Combourg
commune française d'Ille-et-Vilaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Combourg [kɔ̃.buʁ] est une commune française, chef-lieu du canton homonyme, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Combourg | |||||
Le château de Combourg et le lac Tranquille. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bretagne romantique | ||||
Maire Mandat |
Joël Le Besco (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 35270 | ||||
Code commune | 35085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Combourgeois | ||||
Population municipale |
6 324 hab. (2022 en évolution de +6,97 % par rapport à 2016) | ||||
Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 24′ 31″ nord, 1° 45′ 06″ ouest | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 120 m |
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Superficie | 63,55 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Combourg (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Combourg (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | combourg.bzh | ||||
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En 2022, avec 6 324 habitants[Note 1], elle est la 34e commune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine et la 103e de Bretagne[1].
Ses habitants se nomment les Combourgeois et les Combourgeoises (ou plus rarement Combournais et Combournaises)[réf. nécessaire].
Labellisée Petite Cité de caractère et Station Verte, Combourg possède une étoile au Guide vert Michelin.
La réputation de la ville est associée à l'écrivain romantique François-René de Chateaubriand ainsi qu'à son château, réputé, selon le folklore, héberger le fantôme d'un chat[2]. Son surnom de « berceau du romantisme » est dû à l'écrivain qui a passé une partie de sa jeunesse au château : « L'ensemble du château, fièrement assis sur le rocher, — avec son étang et ses bois, l'église et les maisons de la petite ville qui l'entourent, la vallée qui s'ouvre devant lui et le vaste horizon de landes qui la termine, présente un caractère de grandeur mélancolique qui n'est point sans charmes »[3][source insuffisante].
Ville de Haute-Bretagne, Combourg est également sur la route des Portes de Bretagne. Elle est située entre Rennes et Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, à 386 km de Paris, 39 km de Rennes et 36 km de Saint-Malo.
La superficie de la commune est de 6 355 hectares ; son altitude varie de 29 à 120 mètres[4]. Elle est ainsi la 9e ville la plus étendue du département.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Feins à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Combourg est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Combourg[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,2 %), terres arables (33,7 %), prairies (13,4 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Combourg et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2021[19],[20].
Combourg | Ille-et-Vilaine | |
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Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 3 117 | 575 321 |
Part des résidences principales (en %) | 89,1 | 86,4 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,7 | 7,2 |
Part des logements vacants (en %) | 7,2 | 6,4 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 66,7 | 59,8 |
Part des ménages locataires de leur logement (en %) | 32,3 | 39,1 |
Part des ménages logés à titre gratuit (en %) | 1,0 | 1,1 |
Combourg dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) approuvé par délibération du conseil municipal du 13 novembre 2006 et révisé le 25 janvier 2017[21]. Il divise la commune en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
La commune bénéficie d'un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) approuvé lors du conseil communautaire du 16 décembre 2024[22]. Il s'applique à l'ensemble des communes de la Bretagne Romantique et remplace le PLU communal.
Elle compte par ailleurs une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) dont le périmètre principal est constitué du centre ancien, de la vallée du Bourlidou, de l'étang de Combourg et de la vallée du Linon ainsi que des « coteaux parallèles aux vallées ». Des périmètres éclatés viennent s'y ajouter et comprend trois hameaux. Cette AVAP a été adoptée par délibération du conseil municipal du 13 décembre 2017.
Sur le plan routier, le territoire de la commune est traversé par la D 794 (Plancoët ↔ Vitré), la D 795 (Dol-de-Bretagne ↔ Tinténiac) et la D 796 (Combourg ↔ Tremblay).
La commune compte aussi une gare, construite entre 1860 et 1864 après l'arrivée du premier chemin de fer dans la commune en 1857. Des travaux de modernisation du bâtiment et de ses abords ont été entrepris entre 2012 et 2014 et menés conjointement par RFF, la SNCF et la région Bretagne.
