deux heures, le curé est écroué[38].
Le , Tourcoing connaît un attentat anarchiste (anarchisme en France) contre un commissariat[39]. En juin de la même année, on arrête huit « faiseuses d'ange », autrement dit huit avorteuses, à une époque où l'avortement est sévèrement réprimé[39].
Par la suite, Tourcoing subit les difficiles occupations allemandes durant la Première Guerre mondiale.
Le , Tourcoing accueille une école pour les invalides de guerre afin de permettre leur rééducation[40].
En 1933, José-Carlos Padrao, originaire de São Pedro do Sul, de la section portugaise de Wasquehal et Augusto De Castro, de Tourcoing fondent Le groupement des anciens combattants portugais de Wasquehal, Croix et environs qui tient son siège à la Fraternelle, au 28 rue de Flers, à Wasquehal[41].
Elle est à nouveau occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Le QG de la 15e armée allemande y est installé pendant l'Occupation[42]. Un quartier de l'avenue de la Marne est réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest.
La « cité du Broutteux » est gravement touchée par la crise textile des années 1970. Il n'est pas rare à cette époque que les cafés servent de lieu de réunion comme l'Union Mutualiste de Tourcoing, société de secours mutuel, qui organisait ses manifestations au café de Jules Massa, Chez Léon, place Fénelon à Wasquehal[43].
L'échevinâge de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus[44].
Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l'Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)[45].
Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une commune avec conseil municipal lors de la Révolution, en 1790[45].
La ville se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 des neuvième et dixième circonscription du Nord.
La ville a été répartie en 1801 entre les cantons de Roubaix-Nord et de Tourcoing-sud. En 1895 cette répartition est modifiée avec la constitution d'un canton de Tourcoing-Nord-Est[46].
Depuis lors, la ville était le chef-lieu de trois cantons :
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur des cantons de Tourcoing-1 et de Tourcoing-2.
La commune est membre depuis sa création en 1967 de la communauté urbaine de Lille (Lille Métropole Communauté urbaine ou LMCU), transformée le pour former la Métropole européenne de Lille.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, Michel-François Delannoy (PS-PC-EELV-PRG-MRC) est arrivé en tête à Tourcoing, dans le département du Nord. Le maire sortant a obtenu 40 % des suffrages et s'est placé devant Gérald Darmanin (UMP-UDI), qui a récolté 37,3 % des voix.
Au second tour, le candidat UMP Gérald Darmanin remporte néanmoins les élections municipales à Tourcoing avec 45,61 % des voix devant Michel-François Delannoy (PS) et Jean-François Bloc (FN)[47]. Il démissionne après sa nomination au gouvernement Édouard Philippe[48] et est remplacé comme maire de Tourcoing par son ancien premier-adjoint, Didier Droart en .
Celui-ci décède fin , et le conseil municipal du élit Jean-Marie Vuylsteker comme maire et Gérald Darmanin comme premier maire-adjoint. Celui-ci, qui avait envisagé de démissionner du gouvernement pour reprendre la direction de la ville, annonce son intention de conduire une liste municipale lors des élections de 2020 et de conquérir la présidence de la métropole européenne de Lille[49],[50].
