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Jules Massenet
compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jules Massenet est un compositeur français né le à Montaud (aujourd'hui quartier de Saint-Étienne) et mort le à Paris[1]. Ses compositions étaient très populaires à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les opéras de Massenet sont connus pour leur beauté mélodique et pour leur représentation des émotions de l'amour et de la passion. Ses œuvres les plus connues incluent les opéras Manon (1884), Werther (1892) et Thaïs (1894). Sa musique est toujours populaire et régulièrement jouée dans le monde entier.
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Biographie
Résumé
Contexte
Formation
Fils d'Alexis Massenet (1788-1863), polytechnicien, maître de forges et industriel fabriquant des lames de faux à Pont-Salomon, près de Saint-Étienne, et de son épouse, née Adélaïde Royer de Marancour (1809-1875), Jules-Émile-Frédéric est le benjamin d'une famille de douze enfants, son père ayant eu huit enfants d'un premier lit[2]. Sa famille déménage à Paris en 1848, lorsqu'il a six ans et sa mère lui donne ses premières leçons de piano. Il entre à l'âge de onze ans au Conservatoire national de musique et de déclamation à Paris, et y étudie le piano dans la classe d'Adolphe Laurent, l'orgue (classe de François Benoist), le solfège et le contrepoint (classes d'Augustin Savard et François Bazin), l'harmonie (classe d'Henri Reber) et la composition (classe d'Ambroise Thomas). Il obtient un premier prix de piano en 1859 et un premier prix de contrepoint en 1863. Admis à la villa Médicis après avoir remporté le grand prix de Rome en 1863 avec sa cantate David Rizzio, il rencontre à cette occasion Franz Liszt, qui le prend en affection[3] et lui confie quelques élèves de piano, parmi lesquels se trouve Louise-Constance dite « Ninon » de Gressy (1841-1938), que Massenet épouse en 1866, et avec qui il aura une fille unique, Juliette (1868-1935)[4].
Succès

Jules Massenet regagne Paris et fait jouer son opéra La Grand-Tante en 1867. Son mentor est à l'époque Ambroise Thomas. Il prend part à la guerre de 1870. Il connaît ensuite ses premiers succès, avec la suite symphonique Pompéia, l'oratorio Marie-Madeleine en 1873, et les opéras Don César de Bazan, Le Roi de Lahore. Son éditeur, Georges Hartmann, qui connaît un grand nombre de critiques musicaux, soutient sa carrière.
Il reçoit la Légion d'honneur en 1876 (il est grand officier de l'ordre en 1900[5]). En 1878, il est nommé professeur de composition au Conservatoire national de musique et de déclamation, et compte Henri Libert[6], Alfred Bruneau, Gustave Charpentier, Ernest Chausson, Georges Enesco, Henry Février, Reynaldo Hahn, Charles Koechlin, Albéric Magnard, Max d'Ollone, Gabriel Pierné, Louis Ganne, Henri Rabaud et Florent Schmitt parmi ses élèves. Il entre à l'âge de trente-six ans à l'Académie des beaux-arts. C'est le plus jeune des académiciens.
En 1884 est créé à l'Opéra-Comique un de ses ouvrages les plus populaires, Manon, d'après le roman Manon Lescaut de l'abbé Prévost. Ses autres œuvres Hérodiade, Le Cid, Le Jongleur de Notre-Dame, rencontrent la faveur du public, et plus encore, Werther, composé en 1886, créé à Vienne en 1892, d'après Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. Thaïs ne connut le succès qu'une décennie après sa création, en raison de son sujet sulfureux, malgré sa Méditation religieuse pour violon solo au deuxième acte, passée à la postérité sous le nom de Méditation de Thaïs.

Son Don Quichotte, dont la première a lieu à Monaco en 1910, et dont le rôle-titre est chanté par Chaliapine, connaît un grand succès dès sa création. Cette œuvre est jouée dans le monde entier depuis lors.
Ses journées commençaient à quatre heures du matin, alternant compositions, enseignements et auditions[7]. Il a laissé une œuvre essentiellement lyrique (vingt-cinq opéras), mais aussi pianistique et symphonique. Très sensible aux sujets religieux, il a souvent été considéré comme l'héritier de Charles Gounod.
Héritage et dernières années

L'influence de Massenet se ressent chez de nombreux compositeurs tels que Ruggero Leoncavallo, Pietro Mascagni, Giacomo Puccini ou Claude Debussy dans son Pelléas et Mélisande. Ne dédaignant pas les mondanités (c'est un habitué du salon de Mme Lemaire, ainsi que celui de Marie Trélat par exemple), c'était pourtant au fond un grand mélancolique qui avait besoin d'être amoureux de l'héroïne ou de l'interprète de ses œuvres[8]. Il meurt d'un cancer à l'âge de soixante-dix ans, vraisemblablement à la clinique de la rue de la Chaise (7e arrondissement de Paris), mais son corps est ramené à son domicile au 48 rue de Vaugirard (6e arrondissement de Paris), où une plaque lui rend hommage. Il est enterré à Égreville (Seine-et-Marne), village où il possédait un château[9].
