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Équipement de l'Armée suisse

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Les équipements de l'Armée suisse, rassemblent différentes sortes de véhicules, des chars de combat, des véhicules de transport de troupes ainsi que des hélicoptères de transport et des avions de combat en service dans les Forces terrestres ou les Forces aériennes.

Équipements

Résumé
Contexte

Armement

Armes légères

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Armes, explosifs et munitions de moyens calibres

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Armes antiaériennes

Véhicules

Principaux véhicules de combat terrestres

État en 2018[6]. Pour les détails voir la section Véhicules et Artillerie sur véhicule.

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Véhicules blindés du génie

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Avions et hélicoptères

Bateaux

  • 14 Canot-patrouilleur 16, en service au sein de la compagnie de canots à moteur 10 (de)
  • Divers bateaux de sauvetage et de reconnaissance
  • Nacelles de traversée
  • Plateformes flottantes des troupes du génie
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Historique de l’acquisition de l'équipement

Résumé
Contexte

Équipement personnel

Uniformes

Les uniformes au milieu du XIXe siècle étaient en bleu ou en gris-brun avec des épaules rouges et des parties blanches selon les armes. À partir de 1915, des uniformes inspirés de l'Armée allemande furent introduits. Durant la Seconde Guerre mondiale, les uniformes étaient gris-vert avec un harnais en cuir et des grades indiqués au bas des manches. Ce style resta en vigueur jusqu'en 1957 avant d'être remplacé par l'uniforme en tissu "camouflage" avec des teintes rouges et verdâtres (Alpenflage). Les motifs ont été revus au début des années 1990 et l'uniforme de combat se décline désormais dans des tons bruns, verts (tenue d'assaut 90 (TAZ 90)[10]). Les grades fixées sur le col, auparavant des plaquettes métalliques, ont été remplacés par des morceaux de tissu en velcro. La tenue de sortie est quant à elle grise et se porte avec un béret[11].

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3 catégories de tenues à partir d'Armée 95 : Tenue C (tenue de travail), Tenue B (tenue de service), Tenue A (tenue de sortie), tenues spéciales.

Camouflages
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Chaussures

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Sacs

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Tentes

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Sac de couchages

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Couteaux

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Ustensiles de cuisine personnels

Gourdes
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Gamelles
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Services
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Rations

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Polémiques

Des uniformes de combat TAZ 90 sont en partie produits hors de Suisse. En 2012, l'association Public Eye dénonce la fabrication de vestes et pantalons dans des ateliers textiles en Macédoine où les couturiers sont rémunérés 70 centimes/h ce qui représente un salaire insuffisant pour vivre dans ce pays selon publiceye.ch[40]. L'affaire est révélée dans la presse et fait alors polémique. Une pétition récoltant plus de 22 000 paraphes demande alors au législatif fédéral de modifier la loi sur les marchés publics[41].

Quatre années plus tard, des faits similaires sont reprochés à l'armée suisse pour ses bottes de combat qui sont commandées par l'Office fédéral de l'armement à la firme italienne AKU et produites en Roumanie, et donc « made in Europe », pour un prix de CHF/h. Ce prix permet de rémunérer les ouvriers au salaire minimum roumain qui est de 300 CHF/mois, bien que dans les faits, les couturiers rencontrés par la RTS, essentiellement des femmes, parlent de l'impossibilité de faire vivre leur famille avec un tel salaire, la majorité d'entre eux s'endettant avec des crédits. « Le salaire que nous versons correspond au salaire minimum roumain » s'est défendu l'un des dirigeants locaux d'AKU[42].

Infanterie

Fusils, carabines, mousquetons, fusils d'assaut, revolvers, pistolets, pistolets-mitrailleurs, mitrailleuses, fusils-mitrailleurs, grenades, armes anti-chars, lance-grenades, etc.

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Artillerie

Pièces d'artillerie tractées

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Armes de forts, fortins et monoblocs

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Artillerie sur véhicule

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Source du tableau[63],[64]

L'obusier blindé M109 dans l'Armée suisse
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Une école de recrue d'artillerie à Frauenfeld en 1986 avec en arrière plan un obusier blindé 74 ou 79.
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Un obusier blindé M109 KAWEST WE en position de tir au col du Simplon en 2020.
M109
  • Obusier blindé 66 (Panzerhaubitze 66) : 146 M109 (L23, M126) acquis entre 1968 et 1970, mise en service entre 1971 et 1973, retrait du service en 1979 et modification en ob bl 66/74.
    • Obusier blindé 66/74 M 109 : 131 modifié en M109 A1B (L39, M185), les quinze autres ayant été transformé en chars écoles.
M109A1
  • Obusier blindé 74 M 109 : 120 M109 A1 (L39, M185) acquis entre 1974 et 1978, mise en service entre et , retrait du service en 2003 et modification en ob bl 74/95 KAWEST.
  • Obusier blindé 79 : 207 M109 A1 (L39, M185) acquis entre 1979 et 1980, mise en service entre 1981 et 1983 et modification en ob bl 79/95 KAWEST
  • Obusier blindé 88 : 108 M109 (L39, M185) acquis en 1990, mise en service entre 1991 et 1992 et modification en ob bl 88/95 KAWEST.
  • Obusier blindé 74/95, 79/95, 88/95 : transformation en M109 KAWEST (L47), 348 obusiers des séries ob bl 74, ob bl 79 et ob bl 88. Canon de RUAG L47 de 155 mm à la place du M185 américain. Six hommes d'équipage, dont trois chargeurs au lieu des huit habituels. Accroissement de la capacité d'emport de charge (40 obus), modernisation des systèmes informatiques de bord. Amélioration également du moteur et de la boite de vitesses, etc. Décidé lors du programme d'armement de 1995 (165 obusiers) et 1998 (183 obusiers), il est mis en service à partir de 1998.
  • Obusier blindé M109 KAWEST WE : modernisation par RUAG Land Systems à partir de 2008 de 133 Obusier blindé M-109 KAWEST (L47) 74/95 79/95 et 88/95, sur un total de 348 Obusier blindé 74/95, 79/95, 88/95. En service à partir de 2009.

