Palavas-les-Flots
commune française du département de l'Hérault De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Palavas-les-Flots (prononcer [palavas le flo] ; en occitan Palavàs [pa.la.'βas]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault, en région Occitanie, dans le sud-est de la France.
Palavas-les-Flots | |||||
L'église de Palavas et le phare de la Méditerranée. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Montpellier | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de l'Or | ||||
Maire Mandat |
Christian Jeanjean 2020-2026 |
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Code postal | 34250 | ||||
Code commune | 34192 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Palavasien, Palavasienne | ||||
Population municipale |
5 881 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 471 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 31′ 49″ nord, 3° 55′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 3 m |
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Superficie | 2,38 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Palavas-les-Flots (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mauguio | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | palavaslesflots.com/ | ||||
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Il s'agit d'une commune urbaine et littorale qui compte 5 881 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Palavas-les-Flots et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez et par le canal du Rhône à Sète. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « étangs palavasiens » et les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol »), trois espaces protégés (l'« étang du Grec », l'« étang du Méjean » et les « étangs Palavasiens ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Créée en 1850 à la suite d'un démembrement du territoire de ses communes voisines, cette petite ville méditerranéenne située sur le littoral du golfe du Lion et de son annexe, le golfe d'Aigues-Mortes, est, depuis son origine, un modeste port de pêche positionné à l'embouchure du fleuve languedocien le Lez.
Cette commune devint, au fil du temps, la principale station balnéaire fréquentée par les Héraultais de l'arrière-pays, en raison de sa proximité avec l'agglomération montpelliéraine. Cette spécificité lui apporta son épithète « les-Flots » en 1928[1]. La ville accueille une population permanente de 5 977 habitants en 2017 mais, en sa qualité de station de villégiature, elle peut accueillir, en tenant compte des résidences secondaires et de l'hébergement hôtelier, notamment durant la période estivale, jusqu'à près de 40 000 personnes de façon non permanente[2].
Palavas-les-Flots est membre de la communauté d'agglomération du Pays de l'Or depuis le et elle est rattachée au canton de Mauguio depuis 2015 (auparavant rattachée au canton de Lattes) et ses habitants se dénomment les Palavasiens[3].
Palavas-les-Flots est une station balnéaire du sud-est de la France, située sur la côte d'Améthyste, située à environ 6 km à vol d'oiseau au sud de Montpellier et à 10 km par la voie rapide RD 586. Le territoire communal est implanté en bordure du golfe d'Aigues-Mortes, secteur septentrional du golfe du Lion, qui est, lui-même, une partie de la mer Méditerranée.
La partie émergée du territoire est composée de cordons dunaires séparant deux étangs (de l'Arnel à l'ouest et du Méjean à l'est) et la mer.
L'agglomération principale, marquée par la présence de l'église et de la rue piétonne, se situe au débouché d'un fleuve côtier héraultais, le Lez, au croisement de celui-ci avec le canal du Rhône à Sète qui relie le Rhône à l'étang de Thau. Vers l'est, la ville se prolonge le long de l'avenue Saint-Maurice, jusqu'à la commune de Mauguio et sa station balnéaire de Carnon-Plage et, vers l'ouest, en direction de Villeneuve-lès-Maguelone et de Frontignan. De ce côté, son étalement est nettement plus étroit du fait de la présence d'un champ de tir militaire et des installations de recherche et développement de l'Ifremer.
Palavas-les-Flots bénéficie du triple statut de port de pêche, de station balnéaire et, en raison de sa proximité avec la ville de Montpellier, de commune de banlieue.
Le territoire communal, assez exigu, est entièrement situé sur une partie du cordon littoral languedocien et présente un noyau central très densément urbanisé, composé essentiellement de petits immeubles et de villas. La commune est, en outre, partagée en deux parties distinctes, mais inégales en superficie par le cours du Lez, fleuve côtier qui se jette dans la Méditerranée au niveau du port. Le territoire communal est également délimité, dans sa partie nord, par le canal du Rhône à Sète et, au sud, par de grandes étendues sablonneuses appartenant au littoral du golfe d'Aigues-Mortes, lui-même appartenant à un espace maritime plus vaste, le golfe du Lion.
L'ensemble du territoire est quasiment plat et ne possède donc aucun type de relief remarquable, ni éminence de nature artificielle. Seul émerge de cet horizon local l'ancien château d'eau reconverti en tour panoramique à vocation touristique. Palavas-les-Flots présente donc aujourd'hui tous les atouts et les particularités d'une station balnéaire typique de ce secteur de la côte languedocienne.
Le territoire de la commune de Palavas-les-Flots est entièrement situé sur un cordon littoral datant de l'époque holocène. La partie de la côte (secteur occidental) la moins construite est la mieux conservée, mais il faut aller à la limite du territoire de Villeneuve-lès-Maguelone pour découvrir le secteur le plus préservé[4]. Le sédiment de plage le plus apparent est un sable de granulométrie moyenne et les sédiments meubles sont d’origine ancienne principalement rhodanienne.
À la suite d'investigations menées par le DRASSM en 2018 et 2019, des vestiges d'arbres ont été repérés sous la mer, à environ un kilomètre du cordon littoral actuel, entre Palavas-les-Flots et Carnon et témoignent d'une époque (estimée à 8000 ans) durant laquelle le niveau marin était situé dix mètres plus bas[5].
Le territoire de la commune, situé entre deux étangs et la mer, compte deux voies d'eau, un chenal et un fleuve, toutes les deux navigables.
Lattes | Lattes/Pérols | Pérols | ||
Villeneuve-lès-Maguelone | N | Mauguio (station de Carnon) | ||
O Palavas-les-Flots E | ||||
S | ||||
Villeneuve-lès-Maguelone | Mer Méditerranée | Mer Méditerranée |
Palavas-les-Flots est une commune située sur le littoral méditerranéen dans le Sud de la France. Son territoire est donc sous l'influence du climat méditerranéen. Il en résulte des jours de précipitations assez peu nombreux, mais des averses parfois violentes dénommées épisodes cévenols. Les hivers sont plutôt doux et humides, et les étés sont chauds et secs, cependant, la présence de la mer favorise l'installation de la brise marine qui tempère les excès thermiques.
L'Hérault est moins venté que les autres départements du Golfe du Lion, mais le mistral et la tramontane peuvent y souffler de façon suffisante pour dégager le ciel des entrées maritimes et faire profiter d'un ensoleillement largement supérieur à la moyenne nationale.
