Tournon-sur-Rhône
commune française du département de l'Ardèche De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département de l'Ardèche De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Tournon-sur-Rhône est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à 20 km au nord de Valence.
Tournon-sur-Rhône | |||||
La ville de Tournon-sur-Rhône. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche (sous-préfecture) |
||||
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône (chef-lieu) |
||||
Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Sausset (LR) 2020-2026 |
||||
Code postal | 07300 | ||||
Code commune | 07324 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tournonais | ||||
Population municipale |
11 191 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 533 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 05″ nord, 4° 50′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 508 m |
||||
Superficie | 21,01 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Tournon-sur-Rhône (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Tournon-sur-Rhône (commune-centre) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tournon-sur-Rhône (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
modifier |
La ville, bordée par le Rhône, possède sa propre unité urbaine, située entre celles d'Annonay et celle de Valence. Son territoire se positionne au cœur de la communauté d'agglomération Arche Agglo située de chaque côté du fleuve et dont le siège est situé dans la commune voisine de Mauves.
Tournon-sur-Rhône est située en plein cœur de la vallée du Rhône, entre L'agglomération lyonnaise, au nord et celle de Valence, au sud. La ville est surplombée à l'ouest par les prémices du Vivarais, eux-mêmes étant les contreforts orientaux du Massif central. Sur ces coteaux est cultivé le vin d'appellation d'origine contrôlée Saint-Joseph.
Le petit chemin de fer à vapeur du Vivarais appelé Le Mastrou partait de Tournon pour aller à Lamastre en passant par les gorges du Doux.
Les communes limitrophes sont Mauves, Plats, Saint-Barthélemy-le-Plain, Saint-Jean-de-Muzols, Mercurol, La Roche-de-Glun, Tain-l'Hermitage et Mercurol-Veaunes.
Saint-Jean-de-Muzols | Larnage | |||
Saint-Barthélemy-le-Plain | N | Tain-l'Hermitage | ||
O Tournon-sur-Rhône E | ||||
S | ||||
Plats | Mauves | La Roche-de-Glun |
Le territoire de Tournon est situé dans le couloir rhodanien immédiatement au nord du confluent entre le Rhône et l'Isère. Le secteur correspond à une région riche en formations quaternaires.
À l'Ouest, il est longé par la bordure orientale du Massif central constituée par les plateaux de roches cristallines et cristallophylliennes du Vivarais, d'altitude comprise entre 350 et 450 mètres en moyenne, profondément entaillés par les affluents du Rhône. Il est prolongé localement par le défilé Saint-Vallier-Tournon, probablement émergé en grande partie dès la fin de l'Hercynien, et qui constitue un môle stable.
À l'est du Rhône, on peut découvrir les terrains sédimentaires bas-dauphinois, appartenant au géosynclinal alpine, les collines miocènes et pliocènes du bassin tertiaire et au Sud-Est, la partie septentrionale de la plaine de Valence où s'étendent les terrasses alluviales de l'Isère présentant une altitude de 120 à 180 mètres, faiblement inclinées vers l'Ouest en direction du Rhône, notamment sur les territoires des communes voisines de Tain-l'Hermitage[1]et Pont-de-l'Isère.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d'insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mercurol », sur la commune de Mercurol-Veaunes à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 864,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,7 | 4,2 | 7 | 10,9 | 14,3 | 16 | 15,6 | 12 | 9,1 | 4,8 | 2,1 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,8 | 9,5 | 12,7 | 16,7 | 20,7 | 22,8 | 22,4 | 18,1 | 14 | 8,5 | 5,3 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,9 | 14,8 | 18,4 | 22,6 | 27 | 29,6 | 29,2 | 24,1 | 18,9 | 12,3 | 8,5 | 18,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,8 11.01.10 |
−10,3 05.02.12 |
−9,2 02.03.05 |
−3,1 08.04.03 |
2,2 07.05.19 |
6,4 14.06.1995 |
8,2 13.07.00 |
7,1 30.08.1998 |
2,7 30.09.1995 |
−4,3 26.10.03 |
−5,3 23.11.1998 |
−11,2 05.12.10 |
−11,8 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 19.01.07 |
22,2 24.02.20 |
25,8 25.03.1994 |
30,4 23.04.07 |
34 24.05.09 |
39,2 27.06.19 |
40,1 24.07.19 |
41,4 13.08.03 |
34,5 16.09.20 |
28,9 02.10.23 |
22,3 01.11.22 |
19,5 05.12.06 |
41,4 2003 |
Précipitations (mm) | 57,5 | 41,4 | 41,8 | 65,5 | 80,4 | 55,1 | 55,4 | 67,6 | 102,3 | 130,6 | 115,2 | 51,6 | 864,4 |
La rive droite du Rhône borde le territoire de la commune dans sa partie orientale. Son affluent, le Doux et son sous-affluent, le Duzon sont les deux autres principaux cours d'eau traversant la commune.
