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ancienne région administrative française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Rhône-Alpes est une ancienne région française du Sud-Est de la France qui regroupait huit départements (l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Loire, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie) et la métropole de Lyon. Son chef-lieu est Lyon.
Ancien logo de la région Rhône-Alpes |
Statut | Région française |
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Préfecture de région | Lyon |
Langue(s) | Français, arpitan et occitan |
Population | 6 449 000 hab.[1] (2014) |
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Densité | 148 hab./km2 |
Gentilé | Rhônalpins |
Superficie | 43 698 km2 |
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Création de la région Rhône-Alpes | |
Fusion dans l'Auvergne-Rhône-Alpes. |
2004-2015 | Jean-Jack Queyranne (PS) |
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31 mars-31 décembre 2015 | Michel Delpuech |
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Entités suivantes :
La région faisait partie de l'Eurorégion Alpes-Méditerranée.
Dans le cadre d'une réforme territoriale, la région Rhône-Alpes a fusionné avec la région Auvergne le pour former la région Auvergne-Rhône-Alpes[2].
Rhône-Alpes comptait 6 341 160 habitants en 2012 dont 1,5 million de personnes âgées de 60 ans et plus, ce qui constitue 22,5 % de la population de la région. Parmi eux, un demi-million de personnes sont âgées de plus de 75 ans. Le taux d'équipement de la région en structures d'hébergement pour personnes âgées est supérieur à la moyenne nationale pour répondre aux besoins des populations[3].
Département | Nombre d'habitants |
---|---|
Ain | 612 191 |
Ardèche | 318 407 |
Drôme | 491 334 |
Isère | 1 224 993 |
Loire | 753 763 |
Rhône | 471 026 |
Métropole de Lyon | 1 324 637 |
Savoie | 421 105 |
Haute-Savoie | 756 501 |
Sa configuration géographique s'appuie sur le triangle Lyon-Grenoble-Saint-Étienne et sur le Sillon alpin, qui s'étend de Genève à Valence via Annecy, Chambéry et Grenoble. Ces deux ensembles forment deux métropoles européennes. En 2015, avec ses 49 communes et ses 442 772 habitants, la métropole grenobloise est désormais la première intercommunalité de Rhône-Alpes puisque le Grand Lyon est devenue une collectivité territoriale à statut particulier.
Ces sept aires urbaines comptent plus de 4,3 millions d'habitants.
Population dans la commune en 2012 :
Ce tableau indique les communes de Rhône-Alpes qui comptaient en 2008 plus de 3 000 résidences secondaires[5].
Ville | département ou collectivité territoriale | Rés. secondaires |
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Saint-Martin-de-Belleville (Les Menuires, Val Thorens) | Savoie | 11 631 |
Chamonix-Mont-Blanc | Haute-Savoie | 8 865 |
Bourg-Saint-Maurice (Les Arcs) | Savoie | 7 946 |
Megève | Haute-Savoie | 7 709 |
Morzine | Haute-Savoie | 7 324 |
Lyon | Métropole de Lyon | 7 103 |
Les Allues (Méribel) | Savoie | 6 889 |
Mâcot-la-Plagne | Savoie | 6 702 |
Val-d'Isère | Savoie | 5 628 |
Saint-Bon-Tarentaise (Courchevel) | Savoie | 5 485 |
Tignes | Savoie | 5 474 |
Huez (L'Alpe d'Huez) | Isère | 5 340 |
Arâches-la-Frasse (Les Carroz d'Arâches, Flaine) | Haute-Savoie | 5 219 |
Saint-Gervais-les-Bains | Haute-Savoie | 5 115 |
Mont-de-Lans (Les Deux Alpes) | Isère | 3 998 |
Le Grand-Bornand | Haute-Savoie | 3 904 |
Châtel | Haute-Savoie | 3 818 |
La Clusaz | Haute-Savoie | 3 743 |
Villard-de-Lans | Isère | 3 653 |
Aix-les-Bains | Savoie | 3 276 |
Samoëns | Haute-Savoie | 3 223 |
Hauteluce (Col des Saisies) | Savoie | 3 005 |
Plus de 30 000 ans avant notre ère : les occupants de la grotte Chauvet (Ardèche) dessinent les premières œuvres d'art connues de l'humanité.
