Brech
commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Brec'h [bʁɛk] (nommée également Brech) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Brec'h | |||||
La chapelle Notre-Dame-de-Grâce. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Lorient | ||||
Intercommunalité | Auray Quiberon Terre Atlantique | ||||
Maire Mandat |
Fabrice Robelet 2020-2026 |
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Code postal | 56400 | ||||
Code commune | 56023 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bréchois, Bréchoise | ||||
Population municipale |
6 924 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 169 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
43 981 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 17″ nord, 2° 59′ 40″ ouest | ||||
Altitude | 45 m Min. 0 m Max. 66 m |
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Superficie | 40,86 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Auray (banlieue) |
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Aire d'attraction | Vannes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pluvigner | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Le relief de la commune forme un plan incliné vers le sud-est, les altitudes variant entre 66 mètres (au nord-ouest du finage communal, près de Mané er Groëz, et le niveau de la mer atteint dans l'angle sud-est du territoire communal, là où le Loc'h quitte le territoire communal au niveau du pont ferroviaire de Toul er Goug. Le bourg est vers 50 mètres d'altitude, excentré dans la partie est de la commune.
Le territoire communal a la forme d'un grand rectangle dont la longueur est dans le sens nord-sud. Il est limité à l'est par le Loc'h (partie amont de la Rivière d'Auray), qui sert de limite communale avec Pluneret, et son affluent de rive droite le Ruisseau de Pont-Christ, qui sépare Brech de Pluvigner côté nord. À l'est de la commune, le Ruisseau de Tréavrec (affluent du Ruisseau de Kerlino) sépare Brech de Landaul et le Ruisseau de l'Étang du Crannic, qui alimente l'Étang du Crannic ; c'est aussi un affluent du Ruisseau du Moulin de Cochelin, tous les deux servant un temps de limite communale avec Locoal-Mendon : ces modestes cours d'eau se jetant dans l'extrême-nord-est de la Rivière d'Étel. La vallée du Loc'h présente un relief rocheux assez accidenté par endroits, présentant un dénivelé de près d'une trentaine de mètres, notamment vers Tréauray.
La commune de Brech présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formées de hameaux (dénommés villages) et fermes isolées. Mais ce paysage a été fortement modifié depuis la seconde moitié du XXe siècle par la périurbanisation , notamment dans la partie sud-est de la commune, autour de la Chartreuse d'Auray (l'agglomération d'Auray déborde côté nord au-delà de la voie ferrée qui sert à cet endroit de limite communale) dans les quartiers de Kerlois, Kerblois et Kerberluet et côté ouest (Quartier de la Paix, Toul Chignanet, Léaulet). Dans une moindre mesure, la périurbanisation concerne aussi les alentours du bourg de Brech. La rurbanisation concerne plusieurs hameaux qui ont beaucoup grossi par la création de lotissements ou de maisons individuelles à leur périphérie, comme Bonerfaven. Lann Palvern, Lannerheü, ou des créations de lotissements ex nihilo, sans hameau préexistant, comme à Corn er Hoët, lotissement constitué de vastes parcelles constituant un cadre de vie agréable (menacé par les nouvelles dispositions du Plan local d'urbanisme selon des résidants)[1]. Les parties nord et nord-ouest du territoire communal ont davantage conservé leur caractère rural traditionnel, comme ceux de Trévec, Calan, Kerguibran, etc.., ou encore celui de Saint-Dégan, situé, lui, au sud-est du bourg, à proximité de la vallée du Loc'h.
Le territoire communal est traversé par plusieurs voies ferrées, principalement celle de Paris-Montparnasse à Quimper, mais aussi la ligne d'Auray à Pontivy d'une part, la Ligne d'Auray à Quiberon d'autre part, qui s'embranchent sur la ligne principale et s'en séparent sur le territoire de Brech. La gare d'Auray était même située sur le territoire de Brech avant les modifications territoriales survenues en 1864 ; elle reste limitrophe de Brech désormais.
La voie express RN 165, de Nantes et Vannes à Lorient et Quimper, traverse la partie sud-ouest de la commune, qui est desservie par l'échangeur n°34, dit de Kerstran, au niveau duquel s'embranche la RD 768 (ancienne Route nationale 168), qui traverse la commune en passant à l'ouest du bourg et continue en direction de Pluvigner, Baud et Pontivy.