Le territoire communal est traversé par la route départementale 86 (ancienne route nationale RN86) qui longe le Rhône sur sa rive droite et qui permet de relier Lyon à Nîmes.
La commune est également accessible par l'autoroute A7. L'échangeur le plus proche est situé sur la commune limitrophe de Mercurol.
Le « Train de l'Ardèche » est le nom donné à la ligne touristique Tournon-Lamastre, ancienne ligne du réseau ferré du Vivarais, fermée en 1969 et dont l'origine a été limitée à la nouvelle gare de La Cellière, désormais nommée gare de Tournon - Saint Jean et située sur le territoire de la commune voisine de Saint-Jean-de-Muzols[8].
La gare ferroviaire de voyageurs la plus proche est la gare de Tain-l'Hermitage - Tournon, située sur la rive gauche du Rhône dans la commune de Tain-L'Hermitage. Celle-ci est située sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon à Valence.
Au , Tournon-sur-Rhône est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhône, une agglomération inter-départementale dont elle est ville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournon-sur-Rhône, dont elle est la commune-centre[Note 1],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), zones urbanisées (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), cultures permanentes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 2] (5,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[9].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Tournon-sur-Rhône est situé en zone de sismicité no 3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2, dite « faible » qui correspond au plateau ardéchois[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Anciennement appelée Tournon, la commune a ajouté la mention « sur-Rhône » en 1989.
Durant l'Antiquité, Tournon ou plutôt Tournus est la « banlieue chic » de la cité romaine voisine : Muzolium (cf. Muzols). Le quartier du Cornilhac, au nord de la ville, semble être celui où l'on retrouve le plus de vestiges : des thermes, des villas de riches familles romaines, etc. Au centre-ville, à la place de l'actuel château, se trouvait un castrum, c'est-à-dire une forteresse romaine qui abritera les habitants de Muzolium lors des invasions barbares au Ve siècle.
Tournon bâtit sa fortune sur le commerce de son vin qui, dit-on, était fort apprécié de l'empereur Charlemagne, et même de Pompée (Ier siècle av. J.-C.) selon Victor Hugo dans Le mariage de Roland (La Légende des siècles), sans doute plus pour la rime que pour l'exactitude historique[12] :
"L'homme a vu le vieux comte ; il rapporte une épée
Et du vin, de ce vin qu'aimait le grand Pompée
Et que Tournon récolte au flanc de son vieux mont."
Au Moyen Âge, la population s'agglomère autour du château et donne naissance à un bourg castral[13]. Ses alliances précoces avec le royaume de France lui valurent d'entrer dans le cercle rapproché de la famille royale à la Renaissance. Au XIVe siècle, est fondé le premier couvent de la ville, les Carmes qui s'installent hors de la ville, non loin de la porte de Mauves. La vie religieuse sera très importante ici car pas moins de quatre couvents différents seront créées, et une collégiale. Les pères jésuites s'installeront et enseigneront dans le collège du Cardinal.
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa deux foires annuelles à Tournon, de sorte que la ville s'accroisse[14]. Au XVIe siècle, le cardinal François II de Tournon, issu de la famille des seigneurs de la ville, rencontre le roi François Ier en 1515 à Lyon. Le Roi, le gardera comme principal conseiller pendant 30 ans, jusqu'à sa mort en 1547. Le cardinal appréciait le vin de Tournon et contribua à le répandre (cf.Vins et vignes de France > Histoire du vignoble du Rhône)
C'est à ce moment, que la famille seigneuriale obtient le privilège d'arborer la fleur de lys sur fond azur, sur le côté dextre (gauche) de leur blason, symbole réservé au Roi.
