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Auray

commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Auray [oʁɛ][1] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Faits en bref Administration, Pays ...

En 2022, avec 14 417 habitants[Note 1], elle est la 7e commune la plus peuplée du Morbihan et la 25e de Bretagne[2].

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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

La ville d'Auray se trouve a vol d'oiseau à 17 km à l'ouest de Vannes, à 30 km à l'est-sud-est de Lorient et à 40 km au sud de Pontivy. Elle est bordée par les communes de Crac'h au sud et à l'ouest, Brech au nord et Pluneret à l'est. Par sa localisation à la limite entre les eaux douces du Loc'h (dit aussi Rivière d'Auray) et les eaux du golfe du Morbihan, Auray occupe le premier point de franchissement depuis l’embouchure du Loc'h située quinze kilomètres en aval. Ce point de passage au niveau du gué, puis du pont de Saint-Goustan, fut disputé militairement à maintes reprises au cours de l'histoire, il était protégé par le château d'Auray.

Auray est située dans le parc naturel régional du Golfe du Morbihan.

Communes limitrophes d’Auray
Crach Brech Brech
Crach Thumb Pluneret
Crach Crach Pluneret

Description

La ville est traversée par un petit fleuve côtier, la rivière d'Auray, qui débouche dans le golfe du Morbihan. La ville haute est sur la rive ouest de la rivière, sur le bord du plateau armoricain, profondément entaillé par la rivière. Le port de Saint-Goustan est au fond de la vallée, à l'est de la rivière.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par l'Auray, le ruisseau du Reclus[3],[4],[Carte 1].

L'Auray, d'une longueur de 56 km km, prend sa source dans la commune de Plaudren et se jette dans la baie de Quiberon en limite de Locmariaquer et de Baden, après avoir traversé dix communes[5].

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Réseau hydrographique d'Auray[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la vasière de Kerdaniel, d'une superficie totale de 48,2 ha[Carte 1],[6].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[8]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[10]. Elle est en outre dans la zone H2a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,3 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de 38,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10,9 °C, atteinte le [Note 3].

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 56007001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,9
4,2
109,6
 
 
 
10,8
4,1
83,2
 
 
 
13,2
5,2
67,5
 
 
 
15,8
6,8
70,4
 
 
 
18,8
9,8
63,7
 
 
 
21,7
12,5
54
 
 
 
23,6
14,1
50,5
 
 
 
23,5
13,9
55,1
 
 
 
21,4
11,8
71,9
 
 
 
17,5
10,1
106,7
 
 
 
13,4
6,7
114,8
 
 
 
10,6
4,6
121,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
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Urbanisme

Résumé
Contexte

Typologie

Au , Auray est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auray[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auray, dont elle est la commune-centre[Note 6],[17]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,7 %), prairies (9 %), terres arables (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), eaux maritimes (2,8 %), zones humides côtières (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Port

Le Port Saint-Goustan est à l'origine de la ville. Il est situé sur la rivière d'Auray, au point le plus en amont que peuvent atteindre les navires de mer avec l'aide de la marée. Il reçoit des navires de haute mer jusqu'au XIXe siècle. C'est aussi un port de cabotage très actif en direction de l'Espagne et de la Grande-Bretagne. Son déclin comme port de commerce commence avec l'arrivée du chemin de fer en 1862. Aujourd'hui, c'est un port de plaisance et une escale du circuit touristique du tour du golfe du Morbihan.

Routes

Saint-Goustan en bas de la ville est le premier site possible d'un pont sur une route longeant le littoral entre Vannes et Quimper. En aval, la rivière d'Auray est large et escarpée[23]. En amont, les marais de la vallée du Loch rendent difficile le passage avant Tréauray à km au nord. La voie romaine de l'Océan, de Lyon à Gésocribate (Le Conquet) par Nantes, y passe. Au milieu du XIXe siècle, la construction d'une nouvelle route en remblai sur le marais du Loch permet d'accéder directement à la ville haute depuis Vannes. Dans les années 1950, la route nationale Vannes - Lorient contourne le centre d'Auray par le nord. En 1989, la construction du viaduc de Kerplouz[24] sur la RN 165 en 4 voies au-dessus de la rivière d'Auray en aval de Saint-Goustan débarrasse l'agglomération du trafic de transit, et suscite une zone industrielle au sud du centre-ville.