Véhicules

Blindés

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Source du Tableau:

  • Hans Rudolf Kurz, Cent ans d'Armée suisse, Éd. Troislangues, Lugano-Porza, 1981
  • Kampfpanzer, Urs Heller[76]
  • Collection véhicules historiques de l'armée : Blindés de Henri Habegger (artillerie), Martin Haudenschild (blindés) et Rolf Hediger (blindés), Office central du matériel historique de l'armée (photogr. Stefan Tschanz), Berne, 2016
Le M113 dans l'Armée suisse

Plus de 1 500 M113 ont été en service au sein des troupes mécanisées de l'Armée suisse, et certains le sont toujours en 2022. Le modèle de base est le M113A1 armé d'une plaque tournante pour la mitrailleuse M2 de 12,7 mm 1964. Il est appelé char de grenadier 63 (Schützenpanzer 63), année du programme d'armement décidant son achat. L'ensemble des M113 ont été achetés en quatre tranches, on parle alors de série 1 (1963), 2 (1968), 3 (1974) et 4 (1979). Des M113 d'origines ont ensuite été transformés, parfois à plusieurs reprises, augmentant ainsi leurs capacités militaires et leur temps de service. Le 63 est alors suivi de l'année de modification des premiers véhicules, par exemple char de grenadier 63/73.

