Valognes
commune française du département de la Manche De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Valognes, est une commune française, située dans le département de la Manche en Normandie, peuplée de 6 791 habitants[Note 1].
Valognes | |
Les thermes d’Alauna, l'église Saint-Malo, l'hôtel de Beaumont, le palais de justice, l'hôtel de Grandval-Caligny. |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Jacques Coquelin 2020-2026 |
Code postal | 50700 |
Code commune | 50615 |
Démographie | |
Gentilé | Valognais |
Population municipale |
6 791 hab. (2021 ) |
Densité | 434 hab./km2 |
Population agglomération |
7 977 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 09″ nord, 1° 30′ 33″ ouest |
Altitude | Min. 19 m Max. 87 m |
Superficie | 15,63 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Valognes (ville-centre) |
Aire d'attraction | Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Valognes (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-valognes.fr |
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La ville fut depuis le Moyen Âge et jusqu'au XVIIIe siècle la capitale administrative du Cotentin, ville royale et centre juridique regroupant beaucoup d'offices que se disputèrent les nobles de la région. À partir du règne de Louis XIV, la mode, avec Versailles et la vie de cour, incite les nobles à venir s'établir en ville et c'est à Valognes qu'elle se développera, avec la construction de nombreux hôtels particuliers[1]. Ce qui lui vaut le surnom de « Versailles normand ».
Valognes est située au cœur de la péninsule du Cotentin, à 20 km au sud-est de Cherbourg-en-Cotentin, dans la vallée du Merderet. La ville s'est construite sur un nœud routier important depuis l'antiquité. Les bâtiments sont construits en calcaire de Valognes.
À Valognes coule le Merderet ainsi que l'un de ses affluents, l'Écoute-s'il-pleut[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[6]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 14 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Valognes est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valognes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,2 %), zones urbanisées (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), terres arables (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), forêts (0,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est associée au transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes :
La route nationale 13 dessert Valognes, qu'elle contourne par l'ouest. La portion Cherbourg-Valognes-Carentan se confond avec les routes européennes E3 et E46.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Manuine (cacographie probable pour *Wanuine ou *Waluine) en 996 - 1008 (copie XVIIe siècle), Valongias en 1027 (copie XVIIe siècle), in Valoniis en 1056 - 1066 (copie XIIIe siècle), de Valoniis en 1063 - 1066 (copie XIIIe siècle), de Valonis en 1146, Valuignes/Valoignes et Valuinnes vers 1175, puis Waluine, Valongias et Valungia au XVIIe siècle[18],[19].
Selon la majorité des toponymistes, il s'agit d'un type toponymique celtique (gaulois) dont le caractère exact pose un certain nombre de problèmes.
François de Beaurepaire rapproche Valognes du nom de la Valouine, jadis Valognes à Osmoy-Saint-Valery (Seine-Maritime, Valoines, Valunnes XIIe siècle), de Valonne (Doubs, Valoines 1316) et de Valogne à Sommant (Saône-et-Loire)[18], dans lesquels il croit reconnaître Vallonia, la déesse des vallées que saint Augustin mentionne dans la Cité de Dieu (IV,8) et dont le culte semble prouvé par diverses inscriptions dans le monde celtique : Vallaunius CIL VII, 126 (Angleterre) ; Vallauno CIL III 10951 (Autriche) ; Ocello Vellauno Evans 277[18], etc.
Se référant à la table de Peutinger, Ernest Nègre propose l'origine du toponyme par la juxtaposition val-alaun-ia[pas clair][20]. René Lepelley justifie une forme Valonia qu'il décompose en Val- « val, vallée », suivi d'un suffixe -onia, par la construction d'une nouvelle cité dans la vallée du Merderet après la destruction d'Alauna de situation plus élevée, aujourd'hui Alleaume[21],[22].
Le gentilé est Valognais.
Des fouilles pratiquées au lieu-dit La Victoire, notamment à l'emplacement de l'actuel centre commercial Leclerc, ont mis au jour une occupation gauloise[23].