Chemin de fer

La gare d'Auray est située à plus de deux kilomètres au nord du centre-ville à cause de la topographie difficile. Elle est desservie quotidiennement.

Le chemin de fer arrive à Auray en 1862, avec l'ouverture par la Compagnie du PO de la ligne de Nantes à Lorient via Savenay, concomitante avec celle de la ligne de Rennes à Redon de la Compagnie de l'Ouest[25]. La ligne est prolongée jusqu'à Quimper dès 1863. L'embranchement vers Quiberon est inauguré le [26].

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Toponymie

Auray semble provenir du latin Aula Régia (cour royale). Cela semble être confirmé par le toponyme en breton An Alre[27].

Histoire

Résumé
Contexte

Origines

Auray a été classée par le Ministère de la Culture ville d'art et d'histoire jusqu'au printemps 2006.

Auray est un nom de lieu, ayant pour origine un nom breton de personne, mentionné pour la première fois en 1069, Alrae, puis en 1168 Alrai, en breton Alré[28][source insuffisante].

Moyen Âge

La seigneurie d'Auray relevait de Guingamp avant de passer en 1034 dans la maison des ducs. En 1168, Auray est pris par le roi d'Angleterre Henri II.

L'emplacement primitif d'Auray et de son ancien château est un promontoire situé au bord d'un plateau dominant le fond d'une ria avec un port et un gué sur une rivière côtière.

Auray a donné naissance à deux bourgs situés de chaque côté du château :

Après une motte castrale avec donjon attestés au XIe siècle, le château d'Auray est reconstruit à partir de 1201[30] pour Arthur Ier. Il a ensuite été le lieu de séjour de plusieurs ducs de Bretagne.

Sous le règne du duc Jean le Roux, la Chambre des comptes de Bretagne y a siégé en 1286 et 1287, avant de retourner à Muzillac. En 1289, son fils Jean II y assembla son Parlement.

Le duc François Ier y épouse Isabeau d'Écosse le . Tombant en ruine, sa démolition est décidée, ses pierres vendues en 1559 et transportées pour reconstruire le fort de Palais à Belle-Île.

En 1341 Charles de Blois, candidat légitime à la couronne de Bretagne, en prit possession jusqu'à sa mort le à la bataille d'Auray (laquelle se déroula en fait sur le plateau de Rostevel, près du marais de Kerzo sur le territoire de la paroisse de Brech, mais tout près de la ville d'Auray) qui mit fin à la guerre de succession de Bretagne.

On trouve trace d'une foire dès 1434 : le duc crée celle de la Sainte-Élisabeth (le ), place du Saint-Esprit, pour financer la commanderie du Saint-Esprit (l'hôpital des pauvres).

La châtellenie d'Auray était le chef-lieu du pays de Lanvaux qui était une des neuf grandes baronnies siégeant aux États de Bretagne, jusqu'à ce qu'elle soit réunie au domaine ducal et qu'elle soit remplacée en 1451 par celle de Quintin.

Époque moderne

En 1626 est fondé un couvent de Capucins, en 1632 un couvent de Clarisses est construit.

En 1632, le Commandeur Isaac de Razilly accompagné de Nicolas Denys, Charles de Menou de Charnizay, trois Capucins, cinq Jésuites et 300 Hommes d'Elite partent du Port d'Auray pour rétablir la ville de Port-Royal en Acadie sous les ordres du Cardinal de Richelieu, deux autres vaisseaux les accompagnent.

Benjamin Franklin débarque au port de Saint-Goustan le au début de la guerre d'indépendance des États-Unis pour demander l'aide militaire de la France à Louis XVI.

Révolution française

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Halles d'Auray, gravure de Thomas Drake, vers 1850.

En 1789, au moment de la Révolution française, Auray était un siège royal établi en 1565 d'où relevaient plusieurs juridictions particulières, avec un commandant de place, une brigade de maréchaussée, un sous-commissaire de marine, une sénéchaussée qui relevait du présidial de Vannes. La ville avait le droit de députer aux États de Bretagne, elle était le siège d'un subdélégué, d'un bureau des cinq grosses fermes, elle possédait un collège, un hôtel-Dieu (hôpital de soins) et un hôpital général (hospice pour les pauvres).