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Grenadiers de chars débarquant d'un char de grenadier 63 en hiver 1963/64.
  • char de grenadiers 63: 520 chars acquis avec les programmes d'armement 1963 (série 1, 383 vhc M+73706 - M+73836, M+73855 - M+73950, M+73969 - M+74028 et M+74047 - M+74142) et 1968 (série 2, 137 vhc M+74300 - M+74436), armés d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964, en service de 1964 à 1975[77].
    • char de grenadier 63/73: 520 chars (ou 519[60]), transformation des char de grenadiers 63[78]. Décidé lors du programme d'armement de 1973, 625 chars, dont 105 chars de commandement 63, ont été équipés d'un canon automatique de 20 mm Hispano-Suiza HS-404 (Genève) intégré dans une tourelle rotative fermée.
      • char de grenadier 63/89: 322 chars (ou 316[79]), transformation de char gren 63/73 de 1991 à 1994 (séries 1 et 2) par RUAG Thun, armé d'un canon de 20 mm 1948/73, en service de 1990? à 2007[80].
La transformation de char de grenadier et de commandement 63/73 en char de grenadier et de commandement 63/89, décidée avec le programme d'armement 1989 et effectué par RUAG Thun, apporte une meilleure protection de l'équipage et une plus grande mobilité du char.
  • Un blindage complémentaire est ajouté à l'avant et sur les côtés. Le blindage latéral est renforcé par de minces plaques d'acier extra-dur, partiellement perforées, posées à une certaine distance de la structure en aluminium. Cette modification permet d’amélioré le blindage qui n'offrait qu'une protection contre les munitions de 7,62 mm à noyau d'acier.
  • Les réservoirs sont déplacés à l'extérieur du véhicule pour diminuer le danger d'incendie de carburant à l'intérieur.
  • Peinture de camouflage semblable à celle du char 87 Léopard.
  • Ajout de 2 x 3 lance-pots nébulogènes 7,1 cm 1974
Le char étant devenu plus lourd, le bloc-moteur fut changé et le châssis amélioré, le tout augmentant les performances du M113, notamment en montée et sur terrain difficile
  • Nouveau moteur diesel turbocompressé améliorant la performance initiale de plus de 30%. L'engrenage, la boîte de vitesses est le système de freinage ont été adaptés.
  • Amélioration de la suspension avec de nouvelles barres de torsion avec un plus grand champ élastique, un amortisseur supplémentaire de chaque côté et un déplacement du système de tension des chenilles.
  • char de commandement 63: 575 chars (ou 544[60]) acquis avec les programmes d'armement 1963 (série 1, 200 vhc M+73500 à M+73699), 1968 (série 2, 160 vhc M+74437 à M+74596), 1974 (série 3, 5 vhc M+74793 à M+74847) et 1979 (série 4, 160 vhc M+73340 à M+73499), armés d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964, en service de 1964 à 1975 dans les Troupes mécanisées et légères, l'artillerie, les transmissions et le génie[81].
    • char de commandement 63 avec système de simulation 74: 2 chars de la série 1 (M+73597 et M+73606) équipés du système de simulation laser SIM 74 destiné en principe à être monté sur des chars de combat, en service de 1974 à 2000 sur la place d'armes de Bure[60],[82].
    • char de commandement 63 avec système de simulation 81: 4 chars des séries 2 (M+74481 et M+74483) et 3 (M+74838 et M+74839) équipés du système de simulation laser SIM 81 destiné en principe à être monté sur des chars de combat, en service de 1981 à 2000? à Bure[60],[83].
    • char de commandement 63/73: 106 chars[60] (ou 105), transformation de char cdmt 63 de 1974 à 1976 (séries 1 et 2), armés d'un canon de 20 mm 1948/73, en service de 1975 à 2007[84].
      • char de commandement 63 /89: 57 chars[60] (ou 66[79]), transformation de char de commandement 63/73 (séries 1 et 2) par RUAG Thun, armé d'un canon de 20 mm 1948/73, en service de 1990 à 2005[85].
    • char de commandement d'artillerie 63/97 INTAFF : 35 chars, transformation de char cdmt 63 (série 4), en service à partir de 1998[86].
  • char grue 63 : 61 chars de la série 2 (M+74597 - M+74657), doté d'une grue Hiab 172R pour lever t, d'une trape de toit élargie et armé d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964. Un groupe motopropulseur complet pour M113 se trouvait dans le char[60]. En service de 1971 à 2004 dans les unités logistiques mécanisées (Pz D Kp et Pz Hb D Bttr)[87]
  • char de transmission 63: 25 chars de la série 1 (M+74275 à M+74299), armé d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964. Son équipement comprenait du matériel de transmission, des antennes et des accessoires spécifiques qui furent renouvelés en 1988. En service de 1964 à 2004 dans les groupes de transmissions des formations mécanisées (Pz Br Uem Kp)[60],[88].
  • char de commandement direction de feux 63 : 140 chars de conduite de tir acquis avec les programmes d'armement 1968 (série 1), 1974 (série 2) et 1979 (série 4), en service de 1970 à 1998[89].
    • char de direction des feux 63/97 INTAFF : 53 chars, en service à partir de 1998[90].
    • char de commandement 63/07 : 50 chars, transformation de char de commandement direction de feux 63 (série 2,3 et 4), en service à partir de 2008[91].
  • char de génie 63 : 120 chars de génie des séries 1 (M+73700 - M+73705, M+73837 - M+73854, M+73951 - M+73968, M+74029 - M+74046) et 2 (M+74658 - M+74717), équipés d'une lame de bulldozer à commande hydraulique et armé d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964. En service de 1964 à 1992 dans les bataillons de génie des divisions de campagnes et des divisions mécanisées[60],[92].
    • char de génie 63 modifié : 120 chars de génie modifiés à partir de 1991[60]. La lame de bulldozer fut notamment remplacée par un dispositif de fixation du nouveau paquetage de combat de l^équipage[60]. En service à partir de 1996 à 2005[93].
      • char de sapeurs 63/05 : 60 chars, transformation en 2004, en service à partir de 2005 dans les bataillons de sapeurs de chars[94].
  • char lance-mine 64: 132 chars de la série 1 (M+74143 à M+74274), équipés du lance-mine 8,1 cm 33 et d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964, en service à partir de 1964 dans les régiments de blindés (Pz Mw Kp). Dès 1970 (programme d'armement II de 1968) le lance-mines de 8,1 cm est remplacé par le lance-mines 64 de 120 mm de la Fabrique fédérale d'armes de Berne (portée km, obus de 14,4 kg)[60],[95].
    • char lance-mine 64/91: 132 chars modifiés par RUAG Thun de mars 1992 à avril 1993, en service de 1992 à 2008 dans les bataillons de genadiers de chars et les bataillons d'infanterie de montagne[60],[96],[97]
  • char de déminage 63/00: 12 chars de déminage issus de chars de grenadiers 63/89 (M+73900 - M+73911) transformés à partir de 2002 et en service à partie de 2003[98].
  • char de grenadier 63/07 : 40 de commandement 63 de la série 4 transformés, en service à partir de 2008 dans les sections de sureté des groupes d’artilleries et des bataillons de sapeurs de char[99].

Le véhicule chenillé de transport M548 non blindé consiste en une cabine avant, armée d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964, et d'un pont équipé d'un treuil monte-charge sur rail. Il est utilisé pour le transport de munitions au sein des unités d'artillerie, il permet de ravitailler les obusier M109 (obusier blindé 74, 88 et 88/95 Kawest et les chars M113 lance-mines 64 et 64/91, et ceci particulièrement en montagne.

  • véhicule chenillé de transport 68: 68 véhicules de la série 1 reçu en 1968, en service de 1969 à 1980, et 160 autres avec la série 2 à partir de 1977, en service à partir de 1979.
    • véhicule chenillé de transport 68/05: transformation de 119 véhicules des séries 1 et 2. En service à partir de 2005. Le treuil monte-charge a disparu et le pont accueille maintenant six palettes-armoires à obus déchargées par un élévateur à fourche 4x4.
  • véhicule chenillé de transport 88: 58 véhicules de la série 5 reçus à partir de 1986, en service de 1990 à 2009.

En 2002, dans le cadre de la réforme Armée XXI, l'armée suisse projetait de se séparer de 30 000 tonnes d'équipement d'ici 2008, dont 242 chars de grenadiers et de commandement 63/73, 368 chars de grenadiers et de commandement 63/89 et 406 chars de commandement et de conduite de tir 63[100].