En 2023, selon les chiffres de la compagnie nationale, 433 613 voyageurs ont fréquenté la gare de Combourg[23], soit une hausse de 14,88 % par rapport à l'année précédente.
À partir de janvier 2025, un service expérimental de navette gratuite appelé « Tempo » est mis en place par la communauté de communes. Au départ de la gare, il dessert la zone d'activité du Moulin Madame et le site du Vieux Chêne à Bonnemain[24].
De nombreux odonymes rappellent le passé de Combourg ou évoquent des personnalités ayant marqué la vie communale :
Certaines voies ont changé de dénomination ces dernières années :
Depuis , des travaux d'extension de la zone d’activité du Moulin-Madame sont entrepris par la communauté de communes[31].
Le quartier Saint-Joseph est en cours de réhabilitation et comprendra un pôle d’activités et de services (dont une pharmacie), des logements et la nouvelle gendarmerie[32], tandis qu'une réflexion est engagée sur le quartier Cœur de ville, situé entre le boulevard du Mail et la rue Notre-Dame. Un appel à projets est d'ailleurs lancé à ce sujet en mai 2024[33].
La commune de Combourg est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), inondations, tempêtes et grains, radon ou sismique (sismicité faible).
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 0,7 m/s2 |
Elle est également exposée à deux risques technologiques : les transports de matières dangereuses et les ruptures de digues. Entre 1987 et 2001, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boue, un pour des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain et un pour des tempêtes[35].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Comburn en 1030 - 1066, Combor en 1137, Comborn en 1151 et 1181, Comburno en 1183, Combor en 1192 et 1210, Combour en 1234[36].
L'hypothèse d’Albert Dauzat et Charles Rostaing, sur la base des travaux de Schmittlein, suggère l'emploi d'un nom de femme germanique de manière absolue : Humburg[is], avec romanisation de l'initiale en *Chom- > Com-[37]. Cependant, ils ne citent pas de formes anciennes, preuve qu'ils n'en connaissaient pas, formes d'ailleurs difficilement compatibles avec leur explication. En effet, les consonnes finales se prononçant encore au XIe - XIIe siècle, on écrit burc / borc [burk] « bourg », pas -burn / -born ou -bor comme c'est le cas pour les formes anciennes.
Ernest Nègre rejette implicitement cette hypothèse, en proposant un étymon roman *combour « brûlis, incendie », substantif des termes attestés en ancien français comburir, combourir « brûler » / combustible[38]. Cependant la plupart des formes les plus anciennes sont terminées par un -n (qui s'est régulièrement amuï par la suite cf. ancien français *forn > four; jorn > jour), à savoir Comborn-, Comburn- souvent avec une désinence latine fictive, ce qu'Ernest Nègre n'explique pas.
Il existe un Camborne, localité de Cornouaille britannique, région dont la toponymie ressemble à celle de la Bretagne en général. Elle est attestée sous les formes Camberon en 1182, Cambron en 1291, Camberoun, Cambron en 1309 qu’Ekwall (en) et à sa suite A. D. Mills expliquent par le brittonique (cornique) *cam ou *camm « courbé, tortueux » ou *camm (cf. gaulois cambo- « courbe, méandre »; vieil irlandais camb, camm; gallois camm et vieux breton camm « courbé, de travers » > breton kamm[39]) et possiblement bronn (breton bronn « sein, poitrine »)[40],[41], mot brittonique qui désigne le sein, la poitrine, d'où son sens topographique de « protubérance arrondie »[40]. Le sens global serait celui de « pente, protubérance arrondie dans une courbe de terrain »[40] ou « côte tortueuse »[41].
