Remove ads
parti politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Parti républicain (PR) est un parti politique français, créé en 1977 sur les bases de la Fédération nationale des républicains indépendants (FNRI), et disparu en 1997, remplacé par Démocratie libérale sous la direction d'Alain Madelin.
Parti républicain | ||||||||
Logotype officiel. | ||||||||
Présentation | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Anciens dirigeants | Jean-Pierre Soisson Jacques Blanc Gérard Longuet François Léotard |
|||||||
Fondation | (CELRI) (FNRI) (Parti républicain) |
|||||||
Disparition | ||||||||
Positionnement | Centre droit à droite | |||||||
Idéologie | Libéral-conservatisme Europhilie |
|||||||
Affiliation nationale | Union pour la démocratie française (1978-1997) | |||||||
Affiliation européenne | Fédération des partis libéraux et démocrates en Europe Union démocrate européenne (observateur) |
|||||||
Couleurs | Bleu, blanc et rouge | |||||||
| ||||||||
modifier |
Lors de l'élection présidentielle française de 1974, provoquée par la mort du président Georges Pompidou deux ans avant la fin de son mandat, la droite se divise entre le candidat gaulliste Jacques Chaban-Delmas et celui de la Fédération nationale des républicains indépendants, Valéry Giscard d'Estaing. Le Monde indique alors que « les personnalités les plus conservatrices » soutiennent « le plus vigoureusement » VGE et « les plus progressistes » Jacques Chaban-Delmas[1].
Les et , le Parti républicain et républicain indépendant, dit Parti républicain (PR), est fondé sur les bases de la Fédération nationale des républicains indépendants[2]. La nouvelle formation entend soutenir activement l’action de Valéry Giscard d'Estaing, élu trois ans plus tôt à la présidence de la République et dirigeant historique des Républicains indépendants.
Au niveau européen, il rejoint la Fédération des partis libéraux et démocrates en Europe, fondée en 1976, et devient également observateur au sein de l'Union démocrate européenne, d'inspiration conservatrice, lors de sa fondation en 1978[3].
Au début de l’année suivante, en vue des élections législatives de mars, Valéry Giscard d'Estaing crée l’Union pour la démocratie française (UDF). Ce parti regroupe notamment le Parti républicain, le Centre des démocrates sociaux (CDS) (future Force démocrate), le Mouvement démocrate-socialiste, le Parti radical « valoisien » et les Adhérents directs de l'UDF. Contre toute attente, la droite (UDF et gaullistes) conserve sa majorité à l’Assemblée nationale à l’issue des élections.
Entre 1982 et 1997, le PR voit arriver à sa tête une nouvelle génération de dirigeants et d'élus, gagnés aux idées libérales de la Révolution conservatrice menée à l'époque aux États-Unis par Ronald Reagan et au Royaume-Uni par Margaret Thatcher, et voulant rompre avec le caractère giscardien du parti[4]. Menés par François Léotard (secrétaire général puis président du parti de 1982 à 1988 et de nouveau de 1995 à 1997), ils sont baptisés la « bande à Léo » : Alain Madelin (délégué général du parti de 1985 à 1988, puis secrétaire général de 1988 à 1989 et vice-président de 1989 à 1997, il est à l'origine de la transformation en DL), Gérard Longuet (trésorier de 1982 à 1986, puis secrétaire général de 1986 à 1990 et enfin président du PR de 1990 à 1995), Jacques Douffiagues (député-maire d'Orléans jusqu'en 1988, il quitte la politique ensuite) et Claude Malhuret (député-maire de Vichy).
Le , la Fédération nationale des Clubs Perspectives et Réalités (club jusque-là transcendant les différents partis composant l'UDF et réunissant les fidèles giscardiens) se constitue en un parti à part entière de l'UDF sous le nom de Parti populaire pour la démocratie française (PPDF). Essentiellement issus du PR, les membres de ce nouveau mouvement quittent donc le Parti républicain. Tel est le cas surtout de Hervé de Charette (président du PPDF), de Jean-Pierre Raffarin, de Dominique Bussereau, de Jean-François Humbert, de Jean-Pierre Fourcade ou de Françoise Hostalier. Le , un ministre (Charles Millon) et six députés PR (Gratien Ferrari, Amédée Imbert, Hervé Mariton, Michel Meylan, Alain Moyne-Bressand, Jean Proriol) quittent le parti et rejoignent les « adhérents directs » de l'UDF[5].
Le , le Parti républicain se transforme en une nouvelle formation : Démocratie libérale (DL), présidée par Alain Madelin.
Ne sont listés ici que les ministres, non les secrétaires d'État et ministres délégués.
Les membres du PR ont, pendant toute l'existence du parti, continué à siéger au Sénat sous un groupe intitulé Union des Républicains et des Indépendants jusqu'en 1993 puis Groupe des Républicains et Indépendants en 1993. En voici les présidents successifs :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.