Avant l'arrivée des Romains, pas moins de 8 peuples gaulois se partagent le territoire de la future région Rhône-Alpes : les Helviens du côté méridional, les Allobroges de Vienna, les Ceutrons en Tarentaise, les Médulles en Maurienne, les Ambarres dans l'Ain, les Ségusiaves autour de Lyon et de Roanne et, de manière plus limitée, les Cavares et les Voconces installés surtout au sud de la région. Jusqu'à Philippe le Bel (début du XIVe siècle), le Rhône servit de limite entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique.
Il faut attendre 1349 - les débuts de la guerre de Cent Ans - pour que le Dauphiné soit rattaché à la France. Puis en 1601, par le traité de Lyon, Henri IV annexe au royaume de France le Bugey et le pays de Gex. Puis c'est le tour de la principauté de Dombes en 1762. Le duché de Savoie est annexé une première fois en 1792 par la France révolutionnaire et constitué en département du Mont-Blanc. Notons qu'une partie de la Suisse romande est annexée par la France sous l'Empire avec les départements du Léman (1798-1813, canton actuel de Genève) et du Simplon (1810-1815, Canton actuel du Valais). Au congrès de Vienne (1815), la Savoie est restituée au royaume de Sardaigne (dirigé par la maison de Savoie) et la frontière avec la Suisse est fixée par l'incorporation de six communes du pays de Gex au canton de Genève. La région est définitivement rattachée à la France en 1860. La province savoyarde se trouve alors partagée en deux départements : Savoie et Haute-Savoie. C'est à ce moment-là que sont fixées les limites actuelles des départements d'Ardèche, Loire, Drôme, Savoie et Haute-Savoie. En 1969, 27 communes de l'Ain et de l'Isère sont rattachées au département du Rhône, de même qu'une commune de l'Isère en 1971. La création de l'entité administrative un siècle plus tard (au début des années 1960) crée un ensemble régional regroupant les trois agglomérations qui en déterminent la puissance : Lyon, Saint-Étienne, et Grenoble.
Le « drapeau de la région Rhône-Alpes », en fait une simple bannière armoriée, était un symbole officieux, basé sur les blasons des anciennes provinces du Lyonnais, du Dauphiné et du duché de Savoie. Contrairement à d'autres régions qui ont adopté un drapeau issu de l'héraldique locale historique, il n'a jamais eu de statut officiel en Rhône-Alpes.[réf. nécessaire]
Département | Blason | Superficie | Population | Préfecture | Sous-préfectures | Densité | |
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01 | Ain | 5 762 km2 | 612 191 | Bourg-en-Bresse | Belley,Gex et Nantua | 106 hab/km2 | |
07 | Ardèche | 5 529 km2 | 318 407 | Privas | Largentière et Tournon-sur-Rhône | 58 hab/km2 | |
26 | Drôme | 6 530 km2 | 491 334 | Valence | Die et Nyons | 75 hab/km2 | |
38 | Isère | 7 431 km2 | 1 224 993 | Grenoble | La Tour-du-Pin et Vienne | 165 hab/km2 | |
42 | Loire | 4 781 km2 | 753 763 | Saint-Étienne | Montbrison et Roanne | 158 hab/km2 | |
69 | Rhône | 2 715 km2 | 471 026 | Lyon | Villefranche-sur-Saône | 158 hab/km2 | |
69 | Métropole de Lyon | 534 km2 | 1 324 637 | Lyon | 2 482 hab/km2 | ||
73 | Savoie | 6 028 km2 | 421 105 | Chambéry | Albertville et Saint-Jean-de-Maurienne | 70 hab/km2 | |
74 | Haute-Savoie | 4 388 km2 | 756 501 | Annecy | Bonneville,Saint-Julien-en-Genevois et Thonon-les-Bains | 172 hab/km2 |
La région était scolairement divisée en deux académies : Lyon pour l'Ain, la Loire, le Rhône et la métropole de Lyon ; puis Grenoble pour l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Au sud, on trouvait une enclave de la Provence-Alpes-Côte d'Azur, dite Enclave des papes, au sein de Rhône-Alpes (enclave du Vaucluse dans le sud de la Drôme).