Jules Massenet est l’arrière-arrière-arrière-grand-oncle[10] des journalistes Béatrice et Ariane Massenet[11].
Élégie était un des thèmes favoris du pianiste de jazz Art Tatum.
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Distinctions
Œuvre
Résumé
Contexte
Jules Massenet laisse environ 450 œuvres musicales.
Les terminologies utilisées ci-dessous pour caractériser les œuvres (opéra, opéra-comique, drame lyrique, conte de fées, etc.) sont celles employées par Massenet sur les partitions. Les dates indiquées sont celles des créations pour les œuvres représentées ou, à défaut, de composition pour les œuvres inédites.
En 2020-2021, 14 voix lyriques du Québec participent à un projet majeur : enregistrer l’intégrale des mélodies de Jules Massenet, soit environ 320 morceaux pour la plupart jamais encore enregistrés[12].
Opéras


- L'Écureuil du déshonneur, opérette (1858) - perdue
- Les Deux Boursiers, opérette (1859) - perdue
- Esméralda, opéra (1865) - inédit, composé à la villa Médicis
- Noureddin (1865) - inachevé
- Valéria, opéra (1865) - inachevé
- La Grand' Tante, opéra-comique (1867) - piano-chant publié
- La Coupe du roi de Thulé, opéra (1867) - perdu[13]
- Le Florentin, opéra-comique (1867) - perdu[14]
- Manfred, opéra (1869) - inachevé
- Méduse, opéra (1870) - perdu
- Don César de Bazan, opéra-comique (1872)
- Les Templiers (1873) - perdu
- L'Adorable Bel-Boul, opérette (1874) - Lyon: Symétrie, 2018
- Bérangère et Anatole, opérette (1876) - non publiée
- Le Roi de Lahore, opéra (1877)
- Robert de France, drame lyrique (1880) - perdu
- Hérodiade, opéra (1881)
- Les Girondins, drame lyrique (1881) - perdu
- Montalte, drame lyrique (1883) - perdu
- Manon, opéra-comique (1884)
- Le Cid, opéra (1885)
- Esclarmonde, opéra romanesque (1889)
- Le Mage, opéra (1891)
- Werther, drame lyrique (1892)
- Kassya, opéra (1893)[15]
- Thaïs, comédie lyrique (1894)
- Le Portrait de Manon, opéra-comique (1894)
- La Navarraise, épisode lyrique (1894)
- Sapho, pièce lyrique (1897)
- Cendrillon, conte de fées (1899)
- Grisélidis, conte lyrique (1901)
- Le Jongleur de Notre-Dame, miracle (1902)
- Chérubin, comédie chantée (1905)
- Ariane, opéra (1906)
- Thérèse, drame musical (1907)
- Bacchus, opéra (1909)
- Don Quichotte, comédie héroïque (1910)
- Roma, opéra tragique (1912)
- Panurge, « haulte farce musicale » (1913) - posthume
- Cléopâtre, opéra (1914) - posthume
- Amadis, opéra légendaire (1922) - posthume
Drames sacrés et profanes
- Louise de Mézières, cantate (1862) - mention honorable au prix de Rome
- David Rizzio, cantate (1863) - Grand prix de Rome
- Prométhée, cantate (1867) - perdue[16]
- Paix et Liberté, cantate (1867)
- Marie-Magdeleine, drame sacré (1873) puis drame lyrique (1906)
- Ève, mystère (1875)
- Narcisse, idylle antique (1877), sur un poème de Paul Collin
- La Vierge, légende sacrée (1880)
- Biblis, scène religieuse pour mezzo-soprano, ténor, baryton, chœur et orchestre (1887)
- La Terre promise, oratorio (1900)
Ballets
- Le Carillon, légende mimée et dansée (1892)
- Les Rosati, ballet (1901) - publié en 1902 sous le titre Divertissement pour orchestre
- Cigale, divertissement-ballet (1904)
- Espada, ballet (1908)
Musique vocale
- Suite théâtrale pour récitant, chœur et orchestre (1914) - posthume
- Suite parnassienne pour récitant, voix et orchestre - composée en 1912
Musique religieuse
- Messe de Requiem pour soli, chœur, orgue, violoncelles et contrebasse - perdu
- Ave Maria Stella, motet à 2 voix avec accompagnement de violoncelle (1886)
- Panis angelicus pour voix solo ou pour trois voix, avec accompagnement d'orgue (1910)
Œuvres symphoniques
- Ouverture de concert (1863)
- Fantaisies nos 1 et 2 pour orchestre
- Suite no 1 pour orchestre (1863) - composée à la villa Médicis et créée en 1867
- Visions, poème symphonique (1891)
- Pompéia, suite symphonique (1866) - non publiée
- Suite no 2 pour orchestre dite Scènes hongroises (1871)
- Suite no 3 pour orchestre dite Scènes dramatiques (1874)[17]
- Suite no 4 pour orchestre dite Scènes pittoresques (1874)
- Lamento pour orchestre (1875) - dédié à Georges Bizet
- Suite no 5 pour orchestre dite Scènes napolitaines (1876)
- Suite no 6 pour orchestre dite Scènes de féerie (1881)
- Suite no 7 pour orchestre dite Scènes alsaciennes (1882)
- Parade militaire, morceau de genre pour orchestre (1887)
- Fantaisie pour violoncelle et orchestre (1897)
- Concerto pour piano (1902)
Musique de chambre
- Quatuor pour cordes - perdu
- Dichetto pour quatuor à cordes, contrebasse, flute, hautbois, clarinette, basson et cor (1872)
- Pièces pour petit orchestre (1901)
Musique de scène
- Les Érinnyes de Leconte de Lisle, Odéon (1873), partition.
