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monastère ou couvent placé sous la direction d'un abbé ou d'une abbesse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Une abbaye (/a.be.i/, du latin : abbatia) est un monastère de moines ou moniales souvent catholiques, mais pas seulement, il existe des abbayes luthériennes par exemple. L'abbaye est placée sous la direction d'un abbé — « père » en araméen — ou d'une abbesse, l'abbé étant le supérieur tout en étant « père spirituel » de la communauté religieuse, suivant les indications données au chapitre 2 de la règle de saint Benoît (du moins dans le monachisme occidental).
Le mot « abbaye » n'apparaît qu'au XIe siècle au sein du cénobitisme : on ne le rencontre pas dans la règle de saint Benoît, où figure le mot « monastère ». C'est l'ordre de Cluny qui est à l'origine de l'évolution des dénominations et qui définit l'organisation d'une abbaye, notion principalement rattachée au catholicisme.
Les conditions pour élever un monastère au rang d'abbaye varient suivant la règle de chaque ordre religieux. Par exemple, chez les moines trappistes, une maison nouvellement fondée est d'abord :
Les ordres monastiques, les chapitres canoniaux (de chanoinesses surtout), les communautés de chanoines réguliers ont vocation à fonder des abbayes.
Le prieuré et le couvent connaissent le même genre d'organisation que les abbayes, mais n'ont généralement pas d'abbé ou d'abbesse à leur tête ; ils dépendent d'une abbaye « mère » ou directement du supérieur de l'ordre monastique.
Dans le Canton de Vaud, une abbaye est une société de tir, confrérie de tireurs ; concours de tir organisé par une telle société[1],[2],[3],[4].
Le monachisme latin se distingue du monachisme oriental dès l'apparition des règles de l'Irlandais saint Colomban et de saint Benoît. Chaque abbaye, selon sa règle, est porteuse d'une architecture, d'un coutumier et d'une filiation qui la relie à l'abbaye dont sont issus les moines qui l'ont fondée, et aux abbayes fondées par les moines qu'elle a formés.
Sur ce schéma, cependant, peu de variétés viennent se greffer jusqu'au IVe concile du Latran. Désormais, les ordres religieux se distinguent en deux : les ordres monastiques, avec à leur tête un abbé, qui vivent dans un monastère, devenu synonyme d'abbaye ; les autres ordres religieux qui résident en des couvents. Pour toute l'histoire du monachisme et des abbayes en Europe occidentale, la date de 1215 est capitale : elle fige les modèles juridiques, architecturaux, théologiques et sociologiques.
Lorsqu'il s'agit de chanoines, (prémontrés, victorins), un couvent peut porter le nom de monastère. Dans les ordres mendiants (dominicains, franciscains, minimes) ou apostoliques (Jésuites), les lieux de résidence se nomment couvent, car ces ordres n'ont pas d'abbé. Le symbole de la mitre et de la crosse qui est parfois porté par des membres de ces ordres est dans ce cas le représentation de leur élévation à l'épiscopat (cf. supra). Le nom de monastère donné à leurs lieux de résidence indique une occupation monastique précédente, reprise par ces ordres mendiants et apostoliques, en conservant le nom d'usage.
La première question qui se pose est celle du site de la nouvelle fondation : pourquoi les moines allaient-ils se perdre si loin, dans des lieux inhospitaliers, souvent dans des conditions climatiques posant de redoutables problèmes ?
La réponse est simple : ils recherchent avant tout la solitude. Mais encore faut-il trouver le moyen de survivre ; il leur faut des terres, des pâturages, de l'eau et une forêt :
Le cœur de l'abbaye est l'église. Tout autour se dressent les bâtiments nécessaires à la vie conventuelle : cloître, salle capitulaire, bibliothèque, parloir, chauffoir, dortoir, latrines, salle d'ablutions, réfectoire, cuisine, porterie, infirmerie, potager, brasserie, fromagerie, pressoir à vin, caves, magasins à provisions, boulangerie, buanderie, étables, écuries, soues, granges, locaux d'hébergement, viviers, ruchers, vergers, carrés d'herbes médicinales. Les particularités architecturales propres à quelques ordres religieux figurent à la section « Architecture »[6].
La nécessité de se défendre contre les attaques, l'économie d'espace et les besoins de circulation au sein de la communauté ont dicté peu à peu une disposition spécifique des pièces dans un monastère. De larges piliers de construction étaient érigés, avec de puissants murs extérieurs capables de résister à l'assaut de l'ennemi. À l'intérieur, tous les édifices nécessaires étaient disposés autour d'une ou plusieurs cours ouvertes, généralement entourées de cloîtres. L'exemple typique d'un agencement oriental peut être trouvé dans le monastère de la Grande laure (Sainte Laure, « Lavra » en copte) du mont Athos en Grèce, plus précisément en Macédoine de l'Est, et qui a été édifié en 961-963 (Laure de saint Athanase).
