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La miséricorde est une petite console fixée à la partie inférieure du siège rabattable d'une stalle. Elle permet au clerc ou au moine qui participe à l'office divin de prendre appui sur elle lorsqu'il se tient debout et que son siège est relevé. Les stalles sont normalement situées dans le chœur de certaines églises.
Cet article liste les églises de France où il existe (ou a existé) des miséricordes, ainsi que les autres lieux (musées, collections publiques…) où ces objets sont conservés.
Les nombres entre parenthèses indiquent le nombre de miséricordes présentes dans l'édifice.
Bourg-en-Bressecollégiale Notre-Dame (42): visages d'hommes, de femmes, nombreuses têtes de bouffons et une miséricorde avec feuille d'acanthe stylisée.
Dans le nord du transept (28): ensemble de deux stalles à deux rangs, en provenance de l'ancienne église Saint-Pierre de Brou, aux miséricordes représentant essentiellement des portraits d'hommes et de femmes, parfois grotesques.
Meximieux église Saint-Appolinaire (22 + 2): visages d'hommes portant bérets, casques, turbans ou couronnes et une tête de mort datée de 1846. À noter, deux «fausses miséricordes» à médaillons et rinceaux (dont une gravée "Bontems 1847") sculptées en position relevée, au milieu des stalles, sur les panneaux habillant les piliers du chœur.
Pérouges église Sainte-Marie-Madeleine: visage féminin et motifs floraux.
Chézy-en-Orxois église Saint-Denis (10 dont 2 brisées): visages de femme, d'anges et d'hommes "végétaux". Drapé à rapprocher de ceux du bourg voisin de Villers-Cotterêts,
Essômes-sur-Marne abbatiale Saint-Ferréol (38): animaux fantastiques (vouivres/dragon/griffon), têtes d'anges, visages de clercs, de guerriers, de femmes casquées ou échevelées. Scénettes, angelots ou enfants, ours et cheval.
Laon cathédrale: deux modèles de miséricordes de style classique de feuilles d'acanthe et de médaillon entouré de rinceaux.
Saint-Quentinbasilique Saint-Quentin: dans la chapelle Notre-Dame -La-Bonne, deux stalles aux miséricordes insignifiantes refaites de façon moderne, mais dont une assise est équipée d'un astucieux système de verrouillage en position relevée.
Moulins musée (10 stalles privées de leurs miséricordes).
Saint-Pourçain-sur-Sioule église Sainte-Croix (39): feuillages, animaux fabuleux ou monstrueux, personnages divers dont certains exhibitionnistes, mutilés par pudibonderie. Nombreuses miséricordes disparues.
Viviers (cathédrale Saint-Vincent) (48): généralement entourés de feuillages naturels ou stylisés, de volutes, d'ailes ou de drapés en guirlandes, divers masques grotesques ou fantastiques, visages, têtes d'anges, fruits, animaux domestiques. À noter, les parcloses des stalles en torses de femmes, nus et plantureux.
Monthermé: abbatiale Saint-Rémi de Laval-Dieu (13 miséricordes du début du XVIIIesiècle): bel ensemble de miséricordes ornées de bouquets en corbeilles, feuillages, rubans et fleurs de lys, encadrées de singuliers motifs géométriques.
Foix abbatiale Saint-Volusien (26) + (1) siège curial dans une chapelle au sud de la nef: corbeilles et guirlandes garnies de fruits et de fleurs, cornes d'abondance, plusieurs angelots terrassant un serpent, visages humains entourés de feuillages, moine lisant. Somptueux accotoirs représentant en pied, des monstres animaux ou humains pourvus d'ailes.
Messon église (6): modèle unique à feuilles d'acanthe. Les parcloses et les accotoirs des stalles sont remarquables pour leur ornementation.
Pont-Sainte-Marie église Sainte-Marie (14 figuratives + 2 x 3 classiques dans le haut du chœur): masque, personnages encapuchonnés, enfants, êtres fantastiques et salamandre.
Les Riceys église Saint-Pierre-ès-Liens de Ricey-Bas.
Troyes cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul (89 dont 6 dans une chapelle du chevet): alternance de motifs décoratifs baroques (rinceaux, coquilles, fleurs imaginaires) et de visages humains entourés de décors exubérants, femmes aux parures luxueuses (colliers, diadèmes et couronnes) et hommes grimaçants ou aux barbes et chevelures "en feu".
Conqueséglise Sainte-Foy (30): deux ensembles distincts de stalles aux miséricordes de styles différents meublent le chœur. Au fond, des sculptures naïves de personnages divers (sirènes, guerriers, masques monstrueux) et d'animaux. Près du transept, des œuvres de qualité plus affirmée montrant visages, coquilles, personnages grimaçants et bouffons dansant. À noter, une belle représentation d'un moine tenté par le diable et d'un atelier de sculpteur-imagier.
Decazeville: têtes de monstres mi-hommes mi-bêtes, lion et boucs
Entraygues-sur-Truyère: église (8) têtes d'animaux (canard, bœuf, lion, bouc, rapace), deux visages (un homme tirant la langue et une femme) et un félin menaçant.
Espalion église: grappe de raisin, pensée (libre?), palme datée de 1889, deux ornées de décorations militaires et dédicacées (Louis Brévier archiprêtre et Don de M. Jh. Poulenq).
Mur-de-Barrez: église Saint-Thomas-de-Canterbury: petites miséricordes à motifs géométriques.
