Loading AI tools
entreprise française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Thomson-CSF est une société française dans le secteur de l'électronique professionnelle, devenue Thales en 2000. Thomson-CSF est le résultat de la fusion réalisée en 1968, du groupe électronique Thomson (filiale de Thomson-Brandt) et de la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF) majoritaire en effectifs dans Thomson-CSF. Ces deux groupes industriels ont été créés au début du XXe siècle. Cette fusion comprend notamment la création d'une branche grand public intitulée Thomson-Brandt.
Thomson-CSF | |
Création | 1968 issue de la fusion de l'activité électronique de Thomson-Brandt avec la Compagnie Générale de Télégraphie Sans Fil (CSF) |
---|---|
Disparition | 2000 nouveau nom : Thales |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | France |
Activité | Défense, aéronautique et sécurité |
Produits | Avionique |
Société mère | France |
Société précédente | Thomson-Brandt CSF |
Société suivante | Thales |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Au cours de la seconde partie du vingtième siècle et jusqu'en , de multiples démantèlements, recentrages, diversifications, réorganisations, nationalisation, reventes et privatisations ont modelé un groupe autour de trois activités : défense, aéronautique et sécurité.
La Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston (CFTH) est une entreprise créée à Paris le , pour exploiter en France les brevets de la société américaine Thomson-Houston Electric[1], dans les domaines de la production et du transport de l'électricité ainsi que de la construction de réseaux de tramways électriques[2]. Elle élargit par la suite ses activités au secteur prometteur du tramway et plus largement de la traction électrique, puis continue à se diversifier dans des domaines, alors annexes, des transports: signalisation ferroviaire, téléphonie, éclairage, etc.
En 1870, Benjamin Berkeley Hotchkiss crée une filiale française de son entreprise d'armement, Hotchkiss, près de Rodez.
En 1902, Edgar Brandt crée à Paris, les établissements Brandt où, à côté de la ferronnerie, il commence à produire divers armements légers. Il fonde en 1924 la marque d'appareils électroménagers Brandt. En 1926, la production d'armements plus lourds le conduisent à s'installer à Châtillon.
En 1936, les sociétés CFTH, Hotchkiss et Brandt sont nationalisées.
En 1956, Brandt et Hotchkiss fusionnent pour donner Hotchkiss-Brandt.
Fondée en 1910 par Émile Girardeau, la Société française radio-électrique (SFR) est pionnière des transmissions hertziennes. En 1919, la réorganisation de l'industrie des communications donne naissance à la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF) — dont la principale composante est la SFR — qui joue un rôle actif dans le domaine de la radiodiffusion, des radiocommunications sur ondes courtes, de l’électro-acoustique, de la télévision et du radar.
En 1966, la fusion de la CFTH et de la société Hotchkiss-Brandt donne la Compagnie française Thomson-Houston-Hotchkiss-Brandt dénommée plus tard Thomson-Brandt.
En 1968, la fusion de l'activité électronique de Thomson-Brandt avec la CSF donne naissance à Thomson-CSF. Thomson-Brandt se concentre sur l'électroménager (marques Brandt et Thomson). En octobre de la même année, l'accord de 1919 avec General Electric est résilié.
En 1969, il y a un échange d'activités entre Thomson-CSF, qui se concentre sur l'électronique courants faibles, l'électroménager et l'informatique, et la Compagnie générale d'électricité (CGE) qui se focalise sur les installations de grande puissance, le nucléaire et la téléphonie. Les semi-conducteurs sont fusionnés dans la Sescosem, l'émergence du mini-ordinateur dopant les projets d'informatique distribuée, gourmande en composants électroniques, au sein de la Compagnie internationale pour l'informatique (CII) et chez DEC, suivis ensuite par IBM.
Après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, Thomson-CSF conclut ses premiers grands contrats à l'exportation avec des pays du Moyen-Orient, notamment pour la vente de ses systèmes de défense anti-aériens Shahine puis Crotale et de ses radars Rasit. Cette décennie est également marquée par la diversification des activités, avec le développement accéléré de la commutation téléphonique puis avec l'acquisition des filiales françaises de l'américain International Telephone and Telegraph (ITT) et du suédois Ericsson.
En 1976, Thomson-CSF acquiert la société Le Matériel téléphonique (LMT), filiale d'ITT spécialisée dans la commutation téléphonique et dont l'effectif est de 10 000 personnes[3].
En 1981, annulation d'un contrat de construction d'un atelier de fabrication de composants électroniques en Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en violation des règles du Coordinating Committee for Multilateral Export Controls[4]
En 1982, Thomson-Brandt et Thomson-CSF sont nationalisées par le gouvernement Pierre Mauroy. Elles sont regroupées au sein de Thomson SA (société anonyme) mais restent deux branches séparées qui gardent leur nom. La situation est alors fortement dégradée : le portefeuille d'activités, très diversifié, inclut de nombreux domaines où la taille et les parts de marché sont insuffisantes et la rentabilité en berne. Malgré les ressources procurées par les grands contrats avec des pays du Golfe Persique, l'endettement s'est fortement accru.
De 1983 à 1990, une série de réorganisations importantes de Thomson-CSF est entreprise en recentrant les activités sur l'électronique professionnelle et militaire :
Parallèlement, en 1983 est créée la SIMIV (Société internationale de micro-informatique et de vidéo), autrement appelée Thomson micro-informatique, qui a fabriqué des micro-ordinateurs familiaux. Bénéficiant du plan informatique pour tous, ces ordinateurs ont été largement implantés dans les écoles françaises. L'entreprise a déposé le bilan en 1989.
En 1995 : Thomson Consumer Electronics est rebaptisé Thomson Multimédia qui deviendra Thomson SA puis Technicolor. En , Thomson-CSF est privatisée. Denis Ranque en est le premier président-directeur général. Le : Thomson CSF devient Thales.
De 1969 au , le conseil d'administration de Thomson-CSF a connu six présidents.
# | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Paul Richard | 1969 – |
2 | Michel Walhain | – |
3 | Jean-Pierre Bouyssonnie | - |
4 | Alain Gomez | - |
5 | Marcel Roulet | - |
6 | Denis Ranque | - |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.