Auray devient chef-lieu d'un district de 1790 à 1795. Lors de la bataille d'Auray du les Républicains commandés par le général Lazare Hoche attaquent la ville d'Auray défendue par la division chouanne de Bois-Berthelot, alors forte de 2 500 à 4 000 hommes, qui tenait la tête de pont de Landévant-Auray de l’expédition contre-révolutionnaire.

En 1795, après l'échec de l'expédition de Quiberon et la reddition des Émigrés commandés par Sombreuil le , la plupart des prisonniers sont transférés à Auray. Après un jugement sommaire par des commissions militaires où siègent des citoyens de la ville, 750[31] sont fusillés dans un pré en Brech sur la rive ouest du Loch, appelé depuis le Champ des martyrs, et inhumés sur place. En 1829, leurs ossements sont exhumés et déposés dans le caveau d'une chapelle mémorial à la Chartreuse d'Auray.

Cadoudal, chef chouan, est dans une partie de la paroisse de Brech qui fait désormais partie de la ville d'Auray.

Le XIXe siècle

Une autre bataille d'Auray se déroule le lors de la chouannerie de 1815. Elle s'achève par la victoire des Impériaux qui repoussent les Chouans et prennent d'assaut la ville d'Auray.

À la fin de l'année 1815, l'évêque de Vannes, Mgr de Bausset-Roquefort, installe un séminaire dans l'ancien couvent des Carmes[32], récupéré par le diocèse à la faveur de la Restauration. Le petit séminaire ouvre ses portes le 14 novembre 1815 avec soixante élèves, répartis en quatre classes, sous la direction du P. Cuénet[33].

En 1829 une chapelle expiatoire est construite près des marais de Kerso dans la prairie, dénommée depuis Champ des martyrs, où 711 émigrés faits prisonniers lors de la bataille de Quiberon en 1795, furent exécutés.

Le Conseil municipal d'Auray demande dans une délibération en date du l'annexion à Auray d'une partie du territoire des communes de Brech et de Pluneret, arguant : « La ville d'Auray n'a pour ainsi dire aucun territoire. Une partie de son agglomération est située en Brech et se trouve comprise dans le canton de Pluvigner ; c'est là qu'est située la station des deux chemins de fer improprement appelée jusqu'à ce jour gare d'Auray. Du côté de Saint-Goustan, une partie du faubourg dépend de la commune de Pluneret »[34]. Le Conseil général approuva l'annexion en 1864 à Auray « de la gare dite Gare d'Auray, sise sur la commune de Brech, ainsi que de la section entière de cette dernière commune, comprise entre la ville d'Auray et le chemin de fer, à partir du viaduc de Kermadio jusqu'en face de la Chartreuse et se dirigeant de là vers la commune de Crach, en englobant les villages de Kerperdrix, de Kerudo, de la partie du village de Kerbois, située en Brech, et les villages de la Ville-Neuve, de Kerléano, jusqu'à la limite de la commune de Crach, et de toute la partie de Pluneret agglomérée au faubourg de Saint-Goustan jusqu'à la route de Sainte-Anne[35]. »

Le XXe siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts d'Auray porte les noms de 226 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[36].

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

La gare d'Auray a été pendant la Seconde Guerre mondiale le lieu de transit du béton qui servit à construire sur les côtes de la région de nombreux blockhaus du Mur de l'Atlantique. Après-guerre, la collecte des déchets militaires amène la création d'une entreprise sur le lieu-dit Pi-park.

Le monument aux morts d'Auray porte les noms de 45 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[36] ; parmi elles, Jean Marca et Henri Conan, deux cheminots détenteurs de tracts communistes, furent arrêtés le à Auray et fusillés le à Vannes[37].

L'après Seconde Guerre mondiale

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La Kevrenn Alre en 1952, une institution qui existe toujours et que l'on peut notamment entendre au festival interceltique de Lorient.

Après 1945 Auray connaît une période de reconstruction, de transformation économique et d’évolution urbaine[38].

