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commune française du département de l'Oise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Orrouy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Orrouy | |||||
Mairie-école, rue Montlaville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Senlis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Valois | ||||
Maire Mandat |
Daniel Gage 2020-2026 |
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Code postal | 60129 | ||||
Code commune | 60481 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oratoriens, Oratoriennes | ||||
Population municipale |
602 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 17′ 39″ nord, 2° 51′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 143 m |
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Superficie | 16,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Crépy-en-Valois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Automne, la rivière Sainte-Marie, le cours d'eau 01 de la commune d'Orrouy[3] et le ru de Visery[4],[5],[Carte 1].
L'Automne, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Villers-Cotterêts et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Longueil-Sainte-Marie, après avoir traversé 19 communes[6].
La rivière Sainte-Marie, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Auger-Saint-Vincent et se jette dans l'Automne sur la commune, après avoir traversé cinq communes[7].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de Cambronne (1,3 ha)[Carte 1],[8].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 287 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Automne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d'aménagement et de gestion des eaux du Bassin Automne (S.A.G.E.B.A)[9].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 15 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Au , Orrouy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,1 %), terres arables (31,6 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (0,4 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 656, 657 et 6446 du réseau interurbain de l'Oise[19].
Pour Orrouy : Oratorium, Oroer-en-Valois, Orouay, Orouy, Orouer, Orois, Orroui. Le nom évoque donc un lieu de prière[20].
Oratorium terme latin signifiant oratoire[21].
Pour Champlieu : Campilocus.
Darwin mentionne la grotte d'Orrouy - qu'il écrit Orrony -[22] pour la grotte sépulcrale de Montmaigre, qui se trouve à 50 m d'altitude et à quelques centaines de mètres du village d'Orrouy. Cette grotte est très petite : 4 m de large pour 3 m de profondeur, avec une entrée de 50 cm de hauteur et un plafond allant s'abaissant jusque vers le fond. En 1860 le propriétaire du terrain, M. Hazard, fit déblayer la grotte pour la transformer en abri. Sous une grande dalle du plancher au niveau de l'ouverture, les ouvriers découvrirent un squelette humain en position allongée dans un lit de sable jaune sec ; sous ce squelette se trouvaient une multitude d'ossements humains formant une couche de 1 m d'épaisseur. Le propriétaire fit entreposer les ossements en caisses - ce qui fut fait pêle-mêle et de nombreux ossements furent perdus à cette occasion - et en fit don au musée de la Société d'Anthropologie quelque quatre ans après[23],[24].
Là, cette collection fut examinée par Paul Broca, qui la présenta à la Société d'Anthropologie de Paris le 21 janvier 1864[25]. Elle inclut 21 crânes humains, des os longs, des vertèbres, un assez grand nombre d'os animaux très fragmentés (côtes et omoplates de petits ruminants), et quelques rares débris archéologiques mal ou pas documentés. Le nombre total d'individus est estimé à environ une cinquantaine. Le mobilier inclut des fragments de poterie grossière, des haches en silex poli, couteaux en silex taillé (disparus en 1955), et - notablement - d'une petite cuillère en bronze « merveilleusement conservée, et dont le manche long et grêle se termine par une petite figurine d'un travail assez remarquable » - mais on ne sait à quel niveau elle se situait. Il n'y a pas d'élément en fer, et la cuiller a fait dater ces vestiges de l'âge du bronze ; mais en 1887 Paul Topinard signale que ce genre de cuiller se trouve en abondance chez les antiquaires, et que les vestiges de la grotte sont à dater du Néolithique[23].
Broca pense que la grotte a servi de sépulture pour une petite tribu, voire même une seule famille, pour « un assez grand nombre de générations »[23].
A 50 m de là, une deuxième grotte plus petite a livré les les fragments d'un crâne humain isolé, impossible à dater car non accompagné de matériel archéologique[23].
En 1955 ce matériel se trouvait à l'Institut de Paléontologie Humaine. Louis Trouette, qui l'a étudié, classe les individus humains comme membres de la « petite race brachycéphale néolithique »[23].
La commune est traversée par la voie romaine Senlis-Soissons et les environs sont riches en vestiges antiques : vici de la Carrière-du-Roi sur Morienval à 5 km à l'est ; et ceux dits du mont Berny (quartier de la Queue-de-Saint-Etienne, partagé entre les communes de Pierrefonds et de Saint-Etienne-Roilaye), 12 km (à pied) au nord-est[26],[27],[28].
Sur le plateau surplombant la vallée de l'Automne se trouvent les ruines du sanctuaire antique de Champlieu[26], fouillées dans les années 1860 par Albert de Roucy[29]. Des habitations l'accompagnent. L'une des caves fouillées à l'époque révèle douze trous circulaires creusés dans le sol pour recevoir des amphores en terre cuite[30].
La commune était desservie par la gare d'Orrouy - Glaignes sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, principalement destinée au trafic marchandises, et qui a été mise en service en 1882. Le service voyageurs a cessé en 1939.
En 1916, le général Estienne, qui avait installé son quartier général dans le château d'Orrouy, créait le premier camp de chars, dans la clairière de Champlieu, lieu-dit d'Orrouy. Il s'agissait d'un camp d'entraînement des unités de chars, une arme nouvelle alors désignée artillerie spéciale, puis chars d'assaut et enfin chars de combat.
Le camp disposait d'un grand terrain de manœuvres avec un réseau de tranchées, de champs de tir, de sections de réparation et d'ateliers, de parcs de stationnement. L'instruction se faisait avec les chars Saint Chamond, Schneider et Renault FT17[31],[32],[33].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, mais toujours avec 25 communes.
La commune est membre de la communauté de communes du pays de Valois, créée fin 1996.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1792 | Remy Baudequin | ||
1792 | 1800 | Jean Baptiste Tetefort[36] | ||
1800 | Martin Delargile | |||
1800 | 1821 | Joseph Alexandre Deshayes | Propriétaire | |
1822 | 1854 | Jean Baptiste Nicolas Gossier | Cultivateur | |
1854 | apr.1864 | Antoine André Marneuf | ||
av.1874 | 1896 | Armand Desfriches, comte Doria | Propriétaire | |
1896 | Paul Desfriches, comte Doria | Propriétaire | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | En cours (au 8 octobre 2016[31]) |
Daniel Gage | Agriculteur Vice-président de la CCPV (2014→ ) Réélu pour le mandat 2014-2020[37] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2021, la commune comptait 602 habitants[Note 3], en évolution de +3,44 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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595 | 602 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 269 hommes pour 331 femmes, soit un taux de 55,17 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,9 | 5,7 | |
6,7 | 14,2 | |
20,1 | 16,7 | |
24,3 | 16,2 | |
18,0 | 16,5 | |
14,3 | 13,5 | |
14,7 | 17,2 |
Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Gilocourt, Béthancourt-en-Valois, Glaignes, Orrouy. Le syndicat scolaire a décidé de le transformer en regroupement pédagogique concentré à l'échéance 2020, pour lequel il prévoit de construire à Orrouy 900 m² de locaux scolaires (huit classes, une salle de motricité de 85 m², une salle des professeurs) au domaine du pressoir à Orrouy[43],[44].
Orrouy compte cinq monuments historiques sur son territoire.
On peut également signaler les édifices suivants :
.
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