Depuis la Libération, treize maires se sont succédé à la tête de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1947 | Fernand Lamblin | Rad./PCF | Industriel Comité de libération nationale |
1947 | 1954 | Louis Paris | SFIO | Négociant en textile, marchand de journaux Président de la délégation municipale[C'est-à-dire ?] |
1954 | juillet 1955 | René Debesson | SFIO | Professeur honoraire Sénateur du Nord (1973 → 1979) Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1973 → 1979) Démissionnaire |
juillet 1955 | mars 1959 | Louis Paris | SFIO | Négociant en textile, marchand de journaux Président de la délégation municipale[C'est-à-dire ?] Conseiller général de Tourcoing-Nord-Est (1955 → 1961) |
mars 1959 | mars 1977 | René Lecocq | UNR puis UDR |
Professeur d'anglais et de lettres Conseiller général de Tourcoing-Sud (1964 → 1976) |
mars 1977 | juillet 1979 | Guy Chatiliez | PS | Journaliste à Nord Éclair Conseiller régional Décédé en fonction |
août 1979[51] | mars 1983 | Maurice Devloo | PS | Chef de service à la CPAM de Tourcoing |
mars 1983[52] | mars 1989 | Stéphane Dermaux | UDF-PR | Directeur commercial Député du Nord (1986 → 1988) Député européen (1988 → 1989) Conseiller général de Tourcoing-Sud (1976 → 1988) |
mars 1989 | mars 2008[53],[54] | Jean-Pierre Balduyck | PS | Salarié textile, syndicaliste Député du Nord (10e circ.) (1988 → 1993 puis 1997 → 2002) Conseiller général de Tourcoing-Nord-Est (1979 → 1985) Vice-président du conseil général Vice-président de Lille Métropole Communauté urbaine (2002 → 2008) |
mars 2008[55] | avril 2014[56] | Michel-François Delannoy | PS | Assistant parlementaire Conseiller général de Tourcoing-Nord-Est (1998 → 2010) Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015[57]) Vice-président de Lille Métropole Communauté urbaine (2008 → 2014) |
avril 2014[58],[59] | septembre 2017[48] | Gérald Darmanin | UMP-LR puis LREM |
Ministre de l'Action et des Comptes publics (2017 → 2020) Député du Nord (10e circ.) (2012 → 2016) Conseiller régional des Hauts-de-France (2016[60] → ) Vice-président du conseil régional (2016 → 2017) Vice-président de la MEL (2014 → 2017) Démissionnaire lors de sa nomination comme ministre |
septembre 2017[61] | 24 janvier 2019[62] | Didier Droart | LR | Pâtissier retraité Décédé en fonction |
7 février 2019[50],[63] | 23 mai 2020 | Jean-Marie Vuylsteker | LR | Retraité |
23 mai 2020 | 3 septembre 2020[64] | Gérald Darmanin | LREM | Ministre de l'Action et des Comptes publics (2017 → 2020) Ministre de l'Intérieur (2020 →) Démissionnaire |
13 septembre 2020[65] | En cours (au 21 novembre 2023) |
Doriane Bécue | DVD | Infirmière libérale, ancienne adjointe aux affaires sociales Conseillère départementale de Tourcoing-2 (2015 → ) Vice-présidente du conseil départemental (2015 → ) |
Position | Le maire | |
---|---|---|
Aucune | Doriane Bécue | Maire de Tourcoing
Chargée des affaires sociales et de la sécurité |
Position | Les adjoints au Maire | |
1 | Jean-Marie Vuylsteker | 1er adjoint chargé des Grands projets, de la Santé, de la Rénovation urbaine, de la Commande publique, des affaires juridiques et de la Commission d'appels d'offres |
2 | Isabelle Mariage-Desreux | Adjointe chargée du Patrimoine immobilier, de l'Urbanisme et des Affaires foncières |
3 | Bérengère Duret | Adjointe chargée de l'Habitat, du Logement, de la Commission de l'Amélioration de l'Habitat, de l'Hygiène, des Affaires administratives civiles et des Élections |
4 | Salim Achiba | Adjoint chargé des Finances et des Sports |
5 | Fabienne Chanteloup | Adjointe chargée de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur, de la Régie d'Avances et de Recettes (DRE) et de la Restauration municipale locale et biologique |
6 | Peter Maenhout | Adjoint chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Bourles |