La région était, pour l'ordre judiciaire, divisée en quatre ressorts de cours d'appel : Chambéry pour la Savoie et la Haute-Savoie, Grenoble pour la Drôme et l'Isère, Lyon pour l'Ain, la Loire et le Rhône, et enfin Nîmes pour l'Ardèche.
Rhône-Alpes s'étendait du Massif central à l'ouest jusqu'aux Alpes à l'est. Entre ces deux ensembles montagneux se trouve la vallée du Rhône.
À l'ouest, la région se composait de la partie orientale du Massif central, qui culmine au mont Mézenc à 1 753 mètres. Les principaux ensembles étaient :
Au centre, l'ancienne région était traversée du nord au sud par les vallées de la Saône et du Rhône ainsi qu'à l'est par celle de l'Isère. A l'ouest, elle était traversée par la Loire.
Au nord-est de l'ancienne région, s'étend le Jura dont le point culminant est le crêt de la Neige à 1 720 mètres, situé dans l'Ain. Du nord vers le sud, les plis méridionaux du Jura laissent place aux Alpes du nord.
À l'est, l'ancienne région s'étendait sur les Alpes avec des zones de haute montagne. Les Alpes dauphinoises et savoyardes sont fortement marquées par les dernières glaciations (larges vallées de l'Isère et de la Maurienne / Môrièna, et ses lacs). Les Alpes sont facilement pénétrables grâce au sillon alpin, qui comprend les cluses de Grenoble et Chambéry, ainsi que le Grésivaudan et la combe de Savoie.
En Isère, la chaîne de Belledonne, culminant à 2 977 mètres, longe le Grésivaudan et les massifs du Pelvoux et des Écrins, dont l'altitude atteint 4 101 mètres, forment la frontière de l'Isère avec les Hautes-Alpes.
Le Rhône-Alpes abritait le mont Blanc, qui avec ses 4 810 mètres est le plus haut sommet d'Europe hors Caucase.
Les grands glaciers comme celui du Montenvers (Mer de Glace), des Bossons, ou d'Argentière se réduisent fortement en raison du réchauffement climatique.
Cet important massif, haut lieu de la résistance française, chevauche la partie est de la Drôme et la partie sud-ouest de l'Isère en constituant les Préalpes. Il comporte des cols comme celui de Rousset, des vallées très étroites comme les Grands Goulets et de nombreuses grottes comme celles des grottes de Choranche. Un de ses sommets connus est le mont Aiguille près de Clelles en Isère, et son point culminant est le Grand Veymont.
Les lacs de l'ancienne région sont les plus grandes étendues d'eau douce de France :
L'ancienne région Rhône-Alpes étant essentiellement une région montagneuse, ses villes sont situées en moyenne altitude.
L'altitude globalement plus élevée des villes du Massif central (Saint-Étienne et Privas) que celles des Alpes (Grenoble, Annecy, Chambéry) peut paraître à première vue paradoxale étant donné que les Alpes sont bien plus élevées que le Massif central. Cela tient au fait que les Alpes rhônalpines sont largement aérées de profondes et larges vallées, comme le Grésivaudan ou la combe de Savoie, alors que le Massif central dispose d'un relief difficilement pénétrable. Enfin, Valence et Lyon se trouvant dans la vallée du Rhône, sillon entre Alpes et Massif central, bénéficient d'une altitude plus modeste.