L'ancienne cité gallo-romaine d'Alauna, à proximité de la ville moderne de Valognes, est fondée à l'époque augustéenne. D'une superficie estimée d'environ 45 ha, elle est peut-être chef-lieu de civitas sous le Haut-Empire romain. Elle est vraisemblablement abandonnée au IIIe siècle[24].
La ville antique comprend des quartiers d'habitations et de nombreux monuments. Parmi ceux-ci, seuls subsistent les vestiges de thermes, classés au titre des monuments historiques et aménagés en jardin archéologique, et ceux d'un édifice de spectacles, recouvert par des pâturages et des haies[25].
En 2021, un buste représentant un visage masculin à la barbe fleurie et coiffé d'une couronne végétale, utilisé en réemploi dans la maçonnerie d'une remise du XIXe siècle de la rue de Poterie dans le quartier du Gravier, et laissant penser à une représentation de « Bacchus ou d'un membre de son thiase, de préférence Silène », a rejoint les collections d'antiquités et d'objets d'art de la ville. Le buste en calcaire local, haut de 55 cm, pourrait provenir d'un monument romain d'Alauna[26].
La ville fut prise et incendiée au IXe siècle lors des raids vikings. En 933, elle est cédée avec le Cotentin par le roi des Francs, Raoul, aux ducs de Normandie.
À l'aube de l'an mil, la ville se développe, devenant une résidence ducale. En 1046, le jeune duc de Normandie Guillaume, alors âgé de dix-neuf ans, alors qu'il réside dans ce qui n'est encore qu'un relais de chasse est averti d'une conspiration ourdie contre lui par une partie de barons normands qui refuse son autorité[Note 5]. C'est à Valognes que fut signé le un traité, dit « Traité de Valognes » entre le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Henri II, et le roi d'Écosse, Guillaume le Lion[28], qu'il avait fait prisonnier à Alnwick et qu'il obligea à reconnaître l'Écosse comme vassale de l'Angleterre. À noter que Valognes est alors un des centres du pouvoir royal où Henri II tient fréquemment sa cour, signe des traités et administre ses domaines, entouré de nombreux seigneurs et de grands prélats[29].
En 1204, Valognes avec le reste de la Normandie passe dans le domaine royal[30]. La ville reçoit en la visite de Saint Louis[31].
Une foire annuelle dite de la Sainte-Croix se tenait le 9 novembre[32].
Au cours de la première phase de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le , avant d'entamer sa route vers Paris[33] prend Valognes qui est pillée le mardi . Les nobles n'ayant opposés aucune résistance, aucun valognais ne fut tué. Le roi d'Angleterre coucha au château, tandis que son fils, le Prince Noir, réside au manoir l'Évêque[34]. Violant l'édit du roi, le mercredi , à l'aube, la ville fut brûlée par des pillards sortis de l'armée[35].
C'est encore à Valognes qu'est signé le un traité entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, afin de « mieux définir la place du roi de Navarre à l'intérieur du royaume de France » qui fait suite et confirme celui de Mantes, et qui laisse au Navarrais, qui soutenait l'envahisseur anglais, le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes[36] et cent mille écus, devenant ainsi le vassal du roi de France[28].
Après sa victoire en 1364 contre les Navarrais lors de la bataille de Cocherel, Bertrand du Guesclin est envoyé en Normandie par le roi de France et commence par le siège de Valognes. La garnison de la place appelle alors à son secours celle de Saint-Sauveur commandée par Jean Chandos. Elle finit toutefois par se rendre le . Du Guesclin reste huit jours au château avant d'être rappelé par Charles de Blois à Auray, mais dès l'année suivante, par le traité d'Avignon la place de Valognes sera remise entre les mains du roi de Navarre[37]. Le , le capitaine Guillaume de La Haye fait sa soumission au roi de France Charles V, mais son fils Charles VI rend en 1386 Valognes au roi de Navarre qui la lui restitue le de la même année.