Le monastère, comme la grande majorité des monastères orientaux, est entouré d'un solide mur blanc entourant une zone de 10 000 à 16 000 m2. Le côté le plus long fait près de 150 mètres. Il y a seulement une entrée principale sur la face nord (A), défendue par trois portes d'acier séparées. Près de l'entrée se trouve une grande tour (M), ce qui est une constante des monastères du Levant. Une petite poterne se trouve en (L). L'enceinte comprend deux grandes cours ouvertes, entourées de bâtiments qui communiquent avec les galeries du cloître en bois ou en pierre. La cour extérieure, plus grande, contient les entrepôts, les granges (K) et la cuisine (H), ainsi que d'autres pièces communiquant avec le réfectoire (G). Près de la porte d'entrée, on trouve une hôtellerie s'ouvrant sur un cloître. La cour intérieure est entourée d'un cloître (E) sur lequel s'ouvrent les cellules monacales (I). Au centre de cette cour se trouve l'église, un bâtiment carré avec une abside en croix de type byzantin et un narthex surmonté d'une coupole. Devant l'église se trouve une fontaine de marbre (F) couverte d'un dôme reposant sur des colonnes. S'ouvrant sur la partie ouest du cloître, mais se trouvant en fait dans la cour extérieure, se trouve le réfectoire (G), un vaste bâtiment en croix large de 30 mètres et long d'autant, décoré de fresques de saints. À son extrémité, on note un petit recoin circulaire qui rappelle le triclinium du palais du Latran à Rome, et dans lequel est placé le siège de l'abbé. Cette pièce est également utilisée comme lieu de réunion, les moines orientaux prenant habituellement leur repas dans des cellules séparées.
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Ce plan d'un monastère copte, de Lenoir, montre une église avec trois allées, des absides disposées en cellules et deux rangées de cellules de chaque côté d'une longue galerie.
La règle bénédictine, à partir de la fondation du mont Cassin, se diffuse très rapidement dans toute l'Europe occidentale. Partout, on assiste à l'érection de monastères qui excèdent, par leur taille et leur splendeur, tout ce qui avait pu être vu jusque-là. Rares sont les grandes villes d'Italie à ne pas posséder leur couvent bénédictin, tout comme les grands centres d'Angleterre, de France ou d'Espagne. Le nombre de monastères fondés entre 520 et 700 est étonnant. L'empereur Louis le Pieux ordonne à toutes les abbayes de son empire de se soumettre à la règle bénédictine. Les abbayes bénédictines n'ont jamais formé un ordre : elles n'avaient pas de liens entre elles. Avant le concile de Constance en 1415, ce ne sont pas moins de 15 070 abbayes respectant cette Règle qui ont été fondées. Le plan de construction d'une abbaye bénédictine est éventuellement modifié pour s'adapter aux particularités locales (à Durham ou à Worcester par exemple, où les monastères sont situés sur les rives d'une rivière).
Nous ne disposons d'aucun exemple subsistant des premiers monastères bénédictins.Nous possédons cependant un plan élaboré du grand monastère suisse de Saint-Gall, construit en 820, qui nous permet de connaître un peu mieux la disposition d'un monastère de premier plan au IXe siècle. Il semble cependant que ce plan soit plus un dessin relativement abstrait, représentant l'abbaye bénédictine idéale telle que définie aux conciles d'Aix-la-Chapelle en 816 et 817, qu'un plan topographique précis de l'abbaye de Saint-Gall, dont les fouilles archéologiques ont d'ailleurs démontré que la disposition médiévale ne correspond pas.
Cette abbaye, qui depuis la réforme protestante au XVIe siècle a été en fait seulement une église de l'Église d'Angleterre, est un autre exemple de grande abbaye bénédictine, identique dans ses grandes lignes à l'abbaye décrite ci-dessus. Le cloître et les bâtiments monastiques se trouvent au sud de l'église. En parallèle à la nef, contre la face sud du cloître se trouvent le réfectoire et ses salles de bains, près de la porte. Du côté est, on peut trouver les restes d'un dortoir bâti avec une structure voûtée et communiquant avec le transept sud. La maison du chapitre s'ouvre sur la même allée du cloître. Le petit cloître se trouve au sud-est d'un cloître plus grand, et plus à l'est on trouve les restes de l'infirmerie avec son couloir, et le réfectoire pour ceux qui ne pouvaient quitter leurs chambres. La maison de l'abbé forme une petite cour à l'entrée ouest, près de la porte intérieure. Il reste des vestiges assez importants de cette abbaye, comme le parloir de l'abbaye, la Chambre de Jérusalem, désormais utilisée pour les Disciples du Roi de Westminster, mais aussi les cuisines et les crèmeries.