On note également dans le Limousin une famille de Comborn et une vicomté de Comborn, ainsi que le nom de commune Cambronne (Oise, Camberona vers 1020) qu’Albert Dauzat considère comme composé des éléments gaulois *cambo- « courbe », un suffixe -ar et onna « rivière »[37]. Xavier Delamarre ajoute à cambo- la signification de « méandre » (voir ci-dessus)[39]. Cependant, il distingue bien cet élément de Com- préfixe gaulois qui dénote la communauté, la relation, etc.[39] Il reconnaît com- dans le composé comberos « barrage de rivière » identique au composés insulaires : vieil irlandais commar, gallois cymer et breton kemper (> Quimper), mot à l'origine du latin médiéval combrus « abattis d'arbres », de l'ancien français combre « barrage sur une rivière », ainsi que ses dérivés en français moderne encombrer, décombres, etc.[39].
Remarque : la graphie actuelle, sur laquelle repose le gentilé des habitants, est certainement liée à l'attraction du mot français bourg[38], facilitée par la chûte régulière du [n] de -burn / -born en finale absolue après consonne (cf. forn > four, jorn> jour) : -bour et bourg sont devenus homophones, d'où l'ajout d'un g final dans la graphie officielle du toponyme Combour originel.
La plupart des microtoponymes sur le territoire de la commune sont d'origine romane, mais quelques-uns, plus anciens remontent au brittonique ou sont influencés par le brittonique, preuve que l'on y a parlé breton.
Dès l'époque gallo-romaine, Combourg occupa une position stratégique et fut un village à l'activité artisanale intense, de nombreuses tuiles, des amphores, des traces de fourres à tuiles, furent retrouvées ainsi que des céramiques communes et sigillées. Un édifice gallo-romain a été détecté par prospection aérienne. Sur le terrain, des tegulae, des céramiques communes et sigillées avaient été recueillies. À ce lieu s'attache une légende de vieux monastère. Grâce à des datations archéomagnétiques effectuées sur des matériaux, la date de construction a pu être située entre 10 et 50 ap. J.-C. Les céramiques sigillées, expertisées, ont été datées entre le début du 1er et la fin du IIIe siècle apr. J.-C. avec, pour ces pièces importées, une probabilité maximale de fabrication pendant le dernier quart du Ier siècle apr. J.-C. Il subit les assauts dévastateurs des Vikings.
La paroisse primitive de Combourg appartient originellement au diocèse de Saint-Malo. Son territoire était plus grand que celui de la commune actuelle : entre les XIe et XIVe siècles elle fut démembrée successivement des finages de Trémeheuc (attestée en 1053), de Lanrigan (attestée en 1070) et de Lourmais (attestée en 1319)[42].
La seigneurie de Combourg fut créée par l'archevêque de Dol, Ginguéné ou Junkéné, en faveur de son frère cadet Riwallon de Dol. L'archevêque qui souhaitait donner à son église un protecteur laïque tout en dotant sa famille, comme c'était alors l'usage, fit bâtir à quatre lieues de Dol le château de Combourg qu'il confia à son frère avec de vastes domaines sous sa mouvance, soit une quinzaine de paroisses et douze fiefs de chevalerie.
En revanche, il lui imposa, ainsi qu'à ses successeurs, l'obligation de défendre les terres et sujets de l'église de Dol et de commander son ost. C'est pour cette raison que le sire de Combourg prit dans ses chartes le titre de signifer Sancti Samsonis (porte-enseigne de saint Samson).
La seigneurie de Combourg resta en possession des descendants de Riwallon jusqu'à la mort d'Yseult de Dol en 1197. Toutefois le fils qu'elle avait eu de son union avec Harsculf de Soligné (mort également en 1197) releva le nom de sa mère en devenant Jean III de Dol.
Au XIVème siècle, au cours de la guerre de Cent Ans, Arnoul d'Audrehem, qui réside à Pontorson, effectue une chevauchée jusqu'à Bécherel, alors occupé par les Anglais. Sur le chemin du retour, il est discrètement suivi par la garnison de Bécherel. Les troupes françaises font une halte à Combourg, et alors qu'ils se reposent, les troupiers anglais entrent dans la ville par surprise, tuent quelques hommes et font de nombreux prisonniers. Arnoul parvient à s'enfuir. Quelques jours plus tard, il est de retour à Combourg. La garnison de Bécherel l'apprend et s'avance, espérant renouveler le haut fait d'armes précédent, mais elle tombe dans une embuscade tendue par Bertrand du Guesclin, qui reçoit rapidement l'aide d'Arnoul. Une grande partie des Anglais sont massacrés et leur capitaine, Hugues de Calverly, est fait prisonnier[43].
