Champ-sur-Drac
commune française du département de l'Isère De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Champ-sur-Drac (prononcé [ ʃɑ̃ syʁ dʁak]) est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Champ-sur-Drac | |||||
Mairie de Champ-sur-Drac. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Francis Dietrich 2020-2026 |
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Code postal | 38560 | ||||
Code commune | 38071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chenillard | ||||
Population municipale |
3 339 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 374 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
684 398 hab. (2013) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 44″ nord, 5° 43′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 269 m Max. 1 281 m |
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Superficie | 8,92 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pont-de-Claix | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Paroisse de l'ancienne province royale du Dauphiné durant l'Ancien régime, la commune a rejoint la communauté de Grenoble-Alpes Métropole en 2014. Ses habitants sont dénommés les Chenillards.
Située sur la route qui reliait la France à l'Italie au confluent de deux rivières, le Drac et la Romanche, la commune a une superficie de 892 hectares dont un tiers est occupé par le lit du Drac et, un deuxième tiers est situé sur les flancs de la montagne du Connex. Ces deux zones n'étant pas urbanisables, le bâti se situe dans le tiers central restant, expliquant ainsi la forte densité de la commune, pour sa taille, qui est actuellement de 345 hab./km2.
Les différents secteurs de la commune ont des altitudes différentes : 269 mètres pour la Plaine, 319 m pour la Combe, et 1 281 m au sommet du Connex.
La commune fait partie de l'unité urbaine de Grenoble (508 201 hab. en 2013) et de l'aire urbaine de Grenoble (684 398 hab. en 2013).
Des villes d'intérêt national, à vol d'oiseau, Champ-sur-Drac se situe à 13 km de Grenoble, 104 km de Lyon, 130 km de Genève, 153 km de Turin, 199 km de Marseille, 379 km de Toulouse et 493 km de Paris.
Des villes d'intérêt local, à vol d'oiseau, la commune se situe à 2 km de Jarrie, 4 km de Varces-Allières-et-Risset et de Vizille, 6 km de Vif et 8 km d'Échirolles.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 252 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 5,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
La commune à la particularité d'être située au confluent du Drac et de la Romanche. Ces deux rivières prennent leurs sources dans le massif des Écrins, dans les Hautes-Alpes.
À l'ouest de la commune, le Drac, arrivant de la vallée du Champsaur, sert de limite séparative avec Varces-Allières-et-Risset et Vif. Aujourd'hui, la Basse vallée du Drac a été classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ainsi qu'en réserve naturelle régionale.
Au nord, la Romanche, arrivant du glacier de la Plate des Agneaux (sous la Barre des Écrins), est en grande partie canalisée pour éviter toutes crues décennales. La confluence des deux rivières se fait au nord-ouest de la commune.
Champ-sur-Drac est également parcourue par plusieurs ruisseaux arrivant du Connex et des Coteaux. La majorité d'entre eux se rejoignent au plan d'eau de la Plaine, avant de confluer vers le Drac. Ces ruisseaux, ainsi que le plan d'eau, font partie de la réserve de pêche de la Gaule de Jarrie-Champ.
Depuis la gare de Jarrie en bordure du territoire de la commune, liaison TER pour Grenoble (15 min) ou Gap (2 h).
En gare de Grenoble, correspondance TGV possible pour Paris-Gare de Lyon (3 h).
La commune fait partie du périmètre des transports urbains (PTU) du SMMAG.
Elle est desservie par deux réseaux de bus, le réseau TAG et le réseau Transisère (avec tarification TAG).
La ligne 70 du réseau TAG dessert la majeure partie du territoire communal avec une dizaine d'arrêts. Elle relie Champ-sur-Drac ZA La Plaine à Montchaboud Le Village via la gare de Jarrie-Vizille et la commune de Vizille.
La ligne 4110 du réseau Transisère relie la commune à celles de La Mure, La Motte-d'Aveillans et Grenoble. Toutefois, les 3 arrêts de la ligne se situent sur la RD 529, en périphérie de la ville.
Au , Champ-sur-Drac est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), zones urbanisées (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune, comme la grande majorité du Sillon alpin, est classée en zone 4 (risque moyen)[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Attestée sous la forme Campus au Xe siècle[15].