L'abbaye d'York, dont ne subsistent que des ruines, montre la disposition bénédictine habituelle. Il reste assez de traces des bâtiments pour nous permettre d'identifier la grande église en croix, la cour du cloître avec la maison du chapitre, le réfectoire, la cour des cuisines, les bureaux attenants et les principaux appartements. L'infirmerie a complètement disparu. L'enceinte est entourée par un solide mur fortifié sur trois de ses côtés, la rivière Ouse donnant une protection suffisante sur le quatrième.
L'entrée se fait par une solide porte au nord. Une chapelle s'élevait près de la porte d'entrée — à l'endroit occupé maintenant par l'église Saint-Olaf — dans laquelle les nouveaux venus payaient leurs dévotions avant d'entrer. Près de la porte au sud se trouvait l'hospice.
Les communautés de chanoines augustiniens (dits chanoines noirs à cause de la couleur de leur habit) possèdent quelques particularités qui les distinguent. L'ordre a son siège à Colchester, comté d'Essex, Grande-Bretagne, où une maison des augustiniens a été fondée autour de 1105 avant que l'ordre ne se diffuse très rapidement. Ordre régulier du clergé occupant une position intermédiaire entre les moines et le clergé séculier, et communauté ressemblant à une communauté de prêtres de paroisse vivant sous une règle commune, les Augustiniens ont adopté des nefs de grande taille afin de pouvoir héberger de grandes congrégations. Le chœur est généralement long, et parfois, comme à Llanthony et Christchurch (Twynham), il est entrecoupé d'allées, ce qui n'est pas le cas à Bolton, Kirkham ou ailleurs. Chez les communautés les plus septentrionales, la nef n'a souvent qu'une aile nord, comme à Bolton, Brinkburn ou au prieuré de Lanercost. La disposition des bâtiments réservés à la vie monastique suit le plan classique. La maison du prieur est invariablement rattachée à l'angle sud-ouest de la nef.
Abbaye Saint-Augustin, Bristol |
Ci-dessus, le plan de l'abbaye Saint-Augustin à Bristol (aujourd'hui cathédrale de la ville) montre la disposition des bâtiments, qui se démarque par quelques aspects du modèle bénédictin classique. La maison des chanoines augustiniens à Thornton, dans le Lincolnshire, est remarquable par la taille et la magnificence de son entrée, les étages supérieurs formant l'hôtellerie de l'établissement, ainsi que par sa maison du chapitre octogonale.
Avant son démantèlement, l'abbaye de Cluny est l'un des établissements les plus grands et magnifiques de France. On peut se faire une bonne idée de ses dimensions au milieu du XIIIe siècle grâce au pape Innocent IV qui l'a visitée, accompagné de douze cardinaux, d'un patriarche, de trois archevêques, des deux généraux des Cartusiens et des Cisterciens, du roi Saint Louis et de trois de ses fils, de la reine-mère, du comte de Flandre, de l'empereur de Constantinople, du duc de Bourgogne et de six lords. Tous logent au sein du monastère avec leurs suites, sans causer le moindre dérangement aux moines.
À Cluny, l'église et le plan général de l'ensemble ressemblent de manière frappante à la cathédrale de Lincoln. L'église Cluny III est très vaste : plus de 141 m de long sur 65 m de large. Le chœur se termine par une abside semi-circulaire entourée de cinq chapelles également semi-circulaires. L'entrée ouest est constituée du narthex flanqué de deux tours. Au sud de l'église se trouve la cour du cloître immense, placée beaucoup plus à l'ouest qu'à l'accoutumée. Au sud du cloître se trouve le réfectoire, un bâtiment imposant d'environ 20 × 30 mètres, rempli de six rangées de tables en longueur et de trois en travers. Il est orné des portraits des bienfaiteurs de l'abbaye et d'objets scripturaux. Sur le mur du fond est peinte une scène du Jugement dernier.
La première maison clunisienne en Angleterre est fondée à Lewes par le comte Guillaume Ier de Warenne en 1077. Il ne reste que quelques fragments des bâtiments de service.
Les abbayes clunisiennes les mieux conservées d'Angleterre sont Castle Acre, dans le Norfolk, et Wenlock dans le Shropshire. Les plans sont présentés dans les Antiquités architecturales de John Britton. Ils nous montrent des différences notables avec la disposition bénédictine. Dans chacune d'elles, la maison du prieur est d'une remarquable perfection.
Le renouveau monastique suivant a été celui des cisterciens. L'ordre va bénéficier d'une diffusion plus étendue et d'une existence plus durable, dues en grande partie à la piété enthousiaste de saint Bernard, abbé de la première communauté cistercienne établie à l'abbaye de Clairvaux en 1115.