La zone d'activités industrielles et commerciales de Kerstran s'est développée aux alentours de cet échangeur.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auray à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Il existe de nombreux écarts et lieux-dits dont la plupart sont habités. Saint-Dégan (Saint-Dégan (en 1427), Cendegan (en 1815), Saint-Dégan (en 1839) est le plus vaste hameau de la commune de Brec'h, peut-être fondé, au VIe siècle, par saint Dégan[9], disciple de saint Pétroc de Bodmin (ou saint Perreux, Perec ou Pereg en breton). Au XVe siècle Cendegan est une frairie, sous le patronage de saint Laurent. (Il est mentionné, une ancienne chapelle Saint-Laurent datant de 1890)
Au , Brech est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auray[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), terres arables (31,2 %), forêts (16,8 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), eaux continentales[Note 4] (1,4 %), zones humides côtières (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Deux dolmens ruinés se trouvent sur le territoire communal, l'un à Kerhouarin, l'autre à Brégoarn. Un lec'h, christianisé par des gravures, se trouve à Saint-Dégan, où il sert de pilier d'angle à un bâtiment[18].
Un dépôt gaulois a été mis au jour en 1888 près du village de Guervec. Daté du Ier siècle av. J.-C., le dépôt, attribué aux Vénètes, contient un ensemble de petits billons armoricains et d'objets de parure en pâte de verre polychrome et métallique, en bronze et en or[19].
La voie romaine allant de Vannes à Quimper passait par Saint-Dégan, puis au nord de la Villeneuve et au sud de l'étang du Crannic[20].
Au XIIe siècle la paroisse de Brech perd 149 hectares au profit de la paroisse nouvellement créée de Saint-Gildas-d'Auray[20].
Le prieuré de femmes de Notre-Dame de Kerléano, dépendant de l'abbaye de Saint-Sulpice du diocèse de Rennes, fut fondé à la fin du XIIe siècle ; à une date indéterminée les religieuses furent rappelées à l'abbaye-mère, qui conserva toutefois le bénéfice de Kerléano et de biens l'entourant jusqu'à la Révolution[20].
Un trésor de Brec'h, dissimulé entre 1322 et 1328, comprenait des monnaies royales anglaises et françaises en nombre quasiment égal[21].
Le , la bataille d'Auray se déroule sur le plateau de Rostevel, près du marais de Kerzo sur le territoire de la paroisse de Brech.
Le futur duc Jean de Montfort[22] triomphe de son rival Charles de Blois. Celui-ci est tué, tandis que son second, le chevalier Bertrand Du Guesclin, est fait prisonnier. Cette victoire met fin à la guerre de Succession de Bretagne. Jean de Montfort, désormais Jean IV de Bretagne, fonda le une chapelle, nommée "Saint-Michel-du-Champ", dotée de 8 chapelains (leur cédant notamment pour leur entretien la châtellenie de Lanvaux), à l'endroit où s'étaient déroulés les combats, « afin d'importer la miséricorde de Dieu pour ceux qui avaient perdu la vie ». Cette chapelle était aussi destinée à accueillir les assemblées de l'Ordre de l'Hermine, qu'il créa alors[23]. Le duc François II donna en 1480 la capelle et l'établissement religieux aux Chartreux ; il prit alors le nom de "Chartreuse d'Auray".
La paroisse, qui dépendait du doyenné de Pou-Belz, faisait partie des relais mentionné en 1648 sur la carte des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle possédait 11 chapelles ( Notre-Dame-des-Fleurs (dans le bourg), Saint-Jacques (proche du bourg), Sainte-Marie-Madeleine, Saint-Goal (hameau de Calan), Saint-Laurent (à Saint-Dégan), Saint-Clément (près de Kerhouarin), Notre-Dame-de-Grâces ( à Tréavrec), Saint-Quirin (à Saint-Guérin), Saint-Pierre-et-Saint-Paul (près de Brégoarn) et Saint-Cado (au Reclus, désormais en Auray) qui, avec l'église paroissiale, constituaient les 12 frairies de la paroisse ; celle-ci possédait aussi 6 chapellenies (Saint-Sébastien, Saint-Jacques, Saint-Laurent, Saint-Joseph, Saint-Julien et Saint-Jean)[20].