Le , Jacques de Montjean, seigneur de Combourg confirme les privilèges de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[44], au cours d'une assemblée du chapitre présidée par Tristan de Vendel.
La seigneurie de Combourg fut ensuite transmise par héritage aux familles de Châteaugiron, dit de Malestroit de Rieux, du Châtel, de Montjean, d'Acigné et enfin de Coëtquen. Ces derniers obtinrent que la seigneurie soit érigée en comté en 1575.
L'ultime héritière de cette famille, duchesse de Duras, vendit le comté et son château aux parents de Chateaubriand par contrat du .
La foire de l'Angevine, qui a lieu sur la prairie du même nom le premier lundi de septembre, fut créée en 1547.
La foire de la mi-mai, qui vit le jour en 1623, perdure encore de nos jours.
La foire de La Queue-en-haut, qui se tenait le troisième lundi de décembre, a quant à elle disparue.
2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 | 2030 |
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07/09 | 06/09 | 05/09 | 04/09 | 02/09 | 01/09 | 07/09 | 06/09 | 04/09 | 03/09 | 02/09 |
Le riche armateur malouin René-Auguste de Chateaubriand et son épouse Apolline de Bedée, parents de l'écrivain, acquirent le comté de Combourg, « fief féodal, avec droits, vassaux, et coutumes » du duc de Duras le , et s'y installèrent en mai 1777 avec leurs six enfants survivants (sur dix).
Leur fils cadet François-René de Chateaubriand (1768-1848) alors âgé de huit ans, y passa douze ans de sa jeunesse : « C'est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis » écrira-t-il dans ses Mémoires d'outre-tombe.
La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur[réf. nécessaire]. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[45]. La fondation de la Première République est aussi fêtée tous les ans.
Jusqu'au début du XXe siècle, les activités principales de Combourg étaient la beurrerie, la fromagerie, la fabrication de toiles à voiles en chanvre, de toiles de lin, la taille et le polissage du granit, la tannerie et la briqueterie.
Au mois de septembre 1815, à la suite de la chute du Premier Empire, Combourg est occupé par le 6ème corps de l'armée prussienne.
Un plan d'alignement, conduisant à la destruction de nombreuses maisons à pignon de la place centrale (actuelle place Albert Parent), est établi en 1845 et de nouvelles halles sont construites trois ans plus tard.
En 1857, le chemin de fer parvient à Combourg. En , la ville reçoit l'électricité. Le maire, Gervais Parent, avait donné le coup d'envoi de sa célébration au cours de la fête de la Bienfaisance le .
Au cours de la Première Guerre mondiale, le château fut transformé en hôpital militaire[46] et celui-ci fonctionna entre le et . Deux annexes furent aussi installées : la première, avenue de la Gare, dans la Maison Gallais (du au ) et la seconde au 1, rue de la Gare[47].
Plus de 200 Combourgeois perdirent la vie au cours de la Grande Guerre.
Le est inauguré le Monument à François-René de Chateaubriand[48] par le sous-secrétaire d'État à l'Économie nationale André François-Poncet et le maire, Émile Bohuon.
Les troupes allemandes entrent dans Combourg, qui n'est pas défendu, le .
En 1942, la Résistance commence à s'organiser dans la région de Combourg, grâce à Louis Pétri, responsable départemental du réseau de résistance Front national. Plusieurs membres de ce réseau (les trois frères Ernest, Eugène et Jean Gautier, Michel Bouillon, Jules Guihard, François Touzé, Jean Quemerais) sont arrêtés par les Allemands à la fin de l'année 1943, emprisonnés et torturés à Rennes, avant d'être déportés au Camp de concentration de Dachau. Certains résistants combourgeois sont libérés par le groupe Piétri de la prison du château de Vitré le , mais d'autres sont déportés dans le "train de la mort" du [49].