7 | Christophe Blomme | Adjoint chargé des Commerces et Marchés, de la Foire et des Droits des Terrasses |
8 | Marie-Christine Lejeune | Adjointe chargée de la Vie associative, de la Politique de la Ville, des Jumelages et des Relations internationales |
9 | Maxime Cabaye | Adjoint chargé de la Propreté et du Cadre de vie, de l'Apprentissage et de la Formation |
10 | Églantine Deboosere | Adjointe chargée de la Communication, de l'Événementiel, de la Logistique, du Numérique, de l'Informatique et des Télécommunications. |
11 | Christophe Desbonnet | Vice-président du Centre communal d'action sociale (CCAS)
Adjoint chargé du Personnel municipal et des Affaires militaires |
12 | Olivier Candelier | Adjoint chargé des Entreprises, de l'Emploi et de l'Insertion |
13 | Jean-Baptiste Glorieux | Adjoint chargé des Parcs, des Jardins et de l'Environnement |
14 | Brigitte Lherbier | Adjointe chargée du Droit des victimes, de la Laïcité, des Valeurs républicaines et de la Condition animale |
15 | Martine Klein-Hollebeque | Adjointe chargée du Patrimoine culturel et du Label "Ville d'Art et d'Histoire" |
Position | Les adjoints de quartiers | |
Aucune | Anaïs Dakhia | Adjointe de quartier chargée des quartiers : de la "Croix-Rouge", "Clinquet - Bois d'Achelles", Orions - Pont Rompu" et Pont de Neuville |
Stéphanie Glorieux | Adjointe de quartier chargée des quartiers : du "Brun Pain - Les Francs", de "Malcense - Égalité", de "Phalempins" et du "Virolois" | |
Claire Maras | Adjointe de quartier chargée des quartiers : du "Blanc Seau", de "Gambetta", de l'"Epidème" et de "Flocon - Blanche Porte" | |
Dominique Vandaele | Adjoint de quartier chargé des quartiers : du "Centre-ville", de "Bellencontre - Fin de la Guerre" et de "La Marlière" | |
Pierric Desplechin | Adjoint de quartier chargé du quartier : de "La Bourgogne"
Adjoint chargé du Devoir de mémoire, du Suivi de la Ceinture verte et de Vitaville | |
Les conseillers municipaux délégués auprès du Maire | ||
1 | Pierre Dessauvages | Conseiller municipal délégué chargé de la Politique de la Ville |
2 | Jean-Marc Vangilvin | Conseiller municipal délégué chargé de l'Hygiène, de la Police funéraire et des Affaires administratives |
3 | Martine Fournie | Conseillère municipale déléguée chargée du Droit des femmes et des Actions préventives |
4 | Marjane Rousmans | Conseillère municipale déléguée chargée des Travaux de la Commission de Sécurité |
5 | Zina Dahmani | Conseillère municipale déléguée chargée des Relations avec les Centres sociaux et les Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC) |
6 | Arnaud Le Blan | Conseiller municipal délégué chargé du Personnel municipal |
7 | Joao Abrantes Almeida | Conseiller municipal délégué chargé des Jeux traditionnels |
8 | Marie-Pierre Nony | Conseillère municipale déléguée chargée de l'Inclusion des personnes en situation de handicap |
9 | Éric Latacz | Conseiller municipal délégué chargé de l'Accueil des nouveaux habitants |
10 | Florence Tavernier | Conseillère municipale déléguée chargée de la Rénovation des écoles, de l'Accueil périscolaire, du tutorat et de l'Alimentation locale et biologique |
11 | Anne-Sophie Branquart | Conseillère municipale déléguée chargée du Contrôle de gestion, de l'Audit et du Mécennat |
12 | Fanny Clarisse | Conseillère municipale déléguée chargée des Juniors associations |
13 | Dalida Zeryouh | Conseillère municipale déléguée chargée des Relations transfrontalières avec la Belgique |
14 | Peggy Le Deaut | Conseillère municipale déléguée chargée des Enfants en situation de handicap |
15 | Olivier Deschuytter | Conseiller municipal délégué chargé du Lien intergénérationnel |
16 | Gérald Darmanin | Conseiller municipal délégué chargé de l'Attractivité |
17 | Coralie Hussenet | Conseillère municipale déléguée chargée des Foires et des Marchés |