Les vents marins, c'est-à-dire en provenance de la mer, souvent dénommés « vent d'autan » soufflent à l'opposé de la tramontane[7],[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 6,3 | 6 | 6,2 | 10,8 | 12,6 | 17,3 | 19,1 | 17,9 | 16,4 | 14,6 | 10,5 | 5,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 12,8 | 13,9 | 17,6 | 20,9 | 22,4 | 27,8 | 28,3 | 28,2 | 26,2 | 23,1 | 17,5 | 13,1 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,6 | 2,2 | 6,8 | 9,1 | 13,4 | 18,7 | 20,7 | 19,5 | 16,5 | 14,1 | 7,1 | 4,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 12,9 | 13,9 | 16,9 | 19,9 | 24 | 28,6 | 30,9 | 29,7 | 27,6 | 23,6 | 17,5 | 14,9 |
Resserré entre les étangs et la mer, le territoire communal est desservi par un réseau routier restreint, mais bien adapté aux différents types de circulation.
Le centre de Palavas-les-Flots est relié à l'A9 par sa nouvelle bretelle dénommée l'A709 et sa sortie no 30 (Montpellier-Sud[9]) par l'intermédiaire de la voie express D 986.
Cette route a été aménagée, depuis cette sortie autoroutière, en 2×2 voies entre Montpellier et Palavas-les-Flots. Il s'agit, en fait, d'une ancienne route nationale qui reliait directement Palavas à Balsièges avant son déclassement en route départementale en 1972.
A709 | Sens Baillargues - Saint-Jean-de-Védas | Sens Saint-Jean-de-Védas - Baillargues |
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30 Montpellier Sud | Montpellier-sud, Palavas-les-Flots, Lattes, par RD 986 | Montpellier-sud, Palavas-les-Flots, Lattes, par RD 986 |
La commune de Palavas est également reliée aux stations de Carnon-plage et de La Grande-Motte par la route départementale 62 (RD62), rocade qui sert de déviation à l'avenue Saint-Maurice à Palavas en 2x1 voie depuis 2009 afin de contourner le centre-ville, puis qui longe le littoral du Golfe du Lion jusqu'au Grau-du-Roi en 2×2 voies.
Une piste cyclable reliant les territoires de Lattes à Palavas-les-Flots a été aménagée sur l'ancien trajet du Petit Train. Palavas possède deux pistes cyclables qui permettent de créer un accès direct au quartier « Prés d'Arènes » de Montpellier, d'un côté, et à Lattes/Pérols et Port Marianne de l'autre. La première est la plus ancienne : elle traverse le pont des Quatre Vents et permet de découvrir l'étang de l'Arnel[10]. La seconde piste cyclable, récemment construite, utilise l'ancienne route de l'étang du Grec. Celle-ci est la plus fréquentée par les usagers et les touristes en provenance de Montpellier, un grand nombre d'entre eux se déplaçant à bicyclette en utilisant le service de prêt de vélos en libre-service Vélomagg' de Montpellier Méditerranée Métropole.
La commune est desservie par la ligne 1 du réseau urbain Transp'Or reliant Palavas à Pérols et par la ligne régionale 631 des lignes intermodales d'Occitanie (LiO) reliant Palavas à Montpellier.
Le Transcanal est un petit « téléporté » (ou télésiège) construit et installé en 1977 par la société dauphinoise Poma équipant le bord de mer de la station balnéaire. Cette installation a été rénovée en 2005 par Halec (société également dauphinoise) et présente plusieurs particularités : la première étant celle d'être située en bord de mer, à proximité immédiate de deux plages. La seconde étant d'avoir remplacé, dans les années 1970, un bac à traille qui permettait déjà, dans les années 1930, de traverser le Lez canalisé et de réunir directement les deux rives du côté des plages[11].
En 2016, le Transcanal, surnommé localement le « Mickey »[12] compte deux pylônes (un sur chaque rive) et est équipé de 12 sièges de deux places permettant ainsi de transporter un maximum de 24 passagers simultanément, sans aucun dénivelé (si on excepte le déport exercé par les deux pylônes), le temps de trajet étant inférieur à 3 minutes[11]. Avec une clientèle locale et touristique, le Transcanal déplace entre 500 et 1 000 personnes par jour lors de grandes affluences. Quelques banquettes suspendues ont été remplacées par des nacelles fermées afin de transporter des bagages, sacs de courses ou animaux[13].
Le « petit Train de Palavas » circula dans l'Hérault, entre Montpellier et Palavas-les-Flots, du au [14].
Au , Palavas-les-Flots est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Palavas-les-Flots[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (22,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (21,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (53 %), zones humides côtières (17,6 %), zones urbanisées (15,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
De constitution récente (datant de la seconde moitié du XIXe siècle), le territoire de la commune est d'une superficie extrêmement réduite[23], à peine plus de 2 km2 et presque tout l'espace constructible est bâti. Cet espace est essentiellement constitué de petits immeubles, de nombreuses villas et de quelques modestes pavillons, souvent désignés localement par le terme de « cabanes », à l'exemple du quartier des Cabanes de l'Arnel.
Depuis le , c'est la communauté d'agglomération du pays de l'Or qui est dotée de la compétence pour gérer l’offre de logements actuelle et favoriser la mixité sociale entre les différents quartiers[24].
Le SCOT (schéma de cohérence territoriale) qui concerne l'ensemble de la communauté de communes a été approuvé par le conseil municipal le [25].
Le territoire de Palavas-les-Flots est composé à 53 % de zones humides et à 18 % d’eau, ce qui permet de considérer que la commune possède encore un patrimoine naturel relativement conséquent[26].
Type d'occupation | Pourcentage |
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Zone humide (étangs, marais) | 53 % |
Espace articifialisé (bâtiments, routes et espaces aménagés) | 22 % |
Espaces verts naturels (forêts, près et champs) | 7 % |
Eau (étendues d'eau douce ou salée) | 18 % |
Bien que la commune compte très peu de lieux-dits et d'écarts, du fait de sa dimension modeste, le plan de la commune recense divers quartiers, lieux-dits et écarts qui composent le territoire de Palavas-les-flots. Ceux-ci sont présentés, ci-dessous, selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[27] :
Le « risque inondation » est la conséquence de trois facteurs, de façon unique ou simultanée : le ruissellement urbain, le débordement de cours d'eau et les coups de mer entraînant une submersion marine.
La totalité du territoire palavasien est en zone inondable et ces débordements sont essentiellement la conséquence d'une surélévation des eaux du Golfe du Lion et des étangs, mais aussi du débordement du Lez, fleuve côtier qui traverse le centre du bourg[28].
À la suite des inondations de 2014 et de 2015, la révision du PPRI de Palavas-les-Flots a été prescrite par l'arrêté préfectoral en date du . Ce plan évoque dans sa présentation l'ensemble des aléas naturels « risquant d’impacter le territoire communal et les modalités de leur prise en compte dans la cartographie portée à connaissance ». Une réunion publique de présentation et d'échanges portant sur ces aléas s’est tenue pendant l'été 2016[29].
Selon la législation en vigueur, le territoire de la commune est situé en « zone sismique 1 » (sur une échelle de 1 à 5)[30]. En conséquence, la commune n'est soumise à aucune obligation constructive[31].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 1 | Sismicité très faible | accélération = 0,4 m/s2 |
D'après le dictionnaire topographique du département de l'Hérault[33], le secteur de Palavas ou Pallas, longtemps dénommé « Les Cabanes de Ballestras » dépendait en grande partie de la commune de Mauguio, et ce lieu fut érigé en commune indépendante le 29 janvier 1850[34].