Le , Combourg est libérée par les soldats américains appartenant au CCA de la 6e division blindée US[50]. Un odonyme local rappelle cette date : « rue du 2-Août-1944 ». Voici ce que le quotidien Ouest-France disait sur cette libération[51] :
« Le , dans la matinée, les troupes américaines libéraient la ville de Combourg. Pendant que la population acclamait nos vaillantes troupes alliées, la Résistance s'occupait du nettoyage de la région. Le premier groupe, de son côté, partait à la recherche d'un train de prisonniers civils. […] La région de Combourg étant complètement libérée, le groupe de la Résistance combourgeoise se dirigea vers la cité malouine et contribua à sa libération.
Tandis que les Teutons fuyaient en hâte, les troupes américaines faisaient une entrée triomphale dans Combourg en liesse. Aux fleurs offertes par les enfants et les jeunes femmes, les soldats de la Grande Amérique, souriants et bons enfants, répondaient par un geste de la main, salut cordial et inlassable, et par des gâteries. Le dimanche suivant, le colonel de Chambron venait dire à la mairie, devant toute la petite ville assemblée, le programme de la France de demain et les applaudissements ne lui furent pas ménagés. Les jeunes de la Résistance et les gendarmes ont purgé le pays et capturé nombre de Boches qui se terraient aux alentours. »
Le , François Mitterrand alors président de la République et Robert Badinter, son garde des Sceaux, font un passage dans la commune[52].
Le , le président du RPR et futur chef de l'État Jacques Chirac rend une visite en soutien au candidat de l'UPF aux élections législatives de 1993, Yvon Jacob. À l'Espace Malouas, il prononce un discours où il expose son projet pour l'agriculture.
Le , un attentat revendiqué par les indépendantistes bretons de l'ARB est perpétré contre la Perception des Impôts.
Le , l'actrice et chanteuse franco-philippine Solenn Heussaff épouse Nico Bolzico, homme d'affaires argentin, à l'église Notre-Dame[53], la réception ayant lieu au château du Grand-Val[54],[55].
Combourg appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 a modifié sa composition puisqu'il englobe désormais le canton de Tinténiac et une partie de ceux de Bécherel et Hédé.
En ce qui concerne l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS-NFP). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Monarchie de Juillet et Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).
Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique dont il est la ville-centre. Cette intercommunalité a succédé à l'Association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en mais réduit aux seuls cantons de Combourg et Tinténiac le , les communes du canton de Pleine-Fougères rejoignant alors le SIVOM du Pays côtier de la baie du Mont-Saint-Michel.
Combourg fait aussi partie du Pays de Saint-Malo.
Élections | Circonscription électorale | Élu de la circonscription | ||||
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Niveau | Type | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat | |
Commune / Intercommunalité |
Municipales et communautaires | Combourg | Maire | Joël Le Besco | 2020 | 2026 |
Communauté de communes Bretagne romantique | Président de l'intercommunalité | Loïc Régeard | 2020 | 2026 | ||
Département | Départementales | Canton de Combourg | Conseillère départementale | Béatrice Duguépéroux | 2021 | 2028[Note 5] |
Conseiller départemental | Benoit Sohier | |||||
Région | Régionales | Région Bretagne | Président du conseil régional | Loïg Chesnais-Girard | 2021 | 2028 |
Pays | Législatives | Troisième circonscription | Députée | Claudia Rouaux | 2024 | 2027 |
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Saint-Malo, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes[57].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[58].
Au cours de la présidence d'Emmanuel Macron, Combourg a placé en tête les candidats de La République en marche lors des élections présidentielle (2017), législatives (2017) – François André avait été réélu sous l'étiquette « majorité présidentielle » – et européennes (2019).
