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Les thermes romains sont un des éléments essentiels de la civilisation romaine, autant dans la vie quotidienne que dans les monuments construits pour les abriter et les alimenter (aqueducs).
Cette liste alphabétique par pays recense de façon non exhaustive les thermes du monde romain. Dans la mesure où les informations sont suffisantes, un article détaillé a été créé ou est en cours de création. Dans les autres cas, les informations disponibles à ce jour sont résumées.
Aix-les-Bains (Aquae): un centre monumental disparu est bordé par l'édifice thermal, aujourd'hui partiellement enchâssé dans les Thermes Nationaux. Une superficie de 1 000 m² a été reconnue mais la disposition des différentes parties est difficile à reconstituer. Les bâtiments auraient été construits au Iersiècle, réhabilités au IIesiècle et auraient servi jusqu'au IVesiècle[Segard 1].
Annecy (Boutae): Les thermes sont séparés d'un grand espace public par des entrepôts. Ces thermes ont été érigés entre 80 et 100, abandonnés à une période inconnue puis partiellement réemployés comme boulangerie à la fin du IIIesiècle[Segard 2]
Châteauneuf: thermes gallo-romains[17] et le sanctuaire gallo-romain de Châteauneuf-les-Boissons[18],[19]. Situés sur la partie occidentale du vallon, les thermes sont construits tardivement (fin du Iersiècle-début du IIesiècle). Ont été reconnues au moins trois pièces: caldarium, tepidarium et frigidarium[Segard 3].
Sens (Agedincum): Plusieurs emplacements de thermes ont été identifiés par les archéologues depuis le XIXesiècle. La façade de l'un d'entre eux a été reconstituée dans l'une des salles des Musées de Sens.
Cahors (Divona Cadurcorum): très beaux restes de thermes romains: l'«arc de Diane», ainsi nommé jusqu'aux fouilles de 1953-1954: cet important vestige est un des quatre murs du frigidarium qui donnait sur une petite piscine dans une abside[45].
Vernègues: plus célèbre pour son temple dédié à Rome et Auguste, la cité accueille selon F. Benoit «des thermes avec dallages de marbre et piscines, reconnus à proximité immédiate et sous les jardins du château»[Clébert 10].
Mamer (Vicus Mambra): village antique de 12 hectares environ, fouillé en catastrophe en 1972, lors de travaux de redressement du Tossenberg. Les thermes romains sont découverts en 1973. Les travaux de restauration ont démontré que le vicus et les thermes sont réduits en cendres lors des incursions germaniques en 275 et 276[76].
Banasa: une demi-douzaine de thermes dont deux privés[77]
Volubilis: quatre ensembles thermaux publics et plusieurs autres privés[78]
Heerlen (Coriovallum ou Cortovallum (selon le Carte de Peutingen): thermes romains (couvres) mentionnés sur Internet[79] Excavations romaines les plus grandes aux Pays Bays avec une musee moderne.
Voorburg (Forum Hadriani). Thermes situés dans une ville romaine près d'un ancien port, mais pas visible aujourd'hui dans un parc public.[pasclair]
Conímbriga: existence d'un aqueduc alimentant des thermes publics[80]
Évora: thermes romains mentionnés sur Internet[81]
Thermes de Sleim (Mohafazat de Souweida): ces bains sont extrêmement bien conservés. Ils se composent de cinq pièces - dont trois chauffées - alignées. Ils sont sans doute d'une date précoce, peut-être le premier siècle de notre ère[90]
Massongex (Tarnaiae): thermes romains construits vers 10-15. Une mosaïque de 1,47 m sur 1,48 m (années 30) représentant deux pugilistes a été retrouvée dans ce qu'on peut identifier comme l'apodyterium (vestiaire)[93].
Jacques Corrocher, «Les eaux thermales de Vichy dans l'Antiquité», Revue archéologique du centre de la France, vol.21, no2, , p.131-144 (lire en ligne).
Jean-Pierre Sodini, «L'architecture religieuse de Philippes, entre Rome, Thessalonique et Constantinople», Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, nos4, 158e année, , p.1509-1542 (lire en ligne), p.1518.
(el) Konstantinos V. Antonopoulos, «Παράκτιο Ρωμαϊκό Λουτρό Σκαφιδιάς» [«Bains romains côtiers de Skafidiá»], sur www.odysseus.culture.gr (consulté le ).
(en) Jack Finegan, The Archaeology Of The New Testament: The Mediterranean World Of The Early Christian Apostles, Londres, Routledge, , 250p. (ISBN978-1-000-31469-4, lire en ligne), p.186
(en) Phyllis Pray Bober, «Excavations at the Jewry Wall Site, Leicester . By Kathleen M. Kenyon.», American Journal of Archaeology, vol.53, no4, , p.418–418 (ISSN0002-9114 et 1939-828X, DOI10.2307/501063, lire en ligne, consulté le )
MICHAEL FULFORD, «Nero and Britain: the Palace of the Client King at Calleva and Imperial Policy towards the Province after Boudicca», Britannia, vol.39, , p.1–14 (ISSN0068-113X, lire en ligne, consulté le )