L'ancienne région abrite un patrimoine naturel varié et quelques refuges pour la biodiversité, qui est néanmoins localement fortement affectée par la fragmentation écologique. Notamment dans le cadre des lois Grenelle I et Grenelle II, une stratégie de restauration et gestion d'un réseau écologique a été mise en place, qui s'appuie sur un outil cartographique, le SIG dynamique dit CartoRERA, actualisé en 2010, d'une cartographie des corridors biologiques et des réseaux écologiques de Rhône-Alpes, avec une vingtaine de couches SIG (dont corridors écologiques, trame verte et bleue, « points de conflit » et de fragmentation pour la faune sauvage). Ce travail a préfiguré le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) écrit et validé, avec un copilotage État et région.
Un travail a également été mené sur la lutte contre le Changement climatique et sur l'Adaptation au changement climatique, via un autre schéma régional dit SRCAE.
Le département de l'Isère a fait partie des collectivités pionnière en matière de corridors biologiques[7]. L'intégration des corridors dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) a été testée et recommandée en région et dans ce département[8].
La région accueillait le siège social de l'association internationale Maksika (Réseau solidaire associatif mondial de conservation des abeilles des hommes et des territoires), menant des actions compensatrices de développement des territoires, basées sur les observations et les prévisions des interactions environnement/biodiversité/abeilles/activité humaines, grâce au réseau de ruches communicantes, technique de pointe, développé et géré par l'équipe de recherche "Bee secured" soutenue par GRAIN de Grenoble[9].
Un nombre important de villes sont desservies par le TGV.
Sur le plan des Trains Express Régionaux, les TER Rhône-Alpes desservent l'un des réseaux le plus dense de France. Rhône-Alpes consacrait une part très importante de son budget aux transports ferroviaires régionaux. C'est la seule région de France où la part du budget ferroviaire était plus importante que celui des routes. La région a notamment investi dans l'exploitation, la rénovation du matériel roulant et les infrastructures.
Enfin, des lignes ferroviaires touristiques circulent au cœur de paysages à intérêt particulier :
Le réseau autoroutier de la région Rhône-Alpes, carrefour européen, est le deuxième plus dense de province après celui de la région Nord-Pas-de-Calais[11].
C'est aussi un des seuls en France à ne pas suivre le schéma disposé en « araignée » (axes centrés sur la capitale régionale et pas de communications entre les villes secondaires) mais à assurer un véritable quadrillage de la région Rhône-alpes, à l'exception de la Drôme et de l'Ardèche, desservies uniquement par la vallée du Rhône. Il est connecté à deux réseaux étrangers, à savoir l'Italie et la Suisse.
Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Valence, Bourg-en-Bresse, Chambéry et Annecy sont reliées par un important réseau d'autoroutes.
Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Valence et Bourg-en-Bresse sont entourées par des périphériques (partiels ou entiers).
Grâce aux profondes vallées de Rhône-Alpes (vallée du Rhône, Grésivaudan et combe de Savoie notamment), les tunnels autoroutiers sont plutôt rares pour cette région montagneuse. On en dénombre toutefois plusieurs autour de Lyon (tunnel de Fourvière par exemple), autour de Chambéry (tunnel du Chat), autour de Grenoble (tunnel du Sinard) et sur l'autoroute A40 (tunnels de Chamoise, de Saint-Germain et de Châtillon dans l'Ain, tunnel du Vuache en Haute-Savoie).
Les trois plus grandes villes de Rhône-Alpes (Lyon, Grenoble et Saint-Étienne) sont équipées en tramway et disposent d'un réseau de bus important (TCL pour Lyon, TAG pour Grenoble et STAS pour Saint-Étienne). Lyon, la capitale régionale, bénéficie de surcroît de quatre lignes de métro. Lyon et Saint-Étienne ont conservé leurs lignes de trolleybus. Ce sont les seules villes en France avec Limoges). Par ailleurs Saint-Étienne est la seule ville de la région et l'une des rares villes françaises[12]) à avoir, depuis le XIXe siècle, conservé son tramway mis en service en 1881.
