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commune française du département de l'Allier De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lapalisse est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lapalisse | |||||
L'église de Lapalisse vue depuis le parc du château. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Vichy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lapalisse (siège) |
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Maire Mandat |
Jacques de Chabannes 2020-2026 |
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Code postal | 03120 | ||||
Code commune | 03138 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lapalissois | ||||
Population municipale |
3 137 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 930 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 01″ nord, 3° 38′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 465 m |
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Superficie | 33,01 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Lapalisse (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Lapalisse (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lapalisse (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ville-lapalisse.fr | ||||
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La commune est labellisée Village étape depuis 2006.
Ses habitants, au nombre de 3 137 au recensement de 2021, sont appelés les Lapalissois et Lapalissoises.
Lapalisse est située à l'est du département de l'Allier.
Six communes sont limitrophes[1] :
La commune est traversée par la Besbre dont le débit inter annuel moyen est de 6 m3/s à cet endroit de son cours.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Arfeuilles à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Lapalisse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lapalisse, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lapalisse, dont elle est la commune-centre[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), terres arables (1,8 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Remontant à des temps immémoriaux, la cité de Lapalisse fut une très importante cité routière, d'où elle tirait une grande prospérité économique de ses échanges agricoles et commerciaux avec les provinces limitrophes (Roannais, Forez, Brionnais, etc.) En 1903, le fameux journaliste sportif Henri Desgrange créateur du célèbre Tour de France choisit de faire passer à La Palisse l'itinéraire du Premier Tour de France cycliste, ville idéalement placée journalistiquement sur le parcours ferroviaire du
Jusqu'en octobre 2006, la ville était traversée par la route nationale 7 reliant Moulins et Varennes-sur-Allier vers l'ouest puis le nord d'une part et vers Roanne et Lyon à l'est puis au sud d'autre part, les vibrations des poids-lourds traversant le passage à niveau ayant été jusqu'à provoquer des fissures sur les murs du château. La ville est contournée depuis cette date par un axe de type voie express à 2 × 2 voies et l'ancien axe est déclassé dans la voirie départementale (RD 707).
En 2010, un contournement ouest a été réalisé par le département de l'Allier (RD 480). Cette même route continue au nord vers Jaligny-sur-Besbre et Dompierre-sur-Besbre. Au sud de ce contournement, la RD 480 débouche sur un carrefour giratoire avec la RN 7, la RD 707 et la RD 907 menant à Magnet, Cusset et Vichy.
Vers l'est, les RD 990 et RD 990a desservent l'est du département (vers Montaiguët-en-Forez et Marcigny).
Les routes de desserte locale sont :
La ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache passe sur la commune limitrophe de Saint-Prix, où une gare SNCF est implantée. Elle a été fermée au service des voyageurs dans le but de diminuer la durée des relations ferroviaires entre les gares de Clermont-Ferrand et de Lyon-Perrache fin 2006[réf. nécessaire].
La première trace d'occupation au lieu-dit Lubié ou Lubillet précède de quelques siècles l'implantation définitive de l'ancienne Lipidiacus (La Palisse), sur les rives de la rivière Besbre.
À Lubié se trouve un atelier de poterie gallo-romain[14]. Le style de BANUUS III est l'une des créations les plus caractéristiques de cet atelier[15].
Le site de Chez-Duret, au sud-ouest de la commune, a fait l'objet en 1996 d'une fouille préventive dans le cadre de l'aménagement du contournement routier par la route nationale 7[16].
Quel aspect pouvait bien avoir la petite ville de La Palisse en ce début du XVIe siècle ? Probablement les grands travaux de réaménagement de la cité avec l'arasement des anciens remparts médiévaux de la ville et l'agrandissement du vieux château, laissa t-il au début de ce renouveau bâtisseur, aux voyageurs de passage , une impression de désordre et d'insalubrité ? Venu de sa Flandre natale, Jacques Lesaige riche marchand drapier de Douai, en partance à Pâques 1518 pour un pèlerinage en Terre sainte, signale dans ses Mémoires avoir traversé la petite cité des bords de Besbre :
« De Varenne à La Palisse à quatre lieues. C'est une petite ville layde (laide) et orde (sale) . Il y a un petit chasteau. Nous disnasmes là et y despendis (dépensâmes) 8 gros (gros) »[17]
Fort devôt, le riche drapier douaisien Jacques Lesage qui se dirige alors vers Rome avec ses quatre compagnons, a très probablement lors de son itinéraire , dîné et couché à l'hostellerie du Puits de l'Image de La Palisse, hôtel donnant sur l'ancienne Route royale (actuelle rue de la Liberté) . Longeant les structures de l'ancienne forteresse de La Palisse, on peut aisément s'imaginer quelle fut alors toute l'incommodité et l'insalubrité de cette rue monticuleuse, composée à la mauvaise saison, de caillasses et de gadoue.