Lors des élections régionales de 2021 toutefois, la liste du socialiste Loïg Chesnais-Girard est arrivée en première position.
Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron arrive largement en tête devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, ces trois candidats progressant par rapport au scrutin précédent. Au second tour, le président sortant remporte 65,73 % des suffrages exprimés face à la candidate du Rassemblement national. Aux élections législatives qui suivent, la députée socialiste sortante Claudia Rouaux (investie par la NUPES) arrive en tête au premier tour mais elle est talonnée par le candidat de la majorité présidentielle Christophe Martins. Dans la commune, c'est ce dernier qui remporte la majorité des suffrages lors du second tour de scrutin.
Lors des élections législatives anticipées de 2024, Claudia Rouaux est candidate à sa réélection sous l'étiquette du Nouveau Front populaire (NFP). Au premier tour, elle arrive en tête avec 34,03 % des voix devant Charlotte Faillé (EPR-HOR) et Virginie d'Orsanne (RN) qui recueillent respectivement 30,56 et 30,05 %. Au second tour, à l'issue d'une triangulaire, la députée sortante et candidate socialiste demeure en première position avec 37,08 % tandis que Virginie d'Orsanne dépasse de peu Charlotte Faillé (31,76 contre 31,16 %).
Année | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | |||||||||||
Élections présidentielles | ||||||||||||||||||||||||||
2012 | PS | 30,26 | UMP | 28,91 | FN | 13,49 | MoDem | 12,17 | PS | 52,51 | UMP | 47,49 | pas de 3e et de 4e | |||||||||||||
2017 | EM | 28,59 | LR | 20,67 | FN | 18,03 | LFI | 16,81 | EM | 72,09 | FN | 27,91 | ||||||||||||||
2022 | LREM | 34,38 | RN | 20,77 | LFI | 19,51 | LR | 5,58 | LREM | 65,73 | RN | 34,27 | ||||||||||||||
Élections législatives | ||||||||||||||||||||||||||
2012 | PS | 44,10 | UMP | 34,33 | FN | 9,81 | EÉLV | 4,71 | PS | 54,55 | UMP | 45,45 | pas de 3e et de 4e | |||||||||||||
2017 | PS | 46,60 | LR | 16,08 | FN | 14,44 | LFI | 10,93 | PS | 59,90 | LR | 40,10 | ||||||||||||||
2022 | NUPES | 32,07 | ENS | 29,25 | RN | 16,38 | LR | 14,22 | ENS | 52,35 | NUPES | 47,65 | ||||||||||||||
2024 | NFP | 34,03 | EPR | 30,56 | RN | 30,05 | NÉ | 2,81 | NFP | 37,08 | RN | 31,76 | EPR | 31,16 | pas de 4e | |||||||||||
Élections européennes | ||||||||||||||||||||||||||
2009 | UMP | 32,00 | PS | 17,94 | EÉ | 15,15 | MoDem | 9,18 | tour unique | |||||||||||||||||
2014 | UMP | 21,41 | FN | 18,63 | UDI | 14,64 | PS | 13,38 | ||||||||||||||||||
2019 | LREM | 25,69 | RN | 18,17 | EÉLV | 15,07 | LR | 7,98 | ||||||||||||||||||
2024 | RN | 25,78 | RE | 19,35 | PS | 14,40 | LR | 8,26 | ||||||||||||||||||
Élections régionales | ||||||||||||||||||||||||||
2010 | PS | 35,44 | UMP | 30,11 | EÉ | 10,80 | FN | 6,26 | PS | 47,68 | UMP | 37,42 | EÉ | 14,90 | pas de 4e | |||||||||||
2015 | PS | 33,69 | UDI | 23,90 | FN | 18,92 | DLF | 6,78 | PS | 46,48 | UDI | 33,05 | FN | 20,47 | ||||||||||||
2021 | PS | 21,36 | LR | 18,64 | LREM | 13,77 | RN | 13,70 | PS | 30,55 | LR | 25,78 | EÉLV | 18,18 | LREM | 13,30 | ||||||||||
Élections cantonales et départementales | ||||||||||||||||||||||||||
2011 | PS | 39,96 | DVD | 38,08 | FN | 11,61 | UDB | 6,64 | PS | 54,44 | DVD | 45,56 | pas de 3e et de 4e | |||||||||||||
