Dol-de-Bretagne
commune d'Ille-et-Vilaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Dol-de-Bretagne est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Ses habitants, qui étaient 5 767 habitants au recensement de 2021[Note 1], sont appelés les Dolois et Doloises.
Dol-de-Bretagne est situé à mi-distance entre Saint-Malo et Le Mont-Saint-Michel en Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine, au sud de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer, communes en bord de mer. Rennes se trouve à 55 km au sud de Dol-de-Bretagne.
Dol-de-Bretagne est située sur le bord de la falaise, haute d'une vingtaine de mètres, que le flot venait encore battre au Xe siècle avant l'accumulation des dépôts marins qui permirent la construction de la digue du littoral, aujourd'hui tronçon de la route touristique Pontorson-Saint-Malo.
Dol-de-Bretagne est sur un coude du fleuve côtier le Guyoult, avec une ville implantée au nord-est de ce coude. Plusieurs ruisseaux présents sur le territoire de la commune confluent dans le Guyoult.
Dol-de-Bretagne est desservie par la route nationale 176. La commune est labellisée Village étape depuis 2012.
La ville possède une gare desservie par les TER BreizhGo et par le TGV pour Saint-Malo (15 min), Rennes (30 min) et Paris (2 h 30).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Dol-de-Bretagne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dol-de-Bretagne[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,9 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), forêts (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dolum[15] au VIIe siècle, Dol sur la tapisserie de Bayeux au Modèle:S-XI, Doli en 1158, Doul au XIIIe siècle.
Dol est un mot gaulois pour indiquer un « méandre »[16], ou du breton Dol « lieu bas, voire inondable et fertile qui peut se situer dans un méandre »[17]. Le noyau primitif de Dol est effectivement situé dans un méandre du Guyoult.
Albert Dauzat rapproche Dol-de-Bretagne de Dole (Jura, Dola) ; Déols (Indre, Dolensis vicus VIe siècle, Dolus [monnaie mérovingienne]) ; Dolus-le-Sec (Indre-et-Loire, Dolos Ve siècle, vic. Dolensis IXe siècle, Dolum 1107, avec ajout d'une terminaison -us, issue d'un suffixe obscur)[15], car les formes anciennes sont identiques.
En 1924, Dol prend le nom de Dol-de-Bretagne[Note 4]. Le terme Dol sans suffixe est toujours utilisé, par exemple dans le TER.
La région de Dol-de-Bretagne a été habitée depuis bien longtemps comme en témoigne le menhir de Champ-Dolent (mesurant 9,30 m, c'est un des plus hauts de Bretagne) qui date du Néolithique et se trouve à la sortie de ville en direction de Combourg.
Le territoire de Dol appartenait il y a plus de deux mille ans au peuple gaulois des Redones, puis à celui des Coriosolites[18].
À l'époque gallo-romaine, il fait partie de la Gaule lyonnaise où l'on trouve aussi le peuple des Diablintes[19].
Dol-de-Bretagne devient au VIe siècle l'un des premiers évêchés de Bretagne. Samson de Dol, premier évêque de la ville, est l'un des sept saints fondateurs de Bretagne (mort à Dol vers 565). Il fonde l'abbaye de Dol et il est le patron du diocèse. À l'époque carolingienne, la ville, devenu chef-lieu, est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breiz (Tour de Bretagne).
En 848, Dol-de-Bretagne est érigé par Nominoë en archevêché (breton, non reconnu par Rome) et métropole, concurrent direct de Tours. Le souverain des Bretons, Nominoë, est sacré à Dol en 848.
La ville est pillée par les Vikings au IXe siècle. En 936, à la suite du refus de Dudon, un vassal breton de la Manche, de rendre hommage au suzerain de Guillaume Ier de Normandie, le roi des Francs Raoul, Guillaume pénètre en Bretagne jusqu'au fleuve du Couesnon, frontière avec la Bretagne[réf. nécessaire]. Alors qu'il regagnait Rouen, les Bretons, après l'avoir suivi, sur ses arrières ravagèrent le Bessin entraînant la même année la riposte de Guillaume qui pénétra en Bretagne jusqu'à Saint-Brieuc et s'installa sur ces terres, obligeant le comte de Dol et de Rennes à lui faire hommage[20].