En 1405, à la suite d'un nouveau débarquement anglais à la Hougue, la ville est abandonnée par la plupart de ses habitants[Note 6].
En 1413, avec la reprise de la guerre, Valognes dut subir la domination anglaise et sera de 1418 à 1449 sous le commandement du capitaine Thomas Burgh.
Au début de l'année 1450, alors que la Normandie est en passe d'être reconquise par le royaume de France, Thomas Kyriell, à la tête d'une armée de secours, débarque à Cherbourg et assiège à la mi-mars pendant trois semaines la ville, commandé par Abel Rouault, qui capitule le , avant de prendre la direction de Caen[39], mais qui sera vaincu le à Formigny.
À partir du XVe siècle, elle abrite plusieurs congrégations religieuses : des franciscains (cordeliers) de 1468 à la Révolution, des capucins de 1630[Note 7] à la Révolution, des bénédictines de 1626 à 1792, puis à nouveau en 1810.
Au début des guerres de Religion, la ville est fermement tenue par le maréchal de Matignon (1525-1598) fervent catholique[41]. Le , en représailles à la suite des massacres de protestants le dimanche [42], ces derniers, sous le commandement du seigneur Sainte-Marie d'Agneaux et d'Henri Robert aux Épaules, entrent dans Valognes avec une troupe de 700 cavaliers, et brisent dans les jours qui suivent les ornements et les statues de l'église Saint-Malo. Le , c'est au tour du couvent des Cordeliers d'être saccagé, avec l'assassinat d'un des religieux, le frère Guillaume Le Cervoisier qui tentait de protéger les vases sacrés[43].
Lors de la cinquième guerre de Religion, le , Gabriel Ier de Montgommery chef des protestants s'empare de la ville[44] et entreprend le siège du château de Valognes, qu'il lèvera au bout de seize jours à l'annonce de la venue de Matignon[45]. Parmi les défenseurs de la place commandés par Guillaume d'Anneville, seigneur de Chiffrevast (1538-1587), ont trouve son frère, Henri d'Anneville († 1588)[46] et Nicolas Lefebvre[47].
En 1649 pendant la Fronde, le comte de Matignon, François Goyon de Matignon, fait le siège du château de Valognes pour le compte des Frondeurs. À la tête de six à huit mille hommes, il commence le siège le , soutenu par la milice des bourgeois de Cherbourg dirigée par Callières et l'artillerie le . Le gouverneur de la place, le marquis de Bellefonds, avec une dizaine de seigneurs fidèles, dont Charles Castel, et une centaine d'hommes, s'enferme dans la place. Après quinze jours de siège, il se rend le [48],[49]. Le château sera démantelé sous le règne de Louis XIV. Celui-ci avait engagé le domaine et vicomté de Valognes au comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon[50],[Note 8].
La ville prospère durant le XVIIe et XVIIIe siècles et devient la ville principale du Cotentin. En 1631, est entreprise la construction d'une abbaye, suivie d'un séminaire. Les familles nobles y construisent de beaux hôtels particuliers. Alain-René Lesage dans sa pièce Turcaret (1709) en parle, bien qu'ironiquement, comme d’un « petit Paris ». Le personnage du marquis déclare : « Savez-vous bien qu'il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour ? » (Acte V, scène 6). La croissance de Cherbourg lui fera perdre peu à peu son influence territoriale.
En 1773, la ville devient le chef-lieu du bailliage au détriment de Brix[51].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926[52], date de la suppression de 106 arrondissements. Son économie se développe autour de l'industrie laitière, dont la société Bretel frères puis Valco, et profite de la spécialisation du Val de Saire dans le maraichage.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un lieu d'internement y fut établi, dans lequel des femmes tsiganes furent stérilisées de force[53].
Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors des bombardements de . L’église Saint-Malo du XIVe siècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, est en grande partie détruite pendant la bataille. De même, sur les quatre-vingt dix hôtels particuliers que comptait la ville en 1789 et qui faisaient sa renommée, seule une quarantaine ont survécu, après restauration. Valognes est libérée le [54]. La ville de Valognes est décorée de la Croix de guerre 1939-1945.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1852 | 1869 | Jacques Félix Meslin | Général | |
1869 | 1882 | Louis Charles Joseph Le Vaillant de Folleville | Comte et fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, premier adjoint au maire | |
1892 | 1896 | Lucien Oury | Notaire | |
1896 | 1919 | Paul-Émile Mariette-Boisville | ||
1919 | 1941 | Auguste Poutas-Larue | Radical soc. | Avocat, destitué par le gouvernement de Vichy |
1941 | 1944 | Henri Cornat | Ingénieur électricien, nommé maire par le régime de Vichy en février 1941 et conseiller départemental en avril 1943, destitué en septembre 1944 | |
1944 | 1953 | Jules Letourneur | Marchand de cycles, détaillant-grossiste, résistant et maire durant la reconstruction de Valognes | |
mai 1953 | juin 1968 (décès) |
Henri Cornat | CNIP puis RI | Ingénieur électricien puis administrateur d’EDF, sénateur de la Manche (1952-1968), conseiller général (1945-1968), président du conseil général de la Manche (1946-1968) |
juin 1968 | mars 1977 | Marcel Audouard | Boucher | |
mars 1977 | mars 1983 | Pierre Godefroy | RPR | Journaliste, député de la 4e circonscription de la Manche (1958-1988), conseiller général (1968-1979) |
mars 1983 | juin 1995 | Anne Heinis | UDF | Inspectrice régionale d'action sociale, sénatrice de la Manche (1992-2001) |
juin 1995[62] | mars 2008 | Fernand Leboyer | app. PCF | Retraité |
mars 2008[63] | En cours (au 12 décembre 2017) |
Jacques Coquelin[64] | UMP-LR | Cadre bancaire, conseiller départemental (depuis 2015), vice-président du conseil départemental de la Manche (depuis 2017) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints[65].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[67].
En 2021, la commune comptait 6 791 habitants[Note 19], en évolution de +0,68 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Valognes a compté jusqu'à 7 537 habitants en 1999.
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 827 | 6 791 | - | - | - | - | - | - | - |
Valognes conserve sur son territoire quelques vestiges de l'antique cité d'Alauna, notamment les thermes et le théâtre, dont les pierres furent réutilisées par les habitants. Le site archéologique est étudié et mis en valeur par l'association Agglomération antique d'Alauna.
À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Valognes bénéficie avec Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et Pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[84].
La ville dispose de deux musées consacrés l’un au cidre et l’autre au calvados.
Valognes a abrité plusieurs artistes qui ont placé la ville au cœur de leurs œuvres. Ainsi, en peinture, Félix Buhot a représenté plusieurs lieux valognais, tel que Nocturne à l’entrée de l’église de Valognes (vers 1872).
Jules Barbey d'Aurevilly a placé plusieurs de ses intrigues à Valognes[87]. Honoré de Balzac fait référence à la beauté des femmes de Valognes dans Les Chouans[88]. L’héroïne d'Au Bonheur des Dames d'Émile Zola, Denise Baudu, est originaire de Valognes. Éric-Emmanuel Schmitt, qui a été professeur agrégé de philosophie au lycée Alexis-de-Tocqueville de Cherbourg, a publié La Nuit de Valognes en 1991 et Didier Daeninckx situe à Valognes, rebaptisée Corneville, une aventure de l’enquêteur « Le Poulpe », La Route du Rom (Le Poulpe, 2003).
L'Association sportive de Valognes Football fait évoluer une équipe masculine et une féminine de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres masculines en divisions de district[89].
La Valognaise HandBall fait évoluer des équipes masculines et féminines au premier niveau départemental[90].
Le Rugby Club de Valognes fait évoluer une équipe en 1re / 2e série[réf. nécessaire].
La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.
Les armes de la commune de Valognes se blasonnent ainsi : Sous le Premier Empire, le blason de Valognes était identique, Napoléon Ier ayant ajouté simplement un franc canton des villes de seconde classe[92]. |
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