Loading AI tools
feuilletoniste, poète et auteur dramatique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henry Murger est un écrivain français né le à Paris[2] et mort le à Paris[3].
Nom de naissance | Louis Henri Murger |
---|---|
Naissance |
Ancien 2e arrondissement de Paris |
Décès |
(à 38 ans) 10e arrondissement de Paris |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
---|
Œuvres principales
Fils d'un concierge-tailleur et d'une ouvrière, Louis Henry Murger passe sa jeunesse parmi les « Buveurs d'Eau » (car n'ayant pas assez d'argent pour s'offrir une autre boisson au comptoir), un groupe d'artistes-bohémiens du Quartier latin que fréquentera notamment le photographe Nadar.
Ami avec les grands noms de la littérature, il connaîtra la célébrité en publiant les Scènes de la vie de bohème, un feuilleton de l'école réaliste dans lequel il met en scène ses amis, comme Schanne, sous des noms les masquant à peine.
Les frères Goncourt, dont il fut également un ami, en font un portrait acide dans leur Journal le : « C'est merveilleux, la maladie utérine de Murger pour la femme, le besoin qu'il éprouve de se frotter à une de ses peaux, de coucher sa muse erotico-lymphatique dans le giron d'une salope. Ne trouvant personne pour aller au bordel, il s'enfuit au foyer des Variétés. C'est étonnant comme cette intelligence n'est faite pour aucun des plaisirs sérieux de l'intelligence, ni les goûte ni les sent et est dépaysée dans une conversation un peu haute, comme une convive de goguette dans un dîner diplomatique. »
Le compositeur italien Giacomo Puccini en a tiré son opéra La Bohème, en 1896, ainsi que Ruggiero Leoncavallo en 1897. Marcel L'Herbier l'a porté au cinéma en 1945 : La vie de bohème, ainsi qu'Aki Kaurismaki en 1992 sous le même titre.
Secrétaire du comte Tolstoï, collaborateur de différentes revues littéraires dont la Revue des deux Mondes, il fut un auteur dramatique à succès.
Ballades et fantaisies (1854) et Les Nuits d'hiver (1861) sont ses deux recueils de poésie. L'un de ses compères, Théodore de Banville, célèbre les héroïnes de Murger par un poème tout simplement intitulé À Henri Murger (Odelettes, 1856).
Henry Murger est mort à la maison de santé municipale à Paris, 10e (hôpital Fernand-Widal), dite Maison Dubois[4] le . Il est inhumé au cimetière Montmartre (division 5). La statue de pierre qui orne sa sépulture, et qui représente la Jeunesse laissant tomber des roses sur le tombeau, est l'œuvre d’Aimé Millet[5].
Un monument lui rend hommage dans le jardin du Luxembourg, réalisé par Henri-Théophile Bouillon.
Chevalier de la Légion d'honneur en 1858[7].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.