Cependant, les Normands sont délogés la même année lorsqu'Alain Barbetorte, un chef breton, fils de Mathuedoï de Poher, comte de Poher, réfugié avec son père en Angleterre auprès du roi Adelstan, qui fournit des vaisseaux pour une expédition punitive, débarque avec ses frères à Dol, bat les Normands[21] avant d'être élu duc des Bretons en 937. La menace viking continue néanmoins à peser sur la ville tandis que des Vikings de l'actuelle Normandie, les Normands, menacent également la ville et la prennent en 944. En 996, c'est un roi viking qui s'en empare, Olaf Lagman, un Norvégien qui règne sur les Hébrides et sur une partie de l'Irlande : Dol est une nouvelle fois pillée, saccagée et incendiée. En 1014, Olaf Haraldsson, futur roi de Norvège, débarque à la demande de Richard l'Irascible, duc de Normandie, pour combattre d'autres bandes vikings païennes retranchées dans Dol. Il a été baptisé à Rouen, peu avant ou peu après, par le propre frère du duc de Normandie, Robert le Danois.
La saga de ce roi viking, le Heimskringla, raconte ses exploits dans l'épisode de Dol :
« La troisième année, le roi Ethelred mourut et ses fils Edmund et Edward prirent le pouvoir. Alors le roi Olaf tira au sud par la mer, combattit dans le Hringsfjörðr (nom norrois de la baie du mont Saint-Michel) et prit à Hollar (Dol) un fjord que les Vikings occupaient. Il brûla le fjord. Ainsi dit Sigvat le scalde. Dans le beau Hringsfjörðr le nombre de dix fut atteint par les batailles, l'armée s'y rendit à la voile comme le héros l'ordonna. La haute citadelle de Hol, où se tenaient les Vikings, il la força ; ils ne souhaitèrent pas recommencer un pareil combat à l'arme de jet[22]. »
Après que le nouveau duc de Bretagne, Alain III, succédant à son père, ait refusé l'hommage féodal au duc de Normandie, Robert le Magnifique, ce dernier ravage alors la place de Dol et toute la région[23].
En 1064[24], Guillaume de Normandie mène une expédition contre la Bretagne à laquelle participe activement Harold Godwinson, qui sera ensuite son adversaire à la bataille d'Hastings. La tapisserie de Bayeux, scène 18 à 20, relate les prises successives des forteresses de Dol-de-Bretagne, Rennes (où Conan II de Bretagne s'est réfugié après avoir fui Dol-de-Bretagne) et Dinan (où Conan rend les clefs de la ville au bout d'une lance). En 1076, Guillaume lance une nouvelle campagne militaire en Bretagne et investit Dol, dont le siège est levé par l’ost conduit par le roi des Francs Philippe Ier[25].
En 1167, Yseult de Dol héritière du vaste domaine des seigneurs de Dol et Combourg, épouse le Normand Hasculf de Subligny, arrière-arrière-petit-fils de Hugues d'Avranches. Hasculf fait ainsi tomber la ville de Dol entre les mains de l'une des plus anciennes familles de l'Avranchin. Ces seigneurs normands seront très actifs notamment dans la mise en valeur du marais de Dol et, surtout, ils seront les premiers artisans d'une poldérisation précoce de la baie du mont Saint-Michel à l'ouest du Couesnon, dès la fin du XIIe siècle[26].
La ville, dépendant du duché de Bretagne, fut prise et reprise lors de l'affrontement qui opposa Raoul II de Fougères, époux de Jeanne, fille ainée de Jean de Dol[Note 5], qui dès 1173 avait mis la place en défense, ne voulant pas reconnaitre comme duc de Bretagne Geoffroy, fils d'Henri II. Les troupes royales, le ban et l'arrière-ban du Cotentin, ainsi que le connétable Richard Ier du Hommet, renforcées par les Bretons de Conan, comte de Richemont, allié du roi s'emparèrent de la place qui sera reprise par Raoul de Fougères et, en 1173, à nouveau par Henri II[27].
La cathédrale de Dol reconstruite au début du XIIIe siècle est un bel exemple d'architecture anglo-normande et un témoignage relativement rare de l'architecture du XIIIe siècle en Bretagne. Avec son chevet plat, notamment, la cathédrale de Dol présente un plan qui se rapproche de plusieurs édifices anglais contemporains[28].
Au Moyen Âge, en l'absence d’égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, les natais. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés « merderons »[29].
À la fin de la guerre de Cent Ans, la bourgade est très appauvrie : en 1437, un tiers de la population se retrouve sans logis, à la suite d'un incendie provoqué par les Anglais[30].
L'abbaye Notre-Dame du Tronchet possédait des biens dans la paroisse Notre-Dame de Dol[31]. Dol participe à la révolte du papier timbré survenue en 1675.
La paroisse de Dol faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Samson puis de Notre-Dame. En 1772, la paroisse de Dol absorbe la paroisse du Crucifix.
Dol est chef-lieu du district de Dol de 1790 à 1795.
L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population de Dol aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :
La cathédrale, siège de l’évêché de Dol supprimé en 1790, est vendue comme bien national à un bourgeois qui la transforme en écuries.
La commune de Dol est fondée en 1790. Elle absorbe rapidement la commune éphémère de L'Abbaye, puis le 8 floréal an II (), celle de Carfantain.