- La Vie de bohème de Théodore Barrière et Henry Murger, théâtre de l'Odéon (1875)
- Un drame sous Philippe II de Georges de Porto-Riche, théâtre de l'Odéon (1875)
- L’Hetman de Paul Déroulède, théâtre de l'Odéon (1877)
- Notre-Dame de Paris de Paul Foucher d'après Victor Hugo, théâtre des Nations (1879)
- Nana-Sahib de Jean Richepin, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1883)
- Théodora de Victorien Sardou, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1884)
- Le Crocodile de Victorien Sardou, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1886)
- Brumaire d'Édouard Noël (1899)
- Phèdre de Jean Racine, théâtre de l'Odéon (1900)
- Le Grillon du foyer de Ludovic de Francmesnil d'après Charles Dickens, théâtre de l'Odéon (1904)
- Le Manteau du roi de Jean Aicard, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1907)
- Perce-neige et les Sept Gnomes de Jeanne Dortzal, théâtre Femina (1909)
- Jérusalem de Georges Rivollet, Opéra de Monte-Carlo (1914)
Musique pour piano

- Devant la Madone : Souvenir de la campagne de Rome ; Nuit de Noël (1864)
- Le Roman d'Arlequin (1866)
- Improvisations : 20 pièces pour le piano, 3 vol. (1866)(seulement les 7 premières pièces ont été éditées chez Heugel)
- 10 pièces de Genre, op.10 (1867)
- Musique pour bercer les petits enfants (1870)
- Toccata (1892)
- Deux impromptus pour le piano (1896)
- Valse folle (1898)
- Valse très lente (1901)
- 2 pièces pour piano (1907) : Papillons noirs ; Papillons blancs
Musique pour orgue
- Prélude en ut majeur pour grand orgue (v. 1911), publié dans J. Joubert, Les Maîtres contemporains de l’orgue, vol. 2 (Sénart, Paris).
- Élévation pour orgue ou harmonium (v. 1911).
Mélodies
- À Colombine (Sérénade d’Arlequin) (Louis Gallet)
- À la trépassée (Armand Silvestre)
- À la Zuecca (Alfred de Musset)
- À Mignonne (Gustave Chouquet)
- Adieu (Armand Silvestre)
- L'air du soir emportait (Armand Silvestre)
- Les Alcyons (Joseph-Antoine Autran)
- L'Âme des oiseaux (Elena Vacarescu)
- Anniversaire (Armand Silvestre)
- Aubade (Gabriel Prévost)
- Automne (Paul Collin)
- Berceuse (Gustave Chouquet)
- Les Bois de pins (Camille Distel)
- Bonne nuit ! (Camille Distel)
- Ce que disent les cloches (Jean de la Vingtrie)
- C'est l'amour (Victor Hugo)
- Chansons des bois d'Amaranthe (Marc Legrand)
- Chant provençal (Michel Carré)
- Comme autrefois (Jeanne Dortzal)
- Crépuscule (Armand Silvestre)
- Dans l'air plein de fils de soie (Armand Silvestre)
- Déclaration (Gustave Chouquet)
- Élégie (Louis Gallet)
- Les Enfants (Georges Boyer)
- Épitaphe (Armand Silvestre)
- L'Esclave, op. 12 no 1 (Théophile Gautier)
- Être aimé (Jules Massenet d'après Victor Hugo)
- Les Femmes de Magdala (Louis Gallet)
- Feux-follets d'amour (Madeleine Grain)
- Guitare (Victor Hugo)
- Le sais-tu? (Stéphan Bordèse)
- La Lettre (Catulle Mendès)
- Lève-toi (Armand Silvestre)
- Loin de moi ta lèvre Qui Ment (Jean Aicard)
- Madrigal (Armand Silvestre)
- Les Mains (Noël Bazan)
- La Mort de la cigale (Maurice Fauré)
- Musette (Jean-Pierre Claris de Florian)
- Narcisse à la fontaine (Paul Collin)
- Néére (Michel Carré)
- Nocturne (Jeanne Dortzal)
- Nouvelle chanson sur un vieil air (Victor Hugo)
- Nuit d'Espagne (Louis Gallet)
- Les Oiselets (Jacques Normand)
- Ouvre tes yeux bleus (Paul Robiquet)
- Pensée d'automne (Armand Silvestre)