La famille seigneuriale de Tournon-sur-Rhône[15],[16],[17],[18],[19] semble connue dès la fin du XIe siècle, avec Pons de Tournon, lié à Durand, Hugues et St Anselme, abbé de La Chaise-Dieu en 1094 puis évêque du Puy en 1102, et son frère Gilbert, croisé en 1096, mais sa filiation suivie remonte seulement à 1188, lors de l'hommage lige prêté par Odon/Eudes Ier de Tournon à Philippe-Auguste pour son château de Tournon (bien que Viennois et Vivarais fussent alors dans l'Empire germanique-Royaume de Bourgogne ! Guigues II de Forez avait ainsi prêté hommage à Louis VII dès 1167 ; les rois capétiens agrandissaient ainsi leur royaume vers le sud-est aux dépens de l'empire... ; au XIIe siècle, les sires de Tournon auraient été, sous toute réserve : Guillaume (Ier), fils dudit Gilbert, suivi de son propre fils (Guillaume)-Eustorge, lui-même père d'un Girard et dudit Odon/Eudes). Les Tournon possédaient aussi Glun, Mauves et Plats sur la rive droite du Rhône, et Tain en Viennois/en Dauphiné sur la rive gauche, contrôlant ainsi le fleuve par un péage assis sur la traversée par bacs (pas de pont à cette époque — avant le premier pont Seguin en 1825 — sauf celui sur le Doux avant de son confluent avec le Rhône), ainsi que sur le trafic terrestre par les rives. Armes : Parti : au 1 d'azur semé de fleurs-de-lys d'or, au 2 de gueules au lion d'or.
Branche cadette des Tournon : les Tournon de Meyres, puis les Tournon-Simiane.
Fils naturel légitimé de Jacques II de Tournon et d'Antoinette de Saint-Priest (voir ci-dessus), Alexandre de Tournon († ap. 1532) fut mêlé à la vie de la province en tant que bailli de Viviers et de Tournon (cf. en 1524 et 1525) et membre des États du Vivarais de 1514 à 1532 (dont il présida plusieurs assemblées en 1529). Alexandre fut aussi un preux chevalier, compagnon de Bayard. Succession : la plupart des sources disponibles modernes[17], que nous suivons ci-après, lui donnent une postérité. Mais l'abbé Roche ([18], p. 126-127) et Jullien de Courcelles ([19], p. 15 et 23), suivant Viton de St-Allais[21] (p. 450 et 453) , le donnent sans postérité, léguant ses biens par un acte de 1529 à son neveu (et non fils) Gaspard (fils de son demi-frère Antoine de Tournon ci-dessus - fils cadet de Jacques II - et de Marie de Clavières), qui aurait alors pris le nom de Tournon de Meyres (mais cette succession semble fictive, échafaudée pour effacer l'origine bâtarde que prêtent des auteurs sérieux aux Tournon de Meyres et donc aux Tournon-Simiane). Quelle que soit leur filiation, les Tournon de Meyres reçurent aussi Retourtour qui appartenait aux Tournon depuis 1387/1389 (à la † de Dauphine de Retourtour). En 1494, Alexandre de Tournon épousa l'héritière Marguerite de Meyres. Il en eut notamment, sous réserve de l'autre filiation qu'on vient d'exposer :
L'année 1536 fut marquée par deux événements : la fondation d'un collège par le cardinal de Tournon, qui fut élevé au titre d'université par une bulle papale et la mort du dauphin François (fils du roi François Ier) dont le corps fut conservé dans la collégiale Saint-Julien de Tournon jusqu'en 1547. La famille de Tournon s'éteint au XVIIe siècle car le dernier Seigneur meurt sans descendance et le château est abandonné.
Un des premiers ponts suspendus à câble d'Europe fut construit en 1825 entre Tournon et Tain-l'Hermitage par Marc Seguin[22]. La ville fut le foyer d'une animation intellectuelle et artistique sans précédent, au XIXe et au XXe siècle, avec des figures comme Marcel Gimond, Charles Forot et Raoul Dufy.
Le pont routier Gustave Toursier est inauguré en 1958[23].