Le gentilé de Chenillards et les Chenillardes pour désigner les habitants tire sa provenance des nombreuses chenilles[16] qui s’imposèrent dans cette commune. Il y’a premièrement le « ver à soie » dont la culture profita aux habitants à la fin du 19e siècle, ainsi que la « chenille processionnaire du chêne », une espèce particulièrement envahissante et urticante qui envahissait les chênaies épisodiquement. Elle apparut pour la dernière fois en juin 2005, une entreprise spécialisée a pu traiter les chênaies rapidement[17].
Le 8 août 1901 a eu lieu un changement de nom de la commune. Avant cette date, la commune s'appelait Champ-près-Vizille
Le début de l’industrialisation à Champ-sur-Drac est marqué par la décision d’implanter une centrale électrique : la centrale de Fure et Morge[18]. L’objectif était de produire 3500 chevaux de courant électrique et d’adopter le principe de remplacement de la houille noire (le charbon) par la houille blanche (les chutes d’eau). Le Drac fut sélectionné comme chute d’eau. Grace à l’endiguement et à la création de plusieurs barrages, la pleine de champ a pu être urbanisée et industrialisée[19]. La mise en service de la centrale eut lieu le 1er mars 1902[20].
De plus, en 1901 André Navarre souhaite implanter dans la commune une râperie à bois ainsi qu’une cartonnerie : « la cartonnerie de l’Isère »[21]. L’usine s’oriente sur la production de cartons fins et surfins, et elle n’a pratiquement pas de concurrence directe en France. Cela permet à l’usine de champ d’être la première usine capable de produire du carton jusqu’à 700 grammes d’épaisseur, en continu, et bicolore (une face blanche et une face grise)[22]. En 1917, les cartonneries de l’Isère se développent et deviennent « les papeteries Navarre »[23].
De par cette implantation plutôt fructueuse, Navarre devient le patron paternaliste de Champ-sur-Drac. En effet, il fit construire son école, sa halte garderie, sa salle des fêtes, sa chapelle, son épicerie ou encore ses propres fermes. Le paternalisme de Navarre va encore au delà puisqu’il organise même la vie associative, le sport, les repas pour les réveillons et baptêmes (dans l’usine). De plus, des aides sont attribuées aux plus nécessiteux, comme en 1930 : la cité ouvrière Navarre met à disposition 216 logements gratuits pour les ouvriers[23]. L'école privée Navarre accueille plus de 100 enfants et les jeunes filles souhaitant rentrer dans la vie active pouvaient commencer à travailler dans la ganterie, mise en place par le directeur[24].
Le a eu lieu un changement de nom de la commune. Avant cette date, la commune s'appelait Champ-près-Vizille. Elle deviendra Champ-sur-Drac dû à l'homonymie entre Champ-près-Vizille et Le Champ-près-Froges qui causa régulièrement des erreurs de direction des correspondances particulières et/ou administratives entre les deux villes.
Champ-sur-Drac se situe à 13 km de Grenoble. Elle a fait partie du canton de Vizille jusqu'en . Depuis, elle fait partie du canton du Pont-de-Claix. La ville a un passé historique très riche et de nombreux vestiges en témoignent : église, chapelle, ruines d'un monastère, d'une forteresse et les vestiges du château des Alleman (puissante famille dont faisait partie la mère de Bayard) et dont la tour principale a été réhabilitée. Son urbanisation modérée a su lui conserver un aspect verdoyant et campagnard qui est très apprécié des habitants. Elle propose de nombreux équipements sportifs et de loisirs, qui lui ont permis de se développer dans le milieu associatif avec près d'une cinquantaine d'associations (loi de 1901). Son développement industriel et artisanal (160 entreprises sur deux zones industrielles) lui assure une certaine stabilité financière.
Du au , la ville était membre de la communauté de communes du Sud Grenoblois (CCSG).
Depuis le , Champ-sur-Drac est membre de la métropole Grenoble-Alpes Métropole (ou Métro)[25].
La commune est également membre de plusieurs coopérations intercommunales, comme le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Région grenobloise, le syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise (SIERG)...