2015 | DVD | 41,65 | DVG | 33,35 | FN | 17,31 | PCF | 4,28 | DVD | 57,25 | DVG | 42,75 | ||||||||||||||
2021 | SOC | 45,31 | DVD | 39,77 | RN | 14,92 | pas de 4e | DVD | 52,00 | SOC | 48,00 | |||||||||||||||
Élections municipales | ||||||||||||||||||||||||||
2008 | DVD | 64,50 | PS | 35,50 | pas de 3e et de 4e | pas de 2d tour | ||||||||||||||||||||
2014 | DVD | 72,46 | DVG | 27,53 | ||||||||||||||||||||||
2020 | DVD | 73,11 | DVG | 26,89 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
[59] (démission) |
Abel Bourgeois (d) | Rad.soc. FGDS |
Notaire Conseiller général de Combourg (1945 → 1949 puis 1955 → 1967) Vice-président du conseil général Chevalier du Mérite civil, officier de l'Instruction publique | |
Joseph Hubert (d) | Centre gauche | Médecin généraliste, premier adjoint du précédent | ||
André Belliard (d) | UDR puis RPR | Médecin généraliste Conseiller régional de Bretagne (1974 → 1998) Conseiller général de Combourg (1967 → 1998) | ||
Joseph Hubert (d) | Centre gauche | Médecin généraliste | ||
André Belliard (d) | RPR | Médecin généraliste, sénateur suppléant Conseiller régional de Bretagne (1974 → 1998) Conseiller général de Combourg (1967 → 1998) Président du SIVOM (1979 → 1995) | ||
Marie-Thérèse Sauvée (d) | PS | Commerçante, députée suppléante Conseillère générale de Combourg (1998 → 2015) Vice-présidente du conseil général (2008 → 2015) | ||
En cours (au 25 mai 2020) |
Joël Le Besco (d)[60] | app. UMP-LR[61] | Vétérinaire retraité 6e vice-président de la CC Bretagne Romantique[62] (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[63] |
Frise chronologique de la succession des maires de Combourg
(XXe et XXIe siècles)
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Combourg[Note 6].
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Combourg s'établit à 6 790 940 € en dépenses et 9 158 460 € en recettes :
Valeurs en million d'euros (M€) Combourg, Valeur totale : Produits Charges |
Valeurs en million d'euros (M€) Combourg, Valeur totale : Emplois Ressources |
Pour Combourg en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 3 665 260 € de charges (610 € par habitant) pour 5 735 740 € de produits (954 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 070 480 € (345 € par habitant) :
La dotation globale de fonctionnement (DGF) a été perçue à hauteur de 1 625 562 € en 2020 soit une augmentation de 3,56 %.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Combourg. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2020 :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Lillestrøm | Norvège | depuis | ||
Waldmünchen | Allemagne | depuis |
Depuis 1993, la commune est jumelée avec la ville allemande de Waldmünchen (Bavière) où François-René de Chateaubriand a fait une halte au cours de son périple en Europe. La charte de jumelage a été cosignée par les maires André Belliard et Dieter Aumüller[64].
Combourg entretient aussi des liens avec Lillestrøm (Norvège) dans le cadre d'un échange scolaire et avec La Nouvelle-Orléans (États-Unis) [réf. nécessaire].
Enfin, la cité scolaire François-René de Chateaubriand est membre du programme d'échange Comenius.
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (h).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].