De nombreuses villes ont également leurs réseaux de bus (Valence : Citéa, Chambéry : Synchro Bus, Annecy : SIBRA, Vienne : L'va, Aix-les-Bains : Ondéa, Villefranche-sur-Saône : Libellule, Roanne : STAR, Bourg-en-Bresse : Rubis, Bourgoin-Jallieu : RUBAN, Voiron : TPV, Valserhône : Mobi'Vals, Oyonnax : Duobus, Ambérieu-en-Bugey : TAM, Chamonix-Mont-Blanc : Chamonix Bus, etc.). Il y a également des réseaux de cars départementaux et interdépartementaux.
La carte OùRA! est une carte à puce qui permet de voyager dans les trains du réseau TER Rhône-Alpes, en chargeant ses titres de transports, mais aussi de combiner ses déplacements avec d'autres modes de transport comme les réseaux de transport en commun de Saint-Étienne (STAS), Valence (Citéa), Grenoble (TAG) ou Lyon (TCL), ou encore de louer un vélo en libre service.
En hiver, des lignes supplémentaires ouvrent pour relier les vallées aux stations de ski. C'est par exemple le cas depuis Grenoble pour Chamrousse et l’Alpe d'Huez.
Enfin, l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry est accessible en navette régulière depuis les grandes villes environnantes, à savoir Bourg-en-Bresse, Saint-Étienne, Grenoble et Annecy via Chambéry. La ville de Lyon, quant à elle, dispose d'une liaison tramway exploitée par le Rhônexpress. Il y a également des liaisons entre l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère et Grenoble ainsi qu'entre l'aéroport de Saint-Étienne-Loire et Saint-Étienne.
Le réseau ferré est connecté à deux réseaux étrangers, à savoir l'Italie, par le tunnel ferroviaire du Fréjus et la Suisse par deux lignes reliées à Genève[13] et une ligne reliée au Valais[14].
La région Rhône-Alpes est en profonde mutation en ce qui concerne son réseau ferroviaire et de nombreux projets sont en cours de développement ; à savoir le Réseau express de l'aire métropolitaine lyonnaise, le Projet ferroviaire de l'ouest lyonnais, le Tram-train de l'Ouest lyonnais. La région est aujourd'hui soucieuse d'unifier les départements dans le domaine des transports comme on peut le remarquer depuis la création de Multitud'.
Rhône-Alpes compte plusieurs aéroports dont de nombreuses lignes régulières et des vols saisonniers pour le ski.
Le plus grand aéroport de la région est celui de Lyon Saint-Exupéry. Il est situé au cœur de la région, si bien que les principales villes régionales se trouvent à moins de 100 km de l'aéroport. Les deux principaux autres aéroports sont ceux de Grenoble et Chambéry. Ils sont gérés par la même société qui les exploite grâce à l'or blanc.
L'économie rhônalpine est une des plus dynamiques de France, dans de nombreux domaines. En 2012, une étude de l'APEC (Agence Pour l'Emploi des Cadres) place la région Rhône-Alpes (et, en particulier, son chef-lieu Lyon) comme la région la plus demandée chez les jeunes cadres et les jeunes diplômés[17],[18]. La région est aussi un des Quatre moteurs pour l'Europe.
Le français est la langue majoritaire de la population.
Historiquement, deux langues étaient parlées sur le territoire de l'ancienne région :
Le francoprovençal et l'occitan sont reconnus institutionnellement comme langues de la région, à la suite de l'assemblée plénière du Conseil régional des 8 et 9 juillet 2009. Le texte a été voté par le PCF, le PRG, Les Verts, le MoDem et le PSEA (Groupe Socialiste, Écologiste et apparentés). Le PGA et le FN ont voté contre. Le Centre et l'UMP se sont abstenus. La délibération relative aux langues régionales prévoit de développer ces langues dans la région, à travers les médias, le tourisme et l'enseignement notamment[24].