À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la ville se relève des privations liées à l’Occupation allemande et des pertes humaines dues à la guerre, qui s’est terminée en août 1944 (mais sept soldats originaires d'Auray sont aussi morts durant la guerre d'Indochine et six mourront pendant la guerre d'Algérie ; ainsi qu'un autre sur un théâtre d'opérations extérieur[36]). Après-guerre, les habitants vivent encore avec des tickets de rationnement, ce qui fait que le marché noir subsiste un certain temps, alors que les premières élections municipales marquent le retour à la vie politique locale. Selon Francis Massé (résistant et membre du deuxième bataillon), des soldats américains sont venus à Auray le 8 mai 1945, pour distribuer des billets d'Occupation, sorte de monnaie locale pour établir leur souveraineté. « On leur a dit d'aller se faire fiche ! » comme l'avait demandé le général de Gaulle, rappelle Francis Massé. Dans les années qui suivent, Auray se réorganise administrativement, dont avec la création de la mairie du Bono (en 1947, bourg auparavant rattaché à Plougoumelen). L’activité économique se déplace progressivement du port historique de Saint-Goustan, en déclin depuis le XIXe siècle, vers le quartier de la gare, dynamisé par l’arrivée du chemin de fer dès 1862, mais ce quartier qui reste actif jusqu’à la fin des années 1960, voit aussi son activité ralentir. La ville se recompose globalement en quatre grands quartiers : Saint-Goustan, le centre historique, la Gare et Kerléano, chacun développant une identité propre. Durant cette période, Auray entretient son patrimoine architectural et conserve un rôle régional, tout en s’adaptant aux évolutions sociales et économiques de l’après-guerre jusqu’à l’aube du XXIe siècle.

Le XXIe siècle

L'épidémie de coronavirus de 2020

Le , Auray et les communes voisines sont un des premiers foyers de l'épidémie de coronavirus, avec quatre personnes testées positives à Auray, quatre à Crach et deux à Carnac[39], à la suite d'un premier cas détecté le au Centre hospitalier voisin de Vannes (Morbihan)[40] possiblement contaminé par un « patient déjà sur le territoire breton » selon Stéphane Mulliez, directeur de l'ARS[41]. Le lendemain c'est douze cas dans le Morbihan : cinq à Crach, deux à Auray, trois à Carnac et un à Saint-Philibert[42]. Le , c'est 35 cas sur sept communes autour d'Auray, dix de plus en jour, dont deux à Sainte-Anne-d'Auray[43] et le 106 cas, dont 53 sont revenus chez eux sans troubles, 29 hospitalisés et trois décédés[44]. Entre-temps, 13 communes du Morbihan appliquent des mesures de restriction depuis le , avec 9 000 élèves confinés[45].

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Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

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Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 7].

En 2022, la commune comptait 14 417 habitants[Note 8], en évolution de +5,49 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6002 8053 3823 3963 7343 8953 8154 0183 882
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 9493 9674 5424 8944 6335 8706 3926 2366 466
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 4856 6657 1226 9497 1547 1817 0888 6428 159
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 1188 44910 2569 89210 32310 91112 42012 53613 667
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Écoles publiques

  • Le Loch.
  • Joseph-Rollo.
  • Éric-Tabarly.
  • Saint-Goustan (maternelle uniquement).

Écoles privées

  • Sainte-Thérèse.
  • Gabriel-Deshayes.
  • Diwan (enseignement en langue bretonne).

Enseignement secondaire public

  • Collège Le Verger.
  • Lycée Benjamin-Franklin.

Enseignement secondaire privé

  • Lycée d'enseignement professionnel Saint-Louis.
  • Lycée agricole et horticole Kerplouz La Salle.

Sports

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Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