Miséricordes
du chœur
de la
cathédrale
de Rodez.
Miséricordes situées au fond
de la cathédrale de Rodez.
Rodez (cathédrale Notre-Dame) (64 miséricordes du XVesiècle + 47 miséricordes des sièges inférieurs, plus tardives): divers personnages dont un exhibant son derrière, paysan en activité ou endormi, sanglier, chien rongeant un os, deux têtes de femmes aux coiffures originales, sirène se peignant devant un miroir, cœur enflammé percé d'une flèche + petite série de miséricordes située au fond de la nef (grotesque et végétaux).
Saint-Geniez-d'Olt chapelle des Augustins: restent trois miséricordes ornées de rosaces et motif végétal.
Andlau église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (14): deux ensembles de stalles. Au fond de la nef, feuilles d'acanthe. Dans le chœur: motifs de végétaux stylisés. À noter, une miséricorde du modèle de celles de l'église voisine de Benfeld.
Benfeld église (16): sous une assise bilobée, motif décoratif triangulaire rehaussé d'un décor en bas-relief sculpté en dessous du siège.
Bayeux: cathédrale Notre-Dame (49 miséricordes): entre des accotoirs représentant des êtres fantastiques ailés (genre griffons), des visages d'anges parfois très expressifs (criant, chantant, soufflant).
Honfleur: église Sainte-Catherine: deux modèles très simples le long de la nef + stalles et chaise curiale près du chœur aux miséricordes ornées de médaillon, rinceaux et feuilles stylisées.
Juaye-Mondaye: abbaye Saint-Martin: modèle unique de feuilles d'acanthe.
Lisieux: cathédrale Saint-Pierre (62): nombreuses représentations de têtes animales (moutons, chiens, renards ou loups?), quelques têtes enfantines, visage couronné et celui d'un homme barbu.
Lisieux: église Saint-Jacques: 28 stalles avec miséricordes sculptées avec beaucoup de fantaisie provenant de l'abbaye du Val-Richer.
Orbec: église: visages fantastiques ou monstrueux, feuillages, chauve-souris, oiseau, vieillard portant une bourse (l'avarice?), animaux fantastiques.
Saint-Pierre-sur-Dives: 42 miséricordes d'une qualité extraordinaire. À noter, la rare représentation d'une scène du Nouveau Testament: sainte Véronique montrant un linge imprimé du visage de Jésus Christ.
Sainte Véronique et le visage du Christ.
Saint-Rémy: église: 26 miséricordes avec des décors floraux dont une qui est signée et datée 1893.
Saint-Sever: église Notre-Dame (32): les stalles sont achetées à l'abbaye de la Lucerne au XVIIIesiècle et complétées par huit nouvelles. À la suite du réaménagement du chœur de l'abbatiale, après la Seconde Guerre mondiale, elles sont enlevées. Les vingt-quatre stalles d'origine sont mises en dépôt à l'abbaye de la Lucerne où elles sont restaurées et réinstallées dans l'église de l'abbaye.
Maurs église abbatiale Saint-Sulpice ou Saint-Césaire (15): Au sein d'un chœur décoré de statues grandeur nature, des stalles de 1588 aux miséricordes d'une grande beauté représentant coquilles, armoiries, animaux et personnages fantastiques et bustes humains.
Saint-Cernin église Saint-Saturnin (14): série de personnages (moine lisant, orateur, femme mettant sa culotte, musiciens, etc.) vouivre ou wyverne, provenant, comme celles de Saint-Illide et Saint-Chamant, de l'ancienne collégiale détruite en 1793.
Saint-Chamant église (7): ornées de personnages et à l'assise trilobée, de la même provenance que celles de Saint-Cernin.
Saint-Illide: miséricordes du XVesiècle provenant de l'ancienne abbaye de Saint-Chamant, représentant des êtres fantastiques et des scènes de la vie quotidienne.
Salers église Saint-Paul: visage, lion, coquille et acanthe.
Villedieu église Notre-Dame-de-la-Nativité (38): motifs de feuillages.
Aubazineéglise de la Nativité-de-Notre-Dame: (50) splendide ensemble de visages (hommes et femmes aux coiffures variées, maures, moine, anges, masques monstrueux ou grotesques), quelques animaux (bœuf, lion, rapace et phénix), Cérès et Bacchus.
Beaulieu-sur-Dordogne abbatiale Saint-Pierre: majorité de motifs végétaux stylisés (palmettes, acanthes, feuilles de chêne), vases garnis de branches et de fruits, masque hurlant et quelques visages d'hommes et de femmes.
Bonifacio église Saint-Dominique: miséricordes d'un modèle simple.
Porto-Vecchio chapelle Sainte-Croix (siège de la confrérie éponyme): stalles de 2002 pourvues de sièges relevables donnant accès à un astucieux coffret «vide-poche».
Auxonne église Notre-Dame (12): mascarons grotesques, monstrueux et grimaçants.
Bard-le-Régulier église Saint-Jean-l'Évangéliste (34 du XIVesiècle): motifs floraux naïfs dits de l'école bourguignonne, ayant probablement inspiré ceux de Saint-Andoche de Saulieu.
Dijon église Saint-Michel: deux types de motifs classiques: cannelé et feuilles d'acanthe stylisées.
Flavigny-sur-Ozerainéglise Saint-Genest (24): deux lions portant un écu, grappe de raisin, poisson, cœur, sirène, visages grimaçants, musiciens, bouffon, ange, végétaux stylisés, homme se déchaussant et autre exposant son postérieur.