La nouvelle cité de pêcheurs a formé son territoire avec une partie des terres et des eaux des communes de Mauguio, de Pérols, de Lattes et de Villeneuve-lès-Maguelone. L'étang de Vic prend alors le même nom d'étang de Palavas et ce nom répond à celui de Palus qui vient du grau creusé entre 1701 et 1757 qui sert aujourd'hui d'embouchure au Lez (fleuve).
Il existe au moins deux principales hypothèses sur l'origine du nom « Palavas » de ce qui fut tout d'abord un lieu, puis un village de pêcheurs et enfin une célèbre station balnéaire, le terme « les flots » étant un rajout récent (1928) avec un but purement esthétique et publicitaire.
En 1850, les patrons pêcheurs, devenus officiellement des Palavasiens, ont acquis une sorte d'indépendance par la création de cette commune. Véritables propriétaires de Palavas, ils vont essayer d'aménager, d'arranger, de structurer leur village où régnait jusqu'alors une certaine confusion urbaine. C'est le plan d'alignement de 1859 qui traduira sur le papier le nom de Palavas.
À l'origine, le site de Palavas est une partie du cordon littoral languedocien fréquenté de façon épisodique par des pêcheurs professionnels mais souvent fui l'été en raison de la présence de nombreux moustiques sur les étangs.
En 533, un évêché est fixé sur l'île de Maguelonne dont le territoire s’étend jusqu'au site de Palavas. Cet évêché apparaît, dès lors, dans les textes à la fin du VIe siècle, sur une île déjà occupée dans l'Antiquité[37]. À l'origine, l’évêché de Maguelone et le comté de Maguelone siégeaient à Maguelone mais la ville sera ruinée par l'action de Charles Martel en 737. Obligés de déplacer leur siège à Substantion (ancien nom de l'actuel Castelnau-le-Lez), puis à Melgueil (ancien nom de Mauguio, cité dont faisaient partie les terres de Palavas à l'époque), le domaine féodal prendra le nom de comté de Melgueil.
En 1085, le comte Pierre de Melgueil se plaçait sous la protection du pape. Il faisait hommage de son comté et des droits dont il jouissait dans l’évêché de Maguelone, à compter du règne du pape Grégoire VII, puis à ses successeurs.
Au XIIe siècle, l'évéché de Maguelone retrouva sa puissance passée, mais les évêques durent faire face à la montée de la maison d’Aragon qui venait d’entrer en possession de Montpellier et surtout à la montée en puissance des rois de France. En 1365, lors de la première guerre civile de Castille, la cité de Maguelone, alors possession de l'Aragon est prise par Guillaume Boitel et Bertrand Du Guesclin.
Le Lez, actuel modeste fleuve côtier, se jetait dans l'étang de Perotz (actuels étangs palavasiens) qui formait une lagune unique (voir carte). Cette lagune se perça par une ouverture appelée Grau de Palavas en 1623[38]. Entre 1701 et 1752, ce cours d'eau est canalisé jusqu'au grau de Balestras (qui, plus à l'est, remplace en 1663 l'ancien grau de Palavas). Le Lez offre ainsi à Montpellier une ouverture sur la mer. Cette embouchure permet aussi de drainer les eaux des zones environnantes, et d'évacuer dans la mer les eaux du Lez polluées notamment par les tanneurs de Montpellier[39]. Dans ce site assaini et désodorisé, petit à petit, le secteur de Palavas prend sa forme et va permettre le développement de l'activité de port de pêche au niveau local[40].
Le site est aussi un point de la défense côtière sous l'Ancien Régime, incarné par la redoute de Ballestras, construite en 1744[38]. Cette défense s'exerça contre les pirates notamment barbaresques, les Anglais mais surtout contre les contrebandiers qui, la nuit, remontaient le Lez pour esquiver l'octroi de Montpellier.
Juste avant le début de la guerre de Sept Ans, la France a besoin de liquidités en prévision du conflit. La « Jeanne-Elisabeth », un brick du XVIIe siècle naviguant sous pavillon neutre, est missionnée par la France pour transporter 24 600 piastres d'argent depuis Cadix en Espagne jusqu'à Marseille. En raison de la présence de corsaires anglais qui harcèlent les navires français en Méditerranée, le navire est officiellement enregistré à son port de départ comme transportant du blé, de la teinture et des fournitures diverses.
Dans la nuit du 24 au , alors que le navire marchand longe la lagune au large de Maguelonne, une grosse tempête le pousse vers la côte et il heurte des bancs de sable affleurant à la surface. En conséquence, le brick coule, avec sa cargaison, non loin du rivage. Les propriétaires des piastres tenteront de récupérer leurs biens, mais sans y parvenir[41].
En 2008, l'épave subit un pillage en règle effectuée par des plongeurs anonymes qui tenteront d'écouler leurs trouvailles clandestinement. À la suite d'une longue enquête menée par le service judiciaire des douanes, les responsables (dont un pêcheur de moules de Palavas-les-flots et un numismate de Montpellier) seront jugés et condamnés en 2016[42]. Dans le même temps, le DRASSM, un service du ministère de la Culture français, organise les fouilles officielles de l'épave[43].
Durant le Premier Empire, une modeste bataille navale opposa six bâtiments de guerre anglais à quatre navires français (La Borée, La Pauline, Le Lion et Le Robuste) en octobre 1809. Celle-ci se déroula face à la lagune de Maguelone, non loin de Palavas-les-flots. La bataille fut dirigée et surveillée depuis la côte par le général Charles Louis Joseph de Gau de Frégeville[44]. Le Robuste et le Lion s'échouent vers midi près de Frontignan. Après deux heures de tentatives infructueuses pour sauver les navires, Baudin ordonne leur sabordage, et ils sont incendiés dans la soirée.
Durant la première moitié du XIXe siècle, Les pêcheurs du port de Palavas, de plus en plus nombreux au fil des années, se rendent régulièrement à Montpellier distante de dix kilomètres pour vendre leurs poissons à la Halle Castellane, laissant ainsi leurs familles à demeure dans un village constitué de cabanes et petites maisons éparses et sans lieu de culte. Inquiet de voir les familles des pêcheurs privées de religion, le Père Soulas y fait construire une première église avec l'aide de l'évêché. Achevée en 1840, elle sera consacrée en 1841 sous le vocable de saint Pierre, patron des pêcheurs. Son premier curé, qui décédera en 1892, sera Guillaume Alluvain ou Aluvain, un abbé montpelliérain qui s'installe à Palavas et en devient officiellement le curé en 1843.