En 2022, la commune comptait 6 324 habitants[Note 16], en évolution de +6,97 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
2021 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 203 | 6 324 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 3 008 hommes pour 3 195 femmes, soit un taux de 51,5 % de femmes, très légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 3,3 | |
9,2 | 12,6 | |
18,2 | 20,1 | |
19,9 | 18,5 | |
16,9 | 17,2 | |
15,4 | 12,3 | |
19,2 | 16,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 1,8 | |
6,3 | 8,7 | |
14,5 | 15,6 | |
19,6 | 18,8 | |
19,5 | 18,7 | |
20,2 | 19 | |
19,1 | 17,4 |
Par rapport à 2010, on observe à Combourg une diminution de la part des agriculteurs exploitants (PCS 1), des cadres et professions intellectuelles supérieures (PCS 3), des employés (PCS 5) et des ouvriers (PCS 6), cette baisse étant plus marquée pour les deux dernières catégories, passant de 15 à 13,9 % pour la PCS 5 et de 13,6 à 12,7 % pour la PCS 6. À l'inverse, toutes les autres catégories sont en progression, celle des retraités étant toujours la plus importante (mais restant stable avec -0,1 point), avec un taux largement supérieur à la moyenne départementale.
Combourg | Ille-et-Vilaine | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nb. | % | Nb. | % | |||||
Agriculteurs exploitants | 79 | 1,5 | 8 797 | 1,0 | ||||
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 187 | 3,7 | 30 468 | 3,4 | ||||
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 383 | 7,5 | 101 286 | 11,2 | ||||
Professions intermédiaires | 779 | 15,3 | 141 409 | 15,6 | ||||
Employés | 705 | 13,9 | 135 414 | 15,0 | ||||
Ouvriers | 646 | 12,7 | 112 656 | 12,5 | ||||
Retraités | 1 668 | 32,8 | 229 534 | 25,4 | ||||
Autres personnes sans activité professionnelle | 638 | 12,6 | 144 033 | 15,9 | ||||
Ensemble | 5 086 | 100,0 | 903 597 | 100,0 | ||||
Sources : Insee, RP2010, RP2015 et RP2021, exploitations complémentaires, géographie au . |
Manifestation | |
---|---|
Avril | Festival Plantes et Zic |
Mai | Foire de la mi-mai |
Floréales Médiévales | |
Juin | Festival Extension sauvage |
Course à pied Les Fouléoliennes | |
Fête de la musique | |
Juillet | Festival Étonnants Romantiques |
Foulées combourgeoises | |
Semi-marathon Dol-Combourg | |
Août | Festival de la Lanterne |
Septembre | Grande Foire de l'Angevine |
Courses cyclistes | |
Octobre | Prix Combourg |
Le marché a lieu tous les lundis (8 h-13 h) de la place Saint-Gilduin à la place Albert-Parent.
Le château de Combourg est ouvert à la visite. Avec 30 000 visiteurs en 2021, il est le troisième château le plus fréquenté en Ille-et-Vilaine derrière ceux de Fougères et de Vitré[75].
Le patrimoine culturel de la commune de Combourg a fait l'objet d'un inventaire général. Claude Quillivic est l'auteur de la notice le relatant en 2001. Elle a été réalisée en deux temps. 754 édicules, édifices ou ensemble bâtis, ont fait l'objet d'une notice descriptive, dont 91 ouvrages relativement exceptionnels. Le tiers des édifices datent des XVIe siècle et XVIIe siècle.
La commune abrite trois monuments historiques :
|
Du point de vue de la richesse de la flore, Combourg compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 545 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 41 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protégés et 33 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[84].
Blasonnement : Écartelé d'argent et de gueules. |
Logotype de la Ville de Combourg : le château de Combourg surplombe deux vagues, une bleue et une verte, sous lequel est écrit « Combourg » en lettres gris foncé. |
Devise de Chateaubriand et de Combourg :
« Mon sang a teint la bannière de France »
Un timbre postal, d'une valeur faciale de 18 francs, représentant le château et François-René de Chateaubriand a été émis en 1948 pour le centenaire de la mort de l'écrivain[87].
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