Rouvres-en-Plaine collégiale Saint-Jean-Baptiste (20): majorité de visages ornés de larges accessoires symboliques (ailes d'oiseaux ou de chauves-souris, cornes d'abondance, rameaux fleuris, gerbes de blé ou guirlandes), faciès monstrueux et corbeilles garnies de fruits. À noter, la sculpture à entrelacs des dossiers et des parcloses. Dans le chœur, vaste cathèdre triple aux miséricordes reprenant les mêmes décors que ceux des stalles.
Église de Rouvres-en-Plaine.
Église de Rouvres-en-Plaine, miséricorde S1.
Église de Rouvres-en-Plaine, miséricorde 2N.
Saint-Jean-de-Losne église (10): médaillons, coquilles, vases, volutes et pinceaux baroques.
Saulieuéglise Saint-Andoche (56): petits motifs naïfs de fleurs, plantes, oiseaux et visages à la facture apparentée à celle des miséricordes de l'église de Bard-le-Régulier.
Tréguiercathédrale Saint-Tugdual (46) dont 4 qualifiées dans les guides de scènes acrobatiques. En fait, véritables représentations d'auto-fellations, mutilées par pudibonderie + homme déféquant + entrelacs.
Bressuire église Notre-Dame: anges, bouffon, singe, chats, oiseaux, feuillages et deux hommes chausses baissées.
Celles-sur-Belle église Notre-Dame (12): classiques à feuilles d'acanthe.
Oiron collégiale Saint-Maurice (18): chien, chauve-souris, bouffon avec sa marotte, volatile et personnage fantastique s'extrayant de coquillages, visages, feuillages stylisés et un fantastique "oiseau-reptile".
Saint-Jouin-de-Marneséglise abbatiale (47): têtes d'anges, visages entourés de feuillages, bouquets et acanthes, masques grotesques et cœurs "en flamme".
Saint-Maixent-l'École église abbatiale (55): têtes humaines aux coiffures exubérantes constituées de végétaux, bouquets, feuilles d'acanthe, chat et oiseaux, dont un emportant un serpent.
Sélection de vues des miséricordes de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Milly-la-Forêt.
Saint-Sulpice-de-Favières, église Saint-Sulpice: (18 du XVIesiècle + deux du XVIIIesiècle sur des sièges individuels), épisodes du Nouveau Testament: Annonciation, baptême de Jésus, la tentation du désert… Armoiries, paons mangeant des baies, motifs floraux.
Sélection de vues des miséricordes de l'église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Favières.
Les AndelysNotre-Dame de Grand-Andely: (26): animaux fantastiques ou familiers, bouffon tenant une coupe, sculpteur en action, attributs de pèlerin (coquille et bourdon), scènes de vie et sirène:
La vanité, symbolisée par une sirène se peignant devant son miroir.
Enfin, une miséricorde énigmatique représentant un rocher ou un menhir entouré d'un personnage agenouillé (clerc?) et d'une sandale… Serait-ce en rébus la signature du sculpteur?
Bernay Église Notre-Dame-de-la-Couture (64): Plusieurs séries du même modèle (cannelé, grappe de raisin, courge, blasons illisibles ou simplement tournés), un visage d'homme et un de femme, une belle coquille Saint-Jacques et quelques motifs non figuratifs.
Bourth église Saint-Just (24): double visage de vieillard, tête d'homme monstrueux, sirène, dragon, scène de "coiffage" (épouillage?).
Écouis collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption (36): modèle simple de type floral en cours d'éclosion + une petite de feuillages, de provenance différente, à l’extrémité ouest des stalles du nord.
Pont-de-l'Arche église Notre-Dame-des-Arts: motif classique en feuilles d'acanthe.
Pont-Saint-Pierre église Saint-Nicolas (34): fruits en gerbes ou en corbeilles, têtes humaines ou animales (fauve, chiens, bovidé et mouton) ornés de guirlandes de fruits, motif à rouleau et une quantité notable d'un motif simple probablement installé en remplacement de motif figuratifs disparus.
Châteaudun église Saint-Valérien (8): motif de feuilles d'acanthe.
Maintenon (4) église Saint-Pierre: deux paires de stalles aux miséricordes classiques en feuilles d'acanthe et de têtes d'anges malencontreusement enduites d'une épaisse couche d'un vernis marron.
Daoulas Chapelle Sainte-Anne: chaise curiale pourvue d'une assise doublement creusée (pour le confort des fesses) et d'une miséricorde représentant un vieillard grimaçant et tirant la langue.
Morlaix église Saint-Melaine (1): siège "épiscopal" motif végétal classique.
Plonévez-du-Faou chapelle Saint-Herbot (14): vases, têtes animales (bœuf) et visages humains (bouffon maure à la coiffe ornée de grelots, homme barbu.
Miséricordes
de la
chapelle
Saint-Herbot
à
Plonévez-du-Faou
(Finistère).
Plouzévédé chapelle Notre-Dame de Berven (16): console géométrique.
Auchcathédrale Sainte-Marie (103): dans la partie extérieure au chœur, 20 miséricordes de style Renaissance comportant divers motifs symboliques tels qu'agneau, anges, cheval et lion ailés, griffons ainsi qu'un médaillon chiffré "I et S".
Lombez cathédrale (52): masque triple, motifs végétaux. À noter, les parcloses des stalles ornées de femmes ailées d'âges variés, toutes, la poitrine exposée.