Du au , Dol et ses environs sont le théâtre d'une sanglante bataille entre les Vendéens et l'armée du général Rossignol. Les Vendéens sont restés maîtres du terrain.
Le est mise en service la gare ferroviaire.
Le , la cloche de la cathédrale sonne à un rythme inhabituel, désignant l'entrée en guerre[38].
Le monument aux morts de Dol-de-Bretagne porte les noms de 153 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[39].
En 1924, Dol prend le nom de Dol-de-Bretagne[Note 6].
Le monument aux morts de Dol-de-Bretagne porte les noms de dix-huit personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[39]. Un autre monument, situé square des Déportés, porte les noms de dix résistants morts en déportation, dont Francis Charpentier (mort le à Bergen-Belsen), Louis Guelet (mort en à Ellrich), Alphonse Leparoux (mort le à Mauthausen)[40].
Fernand Derrien, né le à Dol-de-Bretagne, lieutenant FTPF dans le maquis de Vieux-Vy-sur-Couesnon est tué lors d'un combat le à La Selle-en-Coglès[41].
Le mercredi 2 août 1944, Un groupe de marins de l'US Navy venant du port de Cherbourg tombe dans une embuscade sur la route qui relie Baguer-Pican à Dol. Les marins résistent pendant trois heures à la pression allemande. Un avion de reconnaissance américain L4 est abattu alors qu'il survole le champ de bataille, l'un des deux occupants est tué, l'autre capturé est transféré à Jersey. Finalement, ils seront secourus par des éléments de la la 6ème division blindée après que deux des marins ait pu rejoindre et alerter le poste de commandement de cette division sité près de Pontorson.
Le jeudi 3 août 1944, n'ayant pas connaissance des évènements de la veille, une nouvelle unité se présente par la même route à l'est de Dol-de-Bretagne. Il s'agit de la Task Force A, une unité de circonstance composée de plusieurs unités distincts. Le 15ème groupe de cavalerie est en tête de la colonne, et arrive à 07h10 au lieu-dit Les Rolandières.La tête de colonne se retrouve sous un feu intense et une section est mise hors de combat, 3 hommes seulement de cette section sur une trentaine en ressortiront sain et sauf. Le commandant du 15ème groupe de Cavalerie est capturé avec d'autres soldats. Plusieurs ont été tués et d'autres faits prisonniers, ils seront également transféré à Jersey quelques jours plus tard.
Finalement, le vendredi , après quelques échanges de tirs avec des allemands isolés, Dol-de-Bretagne est libérée par le 330e régiment d’infanterie US, de la 83e division d’infanterie. Les allemands s'étaient retiré pendant la nuit vers la forteresse de Saint-Malo.
Les embuscades des 2 et 3 août 1944 ont coûtés la vie à 17 américains et à un nombre inconnu d'allemands. Un mémorial situé au lieu-dit Les Rolandières, rappelle les noms des victimes américaines.
Six soldats originaires de Dol-de-Bretagne sont morts pendant la guerre d'Indochine et deux pendant la guerre d'Algérie[39].
Depuis la Libération, six maires se sont succédé à la tête de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Victor Compagnon | ||||
François Roptin[42] | Capitaine au long cours Chevalier de la Légion d’honneur et du Mérite maritime | |||
Yves Estève | UNR puis UDR | Notaire Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1948 → 1980) Conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne (1945 → 1976) | ||
(décès) |
Jean Hamelin | UDR puis RPR | Directeur d'usine chimique Député de la 6e circonscription d'Ille-et-Vilaine (1965 → 1973 puis 1975 → 1986) Conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne (1976 → 1987) | |
Michel Esneu | RPR puis UMP | Professeur, directeur d'école d'agriculture Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1998 → 2008) Conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne (1988 → 2001) Président de la CC du Pays de Dol-de-Bretagne [Quand ?] | ||
En cours | Denis Rapinel[43] | UDI[44] | Conseiller de gestion Président de la CC du Pays de Dol et de la Baie du Mont-Saint-Michel(2017 →) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2021, la commune comptait 5 767 habitants[Note 7], en évolution de +2,14 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 646 | 5 761 | 5 767 | - | - | - | - | - | - |
Dol-de-Bretagne vit de l'agriculture, du commerce et du tourisme. L'arrivée du TGV depuis quelques années a contribué à l'essor de la commune, qui se traduit par une hausse de la population[réf. nécessaire][49].
La commune compte sept monuments historiques et 426 bâtiments inventoriés[50] :
À noter également :
Blasonnement :
D'or à trois losanges d'azur chargés chacun d'une billette d'argent surchargée d'une moucheture d'hermine de sable, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or. L'ancien blason de la ville ne présentait que des mouchetures d'hermine[62]. |
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