En 1759 une ordonnance royale de Louis XV ordonne à la paroisse de Brech de fournir 42 hommes pour servir de garde-côtes[24].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Brech en 1778 :
« Brech ; sur une hauteur ; à 4 lieues à l'Ouest-Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 22 lieues ½ de Rennes et à 1 lieue ¼ d'Auray, sa subdélégation et son ressort. On y compte 2 200 communiants[Note 5]. La cure est à l'Ordinaire ; le Roi est le seigneur de la paroisse. Son territoire, couvert de bois, est divisé en vallons et collines. On y voit des terres fertiles en froment, seigle et menus grains, des prairies et des landes[23]. »
Jean-Pierre Thorin, curé de Brech depuis 1751 prêta d'abord le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en septembre 1792, puis il se rétracta, devenant donc prêtre réfractaire ; il fut alors emprisonné jusqu'en décembre 1796[25].
En , à proximité du marais de Kerzo, près de mille émigrés royalistes et chouans sont fusillés après l8’échec du débarquement de Quiberon. Dans le « Champ des Martyrs », un mausolée, la Chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs, est édifié en 1828 en commémoration.
La Chartreuse fut vendue comme bien national.
Jean-Louis Béard, maire de Brech depuis 1796, signale aux autorités l'existence à Landaul d'une auberge mal famée, fréquente par Joachim Kermorvant, dit Marmousse, originaire de Kerguengoch en Brech, qui se qualifie de "chef de légion de l'armée catholique" et qui serait en relation avec Georges Cadoudal ; il fut amnistié en 1802[26].
Bonaparte, alors Premier Consul, demande le 15 prairial an XI ( à son ministre de la justice Régnier de demander des renseignements sur les maires et curés de Brech et des communes voisines, « ainsi que sur la situation de l'esprit public de ces communes et ceux des habitants qui pourraient être soupçonnés » de correspondre avec Georges Cadoudal[27].
En 1808 le curé d'Auray, Albert Deshayes, rachète la Chartreuse, qui devint une maison de retraite pour les Sœurs de la Sagesse et une institution accueillant des sourdes-muettes[25].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Brech en 1843 :
« Brech, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Kergoarec, le Boulat, Pengal, le Haut et le Bas-Kerguiberon, Lesclus, Kerlan, Kerdréan, Talhouet, la Madelaine (chapelle), le Grand et le Peti-Bezit, Kerliguen, le Rozo, Saint-Pierre et Saint-Paul (chapelles), la Chartreuse, Kermoëlo, le Granic, Cendegan (chapelle), Saint-Jacques (chapelle), Saint-Quirin, le Parco. Superficie totale ; 4 439 hectares 58 ares, dont (...) terres labourables 1 635 ha, prés et pâturages 472 ha, bois 166 ha, Landes et incultes 2 033 ha (...) Il y a foire à Saint-Quirin le 24 mars, le lundi qui suit le premier dimanche de mai. Géologie : dans presque toute la commune constitution granitique. On parle le breton[28]. »
Le Conseil municipal d'Auray demande dans une délibération en date du l'annexion à Auray d'une partie du territoire des communes de Brech et de Pluneret, arguant : « La ville d'Auray n'a pour ainsi dire aucun territoire. Une partie de son agglomération est située en Brech et se trouve comprise dans le canton de Pluvigner ; c'est là qu'est située la station des deux chemins de fer improprement appelée jusqu'à ce jour gare d'Auray. Du côté de Saint-Goustan, une partie du faubourg dépend de la commune de Pluneret »[29]. Le Conseil général approuva l'annexion en 1864 à Auray « de la gare dite Gare d'Auray, sise sur la commune de Brech, ainsi que de la section entière de cette dernière commune, comprise entre la ville d'Auray et le chemin de fer, à partir du viaduc de Kermadio jusqu'en face de la Chartreuse et se dirigeant de là vers la commune de Crach, en englobant les villages de Kerperdrix, de Kerudo, de la partie du village de Kerbois, située en Brech, et les villages de la Ville-Neuve, de Kerléano, jusqu'à la limite de la commune de Crach, et de toute la partie de Pluneret agglomérée au faubourg de Saint-Goustan jusqu'à la route de Sainte-Anne »[30].
Une épidémie de dysenterie fit 30 malades (dont 15 moururent) à Brech en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »[31].
Comme dans d'autres communes voisines, le l'inventaire des biens d'église ne put avoir lieu à Brech « où la résistance est organisée »[32].
Le monument aux morts de Brec'h porte les noms de 102 soldats originaires de la commune morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[33].
Un soldat originaire de Brec'h, Joseph Rio[34], du 72e régiment d'infanterie, a été fusillé pour l'exemple le à Somme-Yèvre (Marne) pour « abandon de poste par mutilation volontaire »[35].