18 | Eric Buyssechaert | Conseiller municipal délégué chargé des Déplacements, de la Voirie et Circulation, des Travaux, de l'Éclairage public, du Parc automobile et de son entretien |
19 | Aymeric Paco | Conseiller municipal délégué chargé des Rencontres avec les habitants et du Logement |
20 | Sarra Benhenni | Conseillère municipale déléguée chargée de la Petite enfance |
21 | Adrien Picque | Conseiller municipal délégué chargé de la Propreté urbaine |
22 | Romain Lazare | Conseiller municipal délégué chargé des Nouveaux modes de collectes des déchets |
23 | Laure Lepla | Conseillère municipale déléguée chargée du Numérique |
24 | Lionel Pereira | Conseiller municipal délégué chargé des Relations avec les commerçants |
Les conseillers municipaux d'oppositions | ||
Ambition commune | ||
Franck Talpaert | Conseiller municipal
Conseillère municipale Conseiller municipal Conseiller municipal | |
Aurélie Aitouche | ||
Maxime Renard | ||
Guy Vernez | ||
Tourcoing, vert demain | ||
Katy Vuysteker | Conseillère municipale
Conseiller municipal | |
Jonathan Janssens | ||
Unis pour Tourcoing | ||
Jean-Claude Guell | Conseiller municipal
Conseillère municipale | |
Mélanie D'hont |
Ville | Pays | Période | ||
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arrondissement de Mitte[66] | Allemagne | depuis le | ||
Bielle[67],[66] | Italie | depuis le | ||
Bottrop[68],[66] | Allemagne | depuis le | ||
Guimarães[66],[69] | Portugal | depuis le | ||
Jastrzębie Zdrój[66],[70] | Pologne | depuis le | ||
Mouscron[66] | Belgique | depuis le | ||
Mühlhausen[66] | Allemagne | depuis le | ||
Partyzanski District (en)[66] | Biélorussie | depuis | ||
Rochdale[66],[71] | Royaume-Uni | depuis le |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 99 011 habitants[Note 6], en évolution de +2,27 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
99 011 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,7 % la même année, alors qu'il est de 22,9 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 47 310 hommes pour 51 855 femmes, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,79 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,4 | |
4 | 6,5 | |
11,1 | 11,9 | |
17,7 | 16,8 | |
20,8 | 20,7 | |
21 | 21,2 | |
25 | 21,6 |
En 2020, la population immigrée se compose de 12 513 habitants (5 906 hommes et 6 607 femmes), soit 12,62 % de la population[76]. Le nombre de personnes étrangères est de 9 777 habitants (4 603 hommes et 5 174 femmes), soit 9,86 %[77].
Nombre de ménages[78],[79] | Population des ménages | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2019 | % | 2014 | % | 2009 | % | 2019 | 2014 | 2009 | |
Ensemble | 39 952 | 100,0 | 37 700 | 100,0 | 35 932 | 100,0 | 97 167 | 93 940 | 91 225 |
Ménages d'une personne | 13 691 | 34,3 | 12 400 | 32,9 | 11 317 | 31,5 | 13 691 | 12 400 | 11 317 |
hommes seuls | 6 066 | 15,2 | 5 405 | 14,3 | 4 457 | 12,4 | 6 066 | 5 405 | 4 457 |
femmes seules | 7 626 | 19,1 | 6 995 | 18,6 | 6 860 | 19,1 | 7 626 | 6 995 | 6 860 |
Autres ménages sans famille | 718 | 1,8 | 882 | 2,3 | 931 | 2,6 | 1 743 | 2 269 | 2 376 |
Ménages avec famille(s) dont la famille principale est : | 25 543 | 63,9 | 24 418 | 64,8 | 23 684 | 65,9 | 81 733 | 79 271 | 77 532 |
un couple sans enfant | 7 662 | 19,2 | 7 263 | 19,3 | 7 166 | 19,9 | 15 647 | 14 955 | 14 796 |
un couple avec enfant(s) | 11 754 | 29,4 | 11 730 | 31,1 | 11 561 | 32,2 | 48 802 | 48 452 | 48 109 |
une famille monoparentale | 6 127 | 15,3 | 5 424 | 14,4 | 4 958 | 13,8 | 17 283 | 15 864 | 14 627 |
Tourcoing draine la majeure partie des élèves de son bassin de population, qui se compose des communes plus ou moins limitrophes de Roncq, Neuville-en-Ferrain, Halluin, Mouvaux, Linselles, Bondues, Bousbecque et Comines ; en témoigne le réseau de transport scolaire qui débouche toujours sur le centre-ville de Tourcoing.