À partir de 2006, une première tranche de 550 M-113 a été ferraillée et recyclée par une entreprise d'Ecublens. En 2012, une seconde tranche de 330 M-113 a été recyclée[101].

Véhicules lourds pour le transport de personne et de matériel

Jusqu’à la fin des années 1990, la mobilité de l’armée en cas de guerre reposait en grande partie sur des véhicules de réquisition. En , les besoins de l'armée en camions en cas de mobilisation étaient d'environ 16 000 camions, dont 9 000 véhicules de réquisition. Les 7 000 camions qui composaient le parc de l'armée répondaient à des besoins que les véhicules de réquisition ne pouvaient satisfaire.

En 2016, 5 890 véhicules immatriculés comme camions, dont 2 640 camions lourds, composent la flotte de l’armée. En encore, en cas de conflit, l'armée ne dispose pas de suffisamment de véhicules pour couvrir tous ses besoins de transport et compte par conséquent sur des véhicules de réquisition.

Au quotidien, la flotte est organisée sous forme de parcs de véhicules à disposition de plusieurs utilisateurs, ce qui permet de limiter les coûts. Les camions sont utilisés entre 15 et 20 ans et sont remplacés périodiquement par de nouveaux véhicules, en moyenne environ 175 camions par année.

Davantage d’informations Nom, Type ...
Programme d'armement 1996
  • 310 camions Steyr
    • 250 camions Steyr 1291.320 P43/M t tt, 4x4. 35 sont utilisés pour les systèmes d'exploration électronique à l'échelon des corps d'armée (PA 1996). Quatre sont destinés au système de drones de reconnaissance ADS 95 (PA 1995).
    • 60 camions Steyr 1491.320 P40/M 10 t tt, 6x6. Huit véhicules sont prévus pour les systèmes de drones de reconnaissance ADS 95.
Programme d'armement 1999
  • 325 camions Iveco (1re tranche)
    • 250 camions 4×4
    • 75 camions 6×6
Programme d'armement 2002 (livraison 2004 - 2005)
  • 80 camions avec bennes amovibles par bras hydraulique (2e tranche), Ivecco Eurotrekker, pour la logistique
    • 60 camions 6×6
    • 20 camions 8x8
  • 340 bennes amovibles, dont 80 au maximum pouvant recevoir les modules de transport pour la munition
  • 50 remorques pour caisses amovibles, avec traîneau
Programme d'armement 2010
  • 910 camions
    • Camions/superstructures interchangeables : 536, remplacent des camions d’anciennes générations comme le Steyr A680 (acquis de 1968 à 1970) et le camion avec benne Saurer D330 (acquis en 1980)
      • 336 camions à capacité tout-terrain réduite, dans différentes exécutions
      • 60 trains routiers d’école de conduite (camions et remorques), remplacemement des trains routiers d’école de conduite Steyr, en service depuis 1995.
      • 114 camions 8x8 à capacité tout-terrain réduite, avec système pour caisses amovibles
      • 26 superstructures interchangeables
    • Camions tout-terrain : 400 (250 4x4 et 150 6x6), remplacent une partie des 1200 Saurer 6 DM 4x4 et Saurer 10 DM 6x6 acquis avec le programme d’armement 1982.
    • Remorques : 150
Programme d'armement 2011
  • 247 véhicules (170 voitures de livraison, 5 autocars) dont 72 camions qui remplacent principalement des véhicules utilisés par les exploitations du DDPS pour des transports généraux (notamment les transports de marchandises dangereuses et le matériel sensible), pour garantir l’état de préparation matérielle de la troupe à l’engagement et à l’instruction et pour le service hivernal (4×4 équipés pour le déneigement et le salage). Les camions 6×6, sont pratiquement identiques à ceux dont l’acquisition a été demandée avec le programme d’armement 2010. Ils sont dotés d’un équipement supplémentaire pour les engagements humanitaires ou de promotion de la paix dans les régions à faible risque (appareils radio et treuils). Livraison entre 2012 et 2015.
    • 62 camions (4×2, 4×4 et 6×2) dans différentes exécutions :
      • Camion 4×2 pont avec plate-forme de chargement
      • Camion 4×4 pont avec plate-forme de chargement, service hivernal
      • Camion 6x2/6x6 pont avec plate-forme de chargement, système interchangeable
    • 10 camions protégés Iveco Trakker 8x8 (superstructure CALAG Carrosserie Langenthal AG) pour des engagements humanitaires ou de promotion de la paix : version transport de conteneurs, avec grue de chargement et version système interchangeable pour le transport de conteneurs et comme véhicule tracteur de semi-remorques.
Programme d'armement 2013
  • 100 camions Iveco Trakker 6×6, capacité tout-terrain réduite, avec pont couvert et plate-forme de chargement
Programme d'armement 2016

Acquisition principalement pour les troupes du sauvetage et du génie. Avec le programme d’armement 2010, une grande partie des anciens camions encore en service à l’époque ont été remplacés par des véhicules de nouvelle génération. Cette acquisition vise à remplacer les camions Steyr et Saurer en service au sein des troupes du génie et du sauvetage. Livraison entre 2018 et 2022.