Dans son fameux Guide des Chemins de France paru en 1552, le savant érudit Charles Estienne, mentionna avec précision les diverses étapes des ancienne routes royales, traversant les provinces du royaume de France, dont celles du Bourbonnais, qu'il nomme après Moulins , de " Grand Chemin de Lyon ".
De tous temps cité routière, La Palisse située sur l'une des plus importantes route de France (Paris-Lyon), connaissait au XVIIe siècle une attractivité prospère par ses flux de voyageurs fréquentant ses nombreuses auberges, par le passage des Malle-poste (poste aux chevaux) et de son relais de poste où s'exerçait sur les postillons l'autorité d'un maître de poste . Au début du XVIIe siècle, le sieur Pierre Mareschal maitre de poste en 1612 à La Palisse , faisait aussi fonction de Chevaucheur du Roi.
Empruntant la grande route royale de Paris à Lyon, l'écrivain et voyageur parisien Jean-Jacques Bouchard (1606-1641), dans son itinéraire de Paris à Rome effectué en 1630, traverse la petite cité de La Palisse ; comme le florentin Benvenuto Cellini un siècle plus tôt, il donne, dans ses Confessions, un portrait pittoresque et peu rassurant de la contrée, pays alors parcouru de pillards et de bandits de grands chemins :
« …La Palisse, à 2 lieux [de Parigny], petite ville forte sise sur une montagne fort roide. Il y a une vieille forteresse. Il faut partir de bonne heure, affin de passer de jour la vallée de La Palisse, qui est pleine de bois et commandée de montagnes, d'où les voleurs qui sont toujours en bon nombre de cette forest, descouvrent de loing les passants et les viennent assaillir à l'impourveu ; ce passage estoit alors tout plein de soldats desbandez de l'armée d'Italie, qui ne firent neantmoins aucune violence pour le respect du Marquis d'Effiat[18], surintendant des finances, qui passa cette mesme après-disnée en litière avec sa femme. (…)[19] »
Une ordonnance du 16 décembre 1666[20] de Monseigneur d'Estaing, autorise la fondation à La Palisse d'un couvent de religieuses hospitalières. Cet acte de fondation est confirmé peu après, par lettres patentes données par le roi Louis XIV à Compiègne en juin 1667, portant règlement pour l'établissement de religieuses hospitalières dans la ville de La Palice, enregistrées le 14 août 1668. Ce couvent-hospice, du nom de La Providence, fut fondé sous l'impulsion du maréchal Claude Maximilien de La Guiche, seigneur de La Palisse, par des sœurs augustines venues de Riom.
En 1718, l'historien et géographe Jean-Aimar Piganiol de La Force dans sa Description générale de la France mentionne la petite cité du Bourbonnais, dont il donne cette brève description :
« La Palice est une petite ville considérable par ses Foires & ses Marchez & par le passage de ceux qui vont de Paris à Lyon. Il n'y a qu'une justice de seigneur ; son château est antique et bien bâti. »
La ville tout entière s'insurge contre la gabelle, impôt particulièrement détesté, en 1736. Le , les gabelous sont attaqués, pourchassés et contraints de s'enfuir par les toits. La municipalité n'intervient pas, bien au contraire. La Ferme veut un procès : tout le monde fait traîner l'enquête en longueur et le procès n'a lieu qu'en 1740. Finalement, elle plaide la confusion entre soldats, contrebandiers, gabelous et gens de passage, qui se ressemblent tous, et les choses en restent là, l'intendant ne pouvant la faire condamner. Selon Jean Nicolas, cet épisode témoigne des solidarités qui pouvaient se manifester à l'intérieur d’une communauté[21].
La Palisse jouissait en France d'une très grande réputation pour l'importance de ses foires et de ses marchés, notamment pour le commerce très fructueux des céréales. Déjà en 1785, l'économiste Jean-Baptiste Antoine Malisset d'Hertereau relevait, dans ses travaux d'analyse économique, deux foires considérables d'une durée exceptionnelle, déjà confirmées auparavant depuis 1745 dans les données officielles de l'Almanach royal[22] :
« Palice (La) en Bourbonnois. Foires, le 7 septembre de trois jours & le 17 septembre de six jours[23]. »
Dans ce véritable dictionnaire mondial d'économie politique de la fin du XVIIIe à l'usage des négociants, marchands, armateurs, industriels, financiers, etc., l'auteur Malisset d'Hertereau ne manqua pas de mentionner également à propos de la petite cité bourbonnaise :
« (…) Palice (La) : Ville de France dans le Bourbonnois, sur la Besbre à 15 lieux de Moulins. Elle n'est remarquable que par la solidité des bottes fortes, qu'on y fait en grande quantité et dont la partie s'envoie à Paris. (…) » [24].
