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généalogiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, dit le chevalier de Courcelles, né le à Orléans, mort le [1] à Saint-Brieuc, est un historiographe français ; magistrat, président de l'administration des hospices, membre correspondant de la société des sciences, arts et belles-lettres, de la ville d'Orléans; administrateur en chef de l'Asile royal de la Providence à Paris, et généalogiste honoraire du roi.
Nom de naissance | Jean-Baptiste-Pierre Jullien |
---|---|
Alias |
Le chevalier de Courcelles |
Naissance |
Orléans, France |
Décès |
(à 74 ans) Saint-Brieuc, France |
Nationalité | France |
Profession | |
Distinctions |
Son père Pierre-Nicolas Jullien (1728-1795), conseiller du roi et notaire au Château d'Orléans, et sa mère Marie-Madeleine Gorrant ont cinq enfants. Il a deux frères, Nicolas-Étienne, Denis-Michel, et deux sœurs, Marie-Madeleine et Catherine-Victoire. Il épouse Marie-Madeleine Lormeau (1758-1807) le , avec qui il a deux enfants, Catherine-Madeleine Pauline Jullien (1783-1807) et Augustin-Étienne-Pierre Jullien (1789-). Il prend le nom de Courcelles, en référence aux terres acquises (le Château de Courcelles-le-Roi) dans le Gâtinais à Courcelles-le-Roi, près de Pithiviers. Un second mariage le {9 janvier 1808, Paris, suivant contrat de mariage reçu le 6 janvier 1808 par Maître Guillaume, notaire à Paris}, avec Étiennette-Élisabeth-Jeanne-Athénaïs-Ursule de Picot de la Motte (1785-), fille unique de Bernard-François-Bertrand, marquis de Picot de la Motte (1734-1797), ils ont quatre enfants, Marie-Louise-Geneviève-Athénaïs Jullien de Courcelles (1810-), Marie-Anne-Amélie Jullien de Courcelles (1814-1816), Pierre-Marie-Charles-Victor Jullien de Courcelles (1817-), et Edme-François-Marie-Léon Jullien de Courcelles (1821-).
Cette famille, éteinte de nos jours, n'est pas à confondre avec d'autres du nom Jullien ou Courcelles.
Il fait ses études au collège de Vendôme et occupe, après la Révolution, divers postes dans la Magistrature à Orléans. En 1807, il s'installe à Paris, où il s'intéresse à l'Histoire, et en 1820, il achète le Cabinet de M. de Saint-Allais avec ses éditions, dont l’Art de vérifier les dates, avant et après J.-C., et rassemble de nombreux titres originaux et documents de l'Histoire de la Noblesse. Dès 1821, il poursuit l'ouvrage de Saint-Allais, depuis l'an 1770 jusqu'à nos jours, et après deux tomes cède le travail au Marquis de Fortia d'Urban, qui en publie cinq autres, auxquels il contribue. Ses recherches et travaux lui concède le titre de Généalogiste honoraire du roi, ainsi que celui d’Historiographe de plusieurs Ordres. Chrétien, il s'occupe d'œuvres de charité, et, est pendant plusieurs années, président de l'Administration des hospices à Orléans. En 1830, il est administrateur en chef, poste bénévole nommé par le roi, de l'Asile royale de la Providence (maison de retraite) à Montmartre, a la survivance, et remplaçant du chevalier de La Vieuville, Mathurin-Jules-Anne Micault (1755-1829), fondateur de l'établissement en 1804 et reconnu établissement royal par le roi en 1817[2]. Sa santé est altérée par des recherches ardues pour ses travaux, il meurt le à Saint-Brieuc[3].
Figure | Blasonnement |
Les armes des Jullien de Courcelles, en Bourgogne, en Gâtinais et en Beauce[6], se blasonnent ainsi :
D'azur, au lion d'or, armé et lampassé de gueules[7]. |
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