  • 70 tracteurs à sellette 6×6 pour le pont flottant et le transport de machines de chantier
  • 24 tracteurs à sellette 6×6 pour des transports de matériel
  • 81 tracteurs à sellette à 2 essieux pour le pont flottant 95
  • 38 semi-remorques à 2 essieux pour le transport de matériel
  • 20 semi-remorques surbaissées à 3 essieux
  • 15 trains routiers d'école de conduite
  • 5 camions d'école de conduite
  • 5 véhicules logistiques pour le pont flottant 95
  • 25 trains de véhicules-citernes
  • 200 camions 6×6 à capacité tout-terrain réduite
  • 200 camions 6×6 tout-terrain
  • 80 camions 6×6 avec benne basculante
  • 20 camions 4×4 avec benne basculante et grue
  • (2000 remorques à 1 essieu, remplace la remorque à 1 essieu 87)
  • 100 conteneurs amovibles
  • 5 superstructures interchangeables avec grue
Programme d'armement 2019

Véhicules légers pour le transport de personne et de matériel

Davantage d’informations Nom, Type ...
Programme d'armement 1999

Voitures de livraison civiles : 400 unités

  • 150 fourgons Mercedes-Benz Sprinter 312 D : minibus 13 pl 4x4 MB 312 D et minibus 13 pl int 4x4 MB 312 D (blanc, pour Swissint)
  • 250 châssis Mercedes Sprinter 413 CDI
Budget de l’équipement et du matériel à renouveler 2004 (BER 04)

450 Voitures de livraison civiles à traction intégrale Mercedes Sprinter

Programme d'armement 2010

Remplacememt de 150 MB Sprinter (voitures de livraison) avec bancs longitudinaux (PA 1999 et BER 04) pour des raisons de sécurité et remplacement d'une centaine de véhicules de différents types, comme des voitures de livraison VW et FORD, en service depuis plus de 15 ans. Ces voitures de livraison servent au transport du personnel et du matériel dans les écoles et les formations.

  • 170 minibus pour le transport de personnes ;
  • 80 voitures de livraison en différentes exécutions pour le transport de matériel.

Voitures de tourisme et voitures de livraison

Davantage d’informations Nom, Type ...
Programme d'armement 2010

1000 voitures de transport de personnes 4x2 et 4x4 remplacant jusqu’à la fin 2013 quelque 1500 véhicules en service depuis plus de 10 ans dans l’armée et l’administration.

  • 50 voitures 4x2 pour le transport de personnes, 2 places, comme véhicules de transport de courrier et véhicules d’exploitation
    • Caisson, 2 personnes, 4×2 : Opel Combo/van 1.3 CDT
  • 750 voitures pour le transport de personnes, combi, 5 places, pour le transport de personnes;
  • 200 voitures pour le transport de personnes, 9 places, pour le transport de personnes
  • Van, 9 personnes, 4×4 : appel d'offres relancé en 2010
  • Van, 9 personnes, 4×2 : Citroën Jumpy 2.0 HDI

Les véhicules de transport de personnes dont l’acquisition est demandée sont des véhicules de série. 5 %, environ, de ces véhicules fonctionneront au gaz naturel.

Programme d'armement 2011

Les 170 voitures de livraison ont remplacé des véhicules similaires de différents types, comme des voitures de livraison VW et Ford, en service durant plus de 15 ans.

  • 90 Châssis-cabine, 4x4, 5,5 t (charge : 2,5 t), 2 personnes/matériel, EURO V: MB Sprinter 516 CDI, 4×4, pour le transport de matériel
  • 80 Combi 4x4, 3,5 t (charge 1,1 t), 10 personnes/matériel, EURO V: MB Sprinter 316 CDI, 4×4, pour le transport de personnes
Programme d'armement 2013

Les 360 voitures de livraison dont l’acquisition est demandée remplaceront des véhicules similaires de différents types en service depuis plus de 15 ans, qui ont atteint la fin de leur durée d’exploitation.

  • 100 voitures de livraison / camions légers en différentes versions pour le transport de matériel : Châssis-cabine, 4x4, 5,5 t (charge : 2,5 t), 2 personnes/matériel : MB Sprinter 516 CDI, 4×4
    • Voiture de livraison, 4×4, 3,5 t
    • Camion léger, 4×4, 5,5 t
  • 260 Minibus, 4×4, pour le transport de personnes : Combi 4x4, 3,5 t (charge 0,9 t), 10 personnes/matériel : MB Sprinter 316 CDI, 4×4
Budget de l’équipement et du matériel à renouveler
  • 2017 (BER 17)

Remplacement en continu de voitures de tourisme et de véhicules de livraison (et divers véhicules d’exploitation de la Base logistique de l’armée (BLA).

  • 2018 (BER 18)

Remplacement d'anciens véhicules de livraison et de voitures de tourisme (et divers véhicules d’exploitation ainsi que des chariots élévateurs)

  • 2019 (BER 19)

Remplacement de véhicules civils pour le transport de personnes et de marchandises vétustes ne répondant plus aux normes actuelles. Le renouvellement de la flotte s’effectue en plusieurs tranches.

Véhicules sanitaires et ambulances

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Camions-grues

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Citernes routières et camions-citerne

Les citernes routières servent notamment à ravitailler les stations d'essences de la Confédération, bien que celle-ci soient essentiellement ravitaillées par le chemin de fer. En cas de service actif, l'armée a la possibilité de requestionnés des véhicules civils.

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Machines de chantier du génie et chargeurs

Sources : [150],[151],[152].

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Chariots élévateur

Sources : [153],[154].