  • le port Saint-Goustan ;
  • le château d'Auray, château ducal pris et démoli en 1570. L'actuelle rue du château a été établie la même année sur son ancien fossé comblé ;
  • le manoir de Kerléano, maison de naissance de Georges Cadoudal, date du XVIIIe siècle, il est inscrit partiellement et classé partiellement au titre des monuments historiques par les arrêtés du et [61] ;
  • l'église Saint-Gildas. Édifiée en 1636 et classée monument historique dans sa totalité, elle abrite un retable lavallois en pierre et marbre de 1664 attribué à Olivier Martinet, un orgue du XIXe siècle et des fonts baptismaux avec dais sculpté. Du XVIIIe siècle, elle conserve des boiseries dans les chapelles latérales, et un élégant buffet d'orgue ;
  • la chapelle du Saint-Esprit. Édifice du XIIIe siècle, elle est le dernier vestige de la commanderie de l'Ordre du Saint-Esprit de Montpellier. Au XIVe siècle, cette « Maison Magistrale Conventuelle et Hospitalière du Saint-Esprit à Auray » (mention de 1289, Jean de Monette) serait devenue l'une des principales de France, avec, sous son autorité, une cinquantaine de fondations. En 1762, le pape Clément XIII abolit l'Ordre du Saint-Esprit. La ville y installe le siège de l'Hôpital général, puis, en 1790, un hôpital militaire. Au début du XIXe siècle, ce qui reste des bâtiments fut transformé en caserne permanente. D'importants travaux transformèrent la chapelle telle que l'on pouvait la voir avant la restauration de 1990-1994. Elle prendra ainsi le nom de Caserne Duguesclin. L'actuelle restitution permet à cet édifice de retrouver ses volumes d'origine : un vaisseau unique à cinq travées et un chevet plat (silhouette peu commune en Bretagne). L'édifice est classé monument historique le (façades et toitures) ;
  • l'église Saint-Charles-de-Blois ;
  • la croix de Saint-Fiacre ;
  • le couvent du Père Éternel ;
  • l'hôtel de ville, édifié au XVIIIe siècle, est un monument historique depuis le [62] ;
  • la chapelle d'Hospitaliers du Saint-Esprit. Édifice du XIXe siècle (son portail date du XVe siècle), elle abrite une maquette de cuirassé d'arsenal datant de 1865. Inscrit MH en 1925[63].
  • la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes (1862-1878) ;
  • le manoir de Kerdroguen date des XVIIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[64] ;
  • le manoir de Kerdrain date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel en 1928[65] ;
  • le manoir de Moncan date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[66] ;
  • Le pont de Saint-Goustan. La première mention d'un pont en pierre reliant la ville basse à la ville haute date du XIIIe siècle. En 1464, lors de sa reconstruction, il fut appelé pont Neuf. Sa forme définitive date de 1752 et sa dernière restauration remonte à 1983. À l'extrémité droite de l'ouvrage, sur la rive gauche, est construit le bâtiment d'octroi.
  • la fontaine Chazelles. Située quai Martin, elle date de 1821 et servait à ravitailler en eau les habitants et les bateaux de passage ;
  • la chartreuse Saint-Michel du Champ, au nord de la gare d'Auray, est sur la commune de Brech ;
  • le monument de Cadoudal et le prieuré de Saint-Cado ;
  • L'église Saint-Sauveur, dénommée aussi église Saint-Goustan.
  • le théâtre à l'italienne[67], Logo monument historique Classé MH (2016).

Culture bretonne

Activités culturelles

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Le bagad de la Kevrenn Alré évolue en première catégorie du championnat national des bagadoù.

La ville héberge depuis 1951 la Kevrenn Alré dont le bagad et le cercle celtique ont chacun remporté leurs championnats respectifs à de multiples reprises.

Langue bretonne

Historiquement, Auray est en pays bretonnant (dialecte de Vannes) mais les citadins parlent généralement français depuis le XVIIIe siècle. On a prêché en breton dans les paroisses d'Auray jusqu'aux années 1930.

À la rentrée 2018, 136 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues catholiques (soit 8,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[68].

L'école Diwan An Alre scolarise 69 élèves à la rentrée 2018.

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logo et devise

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Blason ancien d'Auray : Losangé d’or et d’azur.

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Blason moderne d'Auray : De gueules à une hermine passante au naturel et son écharpe flottante d’hermine, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or.

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Logo d'Auray, depuis octobre 2017.

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Voir aussi

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Bibliographie

  • Samuel Le Goff, Chroniques du pays d'Auray : la communauté de ville d'Auray au 18e siècle, Auray, Société d'histoire et d'archéologie du pays d'Auray, 2001 (ISBN 2-9504033-2-8).
  • Jacques Guillet, Auray, 1860-1980 - Chronique des quartiers,Coop Breizh, 2012 (ISBN 978-2-84346-528-4)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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