Bordeaux (cathédrale Saint-André de Bordeaux) (66): superbe ensemble de têtes (maures, indiens d'Amérique, occidentaux), masques monstrueux et visages grimaçants, médaillons, coquilles et motifs baroques, roi, allégorie de la Justice, animaux (chien, chouette et oiseau de proie) entourées de motifs décoratifs variés (rinceaux, guirlandes, branches fleuries, entrelacs et croisillons). Voir également dans la chapelle du Sacré-Cœur, des visages et des angelots.
Bordeaux église Saint-Pierre (9): alternance de têtes d'anges et d'un motif baroque à feuilles d'acanthe, rinceaux et volutes.
Bordeaux église Saint-Seurin (30): monstres mythologiques dévorant des humains, sirènes (des deux sexes), dictons et saynètes de la vie quotidienne (jeux, luttes, musiciens…) Seule une partie des stalles sont présentes, le reste ayant été vendues et se trouvant en l'église Saint-Martin de l'Isle-Adam (95).
Lautenbach église Saint-Jean-Baptiste (25): miséricordes de petite taille représentant des démons, des animaux fantastiques et des personnages grotesques ou monstrueux, un goupil travestit en moine, un singe musicien, un chien portant un paquet et un homme semblant escalader la miséricorde, les fesses à l'air.
Rouffach église Notre-Dame: masques d'hommes monstrueux (hommes-lions, hommes-végétaux) ou grimaçant, feuillages stylisés et deux expositions de postérieurs pudiquement burinés.
Toulouse, église Notre-Dame de la Daurade: modèle unique de feuillage stylisé.
Toulouse, église Notre-Dame du Taur: modèle simple "à boule".
Toulouse, abbatiale Saint-Sernin (51 présentant des ressemblances avec celles de la cathédrale Saint-Volusien de Foix): enfants évoluant dans des feuillages en compagnie de reptiles monstrueux, visages d'hommes et de femmes, cornes d'abondance, corbeilles de fleurs, masques fantastiques, hommes «verts» et «sauvages», Calvin représenté en porc prêchant.
Toulouse, cathédrale Saint-Étienne (105): animaux et personnages fantastiques, pour la plupart encadrés de guirlandes de fleurs et de fruits, enfant jouant avec un reptile, têtes d'anges jeunes ou vieux, plusieurs visages féminins entourés de rubans et de voiles.
Toulouse, église Saint-Pierre-des-Chartreux (62): têtes de lions, visages d'anges, masques fantastiques et monstres marins.
Chanteuges abbaye Saint-Marcellin (25): fleurs de lys, deux têtes de chiens et une d'éléphant, quelques formes triangulaires simples parfois ornées de feuillages stylisés, deux attributs de pèlerins (bourdons et coquilles).
La Chaise-Dieu abbatiale Saint-Robert (144): motifs végétaux stylisés.
Langeaccollégiale Saint-Gal (35): visages majoritairement masculins (bouffons, hommes verts, barbus, pèlerin), ange portant un écusson, coq, femme à la coiffe en forme de coquille Saint-Jacques, portrait d'un enfant se faisant coiffer.
Contamine-sur-Arve église Sainte-Foy: miséricordes non visibles car stalles démontées et stockées depuis une vingtaine d'années dans un local municipal.
Évian-les-Bains église Notre-Dame de Grâce (10): visages humains.
Faverges-Viuz église Saint-Jean-Baptiste (10): modèle unique à feuilles d'acanthe de 1696.
Limogeséglise Saint-Michel-aux-Lions: motif de feuilles d'acanthe.
Mortemart église des Augustins (28) du XVesiècle représentant des animaux domestiques et fantastiques ainsi que quelques personnages et visages.
Saint-Léonard-de-Noblatéglise (32): visages au naturel, monstrueux ou grotesques (guerrier, bourgeois, bouffon), animaux domestiques (lapin, bœuf), sauvages (lion, sanglier, poisson, chauve-souris) ou fantastiques. Fleur de lys et main donnant une bénédiction.
Solignacéglise Saint-Pierre (43): êtres fantastiques (vouivres, dragons, sirène), animaux sauvages et domestiques (veau, chien, singe, lion), feuillages stylisés ou au naturel (chêne, marronnier), personnages divers (femmes, moines, couple), caricaturés et monstrueux. À noter qu'une douzaine de miséricordes signées «MH» semblent avoir été réalisées ultérieurement (restauration/complément?) en prenant modèle sur certaines existantes.
Dol-de-Bretagnecathédrale Saint-Samson (77): à motifs végétaux (feuillages stylisés, au naturel, en gerbes ou en bouquets). L'intérêt des stalles consiste surtout dans les jouées et accotoirs de grande qualité et variété.
La Guerche-de-Bretagne collégiale Notre-Dame (18): scènes de la vie rurale, musiciens, Adam et Ève chassés du paradis, visages grotesques, homme endormi ou buvant d'un tonnelet, crâne d'animal et vouivre.
Issoudun église Saint-Cyr: dans la chapelle du sud dédiée à la vierge, 7 visages et une tête de lion. Dans le chœur, miséricordes aux motifs végétaux stylisés.
Beaulieu-lès-Loches abbatiale Saint-Pierre (21): portraits humains et feuillages stylisés. Dans le chœur, une cathèdre peinte, dont la miséricorde représente un homme crachant des matières végétales.