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Tracteurs

Dans l'armée suisse, les premiers tracteurs étaient utilisés pour tirer des charges. Ils furent d'abord utilisés comme tracteurs d'artillerie, puis pour la DCA lourde, ensuite dans le génie, la protection aérienne (sauvetage), l'infanterie et dans le service sanitaire[155]. Les tracteurs remorqueurs d'avion sont également répertoriés dans la section Véhicules d'aérodromes.

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Véhicules de déneigement

Les véhicules de déneigement spécifiques aux aérodromes sont répertoriés dans la section véhicules d'aérodromes.

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Autocars

Actuellement les autocars sont attribués à la Base logistique de l’armée. Les véhicules, qui constituent un pool, sont remis/utilisés en fonction du besoin. Ils sont principalement utilisés pour la couverture de besoins de transport des formations d’application et des Départements fédéraux, ainsi que pour la formation des conducteurs. En 2011, 29 autocars étaient en service.

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Motocycles

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Les bataillons à moto

Entre 1936 et 1956, l’armée suisse comptait trois bataillons de motos incorporés aux troupes légères, troupes dons la fonction était d’apporter un soutien rapide à l’infanterie indépendamment des transports ferroviaires. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les pneus et le carburant étant rares, des motards furent reconvertis en canonniers ou en fantassins. En 1943, les compagnies de motards ont été équipées de mitrailleuses lourdes et de canons antichars 4,7 cm 35/41. L'année suivante, elles ont été armées de l'arquebuse anti-chars de 24 mm, alors tirée par le side-car A 720. En 1952 la mitrailleuse 7,5 mm 1951 (de) a été introduite[175].

En 1956, 10 600 motos tout modèles confondus, sont en service dans l'armée suisse. Mais en raison du blindage insuffisant des compagnies de motards et de leur inaptitude à l’engagement durable dans de mauvaises conditions météorologiques, le , la décision était prise de supprimer cinq compagnies de motards dans chacun des trois bataillons. Les motards restants ont été répartis entre les états-majors et les formations mécanisées. Comme pour les chevaux, les motards ont perdu de leur importance, remplacés par la Jeep à transmission intégrale mettant ainsi fin à l’apogée des troupes de motards dans l'armée suisse[175].

Actuellement les motards sont principalement des soldats de circulation. Ces soldats sont chargés de reconnaître le réseau des voies de communication et la situation du trafic, d'assurés la régulation de la circulation, de jalonnés les axes de marche et d'organiser les détournements et les sens uniques. Par ailleurs, ils assurent des tâches de régulation du trafic en faveur des autorités civiles et militaires. La majorité d'entre eux sont incorporés dans des compagnies et des sections de commandement dans les différents bataillons de l'armée, environ un quart est affecté à la compagnie de circulation de Drognens. L'école de recrue des motards se déroule à Monte Ceneri au Tessin au sein de la compagnie circulation 6 (ER CT 47-1, cp circ 6) des Écoles circulation et transport 47 (E CT 47) de la Formation d’application de la logistique (FOAP logistique).

Cycles

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Les troupes cyclistes de l'Armée suisse

L’Armée suisse avait une troupe d'infanterie cycliste qui a cessé d’exister en 2002. Les troupes cyclistes sont créées en 1892 en vertu de la loi fédérale établissant la formation de compagnies cyclistes. En 1912, elles intègrent les sections de combat afin d'étendre leurs compétences au-delà des missions de liaison comme l’exploration, l’occupation des avant-postes ou la sûreté des flancs de déplacement de l’infanterie[177]. En 1937, les troupes cyclistes passe de l'infanterie aux troupes légères nouvellement créée, qui intègrent également la cavalerie et les troupes légères motorisées. En 1962 elles sont renommées troupes mécanisées et légères (TML). Le , dans le cadre du passage d'Armée 95 à Armée XXI en 2004, les trois régiments de cyclistes incorporés aux trois corps d'armée de campagne[178] sont dissous, marquant ainsi la fin des troupes cyclistes au sein de l'Armée suisse.

Les troupes cyclistes de 1995 à 2003 :

  • Radfahrerregiment 4: Batallion Cycliste 1, Radfahrerbatallion 2 et 7
  • Radfahrerregiment 5: Radfahrerbatallion 3, 4 et 8
  • Radfahrerregiment 6: Radfahrerbatallion 5, 6 et 9

Un régiment était composé de trois bataillons. Parmi eux, deux étaient composés d'une compagnie d'état-major (EM), de 3 compagnies de cyclistes, d'1 compagnie cycliste Lance-mines 8,1 cm 72 et 1 compagnie cycliste anti-chars (M47 Dragon et Panzerfaust 3). Un bataillon était composé d'1 compagnie d'état-major, d'1 compagnie de cycliste, d'1 compagnie de lance-mine lourd 12 cm, d'1 compagnie de chasseur de chars (Piranha TOW) et d'1 compagnie sanitaire.

Les vélos militaires continuent néanmoins d’être utilisés pour leurs côtés pratiques, écologiques et sportifs par exemple lors des écoles de recrues et des écoles de cadres, sur les places d’armes et durant les cours de répétitions[179].

Il y a eu deux modèles de vélo fabriqués pour l’armée Suisse. Le vélo d'ordonnance 05, qui a été fabriqué de 1905[180] aux années 1980 en plusieurs versions, il n’avait qu’une seule vitesse. Il a ensuite été remplacé par le Vélo militaire d'ordonnance 93, avec 7 vitesses. Tous deux étaient fabriqués par l’entreprise Condor.

