Sainte-Sévère-sur-Indre
commune française du département de l'Indre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Sainte-Sévère-sur-IndreÉcouter est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Sainte-Sévère-sur-Indre | |||||
L'hôtel de ville en 2012. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | La Châtre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère | ||||
Maire Mandat |
François Daugeron 2020-2026 |
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Code postal | 36160 | ||||
Code commune | 36208 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sévérois | ||||
Population municipale |
775 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 29′ 15″ nord, 2° 04′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 342 m |
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Superficie | 26,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Châtre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | sainte-severe-sur-indre.fr | ||||
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La commune est située dans le sud-est[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont : Pouligny-Notre-Dame (4 km), Pouligny-Saint-Martin (5 km), Feusines (5 km), Vigoulant (5 km), Pérassay (6 km), Sazeray (7 km), La Motte-Feuilly (7 km) et Briantes (9 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : La Châtre (12 km), Châteauroux (46 km), Issoudun (52 km) et Le Blanc (79 km).
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Villaines, Chareilles et Villebard[2].
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
La topographie, accidentée au sud du village, est au contraire assez plane au nord, en allant vers la Châtre. Dans un paysage de haies et de bouchures typique du Boischaut Sud, le village ouvre la porte au Massif central avec la présence du plateau du bas Berry au sud de la commune avec des points à plus de 400 m d'altitude en se rapprochant du département de la Creuse.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,3 | 3,3 | 5,3 | 8,7 | 12,1 | 13,9 | 13,9 | 10,5 | 8,4 | 4,6 | 2,2 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 8,3 | 10,8 | 14,5 | 18,1 | 20,2 | 20,3 | 16,5 | 12,9 | 8,2 | 5,5 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,2 | 13,3 | 16,4 | 20,3 | 24,1 | 26,6 | 26,7 | 22,4 | 17,5 | 11,9 | 8,7 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,4 16.01.1985 |
−18,5 15.02.1956 |
−13,8 01.03.05 |
−6,4 04.04.1973 |
−11 04.05.1942 |
0,4 07.06.1969 |
4 28.07.1972 |
2,1 06.08.1942 |
−2 27.09.1972 |
−8 14.10.1960 |
−11,6 28.11.1942 |
−16,4 10.12.1967 |
−19,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 01.01.23 |
24 27.02.19 |
29,8 25.03.1955 |
31 30.04.05 |
34 27.05.05 |
41 29.06.19 |
41,4 23.07.19 |
41,6 18.08.12 |
36,6 04.09.23 |
33,2 02.10.23 |
26,4 07.11.15 |
22,6 03.12.1985 |
41,6 2012 |
Précipitations (mm) | 69,9 | 61,1 | 59,1 | 71,5 | 84 | 65,1 | 62,7 | 65,1 | 71,9 | 78,3 | 76,8 | 78,4 | 843,9 |
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 26, 26D, 26E, 36, 54, 71H, 84, 110, 117 et 917[9].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Lavaufranche[9], à 26 km.
Sainte-Sévère-sur-Indre est desservie par les lignes F et G du Réseau de mobilité interurbaine[10].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[9], à 53 km.
Le territoire communal est traversé par : le sentier de grande randonnée 46[2], le sentier de grande randonnée 654[2] et par le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs[2].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements en 2015[11] de la commune :
Date du relevé | 2015 |
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Nombre total de logements | 513 |
Résidences principales | 70,7 % |
Résidences secondaires | 10,5 % |
Logements vacants | 18,8 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 73,5 % |
Au , Sainte-Sévère-sur-Indre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,9 %), prairies (29,4 %), terres arables (16,2 %), forêts (16,2 %), zones urbanisées (2,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sainte-Sévère-sur-Indre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment les Palles, l'Indre et la Taisonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[19],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 50,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 464 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 65 sont en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Sévère-sur-Indre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
Senta Sevèra est le nom de la commune en occitan marchois, qui se trouve à la limite nord du domaine de la langue occitane où les parlers sont influencés par le français voisin.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d'Indre-Source. En 1893, la commune, précédemment nommée simplement Sainte-Sévère devient Sainte-Sévère-sur-Indre[23].
Ses habitants sont appelés les Sévérois[24].
Les environs de Sainte-Sévère révèlent régulièrement d'assez nombreux éléments archéologiques indiquant une activité humaine préhistorique, sans toutefois permettre l'identification de sites occupés de longue durée, comme c'est le cas plus à l'ouest, dans la vallée de la Creuse notamment. On peut noter que la région de Sainte-Sévère paraît propice à une vie préhistorique (nombreux vallons encaissés et rocheux, nombreux cours d'eau, faune et flore riches et variées).