Montrésor collégiale Saint-Jean-Baptiste (19): miséricordes en forme de corniches, d'urnes ou de vases, couverts de feuilles d'acanthe ou petites sculptures d'anges, de tête de mort, de portraits et d'animaux fantastiques.
Nazelles-Négron église Saint-Symphorien de Négron (7) sculptures naïves de visages, armoiries et de trois croissants de lune entrelacés. Toutes malheureusement peintes.
Pocé-sur-Cisse église Saint-Adrien (6 provenant de l'abbaye de Fontaines-les-Blanches d'Autrèche): la mort chevauchant une vache, griffon, bouffon récupérant l'urine d'une vache, vieillard avec un phylactère.
Saint-Flovier (16) provenant peut-être de l'ancienne église de Sainte-Julitte ou de l'ancienne abbaye de Beaulieu-les-Loches: végétaux stylisés, bouffons, animaux domestiques (chien, porc, bélier), armoiries de la reine Claude (cygne et croix latine), poissons, visage grimaçant.
Bletterans (26): armoiries, grenouille, tête de bovin, portrait d'hommes barbus en médaillons et nombreux sujets similaires à ceux figurant dans la cathédrale de Saint-Claude (âne et chameau bâtés, hallebardier gardant une porte, berger filant une quenouille, personnage fantastique portant un visage sur le torse (Blemmyes), bouffon à la flute, archer, chouette, griffon, renard prêchant, visage avec rictus ou portant des bésicles, etc.).
Champagnole: 2 chaises curiales doubles (19e) aux miséricordes en rinceaux.
La Chaux-du-Dombief (8) église Saint-Point: ange, têtes d'animaux domestiques, visage féminin et motifs géométriques, tous de facture naïves.
Daxcathédrale Notre-Dame (35): oiseaux divers, masques et personnages fantastiques, sirène, anges et enfants, serpents entrelacés, motifs baroques de rinceaux, feuillages et écussons.
Saint-Paul-lès-Dax église Saint-Paul (6): feuilles de chêne et de lierre, visage d'ange.
Sanguinet: église Saint-Sauveur: cathèdre triple dont le siège central s'orne d'une miséricorde en tête d'ange, tandis que celles des deux sièges auxiliaires sont à motif végétal stylisé.
Sorde-l'Abbaye abbaye Saint-Jean: modèle unique cannelé à assise trilobée.
Herbault église Saint-Martin (28): miséricordes en provenance de l'abbaye de La Guiche, représentant des fleurs et des feuillages, des grappes de raisin, des animaux domestiques (poule, bélier) sauvages (lion, dauphin, oiseaux) ou fantastiques (griffon, dragon) ainsi qu'un buste de bourgeois, des scènes de la vie rurale (vendanges et moisson) ainsi qu'un triton et un livre ouvert.
Sougé église Saint-Quentin (38): feuillages stylisés, visages, ange portant un écu, têtes d'animaux, un hallebardier, un cœur gravé "1667".
Trôo collégiale Saint-Martin (20): majorité du même thème de feuillage type feuille de chêne et portrait d'un bouffon.
Vendômeéglise de la Trinité (32 miséricordes du XVesiècle): scènes de la vie rurale, joueur de cornemuse, chasseur terrassant un ours, escargot mangeant une feuille.
Vendôme église Sainte-Marie-Madeleine: chevet garni de stalles incurvées aux miséricordes d'un seul modèle à coquilles bordées de rinceaux + ensemble de quatre à feuilles d'acanthe.
Villiers-sur-Loir église Saint-Gilles (18): moine en prière, joueur de cornemuse, bouffon, singes pilant au mortier, portrait d'une femme parée de bijoux, aumônière et bourdon de pèlerin, fleurs et feuillages.
Lorris église Notre-Dame (17): scènes de la vie quotidienne (cavaliers, couple) saint Marc lisant (près du lion), anges montrant la Sainte Face ainsi que des blasons, guerrier combattant un dragon et exposition paillarde d'un homme, cul nu.
Meung-sur-Loire château: 1 chaise épiscopale avec miséricorde classique.
Montargis église Sainte-Madeleine: tête de lion et visage monstrueux d'un homme crachant.
Le Puy-Notre-Dame collégiale (44 à l'origine) en restent 28 de la fin du XVIesiècle + 2 vendues et utilisées dans une tête de lit du château de (Montreuil-Bellay): belle série de portraits, d'animaux, de motifs végétaux et de personnages dont un angevin buvant de son «sac à vin».
Rochefort-sur-Loire église Sainte-Croix (14 classiques en corbeilles de fleurs et rinceaux dans le chœur + 12 ordinaires à boules dans le déambulatoire).
Saumur: église Saint-Pierre (31) miséricordes de 1474 représentant des guerriers, des animaux fabuleux, un ange portant un blason, des visages de vieillards et des scènes de la vie quotidienne (femme avec son bébé, autre buvant, clercs en discussion).
Avranches église Notre-Dame-des-Champs: mélange hétérogène de meubles de chœur (curieuses stalles plutôt modernes aux accoudoirs en lions, cathèdres et stalles classiques XVIIIe – XIXesiècle) certains ornés de miséricordes à motifs floraux.
Brévands église Saint-Martin (5 subsistant aux 20 initiales + 2 cathèdres sans miséricordes): 2 serpents fantastique, tête d'ange, feuille d'acanthe et visage d'homme grimaçant. Restent quelques jouées de belle factures (deux hommes barbus, une tête de lion et un reptile).