- Le Portrait d'une enfant, op. 12 no 4 (Pierre de Ronsard)
- Pour qu'à l'espérance (Armand Silvestre)
- Prélude (Armand Silvestre)
- Première danse (Jacques Normand)
- Le Printemps visite la Terre (Jeanne Chaffotte)
- Puisqu’elle a pris ma vie (Paul Robiquet)
- Que l'heure est donc brève (Armand Silvestre)
- Rêvons, c'est l'heure (Paul Verlaine)
- Riez-vous (Armand Silvestre)
- Rondel de la belle au bois (Julien Gruaz)
- Rose de mai (S.Poirson)
- Roses d’Octobre (Paul Collin)
- Le Sentier perdu (Paul de Choudens)
- Sérénade (Molière)
- Sérénade aux mariés, op. 12 no 2 (Jules Ruelle)
- Sérénade de Zanetto (François Coppée)
- Sérénade du passant (François Coppée)
- Si tu veux, Mignonne (Georges Boyer)
- Soir de rêve (Antonin Lugnier)
- Soleil couchant (Victor Hugo)
- Sonnet (Georges Pradel)
- Sonnet matinal (Armand Silvestre)
- Sonnet payen (Armand Silvestre)
- Souhait (Jacques Normand)
- Sous les branches (Armand Silvestre)
- Souvenez-vous, Vierge Marie! (Georges Boyer)
- Souvenir de Venise (Alfred de Musset)
- Stances (Adieux) (L. Gilbert)
- Sur la source (Armand Silvestre)
- Un adieu (Armand Silvestre)
- Un souffle de parfums (Armand Silvestre)
- La Veillée du Petit Jésus (André Theuriet)
- Le Verger (Camille Distel)
- La Vie d'une rose, op. 12 no 3 (Jules Ruelle)
- Voici que les grans lys (Armand Silvestre)
- Voix suprême (Antoinette Lafaix-Gontié)
- Vous aimerez demain (Armand Silvestre)
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Écrits
- Mes souvenirs (1848-1912), P. Lafitte et Cie, 1912 - rééd. L'Harmattan, 2006 (ISBN 291495848X) texte en ligne sur Wikisource
- Mes souvenirs et autres écrits, Jean-Christophe Branger éd., Paris : Vrin, 2017
Hommages

- Plusieurs lieux ou édifices ont été nommés en son honneur :
- la rue Massenet (anc. rue Henri-Martin) dans le 16e arrondissement de Paris, rebaptisée en [18] ;
- la rue Jules-Massenet dans le 3e arrondissement de Lyon.
- l'avenue Massenet à Arcueil, ouverte en 1926 dans le parc Raspail ;
- la rue Massenet à Tournai (Belgique), où il était venu en 1890 pour un festival qui lui était consacré, en compagnie de son ami le baryton belge Jean Noté (de l'opéra de Paris)[19].
- la rue Massenet à Grenoble.
- le théâtre Massenet à Saint-Étienne, construit par Jules Exbrayat en 1853 et détruit par un incendie en 1928[20] ;
- Les Disciples de Massenet, un chœur mixte de Montréal fondé en 1928[21] ;
- le conservatoire à rayonnement régional de Saint-Étienne.
- La musicienne d'avant-garde américaine Laurie Anderson réalise en 1981 Oh Superman (For Massenet) directement inspiré par un des airs du Cid et qui connaitra un succès important.
- Les Érinnyes, le Clair de lune de Werther et le Prélude du troisième acte d'Hérodiade ont été transcrits pour la harpe par Marguerite Achard
- Un festival de musique consacré à son œuvre, la Biennale Massenet, a été créé en 1990 dans sa ville de naissance. Les œuvres du compositeur y sont interprétées.
- En astronomie, est nommé en son honneur (18381) Massenet, un astéroïde de la ceinture principale découvert en 1991[22].
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Iconographie
- Jules Chaplain, Portrait de Jules Massenet, dessins, conservation SACEM, Neuilly-sur-Seine[23].
Notes et références
Annexes
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