La région de Sainte-Sévère livre également des vestiges de l'Âge du bronze, et recèle des sites pouvant remonter à cette période (entre autres à la période des Champs d'urnes — bien que leur identification, en l'absence de fouilles, demeure sujette à caution). Pendant la période celtique, Sainte-Sévère se situe à l'extrême sud de la civitas des Bituriges Cubes, dont elle fait partie. En l'absence de données fermes sur cette période, on peut toutefois affirmer que le site gaulois ne se situe pas à l'emplacement de l'actuel village, mais à quelques centaines de mètres au sud, sur un oppidum aux dimensions restreintes (il s'agit d'un éperon barré par une levée de terre, dit du Montcourault, d'une superficie d'environ 3 hectares). Sainte-Sévère fait alors probablement partie de ces vingt villes Bituriges que mentionne Jules César dans « La guerre des Gaules » De petite taille et à l'écart des grandes voies de circulation, la cité Bituriges ne doit, dans tous les cas, pas être d'une grande importance. Après la conquête romaine, Sainte-Sévère ne se mue pas en cité gallo-romaine, éclipsée par sa puissante voisine Châteaumeillant. On relève seulement, à proximité de l’oppidum, ce qui semble être le tracé d'un fanum et, dans la région, les traces d'assez nombreuses petites exploitations agricoles gallo-romaines.
Les périodes mérovingienne et carolingienne laissent Sainte-Sévère dans l'ombre. C'est toutefois vers 630 que la tradition situe la venue dans la région de l'abbesse Sévère, sœur de l'archevêque de Trèves, qui y fonde un monastère. Ce n'est que bien plus tard, ayant récupéré des reliques de la sainte, que la ville se placera sous son patronage (le nom de « Sainte-Sévère » est attesté au XIe siècle). La ville, qui s'est déplacée sur son site actuel dominant la vallée de l'Indre, n'en reste pas moins d'importance secondaire dans le pagus carolingien. C'est la « mutation féodale » des Xe siècle et XIe siècle qui fait de cette place militairement puissante à la frontière du Berry et du Limousin, le siège d'une seigneurie et d'une famille influentes. Sainte-Sévère avait son atelier monétaire qui battait sa propre monnaie au XIe siècle[25]. Hélie de Sainte-Sévère, en 1068, est le premier membre connu de la famille de Sainte-Sévère, proche parente des seigneurs d'Huriel, et certainement intégrée à la clientèle des princes de Déols qui dominent l'ensemble du Bas-Berry.
L’autorité royale se manifeste à partir du début du XIIe siècle (les Capétiens ayant acheté la vicomté de Bourges et Dun-le-Roi en 1101 au dernier vicomte de Bourges Eudes Arpin) : Louis VI mène une expédition judiciaire à Sainte-Sèvère en 1108-1109[26]. Sainte-Sévère passe à la fin du XIIe siècle à la famille marchoise des Palesteau, que l'héritière Guiburge Palesteau, aussi dame de Dun, apporte à son époux Hugues II, vicomte de Brosse (près de Saint-Benoît-du-Sault, à Chaillac), vers 1240. La famille de Brosse, d'origine limousine, conservera la seigneurie dans sa branche cadette de Brosse de Boussac jusqu'au début du XVIe siècle, et comptera dans ses rangs quelques personnages importants, tel Jean de Brosse (mort en 1433), seigneur de Sainte-Sévère, d'Huriel et de Boussac, maréchal de France et compagnon de Jeanne d'Arc sous Charles VII.
La ville occupée par les Anglo-Gascons, lors de la guerre de Cent Ans, est reprise, en 1372, par Bertrand du Guesclin[27]. Sainte-Sévère est érigée en baronnie pour Jean II de Brosse, comte de Penthièvre, vers 1470.