Poursuivant son effort, ce même abbé demandera des terres aux trois communes avoisinantes afin d'ériger Palavas en nouvelle commune. Ce qui sera effectif le 1850[45], donc par démembrement d'une partie des territoires des communes de Lattes, Mauguio, Pérols et Villeneuve-lès-Maguelone[46]. Elle prend le nom de « Palavas-les-Flots » le .
En 1843, des pêcheurs alertés par la vue d'une felouque se dirigeant vers l'embouchure du Lez, alertent la garde basée à la tour dite de la Redoute de Ballestras. Celle-ci tirera un seul coup de canon en direction de bateau. Sans avoir été touché, l'équipage de la felouque, préféra cependant renoncer à son incursion. C'est apparemment le seul fait d'armes attribuable à cet ouvrage. Un tableau anonyme visible au musée Jean-Aristide Rudel retrace ce fait d'armes.
La mode des bains de mer à partir du XIXe siècle attira des touristes locaux et des activités saisonnières. En 1872, fut mis en service un train d'intérêt local qui acheva d'assurer la notoriété de la station ; ce train fut croqué par le dessinateur Albert Dubout. La démoustication réalisée dans les années 1960 règle cette contrainte et accélère le développement touristique du littoral.
Dans les années 1920, Palavas devient une station balnéaire « à la mode » et attire une clientèle recherchant les bienfaits de la mer. L'institut héliomarin de Saint-Pierre et le casino Granier sont construits durant cette période[47].
Afin de renforcer l'image balnéaire de la station, la cité prend le nom de « Palavas-les-Flots » le [1].
L’Œuvre de secours aux enfants (OSE), agit pour le sauvetage des enfants juifs depuis 1941 dans les camps d’internement de la zone non occupée. Un des lieux d'accueil des enfants est le sanatorium Saint-Roch à Palavas-les-Flots, obtenu par l'abbé Prévost[48] et dirigé depuis mars 1942 par Sabine Zlatin. Mais lors de l’été 1942, à l'initiative du gouvernement de Vichy, les rafles et des arrestations d'enfants sont organisées en zone non occupée et l’OSE décide de fermer le sanatorium ainsi que la plupart de ses maisons. Sabine Zlatin et son époux Miron vont fonder la Maison d'Izieu[49].
Entre 1943 et 1944, le « mur de la Méditerranée », en allemand, le Südwall, signifiant le « rempart du sud », était un système extensif de fortifications côtières, construit par le Troisième Reich durant la Seconde Guerre mondiale le long de la côte française de la mer Méditerranée (de Cerbère à Menton) et destiné à empêcher une invasion par la mer des Alliés.
À Palavas, on peut encore apercevoir quelques vestiges de fortifications ruinés et rattachés à une habitation près du pont des quatre canaux[50].
La démoustication réalisée dans les années 1960 règle cette contrainte et accélère encore le développement touristique du littoral.
Le , le journaliste Robert Beauvais interviewe des passagers et riverains du petit train de Palavas avant la fermeture de la ligne de la compagnie des chemins de fer d'intérêt local du département de l'Hérault (CFTA), la ligne étant supprimée pour des raisons économiques, au grand mécontentement des usagers qui lancent une pétition pour son maintien[51]. D'après l'historien ferroviaire Paul Génelot[52], le train de Palavas a transporté environ 60 millions de voyageurs en 96 années d'exploitation.
Depuis des temps très anciens, Palavas-les-flots fut le port, par l'intermédiaire du Lez, rivière qui traverse la ville, puis la plage de Montpellier, agglomération très proche car, distante seulement de 10,5 km, par la voie rapide. Desservie par le petit train immortalisé par Albert Dubout, la station balnéaire fut le débouché naturel, bien avant donc Carnon, La Grande-Motte et Port-Camargue d'un grand nombre de touristes en villégiature.
Depuis la création du port, les pêcheurs de Palavas fournissaient en poissons aux bourgeois de Montpellier qui en retour, y ayant leurs villégiatures, firent construire l'église de Palavas, grâce à une souscription.
Dans les années 2000, à la suite de différends politiques et des heurts répétés de deux fortes personnalités Christian Jeanjean[53], UMP, et Georges Frêche, PS, Palavas membre du district de Montpellier devenu la communauté d'agglomération, l'a quitté fin 2004 pour adhérer à la communauté d'agglomération du pays de l'Or le (communauté centrée, elle, autour de Mauguio).
En mars 2017, la municipalité prend la décision de suspendre provisoirement les activités de tauromachie, essentiellement pour des raisons budgétaires[54]
En juillet 2017, l'humoriste local bien connu des Montpelliérains, Rémi Gaillard, survole la plage de Palavas-les-flots dans un petit avion avec une banderole « anti-touristes » (en anglais), accrochée à l'arrière de l'appareil et leur enjoignant de s'en aller. À la suite de ce coup d'éclat sarcastique, le maire de Palavas décide de faire survoler la plage avec un autre petit avion, indiquant cette fois-ci que les touristes qu'ils sont les bienvenus. Rémy Gaillard salue l'initiative du maire dans un message[55]
Au début du mois d'avril 2018, des milliers de « méduses violettes », en fait, des siphonophores, plus connues sous le nom de vélelles sont venues s'échouer sur les plages de Palavas-les-flots. Ce phénomène inexpliqué et extrêmement rare qui s'est étendu sur les plages de l'Hérault ne présente pas de danger particuliers pour les baigneurs et les autres habitués de la plage[56].
En raison de la pandémie de Covid-19, l'accès à toutes les plages de la région Occitanie est interdit, y compris celles de Palavas-les-flots, à la suite de la publication d'un arrêté préfectoral effectif dès le , jusqu'au 31 mars, pour enfin être prolongé jusqu'à la fin du confinement de la population française[57], voire au-delà, le maire ayant fait ensuite une demande de réouverture des plages de la commune auprès du préfet[58].
Le conseil municipal de Palavas est composé de vingt-neuf élus, dont vingt-deux membres qui siègent dans le groupe de la majorité municipale et sept membres qui siègent sur les bancs de l'opposition.
La commune a été membre du district de Montpellier devenu communauté d'agglomération, puis celle-ci l'a quittée à la fin de l'année 2004, pour adhérer à la communauté d'agglomération du pays de l'Or le 1er janvier 2005 et compte 7 sièges dans cette assemblée communautaire.
Lors du second tour des élections municipales de mars 2014, celle-ci se présentant sous la forme d'une triangulaire[59], le maire sortant et tête de liste de la majorité municipale, Christian Jeanjean devance la liste du candidat sans étiquette et d'opposition municipale, Mathieu Soliveres, de neuf voix, mais son élection est invalidée par le tribunal administratif de Montpellier, à la suite d'un recours exercé par son adversaire. Le 24 février 2015, l'invalidation du scrutin est confirmée par le Conseil d'État[60].