Remorques

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Subsistance

Cuisines roulantes, cuisines de campagne, fourgons de cuisine, boulangeries mobiles, moulins mobiles, caisses de cuisine et réchauds

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Définitions des termes utilisés selon l'association du musée suisse de l'armée (VSAM)[182].

  • Cuisine roulante : toujours avec l’emploi de chaudières installées de manière fixe
  • Cuisine : chargé avec une cuisine ou avec du matériel de cuisine également chaudière avec marmite et cheminée
  • Forge de campagne : chargé avec une forge ou équipé d’une forge
  • Chariot à ustensiles : chargé avec divers ustensiles, en partie également avec du matériel de cuisine
  • Batterie : emploi dans l’artillerie
  • Fourgon : voiture hippomobile à deux essieux
  • Chariot : voiture hippomobile à un essieu
  • Remorque : véhicule tracté par un véhicule à moteur
  • Caisse de cuisine, autocuiseur : contenant chauffant isolant dans lequel on place des récipients avec des mets chauffés au préalable qui terminent leur cuisson sans apport d’énergie supplémentaire
  • Animal de caisses de cuisine : animal de bât chargé de caisses et d’ustensiles de cuisine

Véhicules de service du feu

Plusieurs services du DDPS utilisent des véhicules de services du feu.

  • Sapeurs pompiers d'exploitation DDPS (SF+E) / Betriebsfeuerwehren VBS (B+F)[183] : Le corps des sapeurs-pompiers DDPS est incorporé à la Base logistique de l’armée (de) (BLA), il compte 800 pompiers[184]. La base logistique de l'armée (BLA) comprend cinq centres de logistique de l'armée (CLA) à Thoune, Hinwil, Grolley, Othmarsingen et Monteceneri. Les cinq CLA sont responsables de la protection contre les incendies, de l'assistance en cas d'accident et de la sécurité de toutes les infrastructures de l'armée. Ces cinq CLA comptent également des détachements de sapeurs-pompiers répartis sur leur territoire de responsabilités respectifs.
Par exemple le centre logistique de l'armée (CLA) de Thoune compte cinq détachements dans les localités de Meiringen, Wangen, Grünenmatt, Kandersteg et dans le Haut Simmental, totalisant environ 200 pompiers. Le SF+E de Thoune a été fondé en 1885 en tant que Service fédéral de pompiers pour les opérations militaires de Thoune. Le CLA de Thoune comporte également le centre d’alarme national DDPS. Le CLA d'Hinwil, responsable de toute la Suisse orientale, comprend un groupe nord (Hinwil, détachements de Dübendorf (ZH), Kloten/Bülach (ZH) et Frauenfeld/Bronschhofen (SG), ainsi qu'un groupe sud (Coire (GR), Mels (SG), Saint-Luzisteig (GR), Walenstadt (SG), Elm (place de tir de Wichlen), Nufenen/Hinterrhein (place de tir pour chars)). Le CLA de Monteceneri (Pompieri aziendali DDPS) est composé de 127 pompiers (CP+E CLEs-M / B+F ALC-M)[185]. Il est responsable du Tessin (Monteceneri, Isone, Airolo), d'Uri (Andermatt et Rynächt à Schattdorf), de l'est du Haut-Valais (Gluringen) et du sud-ouest des Grisons. Il comprend également le Centre d’intervention du Saint-Gothard.
  • Les trains d’extinction de l’Armée TREXA (Armeelöschzüge ALZ, anciennement Tanklöschzug TLZ) étaient fournis par le Commissariat Central des Guerres CCG (Oberkriegskommissariat OKK). Ces véhicules étaient utilisés pour lutter contre les incendies dans les dépôts pétroliers ou les incendies de liquides de véhicules de transports (wagon-citerne, camion-citerne, navire-citerne). Ils étaient exploités par une section des pompiers locaux formée de militaires. Avec la fin des TREXA dans les années 2000, de nombreux véhicules ont été repris par les services du feu locaux. Ils étaient répartis sur 14 sites : Altdorf, Berne, Bienne, Buchs, Frauenfeld, BVA Grünenmatt, Lugano, Saint-Gall[187], Schönenwerd, Schwyz, Sion et Viège, Spiez et Meiringen, Vernier ainsi que Zurich.
  • Bataillons d'aide en cas de catastrophe (anciennement régiments) et Bataillon d’intervention d’aide en cas de catastrophe (depuis 2004)[188] : L'une des trois missions fondamentales de l'Armée suisse consiste à apporter son soutien aux autorités civiles lorsque les moyens à leur disposition ne suffisent plus pour faire face à de graves menaces ou pour gérer d'autres situations d'exception, en particulier les catastrophes en Suisse et à l'étranger.
L’aide militaire en cas de catastrophe (aide mil cata), dans laquelle l’armée intervient au bénéfice et sur demande des états-majors de conduite cantonaux, s’inscrit dans le cadre des engagements subsidiaires pour la prévention et la maîtrise des dangers existentiels. L’armée est alors engagée en Suisse et dans les zones limitrophes. Avec leurs formations spécialisées, les troupes de sauvetage constituent les éléments moteurs de l’aide en cas de catastrophe. Le bataillon d'intervention d'aide en cas de catastrophe (bat interv acc) peut intervenir en quelques heures. Les bataillons d'aide en cas de catastrophe (bat acc) peuvent être mobilisés et engagés en l'espace de quelques jours afin d'assurer la capacité à durer, de fournir l'effort principal et d'apporter des renforts.
En vue de la formation de modules d'engagement basés sur les besoins, les formations spécialisées des troupes de sauvetage peuvent être complétées par des éléments d'autres armes. Il s'agit essentiellement ici de moyens et de prestations des Forces aériennes (transport, hélicoptère bombardier d'eau), des troupes du génie, des services de la logistique, des troupes sanitaires, de la Police militaire ainsi que des troupes de défense ABC[189].
  • Les pompiers d'aérodromes des Forces aériennes : Les sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes (sapeurs-pompiers d'exploitation) et la section sûreté (soldat d'aviation) disposent de véhicules spécifiques aux aérodromes. Ils sont répertoriés à la section Véhicules d'aérodromes.
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Bateaux

