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artiste lyrique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Robert Massard est un baryton français né le à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
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Considéré par certains spécialistes comme « le plus grand baryton français de l'après-guerre »[1], il a interprété au cours de sa longue carrière plus de cent rôles, aux côtés notamment de Maria Callas, Montserrat Caballé, Plácido Domingo, Alain Vanzo, Marilyn Horne et Joan Sutherland, sous la direction de chef tels que Georges Prêtre, Colin Davis, Carlo Maria Giulini Jésus Etcheverry et John Eliot Gardiner. Il est devenu une référence pour les générations de barytons qui lui ont succédé, tant par la qualité de sa diction que de ses interprétations. Le concours international de chant lyrique de Bordeaux porte son nom.
Il naît dans une famille d'employés garagistes, et jeune est mécanicien auto.
Robert Massard est engagé en 1951 par Georges Hirsch dans la troupe de l'Opéra de Paris. Il y donnera, jusqu'en 1978, 1 003 représentations[1]. Il se produit parallèlement sur les plus grandes scènes lyriques en province et à l'étranger jusqu'à sa retraite en 1984.
De 1978 à 1986, il est professeur au conservatoire de Bordeaux, avant de se retirer dans sa ville natale.
Régulièrement invité comme membre du jury de concours nationaux et internationaux de chant et d'art lyrique, il participe également à des émissions radiophoniques dont trois lui ont été consacrées sur France Musique en 2005, 2007, 2021 et 2023
Depuis 2015, le Concours international de chant lyrique de Bordeaux a pour nom le « Concours international de chant lyrique Robert-Massard »[1].
En 2024, il est promu au grade de Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres[2].
Buttes-Chaumont, Festival du Son, Gaîté Lyrique, Opéra, Opéra comique, ORTF / Radio-France, Palais des sports, Salle Gaveau, Salon de la Radio, théâtre de Chaillot, théâtre des Champs-Élysées
Agde : Salle des fêtes ; Agen : Théâtre ; Aix-en-Provence : Festival ; Angoulême : Théâtre ; Arles : Théâtre antique ; Arthez-de-Béarn : Chapelle de l’Hôpital de Caubin ; Avignon : Opéra ; Bellac : Festival ; Bordeaux : Grand Théâtre ; Cambrai : Théâtre ; Carpentras : Festival ; Chambon : Théâtre ; Cherbourg : Théâtre ; Colmar : Opéra ; Deauville : Casino ; Dijon : Opéra ; Firminy : Théâtre ; Fleurance : Festival ; Grenoble : Théâtre ; Île Sainte-Marguerite ; Issy-les-Moulineaux : Théâtre ; Lille : Opéra, théâtre Sébastopol ; Limoges : Grand Théâtre ; Lyon : Opéra, Théâtre antique de Fourvière ; Marolles-les-Brault ; Marseille : Opéra ; Montpellier : Opéra ; Montrouge : Théâtre ; Namur : Théâtre ; Nancy : Théâtre ; Nantes : théâtre Graslin ; Nice : Arènes de Cimiez, Opéra ; Nîmes : Arènes ; Orange : Théâtre antique ; Pau : Théâtre ; Reims : Théâtre ; Rouen : Cirque, théâtre des Arts ; Saint-Étienne : Théâtre ; Saint-Rémy-de-Provence ; Strasbourg : Opéra ; Toulon : Opéra ; Toulouse : Capitole ; Tourcoing : Théâtre ; Tours : Grand Théâtre ; Vaison-la-Romaine : Festival ; Valence : Théâtre ; Versailles ; Vichy : Casino ; Vienne : Théâtre antique ; Villeneuve-sur-Lot : Festival
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Chicago : Lyric Opera ; Montréal : Oratoire Saint-Joseph ; New York : Carnegie Hall
Buenos Aires : Théâtre Colón
Alger : Opéra ; Bône : Opéra ; Constantine : Opéra ; Oran : Opéra ; Tunis : Opéra
La discographie de Robert Massard comprend plus de cinquante rôles de premiers plan en opéras et opérette.
« [Robert Massard] s'impose par le rayonnement d'une voix chaude à l'aigu brillant et à l'impeccable diction française, défendant à l'étranger le répertoire français. »
— Guide de l'opéra, Fayard[3]
« Fier et autoritaire, le timbre conquérant, la diction parfaite, Robert Massard offre une interprétation de légende. »
— Catherine Scholler[4]
« Quel symbole de chanter un rôle de Robert Massard à l’Opéra-Comique !… De grands maîtres comme Robert Massard n’ont jamais sacrifié la taille de la voix à des effets de gueule. »
« Robert Massard, très certainement le plus grand Athanaël de la discographie… On ne sait qu'admirer le plus chez le baryton français qui n'a vraiment pas connu la reconnaissance internationale qu'il méritait : la saine beauté du timbre, la franchise arrogante de l'émission, la clarté et la facilité de l'aigu, la qualité suprême d'une diction constamment mise au service de l'expression dramatique mais dépourvue de toute emphase, ou le relief conféré à un personnage en définitive vulnérable sous son apparente inflexibilité. Du très grand art et un modèle pour les générations futures. »
« La distribution comportait déjà Alain Vanzo dans le rôle-titre, Jules Bastin en Prieur ; le truculent Robert Massard, l'un des plus grands barytons à l'ampleur vocale exceptionnelle, en débonnaire Boniface, ciselant avec un art consommé du chant et une diction française superlative les illustres couplets de la Légende de la Sauge. »
— Étienne Müller[7]
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