Après une période de transition de trois mois, durant laquelle une « délégation spéciale » administre et gère la commune de Palavas jusqu'à de nouvelles élections municipales[61], un nouveau scrutin est donc organisé et la liste de Christian Jeanjean est réélu, dès le premier tour, le dimanche avec 50,2 % des voix. Il est ensuite réélu maire de Palavas le samedi 30 mai 2015 par le nouveau conseil municipal.
En mars 2020, le conseil municipal a été formé dès le premier tour des élections. La liste du maire sortant Christian Jeanjean a remporté 52,81 % des voix. Elle a obtenu vingt-trois sièges sur la totalité du conseil (29).
La liste menée par Sandrine Arnal (Divers Droite), avec 22,78 % des votes, s'est emparée de trois sièges, les trois derniers sièges étant partagés par les trois autres listes, (RN, Divers Droite et Union de la Gauche)[62].
La liste des maires de la commune ne débute que le 29 janvier 1850, date de l'érection du hameau de Palavas en commune autonome par décret impérial[63]. L'actuel maire de la commune est également le vice-président de la communauté d'agglomération du pays de l'Or, chargé des eaux et des espaces naturels[64].
Période | Identité | Parti | Autres mandats |
---|---|---|---|
1850 — 1870 | Guillaume Molle | -- | -- |
1870 — 1891 | Pierre Molle | -- | -- |
1892 — 1892 | Rodolphe Faulquier | -- | -- |
1892 — 1900 | Antoine Marty | -- | -- |
1900 — 1900 | Albert Ponset | -- | -- |
1900 — 1907 | François Catillon | -- | -- |
1908 — 1912 | Michel Brun | -- | -- |
1912 — 1919 | Marius Barthélémy | -- | -- |
1919 — 1944 | François Molle | -- | -- |
1944 — 1947 | André Pellat | -- | -- |
1947 — 1953 | Noël-Pierre Rouquette | -- | -- |
1953 — 1989 | Jacques Giret | RI puis UDF-PR | Conseiller général (1973-1979) |
1989 - février 2015[65] | Christian Jeanjean | UMP puis DVD puis UMP | Député (2002-2007) Élection municipale de 2014 annulée par le Conseil d'État |
25 février 2015 - 30 mai 2015 | Michel Le Clainche Président de la Délégation spéciale[66] | -- | - |
30 mai 2015 — en cours | Christian Jeanjean | UMP puis LR | Administrateur de sociétés |
La commune dispose de deux administrations de police au service de la protection de la population et toutes les deux sont situés à proximité du centre-ville.
La commune possède un service de police municipale, dont le bâtiment est situé en plein cœur de la commune à proximité du pont sur le Lez, place du Docteur Clément. Ce service gère également les objets trouvés et les services de fourrière municipale[67].
Ce service de police locale qui revendique son efficacité a bénéficié de nombreux reportages télévisés et possède la particularité d'être ouvert tous les jours et 24 heures sur 24[68].
La commune abrite également sur son territoire une brigade territoriale autonome de gendarmerie, service rattachée à la compagnie de gendarmerie de Castelnau-le-Lez et dont le bâtiment est situé rue de la Tramontane, sur la rive gauche du Lez.
Située entre Mer et lagunes et classée Station climatique mais aussi à 80 % en zone inondable, la station balnéaire de Palavas est titulaire des labels suivants :
La commune est, en outre, titulaire du label « Port Propre », celle-ci ayant mis en place des containers de récupération des huiles usagées, des batteries et autres emballages usagés sur un site dénommé point propre, situé sur la zone technique, ainsi qu'une pompe de vidange des eaux grises et des eaux noires, située, elle, sur le pont d'appontement, des bacs à ordures ménagères en début de chaque passerelle et enfin, un service de tri sélectif dénommé « Eco-point », situé à l’entrée du port[69].
La commune inclut six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique dites « ZNIEFF » :
La commune inclut aussi une zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux :
La commune comprend aussi deux sites d'intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat :
L'ONG Sea Shepherd, dont la mission principale est d'assurer la protection des écosystèmes marins, effectue sa troisième opération de « chasse aux filets fantômes » le au large de Palavas. Il s'agit de filets de pêcheurs abandonnés ou perdus en mer, très destructeurs pour la flore et la faune marines[81].
Une association locale dénommée « Palavas Jumelage et culture » gère et administre le comité de jumelage entre les trois communes. Dans ce cadre, cette organisation assure notamment des voyages et des rencontres[82].
Palavas-les-Flots est jumelée avec deux autres communes :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[83]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[84].
En 2021, la commune comptait 5 881 habitants[Note 3], en évolution de −4,73 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2012 | 2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 106 | 5 977 | 5 881 | - | - | - | - | - | - |
Rattachée à l'académie de Montpellier, la commune accueille sur son territoire deux établissements chargés de l'enseignement primaire des enfants :
La commune n'héberge aucun établissement d'enseignement secondaire sur son territoire. Le collège public le plus proche est le collège Frédéric Mistral situé à Pérols et le lycée public est le lycée Champollion situé à Lattes[91].
La commune héberge plusieurs installations sportives, dont :
Les structures du parc de sports en extérieur qui étaient installées par une association privée sur une plage de Palavas ont été retirées en 2023 par la mairie car considérées comme étant illégales[96].
La commune héberge de nombreuses associations sportives, dont le « rugby-club palavasien », la régie municipale des tennis de Palavas, le club de boxe thaïlandaise et le Club « AquaLove Sauvetage » à Palavas qui gère le sauvetage sportif.
Il existe également un club de plongée sous-marine dénommé « Octopus » ainsi qu'un centre de plongée dénommé « ecosystem » qui sont également enregistrés sur le territoire de la commune.
Le club de kayak de mer Palavas dénommé simplement « Kayak de mer » permet une pratique loisir en mer et dans les étangs. Le club de pirogue polynésienne, ainsi qu'un club de wave-ski et surf-ski dénommé « Palavas Ocean Racing permet d'exercer des sports de type polynésien. Il existe également des clubs de surf, bodyboard, skimboard, longboard, Stand-Up Paddle et kite.
Palavas héberge également une association de tir à l'arc dénommé « Les Archers de Ballestras » et une association de pêche au lancer (quais et digues), au bouchon (grau) et de surfcasting (plages)
La commune héberge sur son territoire un établissement de santé de type pédiatrique, l'institut Saint-Pierre. Cet institut est un établissement de soins de suite et réadaptation pédiatrique accueillant des malades âgé de 0 à 18 ans, doté d’une capacité de 165 lits et places. Il s'agit d'un établissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC) géré par une association dont le siège est fixé à Montpellier. Il présente des services de rééducation fonctionnelle, de soins palliatifs et de rééducation spécialisée[103].
La caserne des sapeurs-pompiers de Palavas-les-Flots est installée rue de la Tramontane. En 2023, celle-ci accueille des visiteurs dans le cadre d'une journée « portes ouvertes v avec une initiation aux gestes premiers secours[104].
Le Midi libre, quotidien régional, est distribué dans la commune.