Bricqueville-sur-Mer église Saint-Vigor: motifs végétaux stylisés et tête d'anges
La Lucerne-d'Outremerabbatiale de la Lucerne (26): à la croisée du transept, stalles aux miséricordes montrant en alternance, végétaux (chêne, vigne, feuillages stylisés) + un visage à la facture naïve et des modèles simples de formes géométriques. Dans le chœur, deux ensembles de trois stalles aux miséricordes identiques de type abstrait.
Mortaincollégiale Saint-Évroult (24 dans le chœur): riche ensemble de personnages divers (cornemuseux, tanneurs, meunier, femme et bourgeois), nombreux anges maniant couronne, harpe, livre, étoffe, écus, quelques êtres fantastiques (centaure, dragon, griffons et taureau ailé de type assyrien, deux "hommes sauvages " exhibant un blason à tête de lion rayonnant, motif repris sur une autre miséricorde. Enfin, placées dans le chœur, mais en majorité autour de l'abside, une vingtaine de stalles aux miséricordes à motifs végétaux fixées en position basse.
Mortainabbaye Blanche (7) motifs de végétaux stylisés, visages fantastiques, homme en prière, triple têtes de femmes et ange portant un écu sans armoiries.
Ponts église Saint-Etienne (8): stalles et cathèdres à accotoirs représentant des lions et miséricordes, du même modèle que celui décrit pour l'église Notre-Dame-des-Champs d'Avranches.
Saint-Fromond ancien prieuré (33): feuillages comportant de grandes similitudes avec ceux de l'abbatiale de Cerisy-la-Forêt (même fabricant ou copie), animaux (chauve-souris, bovin, aigle bicéphale), triple visage, un apothicaire pilant dans son mortier, visages de femmes, d'hommes et d'un bouffon à la coiffe ornée de grelots, fleurs de lys, et armoiries.
Orbais-l'Abbaye abbatiale Saint-Pierre (46): stalles de Jean Huilier installées en 1520, représentant des personnages en activité (musicien, portant des livres ou des phylactères), animaux vêtus, visages humains et têtes d'anges.
Reims église Saint-Maurice (35): unique modèle classique à feuilles d'acanthe.
Reims basilique Saint-Rémi (4): motif unique de feuilles d'acanthe.
Sézanne église Saint-Denis: têtes d'anges du XVIIIesiècle
Rochefort-en-Terre église Notre-Dame de la Tronchaye (24): étranges visages aux yeux «morts», feuillage. Stalles gravées de texte (MISERE:F:ANDRE:CHANTRE:ET/MISERE:G:GVEHO:/FR I:IV EIEN:GVINOES 1592) et placard portant un nom + une date (M:P:EVENARD 1629)
Cambrai cathédrale Notre-Dame: unique modèle mêlant coquille, rinceaux et volute.
Cambrai église Saint-Géry: alternance d'un motif à coquille bordée de feuillages et d'un modèle à rinceaux végétaux.
Lillecathédrale Notre-Dame-de-la-Treille (23): dans le chœur, une tortue, un aigle, des portraits illustrant les travers du genre humain et les péchés. Le long du nord de la nef, des stalles aux miséricordes d'un unique modèle simple.
Quaëdypre église Saint-Omer (72 provenant de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues ): visages d'hommes et de femmes parfois grotesques, un lion, une rosace et un "homme-vert".
Vaucelles abbaye Notre-Dame: dans l'oratoire, importante quantité de stalles provenant de l'ancienne abbaye/prison de Loos, aux simples miséricordes en "tonneaux". Dans la chapelle, trois ensembles de stalles de provenances différentes, aux miséricordes ornées de feuilles d'acanthe et fleurs, ou de petites palmettes.
Avilly-Saint-Léonard église Saint-Léonard (20 provenant du prieuré Saint-Nicolas d'Acy à Couteuil): figures d'anges, urnes ornées de feuillages stylisés, de rubans et de petits personnages fantastiques, masques grotesques, enfant semblant recueillir les excréments d'un être monstrueux (sphinx?)
Beauvaiscathédrale Saint-Pierre (83): ensemble de stalles d'époques différentes du XVIIesiècle, angelots et feuilles d'acanthe classiques et du XVIIesiècle: visages fantastiques et motifs végétaux. Pour les plus anciennes, de très beaux sujets sur les accotoirs: visages humains et figurines.
Boran-sur-Oise église Saint-Waast: ne subsiste des stalles du chœur démontées lors de travaux, qu'une chaise curiale dont la miséricorde représente une tête d'homme frisé à moustache.
Chaumont-en-Vexin église Saint-Jean-Baptiste (12 dans le chœur + 2 chaises curiales dans le déambulatoire): feuillages stylisés, dragon, porcher, coq, joueur de luth et deux hommes (un vieux et un jeune) lisant. Enfin, une vanité représentant une jeune femme et la mort sous forme d'un crane.
Clermontéglise Saint-Samson (6): deux modèles de médaillons classiques. À noter, les stalles affectées «M. le second vicaire», «M. le curé», «prêtre habitué», etc.).
Compiègne église Saint-Jacques: modèle unique de coquille "classique". À noter: superbe ensemble de 4 stalles à assise fixe.
Gerberoy église Saint-Pierre (3): visages + une scène rurale, volées et remplacées par un modèle unique des plus simples.
Miséricordes volées
dans l'église Saint-Pierre
de Gerberoy.
La Houssoye église: (18) doubles têtes d'angelots, motifs floraux de style "rocaille", mascarons fantastiques et deux doubles stalles à miséricordes simples en boules.