En 1919 à l'école des filles les classes sont obscures, exigües et surchargées ; une cloison de carton sépare les classes, « les leçons faites dans l'une s'entendent dans les autres (...) Le matériel scolaire est dans un état de vétusté sans nom et manque en partie »[36].
Le monument aux morts de Brec'h porte les noms de 15 personnes originaires de la commune mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[33].
Un soldat originaire de Brec'h, André Audic, est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[33].
En , le prince Louis de Bourbon se rend à Brec'h, avec son épouse la princesse Marie-Marguerite, lors de sa visite officielle dans le Morbihan. Il y annonce alors le financement de la restauration de la chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs par la Maison de Bourbon[37].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brec en 1260, Brech en 1387, 1453, 1550 et 1636, ainsi que sous la forme Bray en 1636 également[38].
Brec'h en breton[38].
Brec'h, en breton, signifie « mont ». Il se retrouve aussi sous une forme diminuée Bre- comme à Brelevenez ainsi que dans de nombreux autres toponymes[réf. souhaitée].
En français le nom de la commune s'écrit souvent Brec'h, même si la dénomination de la commune est Brec'h d'un point de vue administratif (tel que répertorié par le Code officiel géographique de l'Insee[39]). Il se prononce « brèque »[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1791 | Julien Lorho | ||
1791 | 1792 | Michel Auffret | ||
1792 | 1794 | Guy Le Germain | ||
1796 | 1816 | Joseph Louis Marie Béard[Note 6] | Avocat au Parlement de Bretagne. | |
1816 | 1830 | Jean-Marie Le Guennec[Note 7] | ||
1830 | 1833 | François Coriton[Note 8] | ||
1833 | 1837 | Julien Gauter[Note 9] | ||
1837 | 1848 | Jean Le Boulch | ||
1848 | 1874 | Joseph Le Boulch[Note 10] | ||
1874 | 1875 | Joseph-Marie Le Bourser[Note 11] | ||
1875 | 1877 | Joseph-Marie Le Boulch | ||
1878 | 1878 | Louis Audic | ||
1878 | 1919 | Joseph Le Boulch | ||
1919 | 1934 | François Robic[Note 12] | ||
1935 | octobre 1947 | Jean-Michel Auffret[alpha 1] | Rad. puis SFIO | Cultivateur |
octobre 1947 | mai 1953 | François Robic[Note 13] | MRP | Fils de François Robic, maire entre 1919 et 1934. |
mai 1953 | mars 1983 | Paul Gautier | DVD | Maire honoraire |
mars 1983 | mars 1989 | Raymond Le Blay | DVD | |
mars 1989 | mars 2014 | Paul Baudic | PS puis DVG | Inspecteur des PTT retraité |
mars 2014 Réélu en 2020[41] |
En cours | Fabrice Robelet | DVD | Infirmier Conseiller départemental de Pluvigner (depuis 2015) Président de l'Association des maires du Morbihan (depuis 2023) |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].
En 2021, la commune comptait 6 924 habitants[Note 14], en évolution de +3,95 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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6 924 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
Le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le .
À la rentrée 2016, 114 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique de l'école Pont-Douar (soit 23,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[47].
Brech, dans ses divers hameaux (notamment Saint-Dégan[54], Saint-Guérin[55]) possède de nombreuses maisons rurales anciennes, notamment des chaumières. Des manoirs comme ceux de Kervivalan et la Villeneuve sont des sièges d'anciennes seigneuries.
Un verger conservatoire de 6 hectares, dominant la vallée du Loc'h, a été acquis en 1992 par le Conseil général du Morbihan. Un parcours pédagogique le long du Loc’h, « le circuit de l’eau », ainsi qu'un rucher pédagogique ont été aussi créés[57].
L’ordre des Chartreux fondé par saint Bruno s’y installe en 1482 et est chassé en 1791.
Il n'est pas possible de faire le tour du Loc'h, une partie des berges étant propriété privée du « Domaine de Mane Er Hoët ».
Si la commune de Brec'h ne possède pas d'armoiries en propre, l'armorial de Bretagne mentionne un seigneur de Brec'h portant les suivantes : « Ecartelé de d'or et de gueules, à la bordure engrélée, de l'un en l'autre »
Blason | Écartelé d' or et de gueules, à la bordure engrêlée de l'un en l'autre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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