France 3 Languedoc-Roussillon, chaîne télévisée locale publique appartenant à la direction régionale de France 3 Occitanie et qui propose des journaux quotidiens produits par la rédaction montpelliéraine, ainsi que des émissions locales sur les communes de l'ancienne région.
Située dans le diocèse de Montpellier, l'église (propriété de la commune) ainsi que la communauté catholique de la commune sont desservies par la paroisse de Pérols-Carnon, dénommée « Stella Maris » et du diocèse de Montpellier[105].
La communauté protestante de la commune dépend de « l'Église Protestante Unie de Montpellier et Agglomération »[106].
Il subsiste une activité de pêche et quelques petites industries locales, mais l'activité économique principale de la commune est le tourisme, particulièrement active durant la période estivale.
La proximité de la grande agglomération montpelliéraine à moins de 10 km favorise un tourisme de proximité, particulièrement les week-ends et la clientèle est principalement familiale. Les mois de juillet et août attirent une clientèle plus importante en provenance de régions françaises plus éloignées.
Les résidences secondaires de la commune représentent 58 % des hébergements touristiques, le reste correspondant aux trois autres types d'accueil présentés sur le tableau ci-dessous[107] :
Type d'occupation | Pourcentage |
---|---|
Total des hébergements non marchands | 58 % |
Total des hébergements marchands | 20 % |
Total des anneaux port de plaisance | 21 % |
Total de la base de camping-cars | 1 % |
Palavas-les-Flots comprend de nombreux hôtels de diverses catégories. Depuis l'été 2018, la commune héberge un hôtel cinq étoiles, premier hôtel de luxe de la station : Palace plage est selon la presse, « l'unique établissement haut de gamme les pieds dans l'eau du littoral héraultais »[108].
Un jugement du tribunal administratif de Montpellier d'octobre 2017 a ordonné l’enlèvement de 192 mobile homes installés sur une plage en respect de l'interdiction imposé par le plan de prévention du risque inondation (PPRI), de la station balnéaire. Concernant la lutte contre la « cabanisation » sur le littoral héraultais, un arrêt de la cour d’appel de Montpellier, publié durant la même période a condamné les gestionnaires d'un camping local pour « occupation illégale de la bande des cent mètres, sur le domaine public »[109].
Longues de sept kilomètres, s'étalant entre Carnon à l'est (rive gauche du Lez), et Villeneuve-lès-Maguelone à l'ouest (rive droite du Lez), les plages proposent des activités de baignade, de surf et de jeux de plage en été, mais aussi de lieu de promenades en hiver) et attirent donc un très grand nombre de touristes qui logent sur place grâce à la présence de nombreux hôtels, de résidences secondaires et des campings, ou dans les communes proches de Palavas comme dans les campings de Lattes et Pérols. Cette affluence a longtemps marqué Palavas d'une image de lieu de vacances populaires, encore très forte aujourd'hui.
À l'instar d'autres communes balnéaires du Golfe du Lion, et face à la demande de la clientèle touristique, des concessions de plage et des établissements de restauration sont apparus sur l'espace public du littoral géré par l'État, propriétaire du domaine public maritime[110].
Le syndicat de pêcheurs de Palavas-les-Flots a été créé en 1936. Il organise et contrôle la gestion de la pêche en mer et en étang dans le territoire maritime de la commune. Une zone de cantonnement dite « Réserve marine de la côte palavasienne » a également été mise en place sous l'autorité de cette association[111].
La vie maritime de Palavas s'articule autour de deux axes :
Le « sable-de-camargue », appelé auparavant « vin de pays des sables du Golfe du Lion » est un vin français d'indication géographique protégée. Le terroir viticole est situé en limite de la plaine côtière de la Camargue et de la petite Camargue et se prolonge également sur les lidos du Languedoc entre les étangs, les lagunes, les graus, entre Les territoires des Saintes-Maries de la Mer et du Cap d'Agde[116].
Le vignoble s'étend depuis le département des Bouches-du-Rhône et du Gard jusqu'aux communes de Frontignan, Marseillan, Mauguio, Sète, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone et bien sur, Palavas-les-Flots, communes situées dans le département de l’Hérault[117].
Découverte en 1874, puis aménagée dans une petite grotte, cette source d'eau fortement ferrugineuse est riche en gaz carbonique. À la fin du XIXe siècle, celle-ci était recommandée pour ses vertus digestives[118].
La municipalité de Palavas a porté le projet de faire rejaillir l'eau pétillante et ferrugineuse de la source Jeanne-d'Arc. Inaugurée en 2003[119], la source « naturellement minéralisée et gazeuse » a un débit de 1 500 litres à l'heure. Le projet a couté 76 000 € et le forage est de 114 mètres[120].
Installée entre le golfe et la lagune et créée durant l'année 1974, la station de l'Ifremer de Palavas, établissement public à caractère industriel et commercial sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'implique dans l'effort de recherche et de développement en pisciculture marine, en partenariat avec de nombreuses structures nationales et internationales, notamment européennes.
Les champs d'investigation et de recherche concernent principalement les poissons, leur modes de vie et leur environnement. les sciences concernées sont la génétique, la physiologie de la reproduction, l'immuno-pathologie et la technologie des systèmes d'élevage utilisant la recirculation de l'eau. L'espèce modèle du site est le bar, mais les installations sont conçues pour effectuer des expérimentations sur de nombreuses espèces de poissons dont[121] :
L'Église catholique paroissiale Saint-Pierre de Palavas-les-Flots est située en centre-ville, non loin du phare de la Méditerranée, sur la rive gauche du canal.
Ce bâtiment a été édifié en 1896 grâce à une souscription, pour remplacer l'église de planches, premier bâtiment religieux du village. L'église est un édifice de style néo-roman et ne possède qu'une seule nef et une seule tribune et elle a été inaugurée par le cardinal de Cabrières, évêque de Montpellier, le 26 mars 1896.
L'église abrite les cendres de la martyre sainte Florence, dont on peut voir le gisant, celui-ci étant une reproduction de cire polychrome[122].
La chapelle Notre-Dame de la Route est située à l'est de Palavas, en direction de Carnon sur la place Paul-Bruniquel, elle a été bénite le 1er mai 1961 par Cyprien Tourel.
Ce bâtiment religieux catholique a été financé par une souscription levée par l'Abbé Pierre Bruniquel. Menacée de ruine, elle est rachetée au prix de 1 euro symbolique au diocèse, par la municipalité de Palavas-les-flots et restaurée. le bâtiment a été principalement transformé en espace de spectacle consacré à l'art dramatique, à la musique et aux conférences., mais des offices sont toujours célébrés en juillet et août[123].
Situé à proximité du centre-ville et construit sur l'emplacement de l'ancienne redoute de Ballestras, l'ancien château d'eau, haut de 45 m, édifié en 1943, présente un coffre de béton qui a été profondément transformé pour devenir le Phare de la Méditerranée. Ce monument accueille depuis quelques années le palais des congrès avec au sommet un restaurant panoramique tournant offrant aux convives une vue à 360°.