Donnée en règlement de dot à l'occasion du mariage en 1496 d'Isabeau de Brosse, fille de Jean III, avec Jean IV de Rieux, important seigneur breton, Sainte-Sévère ne demeure pas longtemps à ce personnage, puisqu'elle est vendue en 1517 à François de Blanchefort, seigneur de Saint-Jeanvrin, qui la transmet à son fils Gilbert de Blanchefort. La vente de Sainte-Sévère à Louis II de Bourbon, duc de Montpensier, en 1578, marque la fin des seigneurs de proximité, et fait désormais passer la seigneurie dans les domaines nombreux (et jamais visités) de grandes familles princières. La petite-fille du duc de Montpensier apporte ses biens à son époux Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, en 1626. Passée à sa fille la Grande Mademoiselle, puis à Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV et père du Régent, en 1693, la seigneurie de Sainte-Sévère circule entre de nombreuses mains au cours de la première moitié du XVIIIe siècle. De 1697 (achat le , avec Aigurande et Cluis-Dessous[28]) à 1766, Sainte-Sévère entre dans la famille de Fléxelles (Flesselles) de Brégy[29] ; en fait, durant toute cette période, la seigneurie tout entière est affermée à des bourgeois de Sainte-Sévère, les officiers seigneuriaux jouant un rôle de moins en moins présent dans la ville. Sainte-Sévère est finalement rachetée, en 1766, par un officier descendant de la famille de Brosse, Pierre-Michel, vicomte de Brosse. Celui-ci, ayant acquis le comté de Châteaumeillant, revend la seigneurie en 1784 à Charles de Malvin (1739-1825), marquis de Montazet, qui la cède en 1787 à sa belle-mère Anne-Marie de Villaines (1733-1811 ; épouse d'Antoine-Joseph de Saint-Jullien et mère de la marquise de Montazet, Anne-Marie de Saint-Jullien qui décéda dès 1787), à la veille de la Révolution française. Anne-Marie de Villaines est donc la dernière dame de Sainte-Sévère.
Intégrée par les discussions administratives de la Révolution française dans le nouveau département de l'Indre comme chef-lieu d'un petit canton de dix communes, Sainte-Sévère, devenue un temps Indre-Source[30] pour suivre un décret de la Convention (An II), mène désormais la vie paisible d'un modeste chef-lieu administratif rural, seulement troublée par les guerres napoléoniennes dans lesquelles plusieurs Sévérois combattirent.
En 1828, la commune absorbe celle voisine de Rongères[23].
Le percement de routes durant le XIXe siècle contribua à rompre l'isolement du bourg que notait George Sand (notamment la route de Boussac en 1848), de même que le passage d'une ligne de chemin de fer, celle de Tours-Châteauroux-Montluçon à Champillet, dans la seconde moitié du siècle. Les guerres de 1870, mais surtout de 1914-1918 et 1939-1945, comme dans tous les villages de France, créèrent des saignées démographiques et morales qui symbolisèrent aussi la fin de la civilisation rurale. La baisse démographique sera dès lors une tendance générale et régulière jusqu'à nos jours. La création de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère en 2001 marque la volonté de contrebalancer ce déclin par la mutualisation des ressources communales.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014[31], la commune n'est plus chef-lieu de canton.
La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de La Châtre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | ? | Pierre Luc | PS | |
mars 2001[32],[33] | mars 2014 | Jean-Claude Beaudoin | SE | Retraité |
mars 2014[34] | En cours | François Daugeron[35] | DVD[36] | Conseiller général de l'Indre (2011-2015) Président de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère (2017) Garagiste Conseiller départemental depuis 2021 [37] |
La commune dispose en 2012 des services suivants :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2021, la commune comptait 775 habitants[Note 1], en évolution de −2,52 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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775 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
La commune dispose de la salle des fêtes Sophie Tatischeff et de la maison de Jour de fête.
La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Pour l'église catholique, Sainte-Sévère-sur-Indre dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Boischaut Sud[46] et de la paroisse de Sainte-Sévère-sur-Indre. Le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Sévère.
La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteaumeillant[13].
Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal qui dispose de 8 emplacements[47].
Durant l'été 1947, Jacques Tati débarqua avec une petite équipe technique et tourna 6 mois durant son premier long métrage, Jour de fête[50], un film de 75 minutes tourné en Thomsoncolor. Chaque habitant participa avec enthousiasme, à ce qui allait devenir un des plus grands moments de l'histoire de leur village. Un scenovision ouvert depuis le , consacré à l'œuvre de Jacques Tati, est proposé aux visiteurs de Sainte-Sévère-sur-Indre.
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à trois fleurs de lis d'or et au bâton de gueules péri en barre (d'azur semé de fleurs de lis d'or), aux 2e et 3e d'azur à trois gerbes d'or liées de gueules. |
|
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Détails | Les premier et quatrième quartiers correspondent aux Armes (anciennes) du royaume de France, dont dépendaient le Berry ainsi que la Marche (définitivement à partir de 1531). Les deuxième et troisième quartiers correspondent quant à eux aux armes de Jean de Brosse (1375-1433), seigneur de Boussac (Creuse), Sainte-Sévère-sur-Indre et Huriel (Allier), maréchal de France sous Charles VII et compagnon de Jeanne d'Arc. |
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