Politiquement, Champ-sur-Drac est une ville de gauche, les électeurs ayant majoritairement voté en faveur de ce bord politique pour les élections municipales depuis 1969. Il en va de même pour les autres élections, comme l'élection présidentielle française de 2012 : le premier tour[26] a vu arriver en tête François Hollande avec 30,50 %, suivi de Marine Le Pen avec 25,78 %, puis de Nicolas Sarkozy avec 16,57 %, Jean-Luc Mélenchon avec 15,20 % et François Bayrou avec 6,10 % ; au second tour[26], les électeurs ont voté à 59,98 % pour François Hollande contre 40,02 % pour Nicolas Sarkozy, résultat davantage à gauche par rapport à la moyenne nationale[27] qui fut, au second tour, de 51,63 % pour François Hollande et 48,37 % pour Nicolas Sarkozy.
Le conseil municipal est composé de 23 membres : le maire, 6 adjoints et 16 conseillers municipaux (dont 12 de la majorité et 4 de l'opposition).
La commune de Champ-sur-Drac, par la présence des risques chimiques des sites de Jarrie et de Pont-de-Claix, des nombreux barrages EDF sur le Drac et la Romanche ainsi que des risques sismiques, d'éboulements et d'inondations, a été la première commune de l'Isère, et de moins de 5 000 habitants de France, à s'être dotée d'un plan communal de sauvegarde (PCS) et d'un dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM). Enfin la commune a la particularité d'avoir mis en place une réserve communale de sécurité civile.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2021, la commune comptait 3 339 habitants[Note 5], en évolution de +9,94 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 037 | 3 255 | 3 339 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 23,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 501 hommes pour 1 589 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,01 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,6 | |
8,3 | 9,5 | |
18,5 | 19,7 | |
20,6 | 19,5 | |
18,3 | 18,5 | |
15,9 | 13,7 | |
18,1 | 17,6 |
La ville de Champ-sur-Drac dépend de l'académie de Grenoble, de l'inspection académique de l'Isère et de la circonscription Grenoble 4 (IEN Grenoble 4).
Elle comprend 3 établissements scolaires :
Le collège et le lycée de secteur sont respectivement le collège du Clos-Jouvin de Jarrie et le lycée des Portes-de-l'Oisans de Vizille.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition « Romanche et Oisans », un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune et du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Il existe également des magazines distribués par les collectivités locales dont Confluences qui est le magazine trimestriel de la ville ainsi que Métropole, magazine bimestriel de la métropole de Grenoble et Isère Magazine, magazine bimestriel du département de l'Isère
Noyau Nord :
Noyau Sud :
Les sentiers de randonnée de la commune sont gérés par le « Sipavag ».
L'église de Champ-sur-Drac est desservie par la paroisse Saint Paul de la Romanche, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[37].
La vie industrielle de la ville était très importante, mais aux XVIIIe et XIXe siècles, quelques-unes de ses industries ont disparu (en 1983, plus précisément).[à vérifier]
Les gisements de gypse avec anhydrite ont été exploités de façon industrielle[38].
À l'exception des plâtrières de Combe dont l'origine remonte au XVIIIe siècle, l'activité industrielle n'a véritablement débuté qu'en 1891 avec la construction de la centrale électrique Fures et Morges. Cette centrale, l'une des plus grandes de France à l'époque, a permis ensuite l'implantation en 1901 d'une cartonnerie-papeterie (Papeterie Navarre) et de plusieurs entreprises artisanales installées au Pont de Champ, qui vont marquer le début d'une nouvelle ère pour la collectivité. Le déclin de 1983 a entrainé par la suite la fermeture de la cartonnerie-papeterie qui laissera une lourde cicatrice dans la vie industrielle chenillarde.
Aujourd'hui, il existe deux zones d'activités, regroupant une centaine d'entreprises, la ZAC du Pont de Champ et la ZI de la Plaine. On compte parmi les grosses entreprises : la direction Europe d'Avery Dennison avec l'un des plus gros ateliers de fabrication de la firme ; la direction et un entrepôt de Grenoble Logistique Distribution (GLD) ; mais aussi de CIC Orio, Véolia, Etiqu'Alp, Sonzogni, Dauphibat, Atelier Peyronnard, SCMI...
De par l'activité économique de la commune et des communes environnantes comme Jarrie, plusieurs sites pollués sont recensés par l'État sur le territoire communal.
Blasonnement :
« D'azur,
à une rivière issant de la pointe, |
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