L'intérieur de l'ancien château d'eau, en fait une simple citerne posée sur la redoute de Ballestras, a donc été démoli (ne conservant que l'enveloppe) et la redoute enchassée dans l'édifice, déposée pierre par pierre, fut reconstruite et restaurée par les Compagnons du Devoir sur l'étang du Levant, à l'ouest de l'étang du Grec, à l'entrée est de la ville. Cette redoute abrite actuellement le musée Albert Dubout.
Le , dans le cadre du 34e anniversaire de la Marianne d’Or, prix d’excellence des municipalités de France, le phare de la Méditerranée a reçu la « Marianne d’Or anniversaire », remis à son maire, Christian Jeanjean[124].
Grâce à son label « Ville d'eau », Palavas dispose d'un casino sur la rive droite depuis la fin du XIXe siècle. L'édificie est très proche du centre-ville et du port, face à la plage.
Le Grand casino Granier[125] permet de participer à de nombreux jeux d'argent tels que les célèbres machines à sous, des tables de roulette anglaise, de black jack et des jeux de cartes. Un restaurant est également situé dans le bâtiment.
Le casino qui fut réputé pour ses spectacles d'opérette appartient actuellement au groupe Partouche qui possèdent d'autres casinos en France.
Un groupe monumental en bronze intitulé « L'Espoir », composé de cinq personnages, d'une hauteur d'un peu plus de 4 mètres, a été offert par le groupe immobilier Angelotti à la ville de Palavas-les-Flots. Installé sur un socle composé de trois marches qui mène à une plateforme de 8 mètres de côté, il se situe à l'extrémité de la jetée au bout du port de Palavas, sur la rive gauche du Lez qui se jette juste à cet endroit dans la Méditerranée. Cet ensemble fait face à la statue du « Pêcheur de Palavas » qui lui fait pendant de l'autre côté de l'embouchure du Lez. Le groupe a été inauguré le par le maire de la commune[126].
En avril 2021, la municipalité de Palavas-les-Flots fait procéder à l'installation d'une structure monumentale en 3D, dénommée « #lovepalavas » sur la promenade piétonne sur la rive gauche du Lez, qui mène à la statue « L’Espoir » de Nella Buscot. Le maire, Christian Jeanjean indique, au cours d'une interview, que cette structure étant mobile, « elle sera déplacée lors de grandes manifestations, dans des lieux emblématiques de la ville pour le plaisir de tous. »[127].
Une médiathèque et trois musées sont implantés à Palavas, dont deux rappellent l'œuvre du dessinateur humoristique Albert Dubout dans la redoute de Ballestras et le « petit train » qui desservit la station de 1872 à 1968.
La médiathèque Saint-Exupéry, située à proximité de la mairie, offre une surface de rayonnage de plus de 300 m2[128].
En 1991, la redoute de Ballestras, ancien fortin militaire construit au XVIIIe siècle pour surveiller la côte du golfe et qui se situait auparavant devant la plage, sur la rive gauche du Lez fut démontée, pierre par pierre, par le mouvement des Compagnons du devoir, puis reconstruit sur l’ile du levant située sur l'étang du Grec. Le musée Albert Dubout consacrée au célèbre dessinateur et peintre, amoureux de Palavas et de son petit train y fut installé en 1992[129].
Les salles d'expositions, régulièrement réorganisées[130], présentent de façon illustrée ce que le dessinateur Albert Dubout pouvait observer à l’époque comme étant du domaine l’histoire de la station balnéaire : les vacances, le train à vapeur, les transports, le sport, la société, de façon toujours comique et caricaturale, voire grotesque, mais sans méchanceté.
Le musée du Train, contigu au musée de la voiture miniature a été créé en 1996 et il est contigu au musée Albert Dubout. Le visiteur peut y découvrir une locomotive à vapeur avec un de ses wagons, une collection privée d’anciennes lanternes de chemin de fer, des dessins et des illustrations, la plupart d'Albert Dubout, des photos anciennes du petit train du temps ou il circulait (1872-1968) et une boutique de souvenirs[131].
Consacré au patrimoine et à l'histoire de Palavas-les-flots, ce musée est situé avenue de l'évêché de Maguelone[132].
Il existe également la galerie Gustave Courbet qui perpétue le passage du peintre Courbet dans la commune dont il a peint la plage en 1854 lors de son premier séjour.
Le territoire de Palavas et des communes voisines se situe dans le domaine linguistique des langues occitanes et plus précisément dans le domaine du languedocien (branche orientale) qui est un dialecte de celles-ci. Le languedocien est parlé principalement dans le Languedoc et en Guyenne.
Au niveau des langues occitanes, le languedocien reste un dialecte à la fois central et conservateur et il a peu évolué depuis le temps des troubadours. Pour ces raisons, il est proposé par certains linguistes une standardisation de l'occitan à partir du languedocien[133].
Ville de tourisme et de villégiature, Palavas-les-flots abrite, en conséquence et proportionnellement à sa population, très peu de locuteurs de cette langue traditionnelle, mais celle-ci reste encore présente dans l'arrière-pays languedocien et notamment à Montpellier, où l'enseignement de cette langue est assurée à tous les niveaux de la scolarité, y compris dans certaines écoles primaires et à l'université[134].
De nombreuses manifestations de renommée locale et régionale, dont certaines sont à vocation touristiques, sont produites chaque année. Depuis 2016, la ville possède son propre comité des fêtes, gérée par une association locale. Celle-ci participe aux animations, en collaboration avec les commerçants locaux et la municipalité[135].
Chaque année, des compétitions nautiques régionales, voir inter-régionales ont lieu sur les plages de Palavas, concernant des activités sportives tels que la Voile, le windsurf, le skimboard ou le surf. En été, riche d'une cinquantaine d'attractions, une fête foraine qui s'étend sur toute la saison des vacances scolaires côtoie les arènes utilisées pour les courses camarguaises. Ces arènes ont accueilli, à plusieurs reprises, la célèbre émission Intervilles où Palavas concourra la dernière fois en 2008 dans la version de France télévisions.
Une salle de cinéma équipée d'une salle climatisée et équipée pour la « 3D » dénommée « Le Nautilus » est installée sur le front mer, rive gauche du Lez, non loin du centre-ville. Des séances de projection en plein air peuvent être effectuées, en été, dans le parc du Levant, ou sur la plage de l’Hôtel de Ville, espaces tous les deux situés du côté de la rive gauche du Lez[136].