Deux expressions populaires illustrées sur des miséricordes de l'abbatiale de Saint-Martin-aux-Bois
«Bête à ferrer une oie.»
«Assis entre deux chaises.»
Villers-Saint-Paul église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (18): visages d'hommes, de femmes et d'anges, masques fantastiques ou monstrueux, beaucoup présentant des ressemblances avec les miséricordes de l'église Saint-Étienne de Beauvais.
L'Aigle église Saint-Martin en Ouche: visages d'anges et feuillage.
Argentan église Saint-Germain: visages, arc et carquois.
Avoine église Saint-Aignan (4): bouc ailé, masque végétal et deux femmes portant l'une une maquette d'église, l'autre une tour et un oiseau (Sainte-Barbe?).
Longny-au-Perche (16) église Saint-Martin: têtes de dragons, griffons, visages d'anges et masques fantastiques, bustes de femmes.
Lonlay-l'Abbayeabbatiale Notre-Dame (26 à feuilles d'acanthe dans les chapelles + 22 dans la nef): visages humains aux coiffures originales, faces à grandes oreilles, faune, cygnes et médaillon.
Mortagne-au-Perche (23) église Notre-Dame: Motifs de style "rocaille" en rinceaux, coquilles, feuillages, médaillons, entrelacs, guirlandes et festons.
Église Saint-Gervais Saint-Protais (25): scènes de la vie quotidienne, activités artisanales, visages d'anges, figures symboliques (salamandre, sirène, faune, etc.). Chapelle au sud de l'église:
Église Saint-Sulpice: au premier rang des stalles, unique motif simple dont le bas s'orne d'une petite pomme de pin. Au rang supérieur, alternance de feuilles d'acanthe et d'un décor cannelé.
Riom église Saint-Amable (47): majorité de faces humaines en partie transformées ou décorées comme masquées, têtes d'anges et d'animaux, cornes d'abondance et vases.
Bayonne cathédrale Sainte-Marie: dans la chapelle du Saint-Sacrement, ensemble de stalles du XIXesiècle garnies de miséricordes à motifs de feuillages et de fleurs.
Villefranche-de-Conflent église Saint-Jacques (30): dans des stalles en pin du XVesiècle décrépites, un modèle unique de sculpture à trois étages et assise trilobée.
Lyonéglise Saint-Paul: modèle unique en corniche géométrique ornée d'un rameau stylisé.
Lyon église Saint-Martin-d'Ainay: trois ensembles de quatre stalles de style néo-roman, aux miséricordes à feuilles d'acanthe et à l'assise gravée d'un motif floral.
Autun cathédrale Saint-Lazare: modèle classique de coquilles, cannelées, rinceaux, acanthes, guirlandes et feuillages stylisés
Cuisery église Notre-Dame: (42) têtes d'anges, tonnelets et gourdes, masques monstrueux, visages d'hommes généralement grimaçants, une seule femme portant une coiffe, un cœur, une tête de bœuf, un crane et quelques fleurs.
La Flèche église Saint-Thomas: chien couché, animal monstrueux, personnage griffu tenant un phylactère, plusieurs personnages endormis à comparer à celui existant à Villefranche-de-Rouergue.
Le Manscathédrale Saint-Julien (31): série de sculptures de vasques, anges musiciens, animaux au naturel ou fantastiques (salamandre), divers personnages (l'un marchant avec un lion, l'autre méditant sur la mort), visage joufflu.
Le Mans église Saint-Benoît: feuilles d'acanthe, têtes d'anges et vase.
Saint-Calais église Notre-Dame: divers motifs baroques XVIIIesiècle médaillons, tête "rayonnante", coquilles entourées de rinceaux et de volutes. Visage féminin orné de guirlandes et coiffé d'un quartier de lune (Diane? ).
Chambéry cathédrale Saint-François-de-Sales: Modèle baroque à coquilles, feuillages stylisés et rinceaux.
La Léchère église Saint-André de Doucy-en-Tarentaise (12)
Saint-Jean-de-Maurienne: cathédrale Saint-Jean-Baptiste (81): outils de charpentiers, symboles religieux (mitre, crosse), compagnonniques (équerre, compas, maillet), animaux domestiques (chien, oie, chat) ou sauvages (ours, mouflon, renard) et divers visages (Maure, moines, bouffon). À signaler une grande similitude (10 motifs) avec les sujets figurant dans le chœur de la collégiale Saint-Ours d'Aoste (Italie).
Miséricordes de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne
Yenne (église Notre-Dame) (16): alternance d'un modèle géométrique simple et de décors végétaux naturels (vigne, platane), visages d'hommes dont un bouffon et rosaces.
Blandy église Saint-Maurice (2) stalles individuelles mobiles aux miséricordes en faces mi-humaines/mi-animales + deux rangées de type ordinaire du XIXesiècle.
Champeaux collégiale Saint-Martin (54): montures fantastiques et cavaliers fantaisistes, animaux sauvages, oiseaux et singes, scènes de vie (joueurs de badminton/paysans/personnages), illustrations de proverbes, série d'évocation de l'Ancien Testament, sirène et probables caricatures anticléricales (cochon prêchant à des volatiles). À noter: rats dévorant le monde chrétien, tels que visibles en l'église Sainte-Anne de Gassicourt (78) et à Saint-Maurille aux Ponts-de-Cé (49).