Tain-l'Hermitage est reliée au chemin de fer en 1855 avec une gare sur la ligne de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Il faut attendre 1873 pour que la ligne de la rive droite du Rhône (de Givors-Canal à La Voulte) et la gare de Tournon soient mises en service ; mais les trains de voyageurs y ont disparu depuis 1973.
En 1940, sur la rive droite du Rhône, l'arrêt des combats contre la Wehrmacht eut lieu au nord de Tournon, la rivière Doux marquant la limite entre les forces allemandes et l'armée française battue en retraite.
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | |||||||||||
Municipales 2014 | DVD | 67,47 | DVG | 34,52 | Pas de 3e | Pas de 4e | Pas de 2d tour | |||||||||||||||||
Européennes 2014[24] | UMP | 24,80 | FN | 20,19 | UG | 13,78 | VEC | 13,52 | Tour unique | |||||||||||||||
Régionales 2015[25] | UD | 31,09 | UG | 28,00 | FN | 23,71 | VEC | 6,17 | UG | 40,37 | UD | 38,92 | FN | 20,71 | ||||||||||
Présidentielle 2017[26] | EM | 24,57 | LR | 20,67 | LFI | 19,55 | FN | 19,49 | EM | 68,97 | FN | 31,03 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2017[27] | EM | 33,34 | SOC | 19,71 | LR | 13,84 | FN | 11,58 | SOC | 51,78 | EM | 48,22 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2019[28] | LREM | 22,98 | RN | 21,08 | EELV | 16,00 | UDI | 9,76 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020[29] | DVD | 36,33 | DVG | 34,02 | DVC | 29,64 | Pas de 4e | DVD | 40,09 | DVG | 37,76 | DVC | 22,14 | |||||||||||
Présidentielle 2022[30] | LREM | 29,18 | LFI | 21,24 | RN | 20,37 | RES | 7,14 | LREM | 62,20 | RN | 37,80 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2022[31] | ENS | 32,29 | NUP | 27,18 | RN | 16,51 | LR | 14,32 | ENS | 56,68 | NUP | 43,32 | Pas de 3e |
La ville est chef-lieu de l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône et bureau centralisateur du canton de Tournon-sur-Rhône.
Elle est sous-préfecture de l'Ardèche. La sous-préfecture occupe l'emplacement de l'ancien couvent des Carmes. Le bâtiment partiellement détruit en 1812, en raison de la construction du quai et de la route nationale, disparut presque totalement en 1853, pour laisser place à l'actuelle sous-préfecture.
Les habitants de la commune sont appelés les Tournonais[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 11 191 habitants[Note 4], en évolution de +8,38 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 191 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 32,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 5 381 hommes pour 5 810 femmes, soit un taux de 51,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,22 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 3,2 | |
8,1 | 11,4 | |
16,7 | 19,3 | |
19,1 | 19,5 | |
18,1 | 15,7 | |
17,3 | 14,6 | |
19,8 | 16,4 |
Expositions d'art contemporain au château de Tournon-sur-Rhône de juin à fin octobre[réf. nécessaire].
Chasse aux œufs, tous les lundis de Pâques, au château.
Balade en Saint-Joseph (véhicules anciens) tous les premiers dimanches du mois de juin[37].
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'enseignement scolaire public est constitué de 3 écoles maternelles, de 4 écoles élémentaires, du collège Marie-Curie, du lycée Gabriel-Faure ainsi que du lycée professionnel Marius-Bouvier.
L'enseignement scolaire privé est constitué de l'école du Sacré-Cœur (maternelle/élémentaire), des collèges Notre-Dame et Saint-Louis, du lycée du Sacré-Cœur (général/technique) ainsi que du lycée rural de La Pélissière[40].
Deux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune :
L'église Saint-Julien (propriété de la commune) et la communauté catholique de Tournon-sur-Rhône sont rattachées à la Paroisse Saint-Luc-des-coteaux-et-de-Tournon, laquelle dépend du diocèse de Viviers[42].
Il existe également à Tournon, un temple protestant, rattaché à l'église protestante unie de France[43].
En 2014, la commune de Tournon-sur-Rhône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[51].
Les armes de Tournon-sur-Rhône se blasonnent ainsi : Devise : Turris fortissima qui signifie « La tour la plus forte » en latin. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.