Durant cette saison, il existe des animations :
« L'Oursinade » (3e édition en 2020) est une exposition de produits de la mer, à proximité de la jetée du port, le dernier week-end du mois de mars[137],[138] et surtout la « Féria de la mer » qui a fêté au printemps, sa (24e édition en 2021). Cette animation festive regroupe sur les plages et autour des Arènes, des activités récréatives de type bodegas et d'autres activités festives, ainsi que des spectacles équestres[139]. La « féria » de la mer accueillait, jusqu'en 2017, un spectacle de tauromachie organisé dans ses arènes de la ville, celle-ci étant membre de l'Union des villes taurines françaises. À L'occasion de cette féria organisée durant le printemps 2016, de nombreuses personnes opposées à la corrida ont organisé une manifestation à l'entrée de la commune[140].
En mars 2017, le maire de Palavas prend la décision de suspendre les activités de corrida lors des prochaines férias, décision prise, selon cet édile, pour des raisons essentiellement budgétaires[141].
Palavas-les-Flots organise également, de façon ponctuelle, des animations de courses camarguaises et des rencontres de joute nautique sur le Lez canalisé.
Il existe durant cette saison, trois manifestations festives notoires :
La « fête de la mer »,ou « féria de la mer »[142]) organisée à l'origine en l'honneur de saint Pierre, patron des pêcheurs, afin de rendre un hommage à la mémoire des pêcheurs palavasiens et des sauveteurs disparus en mer, marque, depuis les années 1950, le début de la saison estivale[143].
Un tournoi de joutes y est régulièrement organisé dans le canal du lez. À cette occasion le trophée Emile-Guiral est remis aux vainqueur de cette compétition nautique. En 2017, la manifestation a été célébrée le 9 juillet, y associant quelques manifestations ludiques et sportives dénommées « olympiade de la mer »[144], manifestations reprises lors de l'édition 2018[145].
Depuis 2014, plusieurs meetings aériens sont organisés au-dessus du territoire palavassien et des communes environnantes, notamment effectué par Les voltigeurs de l'aéro-club de l'Hérault, basé à Mauguio. En juillet 2014, c'est la prestigieuse Patrouille de France qui s'associe pour la première fois à cette manifestation, en assurant un survol de la commune agrémenté d'une démonstration de voltige[146],[147].
Le Salon du bien-être du corps et de l'esprit, dont la 7e édition en 2017 a été organisée au début du mois de septembre 2016 (et les 2 et 3 septembre en 2017) dans la salle Cosec à Palavas. De nombreux stands, proposant des méthodes de relaxation, de médecine ayurvédique, de kinésiologie, de magnétisme sont installés à cette occasion. D'autres stands, consacrés au phénomène de la voyance, sont également proposés dans le cadre de ce salon ouvert à tous[148].
La 24e édition de la Féria d'Automne doit se dérouler du 24 au avec de nombreux spectacles[149].
Un « village de Noël » est mis en place durant les vacances d'hiver, la ville de Palavas-les-flots organise avec l'aide des commerçants un village de Noël à l'instar des grandes villes de France, comme Strasbourg, Annecy ou Dijon. Ce village se présente de façon originale car situé en bord de mer et accueille en outre une maison du Père Noël, ses 32 chalets commerçants, une grande patinoire, une Grande Roue et des manèges, tous en apport avec Noël, une crèche grandeur nature et une ferme vivante[150].
Une exposition de voitures (dénommée salon du sport automobile) présente des véhicules de compétition du sport automobile (rallye, rallye-raid et circuit) est généralement organisée vers la fin du mois de janvier (la 11e édition s'est tenue les 1er et dans la salle bleue de Palavas)[151].
Durant l'année, des puces[152] sont organisées tous les samedis matin, autour de ces mêmes arènes. Le marché nocturne de Palavas-les-Flots accueille également les touristes et les résidents, tous les vendredis durant la période estivale.
Il existe également une « Maison du temps libre », située rue des Lamparos. Celle-ci accueille une trentaine d'associations culturelles ou sportives et peu organiser ponctuellement des manifestations d'ordre culturel.
Depuis 2016, un « grand nettoyage citoyen des plages » est organisé sur le littoral. Cette initiative, co-organisée par Cap Océans et Aqualove Sauvetage, a connu sa deuxième opération le 18 novembre 2017[153].
L'ensemble lagunaire qui entoure la région de Palavas-les-Flots comprend sept étangs principaux, mais seuls l'étang du Méjean, l'étang du Grec, l'étang du Prévost et l'étang de l'Arnel sont situés sur le territoire de la commune.
Les étangs palavasiens et leur zone humide sont reconnus pour leur patrimoine par la Convention de Ramsar depuis 2008[154].
De nombreux oiseaux fréquentent ces étangs, on peut particulièrement dénombrer certaines espèces, telles que :
Un récit lié au mythe de l'auto-stoppeuse fantôme existe à Palavas, à la suite des témoignages produits, en mai 1981, auprès des services de police de Montpellier, par plusieurs jeunes personnes qui se déplaçaient ensemble dans une voiture sur le territoire de la commune. Ces personnes auraient été témoins de ce phénomène[163].
Il s'agit d'une petite ligne de train local qui, dès son inauguration en mai 1872, connaît un succès immédiat. D'après l'historien ferroviaire Paul Génelot[52], le petit Train de Palavas a transporté environ 60 millions de voyageurs entre 1872 et 1968, soit 96 ans d'exploitation. La ligne a été croquée par le dessinateur Albert Dubout dès 1922. Il a représenté à sa façon, « son petit train » de manière carnavalesque et comique (grosses dames et petits messieurs), et en a profité pour se moquer des passagers estivants. Deux chansons ont évoqué le petit train de Palavas : la première qui servit pour le film de Roger Bessière sur ce train[164], paroles d'André Pierre et musique de Claude Estienne, la seconde avec des paroles de Pierre Nicot et une musique de Jack Starling. Cette ligne fut fermée en octobre 1968.
Le mourre de pouar (« museau de cochon » en provençal) est un voilier de pêche traditionnel à fond plat qui était utilisé dans le golfe du Lion et qui fut donc emblématique pour les petits pêcheurs de Palavas-les-flots.
Dans un de ses ouvrages, l'écrivaine française Emmanuelle Pagano avance que le terme de Palavas pourrait être lié à l'expression de « Pue-la-vase » en supposant que ce nom pourrait être lié aux eaux du Lez qui déposaient, autrefois, les boues des tannages de peaux et autre détritus que les tanneurs jetaient dans l’affluent du Lez, le Merdanson aujourd'hui appelé le Verdanson[39].
De son côté, l'écrivain français Léo Malet, dans son roman M'as-tu vu en cadavre ?, traite la station de « Pue-la-Vase-les-Flots »[165].
« L'île à Lili » est une série d'albums pour enfants dont la trame se base sur les vacances d'un groupe d'enfants dans un camping de Palavas-les-Flots.
Le drapeau de Palavas-les-Flots est blanc avec l'écu de la commune au centre. L'ancien drapeau de Palavas-les-Flots était blanc avec l'ancien logo de la commune au centre.
Palavas-les-Flots ne possède pas de devise. Les devises (de type promotionnelle) citées ci-dessous sont reproduites dans les documents de la mairie ou ceux de l'office du tourisme.
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