Blainville-Crevon église Saint-Michel-et-le-Notariat (42): nombreux anges et prophètes portant des phylactères, têtes de lion, sirène.
Boos église Saint-Sauveur (6): scènes de la vie paysanne, enfant à la trompette chevauchant un faune, homme attablé devant son âtre, Jésus et la Samaritaine.
Caudebec-en-Caux: corbeilles de fruits, fleurs et visages sur décors végétaux.
Rouencathédrale Notre-Dame (66): animaux fantastiques, métiers et scènes de la vie courante, guerriers, joueurs et musiciens, épisodes de la légende de Samson.
Rouen abbatiale Saint-Ouen: ensemble de stalles au seul modèle de miséricorde classique.
L'Isle-Adam église Saint-Martin (6): scènes de combats entre chasseurs (?) fauves ou animaux fantastiques, artisans, Compaspé chevauchant Aristote (comme à Rouen et Montbenoît). Ces stalles proviennent de l'église Saint-Seurin à Bordeaux.
Magny-en-Vexin église Notre-Dame (12): au nord de la nef, petites miséricordes du XIXesiècle aux motifs de feuillages et de fruits, incluant quelques visages humains + un ange.
Marines église Saint-Remi (10): deux ensembles de 4 stalles aux miséricordes en forme de vase aux décors de végétaux stylisés, plus deux cathèdres aux miséricordes sculptées de feuilles d'acanthe.
Pontoise église Notre-Dame: simple en boule au fond de la nef. Dans le chœur, provenant de l'abbaye de Monbuisson, un seul modèle de style baroque avec coquille et volutes.
Nouaillé-Maupertuis abbatiale Notre-Dame-et-Saint-Julien (60): représentations de feuillages stylisés.
Poitierscathédrale Saint-Pierre (58): dans le chœur, petits motifs végétaux et visages monstrueux. Dans la nef, deux bancs de cinq stalles, comportant des masques grimaçants et des têtes de lions appartenant au même ensemble que les stalles du chœur de l'église Sainte-Radegonde voisine.
Moyenmoutierabbatiale Saint-Hydulphe (36): têtes d'anges parfois aux visages d'hommes moustachus, grimaçants, pourvus de cornes etc., quelques portraits féminins. À noter: une miséricorde endommagée par le feu.
Joux-la-Ville église Notre-Dame-de-la-Nativité (10): 4 baroques à thème végétal dans le chœur et dans la nef, ensemble de 6 visages d'anges, d'êtres fantastiques ou de personnages grimaçants, ayant la particularité d'avoir été sculptés dans l'épaisseur de l'assise des stalles.
Montréaléglise Notre-Dame (26): exécutées entre 1530 et 1550 par les frères Rigolley de Nuit-sous-Ravières, elles représentent des masques fantastiques, des anges, des têtes d'animaux (béliers, lions, oiseaux) ainsi que des saynètes ou des paysages. À noter, la beauté des jouées et des panneaux des parcloses des stalles.
Noyers-sur-Serein église paroissiale Notre-Dame (11): motif végétal, hommes au travail (laboureur, menuisier), têtes d'anges, cheval, êtres fantastiques.
Saint-Fargeau église Saint-Ferréol (7): ornées de feuillage ou têtes humaines à chapeaux.
Saint-Florentin église (38): visages naïfs ou fantastiques, masques grotesques, vasques cannelées ou à décors floraux.
Sainte-Pallaye église (10): originaires de la toute proche abbaye de Reigny, elles alternent motifs végétaux stylisés et personnages (bouffon, enfant et volatile, homme munis d'un sac ou d'un bâton).
Vermenton abbaye de Reigny (4): dans la chapelle privée des propriétaires, une cathèdre à la miséricorde baroque à rinceaux et assise cannelée, plus un ensemble de 3 stalles aux dossiers néo-gothiques à claire-voie et miséricordes simples en feuillages stylisés.
Vézelaybasilique Sainte-Marie-Madeleine: visages d'ecclésiastiques, de bouffon, de femmes et d'hommes, têtes d'animaux domestiques ou sauvages (vache, bouc, chien, lion, coq, éléphant, hibou et aigle bicéphale, deux scènes domestiques.
Mantes-la-Jolieéglise Sainte-Anne de Gassicourt (30): feuillages, scènes de la vie quotidienne, animaux domestiques et fantastiques, caricature de la papauté et «la chrétienté rongée par des rats» (protestants? ) (voir scène similaire à l'église Saint-Maurille/Les Ponts-de-Cé/49).
Dorothy et Henry Kraus, Le monde caché des miséricordes, Les éditions de l'amateur, Paris, 1986 (traduit de l'anglais)
Georges Prache et Christian W.L. Sutcliffe, Les stalles de la cathédrale d'Amiens, Éditions Lescuyer, Lyon (descriptions en français et anglais).
Cahiers de Rencontre avec le Patrimoine religieux no12 "Stalles et miséricordes Spiritualité et truculence" Colloque de Vendôme: 30 Sept/1er Oct 1999
Agnès Marsy-Debatte: "Fabuleuse histoire des saints des stalles de l'église Sainte-Catherine" (Association Sainte-Catherine Vieux Lille D'Hier à Demain).
Collégiale de Montréal (Yonne): plaquette éditée en 2008 par le père Garnier, pour l'association des Amis de la Collégiale, prieuré Saint-Bernard 89420 Montréal.
" Les stalles des églises de Champagne " François Bonal - Editions Dominique Guémiot 1997.