Les deux caractéristiques centrales des abbayes cisterciennes sont donc leur simplicité poussée à l'extrême et leur sobriété très étudiée. Une tour centrale unique est permise et doit être aussi basse que possible. Les artifices superflus, les tourelles, le triforium sont également interdits. Les fenêtres doivent être claires et non divisées, les vitraux sont interdits. Les croix doivent être en bois, les chandeliers en fer. Tout ornement inutile se voit ainsi proscrit, la renonciation au monde devient une évidence visible.
Le même souci s'observe dans l'implantation géographique des monastères, même de nos jours : plus un lieu est sauvage, isolé et éloigné de toute civilisation, meilleures sont ses chances d'accueillir une communauté cistercienne.
Néanmoins, il ne faut pas considérer les cisterciens comme des ascètes, mais comme les précurseurs de certains progrès. Les monastères cisterciens sont en effet construits dans des vallées profondes et bien irriguées, généralement au bord d'un cours d'eau, parfois plus en hauteur. Ces vallées, à présent si riches et si florissantes, présentaient un aspect bien différent quand les frères les avaient choisies comme lieu de retraite. La « claire vallée » de Clairvaux était réputée comme une vallée recouverte de forêts infestées de brigands. « C'était une solitude si morne et si sauvage, une terre si stérile qu'au début, Bernard et ses compagnons en furent réduits à vivre sur des feuilles de hêtres[20]. »
Un ordre très proche des cisterciens fut l'ordre des Chalaisiens. On lui doit une dizaine d'abbayes de style roman « bernardin » encore plus dépouillé que, par exemple, l'abbaye de Silvacane. De cet ordre, disparu assez rapidement en raison de l'absorption par les Chartreux de l'abbaye-mère, il reste quelques abbayes dont les principales sont Valbonne, près de Nice et Boscodon dans les Hautes-Alpes (près d'Embrun). On trouve également dans le même département l'Abbaye de Clausonne (Le Saix).
Les membres de l’ordre de Prémontré ont essaimé en Angleterre à partir de 1140 et se sont installés à Newhouse, dans le Lincolnshire, près de Humber. Le plan de l’abbaye d’Easby est irrégulier à cause de sa situation et du tracé irrégulier de la rivière sur les bords de laquelle elle est installée. Le cloître est placé au sud de l’église, elle-même entourée des bâtiments principaux. L’église est érigée conformément au plan adopté par les chanoines augustiniens dans leurs abbayes du nord et ne possède qu’une seule allée dans la nef, le chœur étant long, étroit et dépourvu d’allée. Les chanoines réguliers de Prémontré (aussi appelés « chanoines blancs ») disposaient de près de trente-cinq établissements en Angleterre, dont les représentants les plus emblématiques se trouvent à Easby (en) dans le Yorkshire et à Bayham dans le Kent. La maison principale de l’ordre en Angleterre se situe à Welbeck. L’ordre s’est largement répandu, alors que son fondateur était encore en vie, l’ordre possédait déjà des maisons en Syrie et en Terre sainte. Répondant bien aux besoins pastoraux et spirituels de l’époque, la discipline de l’Ordre se relâche par la suite — comme tous les ordres monastiques en Europe — après le concile de Trente, il connaît un nouvel âge d’or au XVIIIe siècle.
L’église de Bayham est dépourvue d’allée dans la nef comme dans le chœur, ce dernier se terminant dans une abside à trois côtés. Cette église est remarquable en raison de son excessive étroitesse en comparaison de sa longueur : pour une longueur de 78 mètres, sa largeur ne dépasse pas 8 mètres. Les sévères membres de l’Ordre ne voulaient pas de grands rassemblements et ne caressaient aucun rêve de prospérité : ils ont donc construit leur église comme une longue pièce.
L'ordre des Chartreux n'investit aucun abbé puisque chaque monastère est gouverné par un prieur, aussi aucune de leurs maisons ne porte le titre d'abbaye.
L'ordre des Chartreux a développé une forme originale du monachisme occidental, associant vie communautaire ou cénobitisme et vie en solitaire ou érémitisme. Ce postulat implique une organisation nouvelle des bâtiments et donne naissance à une architecture propre.
C'est une nouvelle conception de la vie monastique et de son architecture aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle a été supprimée en 1790 par l'Assemblée constituante.
Le décret de l'Assemblée constituante du déclare que les biens du clergé sont mis à la disposition de la Nation, entre autres ceux des ordres monastiques et des communautés religieuses.
Certaines abbaye sont supprimées, comme la Basilique Saint-Denis qui devient église paroissiale le [21].
Destructions, réutilisations et survivances.
Pour un dénombrement des abbayes dans le monde, voir catégorie « Abbaye par pays ».
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