Tourcoing compte trois prestigieux établissements d'enseignement secondaire, historiquement liés à la ville : pour l'enseignement privé catholique, l'Institution libre du Sacré-Cœur[80], fondée en 1666 ; pour l'enseignement public en France, le lycée d'État Gambetta[81], créé en 1885. Et le lycée numérique Colbert, nationalement reconnu, public aussi.
La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.
Depuis 2004, l'École nationale des Douanes s'est installée à Tourcoing.
En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.
L'Université de Lille est présente à Tourcoing par l'intermédiaire de son Département Arts Plastiques, ainsi que de l'Institut Universitaire de Technologie de Lille (site de Tourcoing).
La ville compte également de nombreuses structures artistiques et culturelles (liste non exhaustive) :
La ville de Tourcoing possède un centre hospitalier, le centre hospitalier Gustave-Dron[102].
Le doyenné de Tourcoing, qui fait lui-même partie du diocèse de Lille, est subdivisé en cinq paroisses (Saint-Pierre, Saint-Éloi, Saint-Jean-l'Évangéliste, Notre-Dame-des-Peuples et Sainte-Famille).
La ville de Tourcoing compte, en 2018, 21 grandes entreprises (chiffre d'affaires de plus de 10 M€)[118] avec une dominante dans la distribution.
Le Peignage de la Tossée : aux heures de gloire du textile français, en 1870, Adolphe Binet construit un atelier de peignage de laine qui après s'être appelée la société Binet fils devient en 1896 la société anonyme du Peignage de la Tossée. En 1968 le Peignage de la Tossée situé au 157 rue de Roubaix, absorbe le Peignage et Carbonisage de Mouvaux. En 1982 le Peignage de la Tossée est repris par la Société Dewavrin qui absorbe également le Peignage de l'Epinette, façonnier d'Alphonse Six. La fusion en 1988 des sociétés Alphonse Six et Dewavrin père et Fils donnera la Société Standard Wool France, filiale du groupe américain Standard Commercial Corporation (Caroline du Nord). L'activité principale de peignage de la laine (15 % de la production française), ira de 6 000 t de laine par an en 1949, pour atteindre 15 320 t en 1973 et jusque 160 000 t/an. S'y est ajoutée l'exploitation de la lanoline et de la suintine (graisses de la laine) qui sont raffinées pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, celle de la lanoline ira jusque 2 800 t/an. Le peignage de la Tossée occupera jusque 1 200 ouvriers en 1949. Fermé définitivement le , le site de l'ancienne usine de la Tossée se trouvant sur la Zone de l'Union a vocation à redevenir une "cité intégrée" mêlant en son sein logements, services, commerces de proximité, entreprises et équipements[119].
L'entreprise Vestiaire collective est installée depuis 2017 à la Tossée[120], permettant de redonner au site une identité textile[121].
Longtemps en retard sur le tertiaire, la ville de Tourcoing bénéficie depuis une petite dizaine d'années d'une dynamique tertiaire avec notamment 2 pôles :
- L'ensemble tertiaire appelé Alhena[122]: composé de 2 pépinières d'entreprises (structure accompagnement de projet de création d'entreprise), ces 4 bâtiments d'activité sont destinés à un public professionnel diversifié tel que des artisans ou encore les professions libérales.
- L'entreprise Booking.com : D'abord installé à partir de 2016 rue de Tournai grâce aux fonds de la communauté urbaine, l'entreprise a déménagé en place Sébastopol[123] dans un nouveau bâtiment, plus grand, permettant d'accueillir de nouveaux salariés[124].
Au centre-ville et ses alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille), un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), ont été construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance ; il subsiste encore rue de Lille quelques demeures industrielles construites dans la première moitié du xixe siècle associant résidence et commerce côté rue et ateliers côté cour, avant que le zonage ne sépare les fonctions et conduise à la spécialisation des édifices[82].
La ville ou ses monuments ont servi de décors ou de lieux de tournages à plusieurs films et notamment :
Par ailleurs, la chanson Un Clair de lune à Maubeuge évoque la ville dans un de ses vers : " Tout çà n'vaut pas le doux soleil de Tourcoing"
Les armes de Tourcoing se blasonnent ainsi : « D'argent à la croix de sable chargée de cinq besants d'or ». |
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