Depuis la réforme Armée XXI entrée en vigueur en 2004 la compagnie de canots à moteur 10 (de) (Motorboot Kompanie 10) remplace les trois compagnies issues de la réforme Armée 95 (Cp can mot 15 lac Léman, Mot Boot Kp 43 Bodensee, Mot Boot Kp 96 lac Majeur et lac de Lugano). Jusqu'en 2020 elle mettait en œuvre le canot-patrouilleur 80/98 notamment dans des missions de soutien aux autorités civiles (gardes-frontière, police). À partir de 2019, le canot-patrouilleur 80/98, introduit en 1982, est remplacé par le Canot-patrouilleur 16.

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Ponts

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Définitions :

  • Ponts de fortune : ouvrages réalisés avec les matériaux de construction à disposition en temps de guerre ; il s'agit donc surtout de ponts de bois.
    • Ponts sur chevalets, ponts dont les supports reposent sur le lit du cours d'eau. De tels ouvrages offrent une résistance assez faible.
    • Le pont sur palées de pilotis repose sur des supports enfoncés mécaniquement au moyen d'une sonnette dans le lit du cours d'eau. Ce système est adopté en particulier pour les ponts qui doivent offrir une plus grande résistance.
    • Le pont de fortune sur supports flottants peut être aménagé au moyen de canots pneumatiques, de nacelles en bois, etc., lorsqu'il n'est appelé à supporter que des charges réduites.
  • Ponts d'ordonnance : ouvrages qui peuvent être lancés à l'aide d'éléments préfabriqués, amenés et assemblés sur place par la troupe. Ici également, on distingue deux genres de supports :
    • Supports flottants avec pontons ou canots pneumatiques pour les eaux profondes
    • Chevalets pour les eaux peu profondes.
  • Classe MLC 70 = capacité de portage de 63,5 tonnes. (Military Load Class: mesure américaine, Convention internationale, dans laquelle une unité correspond à 0,907 18 tonne métrique.)

Chemin de fer

L'armée suisse peut réquisitionner des trains, et a possédé par le passé son propre matériel roulant (chemin de fer militaire), par exemple durant la Première Guerre mondiale.

Vraisemblablement, les premiers convois militaires en Suisse commencent à circuler en été 1849[220]. En Suisse romande, le premier transport de troupe par chemin de fer s'effectue le . Il s'agit d'une école de recrues d'artillerie se déplaçant de Morges à Lausanne. Le convoi est composé de deux locomotives, d'une voiture pour les officiers, de 12 wagons plats pour les canonniers et le matériel, de 17 wagons couverts pour les chevaux et leurs accompagnants ainsi que de deux wagons-freins[220]. Le , le Département militaire adopte les premières « Prescriptions pour le transport des troupes par les chemins de fer suisses », élaborées par le haut-commissaire à la guerre de la Confédération[221].

En 1870, est créé le premier état-major Service militaire des chemins de fer (SMC). Rattaché à l’état-major général, il a pour mission la coordination des cinq compagnies ferroviaires privées de l’époque[220].

L'Organisation militaire 1874 voit la création de 8 groupes du génie, parmi lesquels sont rattachées les premières compagnies de chemin de fer, formées de cheminots et de personnel externe. Leur mission est de renforcer les entreprises ferroviaires civiles afin d'assurer l'entretien et l'exploitation de l'infrastructure ferroviaire[220].

Au passage à Armée 61, la mission du Service militaire des chemins de fer n'a que peu évolué, il s'agit dans un premier temps d'assurer les transports de mobilisation de l'armée et, dans un second temps, d’effectuer les transports de troupes et de matériel de l'armée. En temps de guerre, toutes les entreprises de transport publiques sur rail, sur route et sur l'eau voient leurs direction militarisée et centralisée[220].

Transmission

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Mines et charges dirigées

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L'armée possédait des mines antipersonnel qui ont été retirées du service en à la suite de la ratification par la Suisse de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel (Traité d'Ottawa)[229]. La Suisse disposait de bombes à sous-munitions (modèle KaG90)[230]. À la suite de la ratification de la Convention sur les armes à sous-munitions le , l'armée commença l'élimination de ses stocks de munitions à sous-munitions en 2013[231].

Explosifs

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Munitions

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Historique de l’acquisition de l'équipement propre aux Forces aériennes

Véhicules d'aérodromes

Davantage d’informations Nom, Type ...
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Notes et références

Voir aussi

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