Ces deux langues sont considérées par l'Unesco comme « sérieusement en danger » d'extinction [25]. En effet, l’étude FORA (Francoprovençal et occitan en Rhône-Alpes) de juillet 2009, pilotée par l’Institut Pierre Gardette de l’Université catholique de Lyon, commandée par la région Rhône-Alpes[26] confirme un très fort déclin de l'usage de ces langues, notamment chez les jeunes. Selon les résultats de cette enquête[27], 30 % des plus de 80 ans déclaraient parler une langue régionale contre 2 % des moins de 30 ans. Comme pour de nombreuses langues régionales, il existe surtout des locuteurs passifs, qui comprennent la langue sans la parler. Ainsi, 60,9 % des plus de 80 ans interrogés la comprendraient contre 4 % des moins de trente ans.
Les plus grands clubs de football de la région sont :
Ligue 2 Évian Thonon Gaillard FC
En rugby, la région compte de nombreux clubs de haut-niveau :
Le basketball n'est pas non plus en reste :
Autres sports : Chambéry en handball, Grenoble, Chamonix, Lyon et Morzine en hockey. La ligue Rhône-Alpes d'aviron compte également une équipe de haut vol ayant encore une fois démontré de sa supériorité à la Coupe de France lors de la saison 2011/2012 où elle remporte sept titres sur douze disponibles.
La pratique du canoë-kayak est très importante dans cette région grâce à la multitude des lieux de pratique (descente de l'Ardèche, de l'Isère, etc.)
Sports d'hiver : la région Rhône-Alpes est une des premières régions mondiales pour son domaine skiable, notamment dans la vallée de la Tarentaise et secondairement dans les massifs du Giffre, du Chablais, des Aravis et des Grandes Rousses.
Son territoire actuel a notamment accueilli les trois éditions françaises des Jeux olympiques d'hiver :
La région était également candidate pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 2018 à Annecy, mais la candidature a été éliminée en phase finale de vote.
Située entre Paris et la Côte d’Azur, aux frontières de la Suisse et de l’Italie, Rhône-Alpes se trouve au carrefour de l’Europe, avec ses deux aéroports internationaux, Lyon et Grenoble, une desserte par train réputée dense et un vaste réseau autoroutier.
La région Rhône-Alpes abrite 8 parcs naturels: 2 Parcs Nationaux (Le Parc national de la Vanoise et Le Parc national des Écrins) 6 Parcs Naturels Régionaux (Le Parc naturel régional du Vercors, Le Parc naturel régional du Pilat, Le Parc naturel régional de Chartreuse, Le Parc naturel régional du Haut-Jura, Le Parc naturel régional du massif des Bauges, Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche)
Certains sites uniques tels que le Mont Blanc et les gorges de l'Ardèche, sont des atouts pour la région Rhône-Alpes, qui offre des paysages très divers : hautes montagnes, vignobles et douces vallées, champs de lavande et d’oliviers, vastes plaines fluviales.
En Rhône-Alpes, l’eau est présente sous toutes ses formes : neige et glaciers, fleuves, rivières et lacs. Rhône-Alpes possède trois des cinq plus grands lacs de France (lac Léman, lac du Bourget et lac d'Annecy).
Tous les sports en plein air sont accessibles : la randonnée, le VTT, le parapente, le canoë, etc. Rhône-Alpes, seconde région golfique française avec plus de 60 parcours, possède également les plus grands domaines skiables du monde (Les Portes du Soleil, Les Trois Vallées, Paradiski, ou encore l'Espace Killy et a accueilli trois fois les Jeux olympiques d’hiver.
Plusieurs villes présentent un fort intérêt architectural : Lyon (classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), Valence, Grenoble, Chambéry, Annecy, Aix-les-Bains[28], Saint-Étienne et Vienne.
Les régions de Tombouctou (au Mali) et Rhône-Alpes sont unies par une convention de coopération qui remonte à 1986. Une convention triennale de renouvellement a été signée par Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes et Mohamed Ibrahim, président de l’assemblée régionale de Tombouctou en octobre 2009. La coopération porte notamment sur une aide au processus de décentralisation au Mali, sur des actions en faveur de l'accès à l'eau et le développement de l'agriculture[29].
La région des Hauts-Bassins (au Burkina Faso voisin) est également unie à la région Rhône-Alpes par un accord de coopération similaire.
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