Le géographe Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière confirmait en 1737 dans ses travaux d'encyclopédiste ces mêmes données et relevait très justement à ce propos :
" ..(...) Cette ville ne laisse pas d'être considérable par ses foires qui sont au nombre de douze, par ses marchés qui se tiennent toutes les semaines, par le passage de ceux qui vont de Paris à Lyon; elle est aussi renommée par les bonnes bottes qui s'y font. (...) " [25]
Au milieu du XIXe siècle, la France connut des crues et des inondations de ses principaux fleuves et cours d'eau atteignant une gravité sans précédant. La Palisse, traversée par la « paisible » rivière de Besbre, ne se trouva pas épargnée et fut également gravement endommagée par la grande crue historique d'octobre 1846.
« A La Palisse, le 17 octobre, tous les habitants étaient dans la plus grande consternation. Les eaux de la Besbre se sont élevées à une hauteur prodigieuse et ont submergé instantanément toute la partie basse de la ville et de ses faubourgs. De vie d'homme, on n'a vu une crue et un spectacle pareils. Sur les six heures des cris de détresse de malheureux faubouriens, en amont du pont, se faisaient entendre ; ils s'étaient réfugiés dans leurs greniers pour éviter une mort certaine[26]. »
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, les habitants des cantons de Luneau, Le Donjon et Jaligny se soulèvent et s'emparent de Lapalisse après quelques combats (un gendarme tué). Mais la nouvelle de la réussite du coup d'État entraîne la dispersion des insurgés. La répression est sévère : les trois cantons soulevés totalisent environ 350 arrestations[27].
Jusqu'au 24 août 1941, Lapalisse fut chef-lieu d'arrondissement. L'administration de L'État Français transféra alors le chef-lieu à Vichy.
Elle est, en outre, chef-lieu (puis bureau centralisateur depuis ) d'un canton couvrant, depuis le redécoupage cantonal, le sud-est du département de l'Allier et la montagne bourbonnaise jusqu'aux portes de Vichy.
Aux élections législatives de 2012, le député sortant Gérard Charasse est élu dans la nouvelle 3e circonscription de l'Allier. Dans la commune, il a recueilli 59,02 % des suffrages exprimés. 59,10 % des électeurs ont voté[28].
Aux élections municipales de 2014, le maire sortant Jacques De Chabannes a été réélu sur une liste divers gauche, seule à se représenter. 57,92 % des électeurs ont voté[29].
Aux élections départementales de 2015, le binôme (radical de gauche) composé de Martine Arnaud et de Jacques De Chabannes a recueilli 54,43 % des suffrages exprimés. 62,83 % des électeurs ont voté[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 1971 | Lucien Colon | Rad.ind. | Représentant de commerce[31] Membre du Comité de Libération de Lapalisse en août 1944[31] Conseiller municipal de 1945 à 1947 et de 1953 à 1959[31] Conseiller général du canton de Lapalisse de 1951 à 1974[31] Chevalier des Palmes académiques[31] |
1971 | 1995 | François Grèze | PS | Médecin généraliste Conseiller municipal de 1995 à 1998[32] |
1995 | juillet 2007 (décès) |
Bernard Le Provost | RPR puis UMP | Docteur vétérinaire Conseiller général du canton de Lapalisse de 1982 à 2001 Conseiller municipal de 1983 à 1995[33] |
28 septembre 2007 | mars 2008 | Louis Villecourt | ||
mars 2008[Note 2] | En cours (au ) |
Jacques de Chabannes[34] | PRG-MRSL | Fonctionnaire Conseiller général puis départemental du canton de Lapalisse Président de la communauté de communes du Pays de Lapalisse |
Les habitants de la commune sont appelés les Lapalissois et Lapalissoises[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2021, la commune comptait 3 137 habitants[Note 3], en évolution de +2,28 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 141 | 3 137 | - | - | - | - | - | - | - |
Lapalisse dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique Arc en Ciel et l'école élémentaire publique G. Giraud[41].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Lucien-Colon, géré par le conseil départemental de l'Allier[42]. Les lycéens sont scolarisés à Cusset, au lycée Albert-Londres[43].
Malte-Brun, dans La France illustrée (1882), rapporte deux blasonnements différents pour les armes de la ville de Lapalisse, le second étant celui des armes en vigueur :
De sinople, au sautoir d'or. | |
De gueules, à cinq pals rétrécis d'argent (Les « pals rétrécis » sont en fait des vergettes, mais le blasonnement veut